GIVEN BY THE AMERICAN ANIC ins EF IUSEUM OF TEEN а hy их D CNN, MU, io USER Deng 74: ACA ADE MDS RCI 0 BULLETIN SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES E» P m Vitel _ 1 «щит. Томе XXXII. ANNEE 1859. N°. Ш. " MOSCOU. IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ IMPÉRIALE. 1859. 7 E MT * ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ CE тБмъ, чтобы по отпечатан представлено было въ Цензурный Комитетъ узаконенное число экземпляровъ. Москва, Ноября 27-го, 1859 года. i Цензорз, И. bescomirun. EXCURSIONS ET OBSERVATIONS ORNITHOLOGIQUES SUR LES BORDS DE LA SARPA EN - 1858. PAR NICOLAI ÁRTZIBASCHEFF. Quand j'entrepris mon voyage.dans les Steppes de la Mer Caspienne, je n'avais en vue que l’histoire naturelle, mais les pays que j'ai parcourus étaient si nouveaux pour moi, j'y vis tant de choses qui me frappèrent, que je ne pourrai m'en tenir rigoureusement aux observa- tions zoologiques que j'ai été à méme de recueillir. Ce n'est pas que j'aie la prétention d'écrire un journal complet de mon voyage, ni de donner une description détaillée des contrées que j'ai visitées, j'indiquerai seu- lement en passant les choses qui m'ont le plus frappé, en tachant de ne pas perdre de vue le but réel de mon excursion. J'avais d'abord l'intention de stationner a Sarepta, afin de pouvoir facilément réaliser mes projets d’études sur la Sarpa, qui m'offrait un grand intérêt au point de vue ornithologique. NM 3.2039. 1 2 Des mon arrivée. je résolus de jeter un coup d'oeil rapide sur la Colonie des Frères Moraves, ainsi que sur la contrée, avant d'entreprendre mes observations sur les oiseaux. Sarepta est située au point le plus méridional du Gou- vernement de Saratoff, sur la rive droite du Volga ou plutót d'un de ses bras, nommé Sarpinjskaia Voljka. La Colonie est bátie sur les confins de la vaste plai- ne saline, qui forme les Steppes à perte de vue des pa- rages de la Mer Caspienne, à l'angle méme formé par les élévations, connues sous le nom d'Erghéni, éléva- tions qui, en cet endroit, s'approchent du Volga. Les observations géologiques ont demontré que les plaines de la Mer Caspienne ne sont dies qu'à l'abais- sement du niveau d’une mer immense, .qui jadis les re- couvrait en entier: et, en effet, s’il m'était resté le moindre doute acet égard, il aurail disparu au seul as- pect: ce terrain salin, l'élévation Erghéni qu'on suppose avoir été en cet endroit l’ancienne limite de la mer. tout semble confirmer la justesse de cette hypothèse. L’elevation Erghéni, après avoir formé pres de Sa- repta, un angle presque droit avec le cours du Volga, se dirige fort loin au Sud, s'approche de la rivière Ma- nitsch, dessine un coude très brusque et prend sa direc- tion vers l'Ouest; son point le plus élevé se trouve près de Sarepta. Parallèlement à cette ligne de collines, on aperçoit, dans les Steppes salines du bassin de la Mer Caspienne, plusieurs lacs grands et petits qui, pour la plupart, sont unis entre eux, du temps de la fonte des neiges, par de petits cours d'eau, et forment alors une suite non interrompue de lacs; presque chacun d’eux porte un nom particulier, mais on les connaît générale- 3 ment sous celui de la Sarpa. Tous ces lacs, ainsi que le penchant de l'élévation qui s'élève en face, m'offraient un puissant attrait par la prodigieuse quantité d'oiseaux qui y sejournent. Le premier de ces lacs, en partant de Sarepta, connu sous le nom proprement dit de Sarpa, a une longueur d’environ 20 verstes sur 2 de largeur, mais il y en a quelques-uns bien plus considérables, entre autres le fameux Tzaga- Nour, nom Kalmouk qui signifie Lac-blane. Beaucoup de ces lacs sont entourés de roseaux, quel- ques-uns même en sont totalement couverts; ces roseaux qui atteignent parfois une hauteur de plus de 10 pieds, servent en été de refuge à des millions d’oiseaux, et en hiver aux familles Kalmouks qui y trouvent un abri et une nourriture pour leurs troupeaux. Les bords des lacs de ja Sarpa sont fort peu élevés et presque nulle part escarpés; on y voit de temps à autre des salines; cependant l’eau des lacs, sur les bords desquels on en trouve peu, est assez douce, bien qu’on y distingue toujours un léger goût salé; d’autres au con- traire, où 1l y a des salines plus fréquentes, ont un goût de sel très prononcé. La profondeur de ces lacs est fort ‘peu considérable proportionnellement à leur étendue; le fonds en est ou sablonneux ou fangeux. Les poissons qu'ils renferment sont fort nombreux, surtout dans quelques lacs, bien qu'il n'y ait pas une grande variété d’espéces; on y trou- ve: le Brochet {Esox lucius) la Tanche (Tinca vulgaris) quelques espèces de Vaudoises, la Perche (Perca fluvia- tilis) des Carassins (Cyprinus carassius) et quelques au- tres; dans les petites rivières ou ruisseaux qui prennent leurs sources dans Je penchant de l'Erghéni et viennent T | | 4 se jeter dans ces lacs, on remarque une espéce d'Epi- noehes (Gasterosteus) et une grande quantité de Tortues (Emys lutaria). Les Steppes, qui entourent ces lacs, seraient presque unies, si parfois on n'y voyait des traces de Dunes, les unes déjà anciennes, ou l'herbe a pris naissance, ce qui - a contribué à les affermir, d'autres toutes récentes en- core et qui se présentent aux yeux comme des éléva- tions et monticules de sables mouvants. La Flore de ces Steppes est d'une pauvreté extréme à cause du sel que renferme le sol; on n'y voit que quelques plantes odori- férantes comme différentes espéces d'absinthe et autres; au printemps seulement une immense quantité de tulipes de toutes Jes nuances viennent égayer la triste monoto- mie de ces plaines arides, où pas le moindre buisson ne repose la vue. A decertains intervalles on rencontre des salines, moins condidérables, il est vrai, que celles de l'autre rive du Volga; rien de plus triste que leur as- pect: qu'on se figure un espace de terrain dénué d'her- be. .de couleur sombre quand le temps est humide, et d'un blanc neigeux, quand le ciel est serein, car l'action du soleil cristallise alors les particules de sel; on en trouve parfois quelques-unes couvertes de Salicornias et d'autres plantes salines. grâce à la petite quantité de sel qu'elles contiennent. En parcourant ces plaines on est souvent frappe du spectaele étrange que présentent les mirages; peut - étre ce bizarre phénomène a-t-il pour cause la vaste surface plane des Steppes; s'éloigne-t-on ou s’approche-t-on d'un objet quelconque, soit village, soit monticule ou kibitka kalmouk, on est presque str d'apercevoir un lac fictif devant ce méme objet qui alors semble rehaussé. Cette 5 espèce de mirage est des plus ordinaires; on en voit presque tous les jours. Les Steppes de l'élévation Erghéni forment un vaste plateau, entrecoupé de ravins, de vallons, d’escarpements abrupts sur les penchants, de crevasses et de petites ri- vières qui vont alimenter les lacs de la Sarpa, ou s jettent dans le Don; la plus considérable d’entre elles est le Sall. La Flore de ces Steppes est de beaucoup plus riche; on trouve même dans quelques ravins des buissons et des arbres, entre autres: chênes, ormes et trembles; il est vrai que leur taille est assez médiocre. A partir de Tzaritzine le Volga se divise en plusieurs bras, dont le nombre augmente près de son embouchc- re; ces bras forment beaucoup d'iles parfois assez consr- dérables, qui, pour la plupart, sont inondées du temps de la débacle du fleuve; les endroits les. plus élevés seuls restent alors visibles. Le bras principal, appelé proprement dit le Volga, longe le cóté droit de la val- lée, qui forme, pour ainsi dire, le lit du fleuve; le plus important aprés lui est l'Achtouba, remarquable par sa longueur; on doit méme présumer que ce fut là le cours primitif du Volga, car, en l'examinant attentivement, on voit que le fleuve fléchit du cóté droit; cette étraage tendauce des cours d'eau qui se dirigent au Sud, est expliquée par les savants de nos jours, comme résultat du mouvement rotatoire de la terre. La vallée du Volga, espéce d'encaissement d'une lar- " geur plus ou moins variable, est appelée en russe Zai- mischisché; c'est là que se trouvent tous les bras du fleuve ainsi que ses iles. Les bords de la vallée sont par endroits trés escarpés; ces lieux abrupts sont nommés Yar par les Russes. 6 Presque toutes les iles de l’encaissement du Volga sont couvertes d'arbres, qui forment des bois plus ou moins grands, selon les soins qu’on leur prodigue; en s'approchant de l'embouchure ces bois changent d’aspect; là on ne voit plus ni chêne, ni orme, ni le peuplier appelé en russe Ossokor; il n'y a que différentes espe- ces de saules. C’est aussi dans la vallée du Volga, que les habitants des villages des alentours font leurs provi- sions de foin, qui, du reste, ne vaut pas celui des Ите- nes; on donne ce nom à certains endroits des Steppes, ou croit une fort bonne herbe, grace à la minime quan- tité de sel contenu dans le sol. La débacle du Volga s’opere d'une tout autre ma- niére que celle des fleuves du Nord de la Russie; dans le gouvernement d'Astrakhan la glace est fondue: avant que la crue des eaux n'ait eu le temps de commencer; l'augmentation du Volga ne provient pas de la fonte des neiges de ces parages, mais elle est düe aux eaux qui lui arrivent du Nord, de sorte que la débacle dure trés longtemps. Ainsi le plus haut niveau du fleuve pendant la débacle de l'année 1858 a eu lieu au commencement du mois de Juin, alors que toutes les riviéres du Nord de la Russie avaient achevé la leur. Le Volga couvre alors presque: toute la vallée, à l'exception de quelques endroits élevés des iles; dans ce temps là le fleuve est immense et l'on se demande avec étonnement d’où peu- vent venir de si grandes masses d'eau. Quant à la colonie de Sarepta méme avec ses maisons ' blanches baties dans le gout allemand, avec ses habitants industrieux et paisibles, l'air d'aisance qui règne partout, en voyaut les figures placides et pleines de bonhomie de ces Germains, on se croirait transporté par la baguette 1 magique d'une fée dans une bonne petite ville d'Alle- magne, et l'on est saisi du contraste frappant offert par celle paisible oasis avec ces Steppes grandioses parse- mées à de rares intervalles de quelques villages russes et de kibitkas kalmouks. Sarepta renferme beaucoup de jolies maisons en pier- re, recouverles pour la plupart de toits en tóle; toutes les constructions portent l'empreinte de l'architecture alle- mande, et c'est vraiment chose étonnante, qu'apres tant d'années écoulées depuis sa fondation, cette colonie ait conservé dans toute sa pureté de son type primitif, et que Russes et Fréres Moraves, malgré leurs relations inces- santes, aient maintenu leur architecture nationale, sans rien emprunter les uns aux autres. Ce qui m'a surpris encore c'est la différence remar- quable qui existe entre l'aptitude aux langues des Co- lons allemands et celle des Russes et Tatars des envi- rons, différence d'autant plus frappante que les premiers jouissent d'un degré de civilisation assez avancé, (andis que ces derniers en sont pour ainsi dire privés: la plu- part des Colons bien qu'entourés de toutes parts de Rus- ses, avec lesquels ils sont continuellement en rapports, étonnent singulièrement par leurs connaissances trés re- streintes dans la langue russe; il y en à méme qui sa- vent à peine articuler deux mots de suite, tandis qu'on voit des ouvriers russes et tatars s'exprimer avec assez de facilité dans la langue allemande, bien qu'ils aient comparativement des relations moins fréquentes avec les Allemands, que les Allemands avec eux. Qu'on naille pas eroire que ce jugement soit dicté par une vaine partialité nationale; dans de pareilles circonstances je tächerai toujours d’être cosmopolite. 8 La place de Sarepta est entourée des plus beaux bati- ments de la colonie, parmi lesquels on remarque l’egli- e, la pharmacie toujours bien approvisionnée, un assez vaste magasin avec des marchandises de tout genre, et l'unique hôtel ou auberge, non sans raison renommée pour son confort. Au milieu de la place se trouve un petit jardin avec une fontaine, dont l'eau est amenée fort ingénieusement par un conduit en bois, d'une excel- lente source, située sur le penchant de l’Ergheni, à une distance de plus d'une verste; cette source est encadrée d'un carré de magnifiques peupliers qu'on apercoit de fort loin. Le principal conduit d'eau se divise encore en plusieurs ramifications, aboutissant à presque toutes les demeures, dont la plupart sont entourées de vergers. La verdure, d'ailieurs, ne manque pas à Sarepta; les principales rues sont bordées d'arbres qui, outre leur grande utilité en cas d'incendie, répandent dans la co- lonie un ombrage et une fraicheur des plus agréables, ce qui fait dire aux paysans des alentours, que Sarepta exhale un parfum tout particulier, sans en excepter ses respectables habitants. Presque tous les Colons possèdent de bons jardins frui- tiers sur les bords de la Sarpa, petite riviére qui sort du lae de ce nom, traverse la colonie et se jette dans le Volga; ces jardins, entretenus avec un soin et une propreté admirables, sont pourvus de Norias, destinées à puiser l'eau dans la Sarpa et à les arroser. Les pro- priétaires de ces jardins en vendent quelquefois les pro- 4415 à des marchands de Tzaritzine, ou bien les leur donnent en fermage. Les habitants de Sarepta, tous trés industrieux, s'oc- cupent activement de commerce et de manufactures; leur 9 fabrication de moutarde est connue dans toute la Rus- sie; mais quant à l’agriculture et à l’eleve du bétail, elles se trouvent sur une assez petite échelle. Les co- lons possédent dans la vallée du Volga de belles foréts, belles, il est vrai, pour ces contrées seulement; leur pro- spérité est die au mode de conservation et tranche avec l’ineurie de celles qui а aux villages envi- ronnants. Mon séjour à Sarepta a été de trop courte durée, pour pouvoir faire une peinture détaillée des moeurs et cou- tumes des habitants: d’autres pensées, du reste, me pré- occupaient alors. Cependant il y a de ces traits caracté- ristiques, qui, pour ainsi dire, sautent aux yeux au pre- mier abord: amour du travail, rigoureuse observation de l’ordre et de ia propreté, conduite irréprochable en- vers leurs confrères, caractère pacifique, manières rai- des et peu affables envers les étrangers, tels sont, selon moi, les traits saillants des Frères Moraves. En général, ou peut dire que leurs vertus ne s'étendent guère au dela de leur cercle étroit, car la plupart d’entre eux sont apres au gain, quand il s’agit d'étrangers, et ne se font pas uncas de conscience d’exiger pour un objet le double ou le triple de sa valeur. Cette avidité, qui for- me un singulier contraste avec leurs moeurs douces et paisibles, s'accroît de la conviction qu'ils ont que le voyageur ne peut s'adresser nulle part ailleurs, qu'il a besoin d'acheter, que leur monopole est inviolable, grä- ce à la position éloignée de leur colonie. Quant à l'habillement des colons de Sarepta, il semble jurer avec la simplicité de leur genre de vie. Pendant les jours destinés au travail, les hommes portent vestes et redingotes, mais arrive un jour de féte, et l'on voit 10 apparaitre au grand jour Vinsipide frac européen, la so- lennelle cravate blanche, les femmes tant soit peu aisées s'affublent de tous les eolifichets imaginés par les capri- ces dela mode parisienne, tout cela fait une impression facheuse, cela semble mesquin et ridicule en face de l’immensité des steppes. Quoiqu'il en soit, Sarepta m'offrait, sous plus d'un rapport, un séjour agréable et commode, mais, outre différentes causes qu'il est inutile d'indiquer ici, je dé- sirais viveinent me rapprocher d'avantage du but de mon excursion. Pendant plusieurs jours je fis des recherches àce sujet, je longeai la Sarpa et parcourus tous les vil- lages situés sur ses bords. Je balançai entre les deux Tchapourinka, l'un tatare, Vautre russe, Doubovoé, Tzatza et Eimota. Ce dernier, situé pas à moins de 50 verstes de Sarepta, dans les lieux les plus attrayants des laes de la Sarpa, m'aurait plu infiniment pour y établir mon domicile, néanmoius mon choix.sefixa surla Tcha- .pourinka russe, par la raison que ce village renferme beaucoup de chasseurs qui pourvoient au commerce zoo- logique que quelques colons de Sarepta font avec l'é- tranger; ni Elmola, ni les autres villages ne m'offraient cette précieuse ressource. J'avais trouvé de plus à Tcha- pourinka un isba vaste et commode, où je pus loger ious mes gens, tant chasseurs que préparateurs; je m'y étais procuré 3 chevaux et un téléga qui certainement m’auraient coûté le triple à Sarepta. Il est vrai que j'é- tais souvent dépourvu des choses les plus nécessaires, mais 7 verstes seulement me separaient de la Colonie. Je ne parlerai pas en détail des villages russes ei autres que j'ai eu orcasion de voir dans ces contrées: bien que les habitants soient en rapports trés fréquents 11 entre eux et avec les peuples nomades qui les entourent, ils ont conservé assez fidélement les coutumes et tradi- lions nationales. On y voit des Cosaques d'Astrakhan ou du Volga, des Tatars de la méme race que ceux de Kasan, des Petits-Russiens et des Russes du centre, tous colonisés à différentes époques. - | _ Га Tehapourinka russe, appelée communément la grande Tchapourinka, où j'avais fixé mon domicile, est située sur les bords du lac, nommé proprement dit Sarpa, du côté de l'élévation Erghéni; ce village, bien qu'à une petite distance de Sarepta, appartient déjà au gouverne- ment d'Astrakhan. Ses habitants, presque tous des Rus- ses du centre établis depuis longtemps dans cette con- trée, sont agriculteurs et par occasion rouliers; ils tien- ‘nent peu de chevaux et se servent de boeufs pour la plupart de leurs travaux; ils sont généralement aisés et si quelques-uns d’entre eux vivent dans un état peu pros- père. la faute n'en est qu'à eux-mêmes. Leurs terres la- bourables sont situées en grande partie sur l'élévation Erghéni; ils n'en possèdent que .tres peu dans les step- pes basses sur les bords de la Sarpa. Les Tatars de la petite Tchapourinka se livrent pres- qu'aux mémes occupations, malgré la différence de leurs moeurs et habitudes; leur village renferme quelques fa- milles converties au christianisme, mais la plupart d'en- tre elles vivent dans un état voisin dela misére; la cau- se en est peut- étre à ce qu'elles ne se sont pas unies aux Russes, tout en s'écartant des Tatars mahométans. Le gouvernement d'Astrakhan conüent fort peu de vil- lages eu égard à son étendue; tous sont situés sur les bords du Volga et quelques- uns seulement sur ceux de la Sarpa; les habitants des rives du Volga sont pour 12 la plupart pêcheurs, quant à ceux de la Sarpa ils se livrent à l'agriculture et font l'office de rouliers quand l'occasion s'en présente. Les Steppes de l'intérieur sont occupées par des peu- ples nomades; sur la rive gauche du Volga se tiennent les Kirguises de la horde intérieuré, quelques Kalmouks et les Tatars appelés Koundrofsky; les Steppes de la rive droite sont la résidence des différents oulousses Kalmouks. C'est à Sarepta que j'apercus les premiers Kalmouks avec leurs tentes ou KAzbitkas, et je fus frappé au pre- mier abord de la singulière uniformité du type mongol: ‚laideur caractéristique, d’après nos conventions sur la beauté, figure large et aplatie, nez écrasé, lévres épais- ses, pommettes saillantes, yeux petits et obliques, taille au-dessous de la moyenne, tout cet ensemble constitue entre ces hommes une ressemblance si grande, qu'on dirait qu'ils sont tous sortis d'un moule unique; cepen- dant, en les examinant attentivement, on remarque une assez grande diversité dans leurs physionomies; leurs traits m'ont paru n'exprimer aucun indice de mauvais caractére et porter l'empreinte d'un naturel assez doux et d'une intelligence tant soit peu bornée. L'habillement des Kalmouks n'a pas un caractère bien tranché, ce qui est assez surprenant dans un peuple de race asiatique, aussi je ne juge pas nécessaire d'en faire une description détaillée. Ils portent une espéce de caf- tan assez long, serré à la taille par une ceinture, des pantalons larges et des bottes d'une forme bizarre; on dirait que ces bottes ne sont nullement faites pour ser- vir à la marche, et l'on devine aisément que ces hom- mes sont cavaliers par excellence. La singularité de ces bottes consiste surtout dans des talons trés élevés, pla- 13 cés au milieu de la semelle, ce qui rend la démarche fort incommode. Les Kalmouks portent pour la plupart des bonnets de fourrure, recouverts ordinairement d’un carré en drap jaune; quelques-uns d’entre eux se rasent le pourtour de la tête et réunissent leurs cheveux en une tresse; ils ont l’habitude d’épiler les poils de la barbe et ne laissent intactes que les moustaches. Les femmes, qui sont encore plus laides que les bommes, portent à peu de chose près le même costume. Les enfants des Kalmouks peu aisés, tant garçons que filles. vont dans un état complet de nudité jusque vers l’âge de 10 ans, et l’on est surpris du peu d'influence qu’exercent sur eux les intempéries de l’air. Sitôt ma- riés, ils se séparent de leurs parents et vont se construire une nouvelle Kibitka; ceux qui n’en ont pas les moyens habitent quelque temps un Djolon, espèce de kibitka fort exigüe et d’une forme entièrement conique. La Kibitka est une tente de forme ronde avec un toit conique; des grilles en bois qui s’adaptent les unes aux autres forment le pourtour de la tente; le toit est com- posé de bâtons fixés aux grilles latérales et aboutissant à un cerceau, sur lequel on voit quelques bâtons adap- tés transversalement et qui forment le faite du toit; le tout est recouvert de morceaux de feutre, retenus par des bandes en laine. La porte consiste en un cadre à deux battants, au-dessus duquel est fixé un rouleau de feutre, qu’on abaisse à volonté. L'intérieur d'une Kibitka est d’une extrême simplicité chez les pauvres; celles des Kalmouks aisés se reconnais- sent de loin par leur grandeur et par la blancheur des feutres qui les recouvrent; dans l’intérieur on voit des tapis persans, des ceussins de différentes grandeurs ser- 14 vant de sièges, des espèces de matelas recouverts d'étof- fes briliantes, et d'autres objets en étoffe de laine ou de soie. En hiver les Kalmouks allument du feu à l'intérieur méme de la Kibitka, pour appréter leurs aliments, et se chauffer quand la rigueur du froid se fait trop sentir; pour donner alors un passage à la fumée, on enléve le morceau de feutre qui recouvre le sommet du toit; pen- dant les chaleurs de l'été on reléve les feutres des cótés de la tente, afin d'y entretenir une agréable fraicheur. On voit bien que ces demeures conviennent parfaite- ment à l'état nomade de ces hommes; car, lorsque le Kalmouk veut changer de place, ce qui arrive par suite de manque de patürage, ou d'une cause quelconque, il plie sa tente dans quelques instants, en charge des bétes de somme, soit chameaux, boeufs ou chevaux, entasse dans une espèce de chariot à deux roues, appelé: Arba, les divers ustensiles de ménage, rassemble ses troupeaux, el de cette maniére la famille se met en route pour aller camper dans l'endroit choisi à l'avance; à peine arrivé, on redresse la Kibitka aussi vite qu'on l'avait pliée en partant. Pour hiverner, ils se choisissent des endroits abrités contre la violence des vents, soit dans un ravin de l'Erghéni, ou pour la plupart dans les roseaux qui avoisinent les lacs de la Sarpa. | Si le Kalmouk a besoin de se rendre quelque part soit en visite ou pour affaires, il va a cheval et presque toujours fort vite; il m’est arrivé quelquefois de voyager avec des Kalmouks, et à vrai dire, la rapidité du trajet m'exténuait de fatigue; j'ai eu souvent occasion aussi de faire route avec des Kirguises, mais là c'était juste le contraire; l'extréme lenteur qu'ils mettent dans leur mode 15 de voyager, leurs haltes fréquentes finissaient bientöt par lasser ma patience. Je ne pus ne pas admirer la merveilleuse adresse avec laquelle tous ces peuples nomades montent a cheval: si le Kalmouk, par exemple, a besoin d’attraper un cheval, il monte sur son coursier, s'élance ventre à terre au beau milieu de son troupeau, poursuit le cheval qu'il a choi- si et lui jette adroitement le lacet autour du cou; si l'animal est trop sauvage, il laisse tomber à terre le bout qui lui est resté en main, pour ne pas être désarçonné par le brusque départ du cheval; le poursuit et dès qu'il le voit ralentir sa course, il se baisse, ramasse adroite- ment le bout trainant du lacet, et l'arréte. Plus d'une fois j'ai eu occasion d'assister aux courses et évolutions qu'ils faisaient lors d'une féte ou d'un mariage, et j'étais frappé d'étonnement àla vue de leur incomparable dex- térité; là je pus voir des Kalmouks faire preuve d’une habileté et d'une hardiesse iuconcevables, stimulés qu'ils étaient par une dose un peu trop forte d'eau-de-vie ou de leur Araka. espèce de boisson enivrante, préparée avec du lait fermenté: le laisser-aller de ces Kalmouks grisés augmentait encore mon admiration. La principale nourriture des Kalmouks consiste en lai- tage et en viande: ils ne consomment que fort peu de farine, surtout les riches: ces derniers preanent souvent une espéce dethé, connu sous le nom de thé de brique, par suite de son mode de préparation qui lui donne la forme d'une véritable brique; on l'appréte dela maniére suivante: aprés avoir fait bouillir une quantité suffisante de ce thé dans un chaudron, on y mêle du lait, du beur- re et du sel, de sorte que cet étrange breuvage tient plutót lieu de soupe-que de boisson. Dans les commen- 16 cement je lui trouvais une saveur nauséabonde, mais j'avais beau répondre à ceux qui prétendaient que je finirais par y prendre goût, que c'était chose impossible, je ne tardai pas à m'apercevoir que j'avais compté sans mon hóte. La personne, qui me le disait le plus souvent, était M. le docteur de Krasnoé-Yar dont je conserverai toujours un excellent souvenir, et avec lequel j'ai fait un voyage dans les steppes kirguises. C'est là que je reconnus toute la vérité de cette sentence: «L'habitude n'est qu'une seconde nature»; craignant de blesser l'hos- pitalité des Kirguises, en refusant ce fameux thé qu'ils nous offraient sans cesse, je dus en prendre mon parti; ie goût m'en parut bientôt moins détestable, et de gra- dation en gradation, je parvins à l'avaler avec indiffé- rence et méme à la fin à lui trouver un goüt agréable; jen prends encore parfois quand l'occasion s'en présente. J'ai souvent été révolté de la saleté inimaginable des Kalmouks, surtout chez les pauvres, et plus encore, en voyant ces derniers manger ou plutót dévorer de la chair à demi pourrie d'animaux crevés; je leur demandais plus d'une fois comment ils pouvaient se résoudre à une action si ignoble, ils me répondaient qu'ils étaient pauvres et qu'il n'y avait aucun mal de manger une créature tuée par Dieu. Je pense que ce genre de nourriture ne peut produire que des résultats funestes. La petite-vérole, appelée par les Kalmouks T'chitschi- kha, fait parfois des ravages terribles parmi eux; leur mode d'habitation contribue sans doute à l'augmentation dela mortalité, mais plus encore la terreur panique qui s'empare d'eux à l'apparition de l'épidémie; j'ai entendu dire plus d'une fois qu'il arrive souvent, lorsqu'un mem- bre d'une famille en est attaqué, queles autres s'enfuient CF avec précipitation, en abandonnant sans secours le ma lade dans la Kibitka. [ls éprouvent de plus une horreur invincible pour les morts etles abandonnent quelquefois sans sépulture, surtout en hiver; il m’est arrivé de trou- ver dans des roseaux des cadavres délaissés de cette ma- nière. Du reste il me semble que la bravoure n'est pas l’apanage des Kalmouks; j’ai souvent été choqué de leur excessive poltronnerie. Les Kalmouks, de même que tous les peuples orien- taux sont hospitaliers; quand on vient chez eux, c'est à qui vous possédera, chacun vous supplie bruyamment de vous arréter dans sa kibitka, et le Kalmouk, qui vous recoit sous sa tente, s'estime trés heureux de la préfé- rence que vous lui avez accordée, et fait tout son pos- sible pour traiter dignement son hóte; mais les Kirgui- ses et surtout les Tatars Koundrofsky m'ont paru exer- cer plus scrupuleusement encore les devoirs de l'hospi- talité. La religion des Kalmouks, qui contribue pour beau- coup à entretenir et à augmenter le paupérisme, n'est qu'un tissu absurde de superstitions grossiéres, que leurs Guélounns ou prétres savent exploiter avec une rare ha- bileté; j'ai vu cependant quelques Kalmouks connaissant la source du mal, mais cette extrême minorité de gens sensés n'est pas en état d'y remédier. La fourberie des Guélounns n'a pas de bornes; ils se font passer pour les représentants du Grand-Lama, tout en jouant le róle de magiciens et docteurs; ils s'insinuent avec une profonde sagacité dans l'esprit des Kalmouks, à l'aide de paroles mielleuses, qu'ils débitent d'un air de sainte contrition, ou en les menaçant de la colère du mauvais génie. Lorsqu'un de ces Kelmouks superstitieux tombe malade, NM 3. 1359. 2 18 à l'instant on envoie chercher quelques Guélounns, car s'il n'en venait qu'un seul, ces pauvres gens eraindraient que les autres ne leur jetassent un mauvais sort; les Guélounns prennent alors un air inspiré et mystérieux, nasillent des psalmodies incompréhensibles, font des si- magrées ridicales, toutes choses qui n'ont pour but que de soulirer le plus possible à leurs crédules victimes. J'ai appris par oui-dire qu'il arrive parfois qu'un Gué- lounn, apercevant chez un Kalmouk malade un beau cheval ou n'importe quel objet qui attire sa convoitise, lui suggére perfidement que, pour expulser le mauvais esprit qui s'est logé dans son corps, il doit infaillible- ment se défaire de l'objet ea question, et que pour apai- ser entièrement la divinité courroucée, il ferait bien de l'envoyer dans le Kouroull, ce que le trop crédule Kal- mouk s'empresse d'exécuter. ‘Un des hommes qui m’accompagnaient dans mes ex- cursions, m'apporta un jour une amulette kalmouke, qu'il avait trouvée, disait-il, sur un ancien campement; c'était une feuille de papier grossier, assez grande, pliée trés soigneusement en forme de carré, et entortillée d'un écheveau de soie bleue, jaune et blanche; sur ce papier. étaient eriffonnés d'innombrables têtes de mort et beau- coup d'autres hierogiyphes; des Kalmouks, auxquels je m’elais empressé de le montrer, me dirent que c'était un talisman, donné par un Guélounn, comme préservatif infaillible contre quelques maladies. C'est par de telles supercheries que les Guélounns accaparent des richesses, et passent leur vie dans une heureuse indolence. J'ai eu plusieurs fois occasion de voir les Kouroulls ou temples Kalmouks, mais malheureusement, je ne vins 19 jamais assez à temps pour assister aux cérémonies reli- gieuses, qui avaient éveillé en moi une vive curiosité. Ces espèces de pagodes sont construites en bois ou en pierre, dans un goût entièrement chinois: le plus beau Kouroull que j'ai vu appartient au prince Tumene; il se trouve sur une des îles du Volga, tout près de l’es- pèce de château, habité par ce Prince. Tous les Kalmouks d’Astrakhan sont divisés en Oulouss, gouvernés chacun par son Prince, qui transmet sa di- gnité de père en fils: ces princes ont sous leurs ordres des chefs appelés Saissann qui, à peu d’exceptions près, dirigent les affaires de /'Oulouss et ne se font pas dé- faut de s'enrichir, pendant que le Prince végéte dans une bienheureuse béatitude. Comme jel'ai dit plus haut, je m'étais installé à Tcha- pourinka, oü j'avais trouvé quelques hommes qui me se- condaient dans mes excursions; je visitais tous les envi- rons, tantôt les Steppes basses, tantôt celles de l'Er- ghéni; parfois méme j'allais en bateau explorer les lacs. Mais en ne parcourant que les alentours de Sarepta, je ne pouvais guére espérer faire d'amples récoltes d'obser- vations sur les oiseaux; aussi le désir d'exécuter un voyage dans des endroits moins visités par les Naturalistes s'é- tait développé en moi à un vif degré. Je fis deux voyages dans les Steppes Kalmouks, en longeant la Sarpa, l'un au printemps, l'autre en autom- ne; dans le premier J'avais pour but de faire des remar- ques sur divers modes de nidification d'oiseaux; j'entre- pris le second par l'intérét que m'offraient les différen- ces deslivrées des jeunes. Mes espérances ne furent pas décues, car je recueillis dans mes deux voyages d'assez nombreuses observations que je tächerai de communi- am 20 quer dans une liste spéciale, aussi détaillée que possi- ble; depuis j’ai visité les bords de la Mer Caspienne et les Steppes de l'Oural et nulle part je ne vis un aussi grand nombre d’oiseaux, sauf l’époque de leur migra- tion, sur les bords de la mer. Je n'ai pas l'intention de décrire ici en détail mes deux voyages dans les Steppes environnant la Sarpa, je me bornerai à donner un léger aperçu des endroits que j'ai parcourus. Dans mon premier voyage, après avoir quitté mon lieu de résidence, je traversai les villages russes Dou- bovcé et Tzatza; le premier est situé sur les bords de la Sarpa, du méme cóté que les deux Tchapourinka, à l'endroit où ce lac aun étranglement qui semble le par- tager en deux; la partie du sud se nomme Priverch. Les habitants de Doubovoé sont des Russes du centre colo- nisés ici à une époque assez récente; le village, moins grand que la Tchapcurinka russe, possède aussi une église; il est traversé par une petite riviére appelée Sa- lianka, qui descend du penchant de l'Erghéni et se de- verse en cet endroit dans la Sarpa; je fus étonné de voir l'immense quantité de tortues qui vivent prés de sa sour- ce. Le Priverch, c'est à dire la partie méridionale du lac proprement dit Sarpa, est d'une étendue assez considé- rable; sa largeur dépasse méme celle de la Sarpa en face de Tehapourinka; il est entouré de roseaux qui dans certains endroits, occupent d'assez grands espaces. Quant au village Tzatza, il est construit sur les bords d'un lae portant le méme nom, du cóté des Steppes sa- lines; ce village, plus considérable que Tchapourinka, est connu dans la contrée par ses foires, oü se rendent habituellement beaucoup de Kalmouks pour y faire des 21 achats et troquer leurs bestiaux contre des marchandi- ses venues de l’intérieur de la Russie. Tzatza est habi- tee par des Russes du centre et des Petits - Russiens, pour la plupart vivant dans l'aisance; quelques uns d’eu- tre eux s'occupent activement de commerce. De Tzatza j'arrivai pres du lac Barbantzak, sur les bords duquel je séjournai quelque temps; je m'étais ar- rété dans la kibitka d'un Kalmouk, ce que je faisais tou- jours dans la suite, car on m'avait dit, qu'une fois de- venu l'hóte d'un Kalmouk, je n'aurais à craindre aucu- ne friponnerie de leur part; jé vis en cela un trait d'ho- spitalité et de protection commun a plusieurs peuples asiatiques. La vue du lac Barbantzak est fort belle, sur- tout du côté des basses Steppes; sa considérable gran- deur, ses bords peu garnis de roseaux, l'élévation Er- ghéni qui s'éléve en face, tout cela contribue beaucoup à embellir le paysage. Dans les basses steppes, aux en- virons de ce lae, on rencontre des l/menns, places oü croit une excellente herbe; c'estlà que dans les derniers temps, les Kalmouks ont commencé à faire des provi- sions de foin, car les grandes pertes de bétail qu'ils ont essuyées quelquefois, par suite dela profondeur des nei- ges, leur ont appris à étre plus prévoyants; la richesse des peuples nomades ne consiste qu'en troupeaux, aussi n'est il pas rare qu'un Kalmouk, riche en automne, se voie dans la pauvreté au printemps. Au-delà de Barbantzak se trouve un lac, presque to- talement couvert de roseaux, qu'on appelle en Kalmouk Almota; les Russes le nomment Presnaia - Prischeb; non loin de là on aperçoit encore un lac, en tout semblable à ce dernier; il porte le nom de Ounghounn-Téretsché. Entre Barbantzak et Almota se voient quelques maisons 22 appartenant au Prince de l’Oulouss Malo - Derbetessky (Petit- Derbet) et à quelques - uns de ses employés; ces habitations ne méritent aucune description particulière; le prince passe une majeure partie de l'année dans sa Kibitka, tout comme un simple Kalmouk. Non loin de là, sur le penchant de l'Erghéni, -est situé le village russe Toundoutofka, appelé encore parfois Elmota. Aprés avoir passé quelques jours sur les bords de ces différents lacs, je me dirigeai plus au Sud, toujours du cóté des Steppes basses et arrivai prés du lac Khana ou Khanoia, comme le nomment les Russes; là j'apercus plusieurs Kouroulls Kalmouks, mais, à mon grand regret, je ne pus assister à une cérémonie religieuse, car tous les Guélounns s'étaient retirés sur l'Erghéni, près de la riviére Sall ou campait alors le prince de l'Oulouss; en m'approchant de ce lae, j'entrevis les Kouroulls dans un mirage fort extraordinaire; ils me semblaient tous re- haussés et le bord du lae, sur lequel ils sont construits, paraissait soulevé et détaché de la terre, tout cela se voyait comme sur un nuage, car au - dessous s'étendait une bande de ciel qui ajoutait encore à l'illusion. Durant le cours de mon excursion, je vis plusieurs mi- rages, quelquefois plus étranges encore; entre autres, en traversant une steppe tout à fait plane comme une mer en repos, où nul objet ne frappait mon regard, je vis peu à peu se dessiner au-dessus de l'horizon des taches allongées et disposées en bandes transversales; je crus d'abord que ce mirage était occasionné par la proximité d'un lae entouré de jones, mais des Kalmouks qui me servaient de guides m’assurerent qu'il n'y en avait pas de ce côté, ce dont je me convainquis par moi méme. Le lac Khana est assez vaste, et de méme que beau- coup d'autres, il est presque entièrement couvert de ro- 23 seaux, par suite de son peu de profondeur; je n'y ai trouvé aucun poisson, bien qu'on m'eüt dit qu'il en ren- fermait autrefois; ce lac qui a, pour ainsi dire, la figure d'un croissant, forme une espéce de presqu'ile dans la- quelle sont disposés les Kouroulls; sur les bords du Sud et de l'Ouest on trouve quelques salines qui, dans ces endroits, donnent à l'eau un goüt de sel trés prononcé. Les inombrables oiseaux qui nichaient dans les ro- seaux dece lac me déterminérent à m'y arréter quelques jours, j'y aurais peut - être stationné davantage, mais le lac Tzaga-Nour, qui n'en était pas bien éloigné, m'atti- rait vers lui; je l'atteignis après une demi - journée de marche, mais j'en fus bientót désenchanté, ear outre les . nombreuses Kibitkas Kalmouks qui s'y trouvaient alors, la grandeur de ce lac m'offrait beaucoup de difficultés dans mes explorations; j'y restai cependant quelque temps. Ce lac est plus éloigné que les précédents de l'élévation Erghéni; il est méme situé dans une tout autre directi- on; à partir d'ici, la vallée de la Sarpa, st on peut l'appeler ainsi, và en s'élargissant, car plus prés de l'Erghéni se trouvent encore Aue lacs, peu considé- rables du reste, entre autres ceux de All- Soukhota , vers lesquels je me dirigeai; mais ees lacs m'ont paru ne pas mériter une mention particuliére, de méme que le peu d'observations que j'y pus rassembler. On voit dans ces endroits plusieurs petites rivières qui sont à sec pen- dant la saison de l'été; toutes viennent du penchant de l'Erghént. Pendant mon retour à Tebapourinka qui s’effectua en longeant les pentes de l'Erghéni, je fis plusieurs acqui- sitions et remarques assez intéressantes dont je parlerai plus loin. Je comptais d'abord faire un voyage plus con- 24 sidérable, mais le temps m'était précieux, car j'avais hâte de me rendre à Astrakhan, d'autant plus que, du- rant mon voyage d'automne, j'espérais me porter encore plus au Sud. Devant passer quelque temps à Tchapourinka pour y arranger mes affaires, je pus me rendre plusieurs fois à Sarepta afin d'y voir Mr. Becker, cet infatigable Ento- mologiste dont je me souviendrai toujours avec plaisir et reconnaissance; j'allais aussi chez un colon qui s'oc- cupe uniquement de la préparation de peaux d'oiseaux et de mammiféres de la contrée, pour les expédier en- suite à l'étranger; je lui achetai plusieurs piéces inté- ressantes, en lui faisant quelques questions sur divers oiseaux qui se voient dans ces parages, mais ses asser: tions à ce sujet m'ont souvent paru fort douteuses. Je partis de Tchapourinka pour Astrakhan, en y lais- sant un de mes préparateurs qui, pendant mon absence, enrichit ma collection de quelques piéces dignes de re- marque, tout en me rassemblant une assez grande quan- : tite d’insectes du pays. Mon voyage à Astrakhan, ainsi que sur les bords de la Mer Caspienne et dans les Steppes de l'Oural, dura environ trois mois; je n'en parlerai pas ici à l'exception de quelques remarques sur les Oiseaux que j'indiquerai dans la liste qui les concerne. A mon retour, j'éprouvai une vive impatience de parcourir une seconde fois les Steppes Kalmouk:, ce que je fis sans délai: je pris la méme route et traversal les mémes endroits qu'au prin- temps; seulement cette fois j'explorai encore quelques lacs de peu d'importance, situés au Sud de Tzaga-Nour, entre autres Batir-Mala, Boro-Nour et Gachounn-Zelma. Pendant ce voyage et méme encore sur la route d'Astra- 25 khan a Tchapourinka, je vis plus d’une fois les ravages causés par le fléau de la Russie méridionale. je veux parler du Criquet émigrant (Acridium migratorium) ou Sarantscha, comme l’appellent les Russes. Cette année, presque tous les villages des rives du Volga et de la Sarpa se virent privés d’une grande par- tie de leurs récoltes; dans quelques endroits les arbres des îles du Volga étaient dépouillés de leur feuillage: la plupart des roseaux ne présentaient que des tiges nues et rongées, partout l'oeil était frappé de scènes de déso- lation. J'étais souvent stupéfait de l’innombrable quantité de ces insectes; je les voyais parfois voyager par bandes tellement nombreuses qu’elles avaient l’air d’un nuage; je n'oublierai jamais qu'en remontant le Volga sur un | pyrescaphe, une bande de Criquets, passant au - dessus de nos tétes, couvrit le ciel comme d'un voile épais; le jour en fut obseurci bien que le soleil brillat alors dans tout son éclat. Ces myriades d'insectes sont toujours sui- vies d'une foule d'oiseaux; on remarque entre autres quelques espéces d'oiseaux de proie; des goélands, des. sternes, des corneilles, des guépiers. des merles roses (Pastor roseus), des étourneaux etc.; plus d'une fois je fus témoin du spectacle étrange qu'offraient des milliers de sternes et de goélands voltigeant au-dessus des ro- seaux envahis par ces insectes. Ce fléau parait d'autant plus destructeur dans ces parages, que, proportionnelle- ment à la grandeur de l'espace, on y rencontre fort peu d'endroits oü la végétation soit belle, et que c'est là de préférence que s'abattent ces insectes dévastateurs, qui, en quelques instants, dévorent herbe, roseaux, moissons, en n'y laissant autre chose que des tiges nues et une couche de leurs excréments ayant l'aspect de grains d'avoine. - 26 A la fin du moins d’Aoüt je terminai mes observations sur la Sarpa; il est vrai que j'aurais bien désiré y res- ter encore, pour être témoin des migrations annuelles des oiseaux, mais je crus que, pour obtenir des résul- tats importants à ce sujet, il ne faudrait pas moins de quelques années de séjour. vi Je tacherai maintenant de donner la liste des oiseaux que j'ai pu observer dans mes différentes excursions, en parlant d'abord légérement des autres animaux que j'ai rassemblés aux environs de la Sarpa; il y en a certai- nement beaucoup que je passerai sous silence, mais mon court séjour dans la contrée me servira peut - être d’excuse. Outre les dénominations françaises et latines que j'in- diquerai dans la liste des mammifères et oiseaux, je m’efforcerai de transcrire le plus correctement possible les noms russes, surtout ceux qu'on leur donne dans le gouvernement d'Astrakhan. MAMMIFERES. ~ — Le Loup (Canis lupus); en russe Wolk, Biriouk: cette derniére dénomination est plus usitée parmi les paysans du gouvernement d’Astrakhan. Il n'est pas rare aux environs du Volga, quoiqu'il n'y soit pas fort nombreux. Tous les sujets que j'ai pu me procurer m'ont paru étre d'une taille inférieure à celle des loups du Nord de la Russie. — Le Revnarp (Canis lupus) en russe: Lissa, Lissitza. \ р Assez commun dans les ravins de l’elevation Erghéni. 27 Le pelage des renards des environs de la Sarpa est bien moins touffu que chez ceux du Nord, aussi leurs peaux sont elles moins estimées. — Le Korsax (Canis korsak) en russe: Korsak, КВог. souk. Devenu rare, dans les derniers temps, aux environs de Sarepta; plus commun dans les ravins du Sud de l'Erghéni. Sa taille est de beaucoup moindre et plus élancée que celle du renard, et l'aspect d'un Korsak adulte est tout différent, bien que les jeunes de ces deux espéces se ressemblent. | Le pelage de l’adulte en été est roussätre, plus clair en dessous et blanc à la gorge; le dos et le haut de la queue sont pourvus de poils noirâtres, blanches à leurs extrémités, qui donnent un aspect bigarré à ces parties du corps; les pattes sont rousses. | Les Jeunes sont gris-roussätre en-dessus et blanchatres en-dessous; les poils des joues et du dehors des oreilles sont d'une couleur plus sombre de méme que chez les vieux, tandis que les poils assez touffus de l’intérieur des oreilles sont blancs; la queue des jeunes est noirä- tre au bout; elle porte en outre une ligne de la méme couleur sur le dessus. Ils se reproduisent dans des terriers; je n'ai pas vu de portée dépassant huit petits. Leur nourriture consiste. pour ia plupart, en petits mammiféres rongeurs fort nombreux dans cette contrée. — Le Purois ordinaire (Mustela putorius) en russe: Khoriok, Khor. = 23 On m'a assuré qu'on rencontre encore d'autres espe- ces du genre Mustela, mais je n'ai pas eu l'occasion de les observer. т — Le Hérisson ordinaire (Erinaceus europaeus) еп russe Yoge, Yogik. LA || se voit plus communément dans les broussailles de l'Erghéni. — Le Hérisson à longues oreilles (Erinaceus auritus) en russe: Dlinno-oukhii Yoge. Il se rencontre dans les mêmes endroits que l’espece précédente, ainsi que dans lessteppes basses: se tient de préférence dans les hautes herbes. — Le Rat musqué (Mygale moscovitica) en russe: Vuikhoukholl, Khokhoulia. Je ne le cite que pour en avoir entendu parler; on 3n'a dit qu'il se voit assez rarement sur le Volga. — Quelques CHAUVE-SOURIS (Vespertilio) en russe: Le- toutschaia-Mouiche. Elles ne me sont pas assez bien connues pour que je puisse les déterminer exactement. — La Севво1зЕ Alactaga (Dipus jaculus de Gmelin) en russe: bolchoi (grand) Tabargantschik, Teuchkant- schik ou zemlienoi Zaitschik, Belokhwostik. Il se trouve assez communément dans les Steppes. Plus d'une fois j'ai admiré sa vitesse prodigieuse à la course; durant mon voyage dans les Steppes Kalmouks, les chiens qui m’accompagnaient se mettaient souvent à leur pour- suite, sans pouvoir les atteindre, bien qu’ils réussissaient cependant à s'emparer de quelques individus des deux espèces suivantes: 29 — La GerBoise acontion (Dipus acontion de Pallas) en russe: maloi (petit) Tabargantschik, Touchkantschik ou zemliénoi Zaitschik. Cetta espèce est la plus commune aux environs de la Sarpa. — La Gersoise Gerbo (Dipus sagitta) ea russe: triokh- pali zemliènoï Zaïtschik. Plus rare dans cette contrée que les deux précédentes. Toutes ces trois espèces ont des habitudes nocturnes: elles ne sortent de leurs trous qu'au crépuscule. — Le Sovsu (Gen. Spermophilus. méme nom en russe. Ils sont excessivement nombreux dans certains endroits des steppes basses; c'est à eux qu'on doitla prodigieuse quantité de monticules qu'on y apercoit. Je n'ai trouvé aux environs de la Sarpa qu'une seule espéce que Mr. Brandt de l'Académie des Sciences de St.-Pétersbourg, m'a dit étre le Spermophilus Mugosaricus. Je ferai observer en passant, que dans les Steppes des Cosaques du Don, j'ai rencontré le Spermophilus pun- ctatus. D'apres mes remarques, le Souslik des environs de la Sarpa, tout à l'opposé des autres espéces, se tient en nombre fort restreint dans les terres cultivées. La mul- titude des rongeurs dans cette contrée fait en sorte que plusieurs mammiféres carnassiers et oiseaux de proie en font leur nourriture exclusive. J'ajeuterai ici que, malgré mes recherches, je n'ài pu trouver le Bobac, Arctomvs Bobac (en russe Baibak, sou- rok) bien qu'il soit fort commun dans certaines localités 30 des steppes de Saratoff et de celles des Cosaques du Don; les habitants des bords de la Sarpa ne connaissent méme pas cet animal. — Le Srarax typhlus (en russe Slépetss). On le trouve en petit nombre sur lErghéni; il habite presque exclusivement les couches de terrain noir. — Le Srarax murinus de Pallas en russe: maloi (pe- tit) Slépetss, Slépouchow. I] se rencontre plus communément que le précédent et méme dans les Steppes basses, ce que je n'ai pas re- marqué pour l'autre. — Le Lièvre ordinaire (en russe: Zaïatz). Il se voit plus souvent sur V’Ereheni que dans les Steppes basses; assez abondant dans plusieurs endroits. — En fait de petits mammifères des genres Mus et autres, J'en ai bien rassemblé quelques espèces, mais je les passe sous silence, n'étant pas bien sür de mes dé- terminatious. — Г’Амти.орЕ Saiga de Pallas en russe: Saigak. Apparait dans ces steppes, durant la belle saison, en troupes parfois fort nombreuses; les habitants disent mé- me qu'autrefois on en voyait encore davantage. Pendant mon séjour dans cette contrée je n'en ai vu que des bandes peu considérables. Quant à ce qui concerne les reptiles et poissons, les remarques que j'en ai pu faire ne sont pas assez inté- ressantes pour étre rapportées ici; il est vrai, qu'en fait 31 des premiers, j'avais rassemblé un assez grand nombre d'espèces, mais toutes, à peu d'exceptions prés, furent perdues en route par suite de la mauvaise qualité de l'esprit de vin; j'en ai ressenti de bien vifs regrets et je me promis dorénavant de m'en munir toujours à l'avance, car, dans ces contrées, on n'est pas sûr d'en trouver toujours d'une qualité couvenable. Je ferai observer cependant que j'y ai rencontré une immense quantité de tortues de marais (Emys lutaria), beaucoup de serpents des genres Vipera et Coluber et un grand nombre de Lézards, parmi lesquels j'ai remar- qué surtout le Lacerta variabilis de Pallas, qui se lient de préférence dans les Steppes basses; en fait de gre- nouilles, on n'en voit pas beaucoup. Je ne parlerai pas des poissons de cette contrée, car, outre qu'ils sont déjà bien connus, je n'ai pas porté mes recherches de ce cóté; je ne ferai mention que des informations que j'ai prises sur la salaison d'espéces d'Esturgeons, surlout de /’Accipenser huso; je désirais savoir d’où pouvaient résulter les accidents d’empoison- nement produits parfois par ces poissons salés; je crus en voir la cause en ce que les pêcheurs amènent quel- quefois dans l'Etablissement de pécherie (Wataga, en russe) de ces poissons morts et même légèrement cor- rompus; le maître ou le commis du Wataga, ne trou- vant pas de profit a les jeter, ne se fait pas un seru- pule de les saler tout comme les autres. Quant .à l'Entomologie des environs, elle ne m’offrait pas un bien grand intérêt; la cause en était à Mr. Be- cker de Sarepta, car ce zelé Naturaliste a fouillé tout le sol environnant dans ses actives recherches à ce sujet. 32 OISEAUX. 1. L'AiGLE CRIARD. Aquila naevia Briss. A. melanaetos Savig. et A. clanga Vieill.; Faleo naevius et maculatus Gmel. en russe: Po- dorlik, tehernoi — Kourgannik. Ce dernier nom provient, je crois, de l'habitude qu'a cet oiseau de se poser sur les monticules et tumulus (Kourgann) des Steppes. Fort commun partout dans les Steppes basses, moins sur l'Erghéni; il se tient de préférence dansleslieux ha- bités par les Sousliks, auxquels il fait une guerre achar- née. Plus d'une fois j'ai été témoin de la ruse qu'il met en usage pour saisir ces pauvres mammifères. Des que l'Aigle, en planant dans les airs, apercoit un Sous- lik, il s'abat à terre, mais sa victime a déjà eu le temps de voir son ennemi et de se réfugier dans son terrier; l'Aigle ne se tient pas pour battu, il s'approche, en sau- tillant du monticule, du côté opposé au trou, s'y met en en:buscade et attend patiemment. Le Souslik, revenu de sa frayeur, se hasarde à montrer son museau et flaire de tous cótés, puis, ne voyant rien remuer, il sort tout à fait; l'aigle, attentif à épier ses mouvements, ne bou- ge pas, mais dés que sa victime est à quelque distance du trou protecteur, il se précipite avec impétuosité de- vant l'ouverture, pour lui couper toute retraite; alors, sür de sa proie, il fond sur elle avec la rapidité de l'éclair. I! arrive parfois que l'Aigle manque son coup; ce n'est pas que son adresse lui fasse défaut, mais s'il n'a pas la précaution de se blottir contre le vent, le Souslik, dont le flair est trés subtil, se garde bien alors de sor- ^ 33 tir en entier. J’ai souvent été frappé de la stupidité de ce petit mammifère; si l'Aigle se trouve contre le vent, et que les émanations de son corps ne viennent pas aver- tir le museau du Souslik de sa présence, ce dernier sort sans défiance de sa retraite, regarde bétement en face l’Aigle qui le guette, et pourvu que celui-ci ne bouge pas, il se fait happer stupidement. L’Aigle criard ne dédaigne cependant pas la charogne, quand l'occasion s'en présente. Comme il est assez défiant, j'avais lhabitude, pour le tirer, de m'en approcher, derrière un chariot, un che- val ou un chameau: à l’aide de ce stratagéme je réus- sissais presque toujours; il arrivait parfois que l'Aigle, en me voyant m'avancer vers lui, se blottissait dans l'herbe à la maniére des Outardes. Dans mes excursions j'ai souvent eu occasion de trou- ver son nid: ordinairement il le fait à terre sur un mon- ücule ou tumulus et queiquefois sur des meules de foin délaissées par les Kalmouks. Le nid est construit trés grossiérement de lambeaux de feutre, de touffes de lai- ne et de quelques tiges d'herbe. La femelle couve ses oeufs avec une assiduité surprenante; quand on s'approche du nid, elle s’accroupit et fait tout son possible pour échapper aux regards; on peut méme passer tout prés sans qu'elle le quitte, mais, dés qu'on s'arréte, elle de- vine qu'elle est remarquée et part tout de suite. J'ai oui dire que parfois ies Kalmouks réussissent à les tuer sur le nid méme, en leur assénant à l'improviste un coup de Nagaika (espèce particulière de fouet). Les oeufs sont au nombre de 1 à 3, jamais je n’en vis d'avantage; les teintes et les dimensions en sont très variables, quelquefois dans une même couvée: ordinai- J 3. 1839. 3 34 rement ils sont d’unblane sale, parsemé de taches brun- roussâtre de différentes nuances plus ou moins nombreu- ses, surtout au gros. bout; quelquefois on en voit pres- que dépourvus de taches, ou elles sont tellement pales qu’a peine on les distingue; le grand diamétre varie de 7, 8-cent. à 6, 8-cent., le petit de 6-cent. à 5, 5-cent. Ils pondent, d’après mes remarques, vers la fin du mois d'Avril. La taille du mâle terme moyen, est de 65-cent.; celle de la femelle de 75-cent. de la pointe du bec au bout de la queue. Je ne sais pourquoi on lui applique le surnom de eriard; il m'a semblé, au contraire, ne pas se distinguer par la fréquence de son eri. 2. D’après les assertions de Mr. Rickbeil, marchand naturaliste de Sarepta, je devrais indiquer iciles Aigles Impérial et Fauve (Aquilae Imperialis et Fulva) qui, se- lon lui, se voient dans ces parages, le premier rarement, le second plus fréquemment. Quant à ce qui concerne mes propres observations, je crois avoir vu plusieurs fois l'Aigle Impérial sans pouvoir me le proeurer; à l'aide d'une longue-vue j'apercevais trés distinctement des plu- mes blanches aux scapulaires; je puis affirmer positive- ment que ce n'étaient nullement des Pygargues. J'ai vu de méme ces oiseaux dans les steppes kirguises; les in- digenes les appellent Kara- Kouss (Kara noir, Kouss oi- seau en langue Kirguise) le nom russe Karagouge en dé- rive sans doute; on les nomme encore dans cette dernié- re langue Berkoutt, Orell et Orellmoguilnik; les pay- sans des environs de Sarepta en appellent une espéce Bélopletschii- Berkout qui ne peut être autre que l'Aigle 39 Impérial, car bélopletschi? signifie en russe: qui a des épaules blanches. 3. LE PYGARGUE. Haliaetus Albicilla Degl. et H. Nisus Savig. Vultur Albicilla et Falco Ossifragus Linn. Aquila Albicilla et Ossifraga Briss. Falco Albicilla, Ossifragus et Albicau- dus Gmél. Falco Albicilla et Ossifragus Lath. Haliaetos Albicilla Ch. Bonap. Falco Ossifragus Schinz. en russe: Belokhwostii Orell, Belokhwostik. Fort commun sur le Volga; l’est aussi sur la Sarpa, mais seulement en hiver; je ne l’ai rencontré nulle part dans l’intérieur des steppes Niche sur les arbres des iles du Volga. Sa ponte, qui a lieu à peu pres à la mi-Mars. est de 2 à 3 oeufs d'un blanc paraissant légèrement bleuâtre; quant aux taches d’un roux vineux très pale, dont parle M. Degland dans son Ornithologie Européenne, je n’en vis aucune trace dans les oeufs que j'ai trouvés. Gran Diam. de 8-cent., 2 à 7-cent., 5 Petit Diam. de 6-cent., 3 à 5-cent. 8. On en voit qui sont plus ou moins ronds. Г La taille du mâle est d’environ 90-cent., celle de la femelle de 1 Métre. Je ne pense pas devoir parler ici de l’étonnante diver- sité qu’on remarque dans les livrées des différents âges de cette espèce. 4. Le BauLBuzARD. Pandion Haliaetus Ch. Bonap., P. Haliaetos Keys. et Blas. etP. fluvialis Savig.; Aquila haliaetus Mey. et Wolf 3° 36 et A. marina Briss. Faleo halıaetus Linn. et Е. haliaetus Gmél. en russe: Scopa. N’est pas rare sur les bords du Volga et qnelquefois sur la Sarpa. Niche sur les arbres des îles du Volga; sa ponte est de 3 à 4 oeufs, fort joliment bigarrés de taches brun- marron, plus ou meins foncées et nombreuses sur un fond blanc sale. Plus d'une fois j'ai été témoin de l'adresse avec la- quelle le Balbuzard saisit des poissons; quelquefois, pla- nant. au-dessus d’un lac ou d'une rivière, il se laisse tom- ber tout à coup comme une pierre, se submerge et re- prend son essor rarement sans proie. | 5. LE CIRCAËTE JEAN-LE-BLANC. Circaetus Gallicus Vieill.; Circaetos Gallieus Ch. Bonap. Falco Gallicus Gmel. et Е. brachydactylus Temm:, Aquila pygargus Briss. et A. brachydactyla Mey. et Wolf, en _ russe: Bélobriouchka. Je ne peux rien dire des moeurs et habitudes de cet oiseau dans ces contrées; je ne l'ai vu que rarement dans les steppes de l’Ergheni, | | J'eus l’occasion en outre d’en voir , plusieurs, peaux chez M. Rickbeil de Sarepta, et méme um individu; qu'on venait de tuer sur l'Erghéni, non loin de la colonie, 6. LA Buse LEUCURE. Falco leucurus de l'Académie de St.-Pétersbourg. J'ose me permettre, conformément à ma manière de voir, de classer cet oiseau dans le genre Puteo, en le nommant Buteo. leucurus. 37 Joltoi Kourgannik comme lappellent les paysans rus- ses des rives de la Sarpa. J'indiquerai ici les caractères principaux de cette es- pèce, car dans toutes les Ornithologies que j'ai eues sous les yeux, je n'en ai trouvé aucune mention. En prenant pour type du genre le Buteo vulgaris, on voit chez le Falco leucurus, les dimensions exceptées, bee, cire, naribes, tours des yeux et ailes en tout sem- blables à ceux de l'espéce type; la différence semble étre visible, en observant toujours les proportions des tailles, dans des tarses plus courts, quoique aussi robustes, dans des ongles plus petits et moins crochus et dans une queue, égale il est vrai, mais paraissant plus longue. Quant au plumage le male et la femelle se ressem- blent; les adultes, à l'exception du croupion qui est d'un brun uniforme, ont les parties supérieures rousses, blan- chatres à la téfe, parsemées de taches brunes, de forme oblongue, grandes sur le dos et diminuant progressive- ment en s'approchant de la tête où il n'y en à que quel- ques-unes sur le front et le vertex; celle-ci est presque sans taches chez les trés-vieux sujets; le dessous du corps est également de couleur rousse, plus claire à la poitrine et aux sous-caudales et davantage encore à la gorge; les plumes du dessus et du dessous du corps, excepté celles des sous - caudales, ont leur tige brune; les Jambes sont d’un roux plus foncé avec des points de couleur sombre à peine distincts; les plumes des ré- gions parotiques sont un peu plus foncées que celles des autres parties des cótés de.la téte; on remarque en outre aux commissures du bec une suite de taches peu apparentes, qui forment des espéces de moustaches à 38 peine perceptibles; scapulaires et petites couvertures des aîles presque semblables au dos; couvertures moyennes plus sombres avec les bords des plumes roussätres; ré- miges secondaires brun-foncé avec une nuance cendrée et zonées par des bandes transversalés à peine visibles quand l'aile est pliée; rémiges primaires d'un brun noir, un peu grisatre sur les barbes externes; en-dessous de Vaile, les rémiges primaires sont blanches dans leur moitié supérieure; les secondaires sont grises, moins fon- cées à l'extrémité des barbes internes, elles ont leur bout noiratre et sont rayées de bandes et parsemées de taches de méme couleur; les autres plumes en-dessous de l’aîle sont d'un roux assez vif, quelques unes sont tachetées; queue blanc-roussátre en dessus, plus claire en dessous; bec noir à la pointe, jaunâtre vers sa base; iris brun- noisette; cire et pieds jaunes; ongles noirs. Les jeunes se distinguent en général par une teinte plus sombre; ils ont plus de taches à la téte et au dos qui est plutót brun; la queue est roussátre avec des points gris-brun peu apparents, le bout en est plus ou moins brun; les jeunes, en naissant, sont couverts d'un duvet blanc. La longueur, de la pointe du bec au bout de la queue, d'aprés mes remarques, est, terme moyen, de 65 cent. pour le male et de 70-cent. pour la femelle. Assez rare, dans les derniers temps, aux environs de Sarepta; plus commune dans le Sud de l'Erghéni, où elle se tient de préférence; on ne la rencontre jamais dans les steppes basses à une grande distance de cette elévation. J'ai oui- dire qu'on trouvait encore la Buse leucure dans la partie méridionale des Monts Ourals. 39 Niche sur des escarpements de ravins; le nid cst assez grossièrement coustruil de tiges d'herbes et de quelques plumes; il est ordinairement placé sur une saillie de manière que, ni d'en haut ni.d'en bas on ne puisse l’atteindre; pond au commencement d'Avril; ses oeufs, au nombre de 3 ou # sont très variés, le fond en est d'un blanc sale; les taches varient excessivement de nu- ance, de grandeur et de forme; elles sont tantót d'un brun marron assez nombreuses et assez larges au gros bout, tantót d'un brun tirant sur le chocolat au lait et plus ou moins pales; parfois méme l'oeuf parait dépour- vu de taches, tellement elles sont peu apparentes; du reste les oeufs d'une méme couvée différent dans les teintes. Grand Diam. de 6-cent., 7-cent. à 6 cent: petit Diam. de 5-cent., 2-cent. à 4-cent , 7-cent. La nourriture de la Buse leucure consiste en petits mammiféres, jeunes oiseaux et le plus communément en reptiles; en ouvrant le jabot J'y ai trouvé plus d'une fois des débris d'Ophidiens. Un jour, en parcourant l'Ergéni, j'apercus un de ces oiseaux posé sur uu monticule; je m'en approchai avec précaution, abrité derriére un cheval à une distance d'en- viron 89 pas; n'osant m'avancer davantage, je tirai sur lui mes deux coups sans l'atteindre; pendant que je sui- vais son vol d'un ое! de regret, je le vis soudain tom- ber à terre et reparaitre tenant un serpent dans ses ser- res: comme il s'en retournait de mon cóté avec sa proie, un de mes hommes le tira juste au moment où il pas- sait au-dessus de sa tête, la vipère tomba d'abord, et, à mon grand plaisir, sa chute fut à l'instant suivie de celle de loiseau. 40 7. La BUSE VULGAIRE. Buteo vulgaris Ch. Bonap., B. mutans et fasciatus Vieill. Faleo Buteo Linn. en russe: Saritsch et Maloi- Kourgannik des paysans des environs de la Sarpa. N’est pas trés commune aux environs de Sarepta, du moins je ne l'y ai pas vue souvent. Je pense qu'il est bon d'indiquer ici que la Buse vul- gaire, décrite par M. Degland dans son Ornithologie Europ., est de beaucoup plus grande que celle de ces contrées; sa taille est selon lui de 65 à 70-cent.; du reste, il ajoute lui-méme qu'il a recu des Buses tuées au Sud de Moscou, sensiblement plus petites que celles que l'on prend en France et de beaucoup différentes; elles ne mesuraient guére plus de 45-cent., mesure qui s'accorde davantage avec mes observations; la grandeur du mâle, d'aprés mes remarques, est d'environ 48-cent., celle de la femelle de 55-cent.; mais ce qui m'étonne outre cela, c'est que les oeufs de la Buse de France, décrits par M. Degland, ont leur grand Diam. de 5-cent., 5-cent. et le petit de 4-cent., 5-cent., tandis que chez les Buses de ces contrées, bien qu'elles soient de beaucoup plus petites, les oeufs ont, selon moi, leur grand Diam. d'environ 6-cent. et le petit de 4-cent., 7-cent. 8. L'ARCHIBUSE PATUE. Archibuteo Lagopus Gray., Faleo Lagopus Drunn., Bu- ieo Lagopus Vieill. et B. pennatus G. Cuv. Butaetes Buteo Less. et B. Lagopus Ch. Bonap. en russe: Mokh- nonoguii-Saritch ou Kourgannik. Je n'en ai pu me procurer qu'un seul individu dans cette contrée, mais je ferai observer que, d’après les 41 assertions de M. Rickbeil de Sarepta, PArchibuse se voit assez souvent à certaines époques de l'année: comme il en possédait quelques peaux, j'en ai mesuré fa taille ainsi que celle du sujet que je m'étais procuré moi-mé- me; j'ai trouvé que toutes mesuraient environ 10-cent. de plus que celle décrite par M. Degland qui lui donne une taille de 55-cent. 9. La BoNwbRÉE. Pernis apivorus G. Cuv., Falco apivorus Linn., Buteo apivorus Briss. en russe: Ptchéloiéd. ll n'est pas trés rare dans les bois des bords du Volga. Jé ne puis rien dire de son mode de nidification, n'ayant pu l'observer par moi-méme. En ouvrant quelques individus, j'y ai trouvé des restes de Criquets émigrants (Acridium migratorium). 10. Le Милм nore. Milvus aetolius Vieill et M. niger Briss. Falco ater Gmel. et F. fusco-ater Mey. et Wolf; en russe: Tsipliatnik. Trés commun dans tous les environs du Volga. Niche sur les arbres; pond de 2 à 4 oeufs d'un blanc sale, parfois légèrement verdàtre, et parsemé de quel- ques taches et de nombreux petits points de couleur brune; on trouve quelquefois des oeufs entièrement sans taches, et mouchetés seulement de points à peine visibles. Leur grand Diam. est d'environ 6-cent., le petit D. de %-cent., 6-cent. La taille du male est d’environ 55-cent., celle de la femelle de 60-cent. 42 11. Le Busarp DE Marats. Circus rufus Schleg., C. aeruginosus Ch. Bonap., Circus aeruginosus et rufus Savig., C. palustris et rufus Briss. Falco aeruginosus Linn. et F. rufus et aeruginosus Lath. en russe: Chougai; kamichowyi ou bolotnyi korschounn. Commun dans les roseaux de la Sarpa où il niche; pond vers la fin du mois d’Avril de 3 à 4 oeufs d'un blanc légérement bleuátre, sans aucune tache. Leur grand Diam. est d'environ 5-cent., le petit Diam. de 3-cent., 5-cent. à 3-cent., 8-ceat. La taille est d'environ 48-cent. pour le male et de 93-cent. pour la femelle. 12. Le Busanp PÂLE. Circus pallidus, Sykes: Falco pallidus Temm., Strigi- ceps pallidus Ch. Bonap. en russe: Lounn, Mouichéloff. Те’ le uU s AI environs de la Sarpa, car je n'ai pu m'en procurer qu 'un seul individu. On m'apporta un jour deux couvées d'oeufs d'un Circus qu'on m'assurait étre de cette espéce; les nids avaient été trouvés dans l'herbe sur une steppe de l'Erghéni; chacune de ces couvées contenait 4 oeufs bleuatres qui, pour la plupart, étaient couverts de taches brun-rouge- àtre, d'autres en étaient presque dépourvus, ou pour mieux dire, les taches étaient si pales qu'à peine on les distinguait; leur grand Diam. était de 4-cent., 9-cent. à 4-cent., 5-cent. le petit de 3-cent., 7-cent. à 3-cent., 4-cent. Le préparateur de Sarepta M. Rickbeil, m'a assuré que prep , q lon trouvait encore une espéce de Busard gris, seule- 43 ment. il ne put me dire si c'était le C. cineraceus ou le C. cyaneus. Assez souvent j'ai vu voler dans les steppes des Cir- cus gris qui, sans contredit, appartenaient aux espèces cyaneus, cineraceus ou pallidus; mais je nai pu faire aucune remarque à leur égard. Des chasseurs de Tchapourinka m'ont dit que les Kal- mouks professaient de la vénération pour ces Circus gris; aussi les appelle-t-on quelquefois Kalmitzkoö Bourkhann, (dieu Kalmouk). 13. L’EPERVIER ORDINAIRE. Accipiter Nisus Ch. Bonap., Falco Nisus Linn., Daeda- lion fringillaris Savig., Sparvius Nisus Vieill. Astur Ni- sus Keys. et Blas. en russe: Yastreb, Perepeliatnik. I] m'a semblé ne pas être fort commun dans ces contrées; les quelques exemplaires que j'ai vus chez M. Rickbeil, ressemblent du reste A ceux du Nord de la Russie; ils sont tout aussi variés de grandeur et de plumage. 14. Le FaucoN LANIER. Falco lanarius de Temm. en russe: Balabann, Sokoll. La description qu’a faite M. Degland dans son Orni- thol. Europ. des Falco sacer el lanarius m’a jeté dans un extrême embarras; selon Jui, la taille du 7. sacer est de 50-cent. pour le male et de 53-cent. à 54-cent. pour la femelle, tandis qu’il ne donne que 37-cent. a 39-cent. à son Е. lanarius qui, d’après lui est aussi ce- lui de M. Schlegel; du reste, il cite le 7. lanarius de Temminck comme étant son F. sacer et celui de Schle- gel; le Dr. Chenu, dans son Encyclopédie d'Histoire na- 44 turelle, décrit le F. lanarius en lui donnant 53-cent., et en méme temps l'indique comme étant le К. апатии de Schlegel. | Pour déterminer le mieux possible cette espèce, j’es- saierai d’en décrire les caractères principaux et les liv- rées aux différents âges: Taille d'environ. 50-cent. pour le mäle et 54-ceut. pour la femelle. Ailes aboutissant aux deux tiers de la queue; mou- staches assez prononcées chez les jeunes et presque nul- les chez les vieux; les deux premières rémiges échan- crées vers le bout. - Adultes. Dessus de la tête roussátre-clair, traversé lon- gitudinalement de stries brunes, avec le front blanchatre et presque sans taches; dessus du corps et couvertures alaires d’un brun cendré avec la partie supérieure du dos plus foncée, toutes les plumes bordées de roussátre fondu plus ou moins avec lateinte générale; joues blan- ches striées longitudinalement de brun; raie sourciliere blanchátre et presque sans taches; moustaches formées de quelques taches brunes peu apparentes; à l'exception des cuisses dont les plumes sont brunes et plus ou moins tachetées de blanc, les parties du dessous du corps sont blanches, marquées de taches brunes, en forme de gout- telettes, rares à la poitrine et devenant plus larges et plus nombreuses en approchant des cuisses; gorge et sous-caudales sans taches; rémiges brunes avec des taches ovoides blanc - roussätre, plus ou moins grandes sur les barbes internes; rectrices brunes avec leur bout rous- satre et leurs barbes externes et internes parsemées de taches également roussátres et formant des espéces de bandes transversales; la teinte brune est cendrée en-des- 45 sous de la queue; cire et pieds jaunatres; bec bleuätre, plus clair à sa base et jaunâtre à la base de la mandi- bule inférieure; iris brun. Trés-vieux. Bandes du sommet de la tête très étroites: teintes du dessus du corps et des couvertures alaires plus claires, avec les bordures des plumes d’un roux- blanchätre; stries des joues à peine distinctes; moustaches presque nulles; taches brunes du dessous du corps, moins nombreuses, beaucoup plus claires et plus petites; les plumes recouvrant les cuisses sont plutôt blanches avec des: taches brunes que brunes avec des taches blanches; quelques taches sur les barbes externes des rémiges, ta- ches des barbes internes de ces dernières se confondant sur les bords; rectrices beaucoup plus claires et parse- mées de taches plus grandes. Jeunes de l'année. Téte et dessous du corps blanc-rous- sátre; dessus dela téte tacheté longitudiualement de ban- des noirâtres, joues et gorge striées de la méme teinte; moustaches assez larges, composées de quelques plumes noirátres; poitrine, ventre et cuisses couvertes de nom- breuses taches larges et noiratres, s’unissant presque en. tre elles sur la poitrine etles flancs; sous-caudales sans taches, dessus du corps brun noiratre, les plumes, a l’ex- ception de celles du haut du dos, frangées de roussâtre assez foncé; rémiges presque noires avec des taches ar- rondies, roussâtres, peu nombreuses sur les barbes inter- nes; queue brune avee le bout roussatre, toutes les plu- mes, les deux médianes exceptées, couvertes de taches roussátres, arrondies et moins nombreuses que chez les adultes; bee bleu; cire et pieds bleuátres; iris brun. Les jeunes en naissant sont couverts d'un duvet blanc. - 46 Se voit assez fréquemment dans les bois des îles du Volga et sur le penchant de l'Erghéni; niche sur les ar- bres ou sur les escarpements de ravins; pond au com- mencement d'Avril de За 4 oeufs d'une couleur de rouil- le plus ou moins foncée et tirant sur la teinte de ter- re de Sienne brûlée, parsemés de nombreuses taches et de points de différentes teintes, mais plus ou moins de la même nuance que celle du fond; les taches du gros bout sont presque toujours plus nombreuses et quelques- unes d’une teinte plus sombre. Leur grand Diam. est d’environ 5-cent., 7, le petit Diam. de 4-cent., 2. Les Kalmouks et les Kirguises dressent ce faucon à la chasse; il peut, dit-on, prendre un cygne; j'ai souvent admiré son intrépidité et son adresse à prendre des oi- seaux. | 15. Le FAUCON HOBEREAU. . Falco subbuteo Linn., Dendrofaleo Briss. еп russe: Tchoglok, Ziablennik. Assez commun dans les bois des îles du Volga, où il niche sur les arbres 16. Le Faucon EmMERILLON. Falco Lithofalco et Aesalon Briss., Falco Lithofalco Gmel., F. smerillus Savig., F. caesius Mey. et Wolf et F. Aesalon Temm. en russe: Derbnitschok, Javorono- schnik. Je ne le vis qu’assez rarement dans les steppes, non loin du penchant de l'Erghéni. 47 17. Le Faucon à PIEDS ROUGES. Falco vespertinus Linn. F. rufipes Beseck. et F. ru- bripes Less. en russe: Kobetz, Kobtschik. Je le vis rarement aux environs de la Sarpa. 18. La CRESSERELLE. Falco Tinnunculus Linn. Cerchneis Tinnunculus Ch. Bonap. en russe: Poustelga. Très commune sur les bords du Volga; niche snr les arbres des îles. Je l’ai remarquée plusiéurs fois au nombre des oiseaux qui poursuivaient les bandes de Criquets émigrants. 19. Le HiBou BRACHYOTE. Strix brachyotos Forster, St. ulula Gmel. et St. palu- stris Schinz. Brachyotus palustris Ch. Bonap., Aegolius brachyotus Keys. et Blas. en russe: Bolotnaia-Sova, Ko- rotkooukhyi-Filinn. Je le vis plusieurs fois dans les roseaux de la Sarpa et dans les herbes des steppes de l'Erghéni où il niche quelquefois. 20. Le Hisov Gnaxp-Dvc. Strix Bubo Linn. Bubo maximus Ch. Bonap. et D. europaeus Less. en russe: Pougatsch, Filinn. Assez commun dans les ravins de l'Erghéni, où il niche à terre au milieu des broussailles, ou sur les es- carpements; pond à la fin de Mars ou au commencement d'Avril de 2 à 3 oeufs d'un blane pur et d'une forme arrondie, on distingue difficilement le gros bout d'avec la pointe. 3 48 Leur grand Diam. est de 6-cent., 2-cent. a 5-cent., 8-cent., le petit D. de 5-cent., 1-cent. à 4-cent., 7-cent. La taille du male est d’environ 60-cent. la femelle atteint parfois jusqu’à 70-cent. 21. Le Pic nom. Picus martius Linn. et P. niger Briss., Dryocopus mar- tius Ch. Bonap. en russe: Tchernoi-Diatell. - Bien que je l'ai vu plusieurs fois dans les bois des iles du Volga, je ne pense pas qu'il y soit trés commun. 99. Le Pic VERT. Picus viridis Linn., Gecinus viridis Ch. Bonap. en rus- se: Zélénoï-Diatell. Je n’ai pu le voir qu’en peau chez M. Rickbeil de Sarepta, qui m'a assuré qu'on le voyait parfois dans la conítrée. à : 23. Le Pic EPEICHE. Picus major Linn. en russe: pestroi-Diatell. ` Se rencontre assez communément dans les bois des iles du Volga et dans ceux des ravins de l’Ergheni, non loin de Sarepta. 2%. Le Pic Leoconore. Picus leuconotus Mey. et Wolf. en russe: bélospinoi- Diatell. Je ne le cite ici que sur les assertions de M. Rickbeil de Sarepta. 25. Le Toncor. Yunx Torquilla Linn. en russe: Vertoscheika, Krouti- golowka. 49 Il se voit quelquefois dans les bois des ravins de l'Er- ghéni et dans ceux du Volga. 26. Le Covcov. Cuculus canorus Linn. en russe: Koukouchka. Il m'a semblé être assez rare dans cette contrée. 27. Le BovuvreviL CRAMOISI. Pyrrhula erythrina Temm., Loxia erythrina Gmel., Ery- throspiza erythrina Ch. Bonap. Je l'aa vu plusieurs fois dans les bois aux environs de Sarepta. 28. LE VERDIER. Chlorospiza chloris Ch. Bonap., Loxia chloris Linn., Fringilla chloris Temm., Coccothraustes usos G. Cay: en russe: Tchénarka. Assez commun au printemps dans les bois des iles du Volga. 29. Le MoiNEAU DOMESTIQUE. Passer domesticus Briss., Fringiila domestica Linn., Pyr- gita domestica G. Cuv. en russe: Worobéi. Commun dans Sarepta et les villages environnants. 30. Le Moineau FRIQUET. Passer montanus Keys. et Blas., P. campestris Briss., Pyrgita montana Ch. Bonap., Fringilla montana Linn. en russe: Krasnogolowyi ou polévoi Worobéi. Commun comme le précédent, méme dans les champs. We oe 1899: 4 50 31. Le ‘Pinson. Fringilla coelebs Linn en russe: Ziablik. Je Гат vu au printemps en bandes assez nombreuses aux environs de Sarepta. 32. Le CHARDONNERET. Carduelis elegans Stephens,, Fringilla Carduelis Linn. en russe: Schtchégol, Schtschéglénok. Je ne l'ai rencontré qu'assez rarement dans ces para- ges; peut-étre se voit-il plus fréquemment en hiver. 33. LE Tani. Carduelis Spinus Degland, Fringilla Spinus Linn., Chry- somitris Spinus Boie. en russe: Tchige, Tchigik. Je le vis au printemps dans les bois du Volga. 34. La Гамотте. Cannabina linota Gray, Fringilla cannabina Linn., Fr. Linota Gmél., Linaria rubra major Briss., Linota canna- bina Ch. Bonap. en russe: Konopliannka. Je l'apereus parfois au printemps en parcourant les bois du Volga et le penchant de l’Ergheni, mais je ne sais s’il y niche. 35. Le SISERIN. naria ..... en russe: Tchétschett, Tchétchiotka. Je vis plüsieurs peaux de ces oiseaux chez M. Rick- beil de Sarepta, qui m'a assuré qu'on les voyait ici en hiver, mais malheureusement je ne pus pas bien les dé- ierminer. 51 36. Le BRUANT JAUNE. Emberiza citrinella Linn. en russe: Owsiannka. A mon arrivée à Sarepta, au mois de Mars, j’en vis un nombre assez considérable, mais bientôt après ils dispa- rurent pour la plupart. 37. L’ORTOLAN. Emberiza hortulana Linn. Assez commun sur le penchant de l'Erghéni, où il niche dans les broussailles des ravins. 38. Le BRUANT DES ROSEAUX. Emberiza schoeniculus Linn., E. passerina Gmel , Hor- tulanus arundinaceus Briss. en russe: Kamichowaia - Ow- siannka, bolotnoi - Worobéi. | Je le vis souvent au printemps dans les roseaux de la Sarpa. plus rarement en été. 39. Le BRUANT MÉLANOCÉPHALE. Emberiza melanocephala Scopoli, Fringilla crocea Vieill., Euspyza melanocephala Ch. Bonap. en russe: tchernogolowaia - Owsiannka. Pas rare aux environs de Sarepta sur le penchant de PErghéni, où il niche, à ce qu'on m'a assuré, mais mes recherches à ce sujet restérent infructueuses. 40. LA MÉsANGE CHARBONNIÈRE. Parus major Linn., Parus major sive fringillago Briss. en russe: Sinitza, Zinnka. Au commencement du printemps j'en vis assez souvent dans les jardins de Sarepta, mais plus rarement durant la belle saison. - t 52 A1. La MÉSANGE MOUSTACHE. Parus biarmicus Lina. et P. barbatns Briss., Calamo- philus biarmicus Ch. Bonap. et Cal. barbatus Keys et Blas. en russe: Kamichovoi - Rémez. | Assez commune dans les roseaux de la Sarpa ou elle se tient toujours en petites bandes, excepté le temps de la couvée; niche dans des roseaux, de préférence dans ceux de l’année précédente qui, étant couchés, forment des espèces de tas; le nid est assez arlistement construit de feuilles et d’autres matières végétales; sa forme varie selon la place qu’il occupe; pond de 6 à 8 oeufs, cou- leur de chair quand ils sont fraîchement pondus; ils sont couverts de points et de traits brunâtres peu nombreux pour la plupart. Leur grand Diam. varie de {-cent., 8 à 1-cent., 6, le petit Diam. de 1-cent., 4 à i-cent., 3. Les jeunes, au printemps de l’année suivante, conser- vent encore du noir au des et à la queue; les males ne se distinguent alors des femelles que par une raie noi- râtre entre l'oeil et le bec; ils n’ont pas encore de mous- taches comme les adultes. 42. La MÉSANGE PENDULINE. Parus pendulinus Lino., Par. Polonicus seu pendulinus Briss., Par. Narbonensis Gmél., Aegithalus pendulinus Ch. Bonap. en russe: Rémez. Commune sur les iles du Volga, surtout aux environs d’Astrakhan; je ne l'ai pas vue sur la Sarpa; elle se tient toujours dans les bois et de préference dans ceux qui se trouvent au bord de l’eau, où elle attache son admirable nid aux branches flexibles des saules. Les 53 moeurs et habitudes de cet oiseau ont été si souvent décrites, que je juge inutile d’en parler ici. Les oeufs au nombre de 446 sont d’un blane pur quand ils sont couvés ou vidés et d’une nuance rosée quand ils sont fraîchement pondus, ce qui provient alors de la trans- parence de la coque; on peut même alors voir le jaune de l’oeuf. Leur grand Diam. est d'environ 1-cent., 6, — le petit Diam. de I-cent., 1. 43. Le Вотегет. Reoulus. en russe: Korolék. Je n'ai pu voir en liberté cet oiseau, ni méme me le procurer; je ne le cite que pour en avoir vu quelques peaux chez M. Rickbeil de Sarepta; je regrette bien de n'avoir pu alors en déterminer l'espéce. 41. Le ConBrav. Corvus corax Linn. en russe: Woronn. Je l'indique ici, non comme un oiseau se trouvant dans ces parages, mais au contraire comme y étant une grande rareté, quoiqu'il se voie dans les Steppes des Cosaques du Don. 45. La CORNEILLE MANTELEE. Corvus Cornix Linn., Cornix cinerea Briss. en russe: Woróna, Kargá; (cet oiseau n'est connu que sous ce der- nier nom dans le gouv. d’Astrakhan). Je ne sais s’il existe une contrée où ces oiseaux soient en aussi grand nombre qu'aux environs d’Astrakhan; on ne peul se faire une idée de leur quantité et de leur 94 audace. lls sont aussi fort communs sur les bords de la Sarpa oü ils nichent dans les roseaux, tandis que prés du Volga, ils font toujours leur nid sur les arbres. A6. Le Frevx. Corvus frugilegus Linn., Cornix frugilega Briss. en russe: Gratsch. Commun dans tous les environs de Sarepta, mais ne se montre jamais bien avant dans les steppes; se tient de préférence près des rives du Volga, où il niche sur les arbres: AT. Le Gaoucas. Corvus Monedula Linn. en russe: Galka. Dans le Nord de la Russie cette espèce sé tient tou- jours dans les villages, où elle niche dans les clochers des églises, sous les toits et dans les habitations aban- données; ici, au contraire, elle a tout à fait d’autres moeurs; elle niche presque toujours dans les trous d’ar- bres des îles du Volga et ne se montre que rarement dans les villages. 48. La Pre. Pica caudata Linn. S.N. 6-е édit. espèce 8., Pica me- lanoleuea Vieill Dict. et P. albiventris Vieill. Faune Fr., Pica varia Schleg., Corvus pica Linn. S. N. 12-e edit. (1766)., Garrulus picus Temm. en russe: Soröka. Assez commune dans les ravins boisés de l’Erghéni et dans les bois des iles du Volga. 49. L’ETOURNEAU. Sturnus vulgaris Linn. et St. varius Mey, et Wolf. en russe: Skvoretz. 99 Commun partout; niche dans des trous d'arbres, ou dans les villages dans des espéces de maisonnettes que les paysans russes attachent à des perches ou posent tout simplement sur le toit. 50. Le MARTIN ROSELIN. Pastor roseus Temm., Turdus roseus Linn., Merula ro- sea Briss., Acridotheres roseus Ranzani, Gracula rosea G. Cuv. en russe: Pegoi Skworetz. Fort commun aux environs du Volga et sur le pen- chant de l'Erghéni; niche dans des fentes et fissures des bords abrupts du fleuve et dans celles des ravins de l'Elévation; pond de 4 à 6 oeufs d’un blanc pur sans taches, quelquefois légèrement azuré. Leur grand Diam. varie de 3-cent. à 2-cent., 7; — le petit Diam. de 2-cent., 3 à 2-cent. Au printemps et en automne on les voit voler en gran- des bandes; ils nichent même en société, c'est à dire qu'une partie de ces oiseaux se choisissent un endroit ou ils construisent leurs nids non loin les uns des au- tres; ils se rapprochent par quelques traits et moeurs de |’: tourneau vulgaire; leur manière de voler ea ban- des et leur cri ont beaucoup d'analogie avec ceux du dernier. 51. L'HiRONDELLE DE CHEMINÉE. Hirundo rustica Linn, H. domestica Briss. en russe: Lastotchka. Commune aux environs de Sarepta. 52. L'HIRONDELLE DE FENÊTRE. Hirundo urbica Linn, H. minor seu rustica Briss. en russe: Woronok. 56 I] se voit fort communément dans Sarepta et dans les villages environnants. 53. L'HiRONDELLE DE RIVAGE, Hirundo riparia Linn., H. cinerea Vieill., Cotyle ripa- ria Ch. Bonap. en russe: bérégowaia - Lastotchka, Kas- satka. Je l’ai vue en grand nombre au printemps et en au- tomne, à l'époqne des passages. 54. Le MARTINET NOIR. Cypselus apus Illig., Cyp. murarius Temm., Hirundo apus Linn., H. apos Briss., Micropus murarius Mey. et Wolf. en russe: Strige. Je ne le vis que du temps du passage; ne niche pas dans cette contrée, à ce qu'on m'a assuré. i 55. L'ENGOULEVENT. Caprimulgus Europaeus Linn., Cap. puuctatus Mey. et et Wolf., Cap. vulgaris Vieill. en russe: Polounoschnik, Kozadoi. Je l'ai vu quelquefois dansles herbes des steppes, mais je ne puis dire s'il y niche. 56. Le GosrE-MouchE aris. Muscicapa grisola Linn. Butalis grisola Ch. Bonap. en russe: Moukholowka. Il se voit assez communément dans les vergers de Sa- repta et dans ceux des villages environnants. 57 57. LA PIE-GRIÈCHE à POITRINE ROSE. Lanius minor Gmel. et L. Italicus Lath. en russe: Sorokopoutt. Je ne l'ai trouvée qu'assez rarement sur le penchant de l'Erghéni. 58. La PIE-GRIÈCHE ÉCORCHEUR. Lanius Collurio Linn. et L. spinitorquus Mey. et Wolf, Enneoctonus Collurio Ch. Bonap. en russe: Jivoder. Je ne l'ai rencontrée qu'assez rarement sur l'Erghéni, ou, du reste, je pense qu'elle niche, car j'y ai tué quel- ques femelles du temps de la ponte, et en les ouvrant Гу ai trouvé des oeufs assez développés. 59. L'ALOUETTE DES CHAMPS. . Alauda arvensis Linn. en russe: Javoronok. ll se montre ici en bien plus petit nombre que dans le Nord de la Russie. 60. L'ArovETTE Hausse-cor. Alauda alpestris Linn. et Al. Virginiana Briss., Phile- remos alpestris Ch. Bonap. Au printemps, on m'en apporta quelques individus, tués, disait-on, sur le penchant de l'Erghéni. 61. L’ALovetre CocuEvis. Alauda cristata Linn. et Al. undata Gmel., Galerida cristata Ch. Bonap. en russe: Khokhlatoi-Javoronok. Il se voit fréquemment dans cette contrée et surtout non loin des habitations. 58 62. L'ALoUETTE CALANDRELLE. Alauda brachydactyla Leissler, et Al. arenaria Vieill., Melanocorypha arenaria Ch. Bonap., Phileremos brachy- dactyla Keys. et Blas. en russe: maloi-Javoronok. Commune dans les steppes basses; niche a terre dans un creux et le plus souvent prés d'une touffe d’herbe; pond de 3 à 5 oeufs d’un blanc grisätre ou jaunätre, avec une multitude de taches et de points gris-roussälre ou brunâtres de différentes teintes, pour la plupart plus nombreux au gros bout où quelquefois ils se confondent. Leur grand Diam. varie de 1-cent., 9 à 1 cent., 7, le petit Diam de f-cent., 5 à 1-cent., 4. 63. L’ALOUETTE CALANDRE. Alauda Calandra Linn., Melanocorypha Calandra Ch. Bonap. en russe Tchernogroudoi-Javoronok. Il se voit communément dans les steppes de l'Elévation Erghéni, mais assez rarement dans les steppes basses; - niche à terre; pond de 3 à 5 oeufs d’un blanc sale раг- fois verdátre, avec de nombreuses taches brunatres ou olivatres de différentes nuances, et se confondant quel- quefois au gros bout. Leur grand Diam. varie de 2-cent., 5 à 2-cent., 3, le petit iiam. de i-cent., 9 à 1-cent, 7. 64. L'ALovETTE SIBERIENNE. Alauda siberica Gmel. et Al. calandra Pall. Philere- mos siberica Keys. et Blas. en russe: Belokriloi Javoro- nok; quelquefois les paysans des environs de la Sarpa lappellent, je ne sais pourquoi: Simbirskoi-Javoronok. 59 Fort commune dans les steppes basses, moins dans celles de l'Erghéni; niche à terre sous une touffe d’her- be, dans un petit enfoncement; pond a la mi- Avril de 3 à 5 oeufs dun blanc sale grisatre ou jaunâtre avec des taches brun-olivâtre, grisatres et roussätres de diffé- rentes teintes et plus ou moins grandes et nombreuses surtout au gros bout; quelquefois on voit des oeufs mou- chetés de points gris-roussätre ou brunatres, se fondant autour du gros bout et formant une espèce de couron- ne, plus ou moins tranchée. Leur grand Diam. varie de 2-cent., 4 à 2-cent., 2, le petit Diam. de 1-cent, 7 à {-cent., 6. La femelle differe du male par des teintes moins pro- noncées sur les parties supérieures du corps; elle n'a pas comme lui autant de roux sur la téte et en a beau- coup moins sur les couvertures alaires et les sus-cauda- les; le dessous du corps est d'un blanc sale, brunátre par endroits et plus tacheté à la gorge et a la poitrine. La taille du mâle est d'environ 19-cent., 5, celle de la femelle de 17-cent., 5. Le male a un cri tout parti- culier, presque semblable à celui que jette la Bécassine en prenant son vol. Г 65. L’ALOUETTE NOIRE. Alauda tartarica Pall. et Al. mutabilis Gmel., Melano- corypha tartarica Ch. Bonap. en russe: Tchernoi-Javoro- nok, Tchernichok. Fort commune pendant l'hiver aux environs de la Sarpa et dans les steppes des Cosaques du Don; au mois de Mars, en arrivant a Sarepta, j’en vis des bandes in- nombrables, mais bientôt après elles disparurent et je 60 Wen aperçus plus une seule durant la belle saison; elles ne nichent pas dans la contrée. 66. Le Pırı GORGE-ROUSSE. Anthus cervinus Keys. et Blas., Anth. rufogularis Brehm. et Anth. pratensis rufigularis Schleg., Motacilla cervina Pall. Assez commun aux environs dela Sarpa; on m’en ap- porta un jour un nid avec Ja femelle qu’on avait, di- sait-on, attrapée dessus; ce nid, qui avait été trouvé a terre dans l’herbe, contenait 5 oeufs d’un blanc sale ver- dâtre avec de nombreuses taches gris-roussatre plus ou moins apparentes et comme fondues avec la teinte gé- nérale. Leur grand Diam. était d'environ 1-cent., 9, le petit Diam. de 1-cent., 5 à I-cent., 4. Je ne puis affirmer positivement que c’étaient les oeufs de l'espéce, ne les ayant pas trouvés moi-méme. 67. Le Pırı DES PRÈS. Anthuspratensis Bechst. et Anth. sepiarius Vieill., Alau- da pratensis Linn. et Al. sepiaria Briss. en russe: Lou- gowoi-Pevounok. Il se voit à l'époque du passage sur les bords de la Sarpa; son cri ressemble beaucoup à celui de l’espèce précédente, mais à ce que J'ai remarqué, il fait bande à part. 68. Lr Pipi DES ARBRES. Anthus arboreus Bechst., Alauda trivialis Linn. et Al. pratensis Briss. en russe: Lesnoï - Javoronok ou Pevou- nok. 61 Pas trop commun aux environs de la Sarpa; se voit en plus grand nombre lors du passage. 69. La BERGERONNETTE GRISE. Motacilla alba Linn. et Mot. cinerea Briss. en russe: Triassogouska. Il se voit assez communément sur les bords de la Sar- pa où elle niche. 70. L4 BERGERONNETTE PRINTANIERE. Motacilla flava Linn. et Mot. verna Briss., Budytes fla- va Ch. Bonap. en russe: Joltaia - Triassogouska, Zelé- nitschka. Assez commune sur la Sarpa, mais ne s’y tient pas en nombre aussi grand que dans quelques endroits du Nord de la Russie. 71. La BERGERONNETTE CITRINE. Motacilla citreola Pall., Budytes citreola Ch. Bonap. Je ne puis rien dire des moeurs et habitudes de cette espèce, n’ayant pas été à même de la voir en liberté; je m’en suis procuré quelques peaux chez M. Rickbeil de Sarepta, qui m'a dit qu'on la trouvait ici au printemps. Dans les individus: males que j'ai eus sous les yeux, je n'ai pas remarqué sur l'occiput la bande noire en for- me de croissant. 72. Le Lonior. Oriolus galbula Linn. en russe: Yvolga. Il m'a semblé ne pas être trop commun dans cette con- irée, je nel'ai vu que rarement dans les bois des iles du Volga. E 62 73. Le MERLE noir. Turdus Merula Linn., Merula vulgaris Ch. Bonap. en russe: Tchernoi - Drozd. N'est pas rare dans les ravins boisés de l'Erghéni. 74. La Grive. Turdus musicus Linn. en russe: Péwtschéi-Drozd. Je la vis au printemps à l’époque du passage. 75. La Litornxe. Turdus pilaris Linn. en russe: Riabinnik. Je ne l’ai vue qu’au printemps. 76. LE TRAQUET ORIENTAL. Saxicolia saltator Ménétries et Sax. saltatrix Degland, Vitiflora saltatrix Ch. Bona». en russe: Belokhwostik. Assez commun sur le penehant de l'Erghéni; se ren- contre aussi fréquemment prés des habitations; niche dans les crevasses des escarpements ou simplement sur un mon- ticule dans un ancien terrier de Souslik, mais je n'ai pu en trouver les oeufs moi-méme; on m'en apporta uu jour un nid contenant 5 petits déjà éclos et quelques débris de coquilles d'un bleu verdátre assez clair; je puis af- firmer positivement que c'était le nid de l'espéce, car la mére avait été prise dessus. 77. Le TRAQUET LEUCOMELE. Saxicola leucomela Temm. Man. 2-e édit , Motacilla leu- comela Gmel., Muscicapa leucomela et melanoleuca Lath., Sylvia leucomela Temm. Man. 1-ёге édit., Oenanthe 63 pleschanka Vieill., Vitiflora leucomela Ch. Bonap. en russe: Pleschanka, bélogolowoi-Bélokhwostik. I] se voit commnnément sur les bords’ abrupts des ra- vins et des pentes de l’Erghéni. 78. Le TRAQUET Tarier. Saxicola rubetra Mey. et Wolf., Motacilla rubetra Linn., Rubetra major sive rubicola Briss , Sylvia rubetra Lath., Oenanthe rubetra Vieill. en russe: koustowoi-Bélokhwo- stik. | | Je l’ai vu plusieurs fois dans les buissons des ravins et sur les pentes de l'Erghéni. 79. Le RosstGnot. Erithacus luscinia Degland, Motacilla luscinia Linn., Sylvia luscinia Lath. Curruca luscinia G. Cuv. Luscinia Philomela Ch. Bonap. Lusciola luscinia Keys. et Blas. en russe: Solovéi. Se voit en petit nombre dans cette contrée. 80. Le RouGe- QUEUE. Erithacus phoenieurus Degland., Motacilla phoenicurus Linn., Sylvia phoenicurus Lath., Ruticilla phoenicura Ch. Bonap., Lusciola .phoenicurus Keys. et Blas. en russe: Gorikhwostka. 1 Je l'ai trouvé dans les vergers des environs de Sarepta. 81. La FAUVETTE BABILLARDE. Sylvia curruca Lath. et Syl. garrula Mey. et Wolf. Curruca garrula Briss., Motacilla curruca Linn. On m'en apporta plusieurs, tuées, disait-on, dans les buissons des ravins de l'Erghéni. ~ 64 82. La FAUVETTE RAYEE. Sylvia nisoria Bechst., Nisoria undata Ch. Bonap., Cur- ruca nisoria Z. Gerbe. Assez commune dans cette contrée. 83. Le Pouizcor. Phyllopneuste trochilus Ch. Bonap., Motacilla trochilus Linn., Sylvia trochilus Lath. et Syl. fitis Bechst., Ficedu- la trochilus Keys. et Blas. Je le vis quelquefois au printemps dans es bois des iles du Volga. 84. La RoussEROLLE. Calamoherpe turdoides Boie, Turdus arundinaceus Linn. Sylvia turdoides Temm., Arundinaceus turdoides Less. Salicaria turdoides Keys. et Blas. et Sal. turdina Schleg. en russe: kamischovoi-Drozd. Fort commune dans les roseaux de la Sarpa où elle niche. 85. La ROUSSEROLLE VERDEROLLE- Calamoherpe palustris Boie, Sylvia palustris Bechst. Syl. strepera 2-e race Vieill. Salicaria palustris Keys. et Blas. Je l'ai trouvée sur les bords de la Sarpa. 86. LE TROGLODYTE. Troglodytes europaeus G. Cuv. et Trog. europaea Vieill., Trog. punctatus Brehm, Trog. vulgaris Temm., Trog. parvulus Koch et Trog. troglodytes Schleg., Motacilla „ 65 troglodytes Linn., Sylvia troglodytes Lath. en russe: Krapiwnik. J'ai vu des peaux de ces oiseaux chez M. Rickbeil de Sarepta, qui m'assura qu'on en trouvait ici assez fré- quemment; quant à moi je n'en vis pas en liberté. 87. La Hupps. Upupa Epops Linn. en russe: Potatouika, Oudod et Koukouschka des paysans du gouvernement d’Astrakhan. Commune dans tous les environs de Sarepta; niche dans les trous et fissures des ravins escarpés; pond de 4 à 6 oeufs oblongs d'une teinte grisátre-clair ou blane sale verdätre et paraissant comme piquetés de points d’un blanc pur; la coque est mate et comme farineuse. Leur grand Diam. est d'environ 2-cent., 7, le petit Diam. de 1-cent., 9. 88. LE Gv£piER. Merops apiaster Linn. en russe: Schtchourka, Schtchou. rok. Commun dans cette contrée; niche dans des trous qu'il se pratique lui-méme dans les ravins et sur les bords abrupts du Volga; pond de 4 à 6 oeufs d'un blanc lustré et d'une forme pour ainsi dire ronde. | 89. Le RorriER. Coracias garrula Linn., Galgulus garrulus Vieill. en russe: Sivovoronnka et Sinitschka des paysans du gou- vernement d'Astrakhan. | Commun dans les bois des îles du Volga et dans les ravins boisés de l'Erghéni. MN 3. 1859. 5 66 90. Le Ramer. Columba palumbus Linn. en russe: Viakhir, Vitioutinn. Assez commun dans les bois des iles du Volga; se montre aussi quelquefois sur le penchant de l’Erghéni. 91. LE PIGEON SAUVAGE. Columba oenas Linn., Oenas sive vinago Briss. en russe: dikoi-Goloub, Klintoukh. Je ne l’ai vu qu’au printemps à l’époque du passage. П m'a semblé avoir vu ici le Biset (Columba livia) nichant dans les fentes des bords escarpés du Volga; peut-être n'étaient-ce que des pigeons domestiques reve- nus à un état presque sauvage. 92. La TovRTERELLE. Columba turtur Linn. en russe: Gorlitza, Gorlinnka, Tourkawka. Je l’ai vue assez souvent au printemps, mais plus ra- rement en été; sans doute que la plupart des individus ne sont que de passage ici. 93. LE GANGA UNIBANDE. Pterocles arenarius Temm., Tetrao arenarius Pall. Oenas arenarius Vieill. en russe ou plutôt en tartare: Bouldou- rouk ou Bourouldouk. Je l'indique iei non comme un oiseau des rives de la Sarpa, mais eomme habitant les steppes du gouvernement d'Astrakhan. En voyageant au mois de Juin dans: les steppes des Kirguises dela Horde-Intérieure, du côté des déserts de Rinn-Peski, je vis fort. souvent de ces oiseaux; 67 la plupart d’entre eux se tenaient par paires, mais mal- gré toutes mes recherches je ne parvius pas à en décou- vrir les nids. Je pense qu'ils boivent rarement, car j'en vis dans l'intérieur des steppes, là où l'on ne trouve pas d’eau; dans ces plaines arides on ne rencontre que ces oiseaux et quelques Aigles. Le vol du Ganga unibande est très rapide et a quel- que analogie avec celui du pigeon. 94. La PERDRIX GRISE. Perdrix cinerea Briss. Tetrao perdix Linn. Starna ci- nerea Ch. Bonap. en russe: Kouropatka. Commune sur l'Erghéni; se voit plus rarement dans les steppes basses. 95. La CAILLE. Coturnix dactylisonans Temm., Cot. vulgaris Schleg., Tetrao coturnix Linn., Perdix coturnix Lath., Ortygion coturnix Keys. et Blas. en russe: Pérépell, Pérépellka. Peu nombreuse dans ces parages; se tient particuliére- ment dans les terres cultivées. On en trouve une immense quantité dans quelques endroits de la Russie. 96. Lx Faısan. Phasianus colchicus Linn. S. N. 12-e édit. et Tetrao phasianus Linn. S. N. 1-ére édit. en russe: Fasann. On m'a assuré qu'on le trouvait quelquefois dans les roseaux de la Sarpa; quant à moi je ne ly ai pas vu durant mes excursions. — 5* 68 I] est excessivement commun dans quelques endroits des embouchures du Volga, où il se tient dans les ro- seaux et les bois de saules. 97. L'Ourarpe. Otis tarda Linn. en russe: Drofa, Drakhwa, Doudak. Commune dans les steppes de l’Ergheni; se voit aussi, mais en plus petit nombre, dans les steppes basses. Du temps des amours, où elle ne se tient plus en bandes fort considérables, on voit les mâles se battre entre eux avec acharnement à coups de bec et d’ailes. Niche à terre dans les herbes des steppes; pond à la mi- Avril de 2 à 4 oeufs variant de dimensions et de teintes; parfois ils sont d'un verdâtre assez foncé, par- fois d'un olivátre tirant sur le brun, parsemé de taches irrégulières plus ou moins grandes et nombreuses et d'un brun olivátre de différentes nuances. "Grand Diam. de 8-cent., 8 à 7-cent., 6, petit Diam. -de 6-cent., 2 à 5-cent., 7. Les outardes sont, pour la plupart, trés furouches, surtout au printemps, ou il est fort difficile de les ap- procher pour les tirer, cependant les femelles le sont beaucoup moins; il arrive parfois en été, pendant les grandes chaleurs, qu’on pourrait les assommer à l’aide d'un bâton. Un jour, en voyageant dans les steppes Kir- guises, j'aperçus une outarde couchée dans l'herbe; la roue de mon chariot n’en passa pas à plus d’un demi- Mètre sans qu'elle bougeät; un Kirguise, qui me suivait sur un chameau, arriva droit sur elle; sa monture mar- cha sur la queue de l'oiseau et lui arracha quelques plumes; alors seulement ce dernier se décida à s'envoler 69 et effraya tellement le chameau par sa brusque appari- tion, qu'il se jeta vivement de côté et fit degringoler le Kirguise de dessus son dos. J'avais plusieurs procédés pour m'approcher des Outar- des; tantót à l'aide d'un chariot entouré de branches, tantót couché dans un chariot découvert je décrivais des circuits autour d'une bande, toujours en m'en approchant graduellement jusqu'à ce qu'elles se couchassent à terre; j'étais presque sûr alors de pouvoir m'avancer à une distance convenable; comme elles ont ordinairement cette habitude, on peut croire qu'elles sont trop paresseuses pour s'envoler et qu'elles s'imaginent échapper aux re- cards en se blottissant dans l'herbe. Quand les bandes étaient trop défiantes, je recourais à un autre stratagème: je me couchais en face dans l'herbe avec quelques. uns de mes chasseurs, aprés avoir chargé un autre de les chasser dans la direction où je m'étais caché; j'aurais pu faire en sorte qu'elles s’approchassent de moi tout près, mais mon impatience m'en empécha.t; le chasseur, selon mrs instructions, au lieu de les faire avancer peu à peu, warchait brusquement sur elles, les faisait lever et voler droit sur moi, ce qui réussissait presque toujours. Du temps des amours le cou du male devient exces- sivement volumineux, car il se forme sous la peau une épaisse couche de matière graisseuse, flasque, ce qui donne au bas du cou l'aspect d'une espèce de goître; les jeunes máles en sont dépourvus, ou, du moins, n'en ont que fort peu; cette sorte de bouffissure disparait avec la saison des amours. L'outarde, d'aprés mes remarques, est prineipalement herbivore, bien que parfois elle avale aussi des insectes, mais je ne pease pas qu'elle en fasse sa nourriture or- dinaire. _ 70 La taille d’un vieux male est d’environ 1-Mét., 12 celle de la femelle de 0-Met., 76. Il arrive parfois que les paysans russes attrapent un grand nombre d'outardes; lorsqu'une gelée survient après une pluie d'automne, les plumes mouillées des ailes se congélent et ne peuvent alors leur servir. 7 98. La CANEPETIERE. Otis .tetrax Linn., Otis minor et Oenas campestris vulgo dicta Briss. en russe: Strépett. Fort commune dans les steppes de l’Erghéni et dans les endroits des steppes basses où l’herbe est tant soit peu touffue. Le mâle en amour, est sujet comme l’ou- tarde, à avoir au cou une bouffissure, mais qui diffère un peu de celle de l'espèce précédente; elle se trouve plus près de la tête et consiste en une matière moins lâche qui forme comme une espèce de bourrelet. Le mâle, durant la saison des amours se choisit un monticule, sur lequel il ne manque pas de venir chaque matin sautiller, en laissant échapper un cri sec: trek, trek; ce cri, bien qu'il ne soit pas trés fort, se fait ce- pendant entendre de bien loin; les paysans russes con- naissant cette habitude, distinguent aisément le monticule à l'herbe foulée, et y piacent des lacets dans lesquels le mále, qui arrive plein d'ardeur, ne manque pas de s'empétrer. Niche à terre dans l'herbe; pond vers la fin d'Avril de 2 à 4 oeufs presque semblables pour la teinte à ceux de l'outarde, si ce n'est que parfois la couleur en parait plus vive: de plus les teintes brunátres sont générale- ment moins apparentes. 71 Grand Diam. de 5-cent., 3 à 4-cent., 8, petit Diam. de 4 à '3 cent., 8. 99. L'Ormicxème CRIARD. Oedicnemus crepitans Temm. et Oed. europaeus Vieill., Charadrius oedicnemus Linn. Pluvialis major et Oedicne- mus vulgo dicta Briss. Otis oedicnemus Lath. en russe: Awdotka. Se voit en petit nombre aux environs de Sarepta, plus fréquent dans les Dunes prés des embouchures du Volga. 100. Le PLUvIER DORÉ. Charadrius pluvialis et apricarius Linn., Char. auratus Mey. et Wolf et Char. pluvialis Temm., Pluvialis aurea et Pl. aurea freti Hudsonis Briss. en russe: Rjannka. Je Гат vu en bandes nombreuses au printemps. 101. Lr Provier Guienarp. Charadrius morinellus Linn., Pluvialis minor sive mo- rinellus Briss., Eudromias morinella Ch. Bonap. et Eudr. morinellus Keys. et Blas. Tous les sujets que j'ai pu me procurer dans cette contrée ne mesuraient guére plus de 26-cent. 102. Le PLuvier GRAVELOTTE. Charadrius minor Mey. et Wolf, Char. Curonicus Be- seke, Aegialites curonicus Keys. et Blas. Je l'aa vu assez souvent sur les bords de la Sarpa, ou il niche. - 72 103. L'HvirnrER. Haematopus ostralegus Linn. S. N. 12-e édit. et Hae. Pica marina Linn. S. N. 1-ére édit., Ostralega europaea Briss. en russe: Krivok, Morskaia-Soroka. Plus commun sur le Volga que sur les bords de la Sarpa. : 104. La GLARÉOLE MÉLANOPTÈRE. Glarcola melanoptera Nordm. et Glareola Pallasii Bruch., Grareola pratincola Pall., Pratincola Pallasii Degland en russe: Tirkouchka, Lougowaia-Lastotschka et Pora-pod- biwatt, nom donné par les paysans de la Sarpa, parce- que cet oiseau semble en criant articuler ces mots. Fort commune aux environs de Sarepta; niche à terre dans un petit enfoncement et le plus souvent sur des sa- lines; pond à la fin d’Avril ou au commencement de Mai de За 4 oeufs de forme arrondie, d'un blanc sale jaunatre, verdâtre ou olivâtre, avec de nombreuses ta- ches d'un brun foncé et d'un gris brunâtre de différen- tes teintes. Grand Diam. de 3-cent., 4 à 3-cent., 1, petit Diam. de 2-cent., 6 à 9-cent., 5. J'ai souvent été à méme d'observer le mode de nidi- fication de ces oiseaux; ils nichent toujours en société par bandes plus ou moins nombreuses et voltigent con- tinuellement au-dessus de la place occupée par les nids; lorsqu'on s'en approche, une bande bruyante de Glaréo- les vient vous assaillir, et il n'y a pas de ruses qu'elles n'imaginent pour vous détourner de leurs nichées; elles se Jettent à terre en contrefaisant les blessées ou les mortes, ou bien courent ou plutôt se traînent d'un côté opposé en poussant des cris lamentables. 73 105. Le Vanneau Huppé. Vanellus cristatus Mey. et Wolf, Tringa Vanellus Linn. en russe: Tchibis, Lougowka, Pigolitza. Commun aux environs de Sarepta. 106. Le VANNEAU SOCIAL. Vanellus eregarius Vieill et Vanellus Keptuschka Temm., Charadrius gregarius Pall., Tringa Keptuschka Lath. en russe: Kriakouschka. Commun aux environs de la Sarpa; niche à terre dans les steppes, en société de ses semblables; pond à la mi- Avril de 3 à 4 oeufs en tout conformes à ceux du Van- neau huppé; quelquefois seulement le fond en est plus clair et couvert de taches plus petites Grand Diam. de 4-cent., 9 à 4-cent., 6, petit Diam. de 3-cent., 6 à 3-cent., 4. 107. La GRUE CENDRÉE. Grus cinerea Mey. et Wolf, Ardea Grus Linn. en russe: Jourawl. Excessivement nombreuse à l'époque du passage; niche en petite quantité dans les roseaux de la Sarpa, construit le plus souvent son nid sur une motte qui se trouve dans l’eau; pond de 1 à 2 oeufs d’un roux cendré ou verdâtre avec des taches couleur de terre de Sienne bri- lee, plus ou moins foncées et de différentes nuances et quelques-unes d’un gris lilas peu apparent; toutes sont plus ou moins larges et nombreuses. surtout au gros bout. Grand Diam. de 10-cent., 1 à 9-cent., petit Diam. de 6-cent., 5 à 6-cent., 2. ee 74 J’ai appris par oui-dire que les Kalmouks ne mangent pas sa chair, croyant que c’était un péché. 108. La GRUE LEUCOGÉRANE. Grus leucogeranus Pall., Grus gigantea Vieill. et Grus leucogeranos Less., Ardea gigantea Gmel. en russe: bé- loi-Jourawl et Sterkh, Strekh, Sterekh des paysans d’Astrakhan. ahead Rare aux environs de Sarepta; se montre plus souvent x 3 - , prés des embouchures du Volga à l'époque du passage. En voyageant dans les steppes Kalmouks, je vis plu- sieurs de ces oiseaux sur les bords du lac Barbantzak. 109. L'AxTrHRoPOoipE DEMOISELLE. Grus Virgo Pall; G. Numidica et Virgo Numidica, vulgo dicta Briss, Ardea virgo Linn.; Anthropoides vir- go Vieill. en russe: maloi-Jourawl, Krassawka. Commune aux environs de Sarepta; niche dans les lieux arides des steppes à terre et le plus souvent sur un emplacement élevé. En cherchant les oeufs de cette espéce, j’eus souvent occasion d'admirer la vue percante des Kalmouks et de quelques-uns de mes chasseurs de cette contrée, sans les- quels il m’etit été fort difficile d'en trouver. Le mâle fait toujours sentinelle prés de l'endroit où la femelle couve, et il est tellement défiant que, sitót qu'il apercoit un homme, füt-ce à 600 pas ou plus, il jette un léger cri d'alarme, la femelle se léve à l'instant et tous deux, comme si de rien n'était, s'en vont dans une direction opposée en faisant semblant d'attraper des insectes d'un 75 air de parfaite tranquillité, comme s'ils voulaient faire accroire qu'ils n'ont pas de nid en cet endroit; pour trouver alors les oeufs, il s’agit d’avoir distingué la pla- ce d’où s'est levée la femelle et de ne pas la perdre de vue, mais comme c'est ordinairement à une distance pro- digieuse, il faudrait avoir les yeux d'un Kalmouk; aussi, sans l’aide de ces hommes si merveilleusement doués, j'aurais dû renoncer à tout espoir de trouver les oeufs, à moins que le hasard ne m'eüt été propice. Plus d’une fois j'ai tendu des pièges pres du nid trou- vé et toujours la Grue s'y trouvait prise, le plus sou- vent c'était le male qui, dans cette circonstance, vient presque toujours le premier visiter son nid. L'Anthropoide ne se donne pas la peine de construire un nid, elle gratte un peu la terre et dans cette espéce d'enfoncement dépose à la mi- Avril 1 ou 2 oeufs d'un roussätre cendré ou verdatre plus ou moins foncé, bigar- rés de taches d'un brun-roussátre de différentes nuances, et par places ondés de grisátre. Leur grand Diam. atteint parfois celui des oeufs dela Grue cendrée; il varie de 9-cent., 4 à 8-cent., le petit diam. de 5-cent.. 8 à 5-cent., 1. Plus d'une fois j'ai vu les gambades grotesques que font ces oiseaux; le plus souvent ce sont les máles qui figurent dans cet étrange ballet: je ferai observer, en passant, que la Grue cendrée s'adonne aussi, bien plus rarement, il est vrai, à ce genre de divertissement. Le cri de l'Anthropoide est une espéce de croassement sec se rapprochant de celui de la Grue cendrée, mais beaucoup moins retentissant, bien qu'il se fasse entendre de fort loin. E 76 110. Le HÉRON CENDRE. Ardea cinerea Lath., Ard. major Linn. et Gmel. et Ard. cinerea Linn. et Gmel. Joc. cit. jeune sujet, en rus- se: Tsaplia, Tschapoura. Commun sur la Sarpa où il niche dans les roseaux; pond de 3 à 4 oeufs d’un bleu clair uniforme, tant soit peu verdatre, et quelquefois couverts par places d’une légere couche crétacée. Grand Diam. de 6-cent.. 8 à 6-cent., 5, petit Diam. de 4-cent., 6 a 4-cent., 4. 111. Le HÉRON pourpre. Ardea purpurea Linn., A. purpurascens et A. cristata purpurascens Briss., A. purpurea, A. rufa et A. purpu- rata Gmel. en russe: rijaia-Tschapoura. Commun dans les roseaux de la Sarpa où il niche. 1:12. Le HÉRON AIGRETTE Ardea alba Linn., A. candida Briss. et A. egretta Mey. et Wolf, Egretta alba et nigrirostris Ch. Bonap. en rus- se: bélaïa-Tschapaura. Commun sur les laes de la Sarpa, surtout au Sud oü il niche, car il y est plus à l'abri des poursuites de l'homme. Les différents sujets de cette espéce varient beaucoup sous le rapport de la taille. 113. Le HénoN GARZETTE. Ardea Garzetta Linn.; Egretta Garzetta Ch. Donap., en russe: malaia bélaia Tschapoura. a C D’aprés mes remarques, rare sur la Sarpa; plus com- mun sur les bords dela Mer Caspienne pres des embou- chures du Volga. 11%. Le Вотов. Ardea stellaris Linn.; Botaurus stellaris Ch. Bonap. en russe: Wuip., Bougai. Se montre souvent sur la Sarpa, mais y est moins com- mun que dans quelques marais du centre de la Russie. 115. Le Binorgau. Ardea Nycticorax Linn.; Nycticorax Gardeni Ch. Bo- nap., Nyct. Ardeola Temm. en russe: Kwakwa. Très commun sur le Volga, surtout près des embou- chures où il niche sur les saules; se voit bien plus ra- rement sur la Sarpa. 416. La CIGOGNE NOIRE. Ciconia nigra Bechst. et C. fusca Briss., Ardea nigra Linn. en russe: Aistt, tchernoi-Aistt. Ne se voit qu'à l’époque du passage et toujours en très petit nombre. 117. La SPATULE. Platalea leucorodia Linn. S. N. 12-e édit., Pl. platea Linn. 1-ere édit., Pl. leucorodius Keys. et Blas. en rus- se: Kolpik, Kolpitza. Trés commune sur la Sarpa, surtout au Sud, ou elle niche en grande quantité. 118. L’IBis FALCINELLE. Ibis faleinellus Vieill. Dict., I. viridis Vieill. Faun. Fr, I. sacra Temm., Tantalus falcinellus Linn., Nume- 78 nius viridis et castaneus Briss. en russe: Karavaika, Ka- rawaschka. Excessivement commun près d’Astrakhan et sur les lacs du Sud de la Sarpa. Comme jen’ai jamais pu venir assez a temps dans les lieux où nichent ces oiseaux, il m’a été impossible d’en voir moi-même les nids, mais on m’a souvent apporté des oeufs qu’on m’assurait positivement appartenir à cet oiseau; ils étaient d’un bleu azuré assez vif et sans ta- ches; leur grand Diam. était d'environ 5-cent., 2, le pe- tit Diam. de 3-cent., 7. 119. Le GRAND Courts. Numenius arquata Linn. 1-ere édit., N. arquatua Vieill., Scolopax arquata Linn., S. N. 12-e édit. en russe: Step- noi - Koulik. Se voit assez fréquemment aux environs de la Sarpa; niche dans les Steppes; pond de 2 a 4 oeufs d’un jau- nâtre sale plus ou moins verdatre, parsemés de taches brun-roussatres et grisátres, plus ou moins nombreuses. Grand Diam. de 7-cent.. 2 à 6 cent., 8, petit Diam. de 5-cent. à 4-cent., 7. | 120. Le PETIT Counris. Numenius Phaeopus Lath. et N. minor Briss., Scolopax Phaeopus Linn. Je l’ai vu quelquefois dans les Steppes aux environs de la Sarpa, mais je ne sais s’il y niche. 121. La BARGE COMMUNE. Limosa melanura Temm., L. rufa major Briss. et L. aegocephala Degland., Scolopax aegocephala et limosa 79 Linn., Scolopax Belgica et aegocephala Gmel., Totanus limosus Mey. et Wolf., Limicula melanura Vieill. Commune aux environs de Sarepta; niche dans les en- droits marécageux; pond de 3 à 4 oeufs d’un olivätre plus ou moins foncé avec des taches et des points bru natres peu apparents et plus nombreux au gros bout. Grand Diam. de 6-cent. à 5-cent., 6, petit Diam. de 4-cent., Та 3-cent., 8. 122. LE CHEVALIER ABOYEUR. Totanus Glottis Temm. et T. chloropus Mey. et Wolf. Scolopax grisea Briss., Glottis chloropus Ch. Bonap. en russe: Koulik, Krikounn. Assez rare en été sur la Sarpa, plus commun .au prin- temps. 123. Le CHEVALIER STAGNATILE. Totanus stagnatilis Bechst., Scolopax totanus Linn. Se voit fréquemment sur la Sarpa où il niche. 12%, LE CHEVALIER GAMBETTE. Totanus calidris Bechst., T. striatus et naevius Briss., Scolopax calidris Linn., S. N. 12-e édit., Tringa Gam- betta et striata Linn. lib. cit. en russe: krasnonogoi- Koulik. Commun aux environs de la Sarpa; niche dans les endroits marécageux; pond de 3 à 4 oeufs d'un jaunátre sale, quelquefois un peu verdátre avec des taches brunes de différentes nuances, plus ou moins grandes. et nom- breuses; souyent l'oeuf est plutót parsemé de Panique de taches. 50 Grand Diam. de 4-cent., 7 à 4-cent., 3, petit Diam. de 3-cent., 2 à 3-cent. 125. Le CHEVALIER CUL BLANC. Totanus ochropus Temm. et T. ocrophus Degland, Tringa ocrophus Linn. et Tr. ochropus Gmel. en russe: Koulik swistounn. . 5 . ; CA Se voit communément aux environs de Sarepta, sur- tout à l’époque du passage. 126. La GUuIGNETTE. Totanus hypoleucos Degl., Tringa hypoleucos Linn., Actitis hypoleucos Ch Bonap. en russe: Pessotschnik. Assez rare sur la Sarpa; plus commune sur le Volga. 127. LE COMBATTANT ORDINAIRE. Machetes pugnax G. Cuv., Tringa pugnax Linn., Tr. cinereus Briss. et Tr. variesata Brünn. en russe: Tou- roukhtann, Uratschounn. Pendant mon voyage dans les steppes Kalmouks, je vis ces oiseaux en bandes si immenses qu'on ne peut s’en faire une idée, surtout sur les bords du lac Bar- bantzak où ils nichaient alors. Les oeufs, au nombre de 3 à 4 sont d’un jaunatre olivâtre plus ou moins foncé, avec des taches brunes de différentes nuances et ordinairement plus nombreuses au gros bout. | Grand Diam. de 4-cent., 8 à 4-cent., 4, petit Diam. de 3-cent., 5 à 3-cent., 2. On ne peut se figurer les nombreuses variétés dans le plumage des mâles de cette espèce; j'en ai tué des 81 dizaines et il ne m’arriva que fort rarement d'en trouver deux entierement semblables. 198. La BÉCASSINE DOUBLE. Scolopax major Gmel. et S. media Vieill., Gallinago major Ch. Bonap., Ascolopax major Keys. et Blas. en russe: Doupell. Se voit lors du passage sur les bords marécageux de la Sarpa. 129. La BÉCASSINE. Scolopax Gallinago Linn., Gallinago scolopacinus Ch. Bonap., Ascolopax Gallinago Keys. et Blas. en russe: Bekass, Barachék. ; Commune sur la Sarpa, surtout à l'époque du passage. 130. La BÉCASSINE SOURDE. Scolopax Gallinula Linn., Gallinago minor Briss., Gal- linago Gallinula Ch. Bonap., Ascolopax Gallinula Keys. et Blas. Se voit du temps du passage. La. BÉCASSE ORDINAIRE. Scolopax rusticola Linn.. Rusticola vulgaris Vieill., et R. Europaea Less. en russe: Stouka, Krekhtounn. Je l'ai vue souvent au printemps dans les hautes her- bes, aux environs des lacs de la Sarpa. 132. Le BÉCASSEAU COCORLI. Tringa sübarquata Temm , Tr. ferruginea et cinerea Brünn., Scolopax subarquata et Africana Gmel., Nume- Ae ore 1839. 6 82 nius Africanus Lath. et N. subarquatus Less., Pelidna subarquata G. Cuv. Au commencement de Mai je le vis en bandes sur les bords de la Sarpa. | 133. Le BÉCASSEAU CINCLE. Tringa Cinclus Keys. et Blas., Tr. Alpina Linn. ct Tr. variabilis Mey. et Wolf, Pelidna Cinclus Ch. Bonap. Je l'aa vu en méme temps que l'espèce précédente, mais plus rarement. 134. L'ECHASSE ORDINAIRE. Himantopus melanopterus Mey. d’aprés Temm., H. atro- apterus Mey. et Wolf et H. albicollis Vieill., Charad- rius Himantopus Linn. en russe: Dolgonojka, Akatka. Commune sur les bords de la Sarpa; elle setient d’après mes remarques, de préférence près des salines. Niche à terre dans un creux, pond au commencement de Mai de 3 à 4 oeufs d'un jaunatre sale, plus ou moins _ verdátre, quelquefois légèrement azuré, avec des taches irrégulières, de différentes teintes brunes et plus ou moins nombreuses. Grand Diam. de 4-cent., 6 à 4-cent., 3, petit Diam. de 3-cent., 2 à 3-cent. 135. L’Avocerte. Recurvirostra Avocetta Linn. en russe: Krivonossik, — €hilonoss. Pas fort nombreuse sur la Sarpa; cette espéce, à ce que j'ai remarqué, se tient de préférence sur les bords des lacs salés ou elle niche. 83 136. Le FLAmMmant. Phoenicopterus roseus Pall., Ph. ruber Linn., Ph. Eu- ropaeus Vieill. et Ph. antiquorum Ch. Bonap. en russe: krasnoi-Gouss. D’après les assertions de М. Rickbeil de Sarepta, que je n’ai aucun motif de mettre en doute, on a parfois tué quelques Flammants dans les environs; autrefois ils étaient trés nombreux prés des embouchures du Volga, mais dans les derniers temps ils y sont devenus rares et n'y paraissent qu'accidentellement. Ils sont fort communs, dit-on, prés des embouchures de l'Exba et sur les bords du golfe de la mer Caspien- ne appelé Mertvoi-Koultouk. A la fin de l'été, les pêcheurs amènent beaucoup. de ces oiseaux vivants sur le marché d’Astrakhan. 137. Le Rate DE GENËT. Rallus erex Linn., R. genistarum sive Ortygometra Briss., Gallinula crex Lath., Crex pratensis Mey. et Wolf. en russe: Dérgatsch, Korostell. | Se tient en petit nombre près de Sarepta, à ce que jai remarqué: est excessivement commun dans quelques endroits de la Russie centrale. Je n'ai pas vu dans ces parages les В. aquaticus Linn . R. porzana Linn. et R. pusillus Pall., espèces qu'on pour- rait cependant supposer y rencontrer. 138. La Powe D'EAU. Gallinula chloropus Lath., Fulica chloropus Linn. en russe: Kamischnitza, bolutnaia-Kouritza. Commune dans les roseaux de la Sarpa où elle niche. 6° SA 139. La Fou ove. Fulica atra Brünn., F. atra et aterrima Linn. et F. Aethiops Gmel. jeune. en russe: Lisska, Lissiona. Excessivement nombreuse sur quelques lacs de la Sar- pa; construit un nid flottant à la maniére des Grébes. 140. LE GoELAND ARGENTÉ. Larus argentatus Brünn., L. cinereus Briss., L. ma- rinus Var. B. Lath. et L. glaucus Mey. et Wolf, en russe: Khokhotounn, Khokhott. Commun sur les lacs’de la Sarpa, surtout au Sud; construit au milieu des roseaux un nid flottant en forme de cône tronqué, ou quelquefois le pose sur un tas de jones; j'en ai trouvé souvent sur Je lac Khana dans les steppes Kalmouks; pond à la fin d'Avril ou au commen- cement de Mai de 2 à 3 oeufs d'un jaunätre sale, oli- vâtre ou verdâtre, avec des taches brunes de différentes teintes et d'autres d'un grisátre -lilas pâle, toutes plus _ou moins nombreuses; parfois on voit des oeufs bigarrés de traits irréguliers ayant l'aspect d'hiéroolyphes. Grand Diam. de 8-cent, 1 à 7-cent., petit. Diam. de 5-cent., 4 à 4-cent., 9. à; Ayant eu l'occasion de faire de nombreuses remarques sur les différentes livrées de cette espèce, je crois bon de les mentionner ici. Jeunes en naissant. Sont couverts d’un duvet grisätre et ondé de noirâtre en dessus, roussâtre à la tête avec des macules noirâtres et blanc sale sur le ventre; bec brunatre, jaunatre à la pointe; pieds rose-brunatre. Jeunes de l'année. Dessus du corps d'un brun cendré, plus foncé au dos et aux couvertures alaires, toutes les 85 plumes bariolées de blanc surtout aux sus-caudales; des- sous du corps blanc, strié de brunatre aux côtés de ja töte, à la gorge et au devant, du cou, et tacheté de la méme feinte à la poitrine, aux. flancs et à quelques sou:- caudales; rémiges noiratres, terminées d'un liseré blan- châtre; bec brunátre, noirâtre vers le bout; pieds d'un jaunatre tirant sur le brun. Jeunes d'un an. Téte, cou, sus-caudales et dessous du corps blancs avec quelques stries brunätres peu appa- rentes autour des yeux et d’autres plus grandes et en forme de taches au haut du cou; dos cendré - bleuâtre, couvertures alaires bariolées de plumes cendrées comme le dos et d'autres brunes liserées de blanchäire; rémiges noirátres terminées de blanchätre; queue blanche aux trois quarts de sa base, noirâtre au bout et terminée d’un liseré blanchatre; la teinte noirâtre du bout de la queue n’est pas séparée brusquement du blane de l’autre moitié, de petites taches diminuant progressivement les unissent; bec jaune, brunätre autour des narines et noi- ratre vers le bout qui est blanchatre; pieds livides. Vieux sujels. Têle, cou, sus-caudales, queue et dessous du corps d’un blanc pur; dos, croupion, couvertures alai- res et rémiges secondaires d'un cendré bleuätre, ces der- niéres ainsi que les scapulaires terminés de blanc; ré- miges primaires à leur base d'un cendré bleuätre comme le dos, suivi de noir et terminé de blanc, la deuxième portant une tache de cette derniére couleur sur la partie noire, la premiere terminée d'un assez grand espace blanc avec une macule noire plus ou moins grande; bec jaune avec une tache rouge à l'angle dela mandibule inférieure; pieds livides; iris jaune; bords des paupières d'un rouge- orange. * 86 Taille du male d’environ 65-cent.; femelle plus petite de près de &-cent Le eri de ces Goélands a quelque analugie avec le rire d'un homme; il se fait surtout entendre lorsqu'on s'approche de leurs nichées; plus d'une fois en m'appro- priant leurs oeufs, ces Goélands irrités venaient tournoyer au-dessus de ma téte, en poussant leur étrange cri sur un ton nasillard Khaan, Khaan, suivi de quelques sons plus nombreux et plus précipités Kha, Kha, Kha, puis subitement décrivaient une courbe rapide et passaient en siflant prés de mes oreilles. en m'effleurant presque de leurs ailes, pour entonner de nouveau leurs cris lamen- tables Khaan, Khaan ou Khao, Khao. Leur nourriture consiste principalement en poissons; cependant ils se rabattent quelquefois sur la charogne et poursuivent avec acharnement bien avant dans les steppes les bandes de Criquets émigrants dont ils sont trés fri- ands; ce qui m'étonnait surtout c'était de voir ces Goé- .lands donner la chasse aux Sousliks; un jour, en explo- rant les lacs de la Sarpa, je trouvai un nid contenant deux petits déjà assez dévéloppés; en ayant ouvert un je vis une moitié toute fraiche. de Souslik; je suis encore à me demauder comment il avait pu l'avaler. J'étais souvent étonné de la faculté qu'ils ont de dé- gorger les aliments qu'ils ont engloutis; Je l'ai remarqué chez les Goélands que j'avais blessés; ils eroyaient sans doute s'alléger par là et pouvoir alors reprendre leur essor. M. Degland rapporte le Larus cachinnans de Pallas à celte espèce. 87 141. LE GoëËLAND CENDRE. Larus canus Linn., Gavia cinerea major Briss., Larus cyanorhynchus Mey. et Wolf. en russe: Ribolow, Tchaika. Je le vis quelquefois au printemps sur les laes de la Sarpa. J'avais tué au printemps deux Goélands femelles que, malgré toutes mes recherches, je ve parvins à définir spécifiquement, d'autant plus qu'ils n'avaient pas encore leur livrée d'adultes; ils mesuraient environ 45 cent. de la pointe du bec au bout de la queue, de la pointe du bec à l'angle de l'oeil 6 cent, tarse 5 cent., deigt mé- dian sans l'ongle 4 cent. et quelques millimétres. Plumage. Téte, cou, sus-caudales et tout le dessous du corps d'un blanc pur, varié de mèches brunâtres au haut dela téte et du cou; tour des yeux légérement noirátre; joues striées de cette méme teinte; dos et couvertures alaires d'un cendré bleuätre clair, bariolé de plumes bru- nâtres liserées de blanchátre; rémiges noiratres égale- ment liserées de blanchatre, on remarquait sur l'un de ces individus non loin du bout de la première un léger indice le tache blanche; queue blanche avec une bande noirâtre vers le bout; bec livide à sa base, noirâtre vers le bout; pieds livides; iris brun. En comparant ces Goélands avee quelques sujets du L. canus, je vis qu'ils n'étaient nullement les mêmes: je pense qu'ils doivent appartenir à une espéce de Goéland à capuchon; le noirâtre du tour de yeux l'indique peut- étre. 142. Le Go&LanD ICHTHYAËTE. Larus ichthyaetus Pall. et L. ichthyaetos Keys. et Blas., Xema ichthyaetum Ch. Bonap. en russe: tchernogolowoi- Khokhotounn. - 88 Je le vis assez communément au Sud de la Sarpa ct surtout sur les lacs Barbantzak, Khana et Tzaga-Nour; je suis certain qu'il v nichait, mais toutes mes recherches à ce sujet sont restées infructueuses; cependant comme jai pu faire quelques remarques sur les différentes li- vrées de ces oiseaux, je tacherai de les communiquer ici. Jeunes de l'année. Fort semblables à ceux du L. ar- gentatus, mais tant soit peu plus grands et de couleur plus sombre en-dessus et à la tête; rémiges noires lise- rées de grisátre versle bout; queue blanche transversa- lement coupée vers le bout par une bande noire; bec brunátre à sa base el noirátre dans toute son étendue; pieds brunátres. Jeunes d'un an. Téte et une partie supérieure du cou noires, bariolées de quelques plumes blanches surtout au front et à la gorge avec une tache blanche au- dessus et au - dessous des yeux; reste du cou, sus - caudales et toutes les parties du dessous du corps d'un blane pur avec quelques taches brunes sur le haut du cou; dos croupion, couvertures alaires et rémiges secondaires d'un cendré bleuätre, ces dernières ainsi que les scapulaires ‘terminés de blanc; quelques plumes brunes liserées de cendré aux plis des ailes et aux petites couvertures; ré- miges noires avec du blane vers la base des barbes in- lernes et moins aux externes, les deux premières portant une tache blanche pres du bout; queue blanche coupée vers le bout par une bande transversale noire, et avec une tache notre sur les premières reetrices externes seu- lement; bec jaune, rouge vers le bout, avec une bande verticale noire en face de l'angle de la mandibule infé- rieure; pieds bruns. Vieux sujets. Tête et partie supérieure du cou noires avee du blane au-dessus et au-dessous des yeux; reste $9 du cou, sus-caudales, queue et toutes les parties ди des- sous du corps du blanc le plus pur; dos, croupion et couvertures alaires d'un cendré bleudtre; rémiges noires vers le bout, les premiéres terminées de blane; bec jaune orange avec moilié du bout rouge et une bande verti- cale noire en face de l'angle de la mandibule inférieure; iris brun; pieds brun-rougeätre. D'aprés mes remarques, la taille d'un vieux male, de la pointe du bec au bout de la qucue, est d'environ 72-cent.; de la pointe du bec à l'angle de l'oeil {{-cent., 5; hauteur du bee en face de l'angle de la mandibule inférieure pas moins de 2-cent., 3; tarse d'environ 8-cent. ; doigt médian sans l'ongle environ 6-cent., 5. Le cri du Goéland ichthyaéte est un son nasillard et retentissant Xhan-hou, Khan-hou; quand ils ont des pe- tits, les vieux laissent échapper un cri, qui, bien que plus fort, a de l'analogie avee le miaulement lamentable d'un chat. Cette espéce se nourrit principalement de poissons, mais elle est aussi trés friande de Criquets émigrants; jen ai vu souvent à la poursuite de ces insectes en com- pagnie de Goélands argentés. 143. LE GoËLAND RIEUR. Larus ridibundus Linn., Gavia ridibunda Briss., Xema ridibundum Ch. Bonap. en russe: tchernogolovoi - Ribo- loff, Tchaïka, Kloucha. Excessivement commun sur les lacs de la Sarpa; du- rant mon voyage dans les steppes Kalmouks, j'ai eu oc- casion de voir son mode de nidification; niche dans les jones en compagnie très nombreuse quelquefois; con- 90 struit son nid sur ua tas de roseaux flottants ou le dé- pose simplement sur l'eau; pond au mois d'Avril de 2 à 3 oeufs très variés dans les teintes; Je plus souvent ils sont d’un jaunätre sale verdätre avec des taches bru- nes, rosatres et grisatres plus ou moins nombreuses; par- fois le fond est d'un vert bleuätre ou d'un olivatre assez sombre, parsemé de taches tout aussi diverses de nuan- ces que la teinte générale. Grand Diam. de 5-cent., 6 à 4-cent., 9, petit Diam. de 4-cent. à 3-cent., 6. Lorsqu'on s'approche des nichées de ces Mouettes, el- les élévent un vacarme infernal dont on ne peut se fai- re une idée. 144. LE GOËLAND PYGMÉE. Larus minutus Pall., Xema minutum Ch. Bonap. Se voit communément sur la Sarpa; niche sur les lacs du Sud, mais Je n'ai pu faire d'amples. remarques à ce sujet. | Je partage l'avis de Kaup qui fait de cette espèce un genre nouveau sous le nom de Hydrocoleus; elle diffère sensiblement des vrais Larus et paraît plutôt tenir lieu d’intermediaire entre les Goélands et les Sternes. 145. La STERNE Hanser. Sterna Anglica, Montagu, d’apres Temm., Sterna ara- nea Vieill. en russe: tchernonogaia-Martischka. Je l'apercus quelquefois sur les lacs de la Sarpa et le plus souvent sur ceux du Sud, durant mon second voyage dans les steppes Kalmouks. 91 146. La STERNE CASPIENNE. Sterna Caspia Pall., St. megarhynchos Mey. et Wolf, Syluchelidon Caspia Ch. Bonap. en russe: krasnonogaia- Martischka. Assez commune sur les lacs du Sud de la Sarpa et plus encore sur les bords de la mer Caspienne, aux em- bouchures du Volga. 147. La STERNE PIERRE-GARIN. Sterna hirundo Linn. en russe: Lastowitza, Martischka, Tchégrowka. Commune sur la Sarpa ou elle niche. 148. La PETITE STERNE. Sterna minuta Linn., St. minor Briss. Se voit assez communément sur les lacs de la Sarpa. 149. La STERNE ÉPOUVANTAIL. Sterna fissipes Linn., St. nigra Briss., Hydrochelidon nigrum Ch. Bonap. ; Commune sur la Sarpa ow elle niche dans les roseaux. 150. La STERNE LEUCOPTÈRE. Sterna leucoptera Meisner et Schinz , Sterna nigra Linn., Hydrochelidon leucopterum Ch. Bonap. Se voit souvent sur la Sarpa où elle niche en com- pagnie. 151. Le Cormoran. Phalocrocorax Carbo G. Cuv., Graculus Carbo aquati- cus Linn. S. N. 1-ère édit., Pelecanus Carbo Linn. S. N. 92 12-e édit., Carbo Cormoranus Mey. et Wolf, Hydrocorax Carbo Vieill. en russe: Baklann. Commun sur la Sarpa, mais plus que partout ailleurs près des embouchures du Volga où ces oiseaux se tien- nent en nombre si prodigieux qu'il est impossible de s’en former une idée. Les Cormorans détruisent une immense quanlité de poissons; ils péchent souvent en compagnie des Pélicans, avec lesquels ils vivent toujours en bonne intelligence. Ils volent en troupes plus ou moins considérabies, quelquefois a la file et le plus souvent de front. Ils nichent le plus communément sur les arbres, sur lesquels ils se perchent fort souvent. surtout pour sécher leurs plumes; ils ont la faculté de nager de différentes manières, tantôt le corps à moitié dans l'eau, tantôt entièrement submergé; ils plongent avec une rare habileté. Les paysans d’Astrakhan mangent leur chair, bien qu'elle soit des plus rebutantes, à cause de son odeur fétide. | M. Rickbeil de Sarepta m'a assuré que le Cormoran pygmée (Phaloerocorax pygmaeus) se montrait quelque- fois dans cette contrée, mais je ne puis nullement le certifier; il se voit dit-on au Caucase près des frontières de la Perse. | 152. Le PELICAN BLANC. Pelecanus Onocrotalus et Orientalis Linn., P. Onocro- talus Gmel. en russe: bélaia ou rosowaia Baba - ptitza; Baboussia. Ne se voit que rarement sur les Jacs de la Sarpa; fort commun sur les bords de la mer Caspienne surtout 93 pres des embouchures du Volga, où il m'est arrivé de voir des troupes de plus de 500 individus. Ordinairement il fait bande à part et ce n'est qu'à l'occasion de la pêche qu'il se réunit quelquefois au Pé- lican crépu. Le Pélican blanc varie beaucoup sous le rapport de la taille; bien qu'il paraisse plus élancé que le Pélican crépu, il atteint. cependant rarement les dimensions de quelques individus de cette espéce; d'aprés mes remar- ques les. máles mesurent de la pointe du bec au bout de la queue de 2 Met. à 1-Mét.,. 80; les femelles de 1-Met., 80 à 1-Mét., 60; ia longueur du bec varie pour les males de 46 à 37-cent. pour les femelles de 42 a 33 cent. Les sujets vieux sont très beaux; leur plumage est d'une couleur rose tendre; malheureusement cette teinté disparait sur un individu empaillé. Je n'ai pas été à méme de voir leur mode de nidifi- cation, pour le comparer à celui du P. crispus. 153. Le PELIcAN cRÉPU. Pelecanus erispus Bruch. en russe: seraia Daba-ptitza; Baboussia. | Commun sur la Sarpa ct sur tout le cours du Volga, depuis Tzaritzine jusqu'à la mer Caspienne; j'ai vu quel- quefois des bandes innombrables de ces oiseaux péehant dans les lacs poissonneux de Ja Sarpa en compagnie de Cormorans. Les Pélicans crépus nichent sur quelques lacs du Sud de la Sarpa; pendant mon séjour dans cette con- tree ils avaient fait choix du Khana et du Tzaga- Nour; ils construisent un nid quelquefois immense, composé de 94 jones et d'autres tiges d’herbes qu'ils apportent souvent de bien loin, et c’est chose étrange de voir voler ces oiseaux tenant un énorme fagot de roseaux dans leur bec; le nid est construit sur l’eau dans un endroit peu profond, presque toujours près des jones, sans que tou- tefois il en soit entièrement cerné; sur ce nid Пе roseaux qui atteint quelquefois une hauteur de près de 1-Met., 50 au-dessus de l’eau, on voit des creux séparés les uns des autres et ou chaque femelle dépose ses ceufs; j'ai vu de ces nids phalanstériens contenant plus de 30 fa- milles réunies, et j'étais singulièrement frappé à l'aspect de ce grand nombre d'oiseaux posés sur cette espèce de meule, tous serrés les uns contre les autres; la ponte qui a lieu en Avril et en Mai est de 2 à 3 rarement de 4 oeufs de différente grandeur, d'un blanc pur et recou- verts d'une couche crétacée formant des bosses et élevu- res dans certains endroits; ces oeufs sont plus ou moins allongés et m'ont semblé être trés petits en comparaison de la taille de l' iseau. Grand Diam. de 10-cent., 7 à 9 cent., petit Diam. de 6-cent., 4 à 5-cent., 5. Les oeufs fraichement pondus sont toujours couverts de sang, aussi estil à présumer que la ponte est plus ou moins douloureuse pour les femelles. Les petits naissent tout nus et ont un aspect fort drôle: jai été étonné du peu d'amour que leur témoignent les parents; plus d'une fois en arrivant près d'un Moste de Pélicans (Moste signifie un pont en russe: le nid a recu cette dénomination à cause de l'espéce de ressemblance quil offre avec un pont) et jue je tirais un coup de fusil. ils partaient tous en délaissant les jeunes, quelque- fois sans revenir; ce qui me porte surtout à croire A 95 leur peu d’affection pour leur progéniture, c’est qu’ordi- nairement ils sont peu farouches et se laissent facilement approcher. Lors Пе mon premier voyage dans les steppes Kal- mouks, je vis trois de ces nids ou ponts de Pélicans sur le lac Khana; comme j'y passai quelque temps j’eus l'oc- casion de faire plusieurs remarques sur les moeurs de ces oiseaux. Ce lac, ne renfermant pas de poissons, les Pélicans se rendaient parfois jusque sur le Volga pour en pécher, quelquefois à plus de 100 verstes de leur nid; souvent je les ai vus revenir leur sac gonflé de poissons; ordinai- rement ce sont les máles qui pourvoient à la nourriture des femelles pendant le temps de la couvée, mais ces dernières s'adjoignent aux mâles ‘lès que les petits sont éclos. En approchant de ces nids on est presque suffoqué par des miasmes fétides dis à la putréfaction des joncs et à immense quantité d'exeréments de ces oiseaux qui, par eux-mémes, d'ailleurs ne contribuent pas pour peu à aug- menter encore cette odeur nauséabonde. Selon mes observations, M. Degland commet une er- reur dans la description des couleurs du bec et de l'iris. chez les vieux le bec est rugueux ou plutót écailleux, d'un gris de corne clair, varié de noirátre; les bords des deux mandibules sont jaunatres vers le bout; le crochet qui constitue la pointe est d'un jaune-orange; la poche gutturale est jaune clair avec une tache noirâtre de cha- que côté prés des commissures; chez les jeunes le bec est lisse, d'une teinte gris- brunätre, jaunätre sur ses bords; le crochet est également de couleur orange, moins 96 vive cependant; la poche gutturale est d’un jaune sale sans lache près des commissures. J'ai eu l'occasion de voir des individus très vieux et parés de toutes leurs plumes de noces, et jamais je n’ai remarqué de macules rouges et bleues sur le bec; on n’en voit que chez le Pél. blanc. M. Degland prétend aussi que le P.crispus est plus rare que le P. onocrotalus, je ne puis rien dire des autres contrées qu'habitent encore ces oiseaux, mais je peux certifier que les Pél. crépus sont bien plus, nombreux dans ces paragés et même aux embouchures du Volga, où cependant le Pél. blanc est fort commun. La taille du P. crispus est très variable, mais elle surpasse presque toujours celle du P. onocrotalus; en outre il paraît beaucoup plus massif que ce dernier; son cou semble aussi étre plus gros. La taille des males de la pointe du bee au bout de la queue varie de 2-Mèt., 05 a 1-Mèt., 86; celle des femelles de 1-Met., 92 à 1-Met., 68. Le bee de la pointe à l'angle de l'oeil mesure pour les mâles de 48-cent. à 44 cent., pour les femelles de 42 à 38-cent. La voix du P. crépu est une espèce de mugissement grave et fort. Plusieurs fois j'ai attrapé de ces oiseaux à l'aide de pièges que je tendais sur leur nid, ou dans les endroits où ils avaient l'habitude de se poser. Je tächerai maintenant d'indiquer quelques remarques concernant ces deux espéces: Les Pélicans ont un vol aisé et peuvent franchir d'im- . menses distances; ils s'élévent quelquefois à une grande 97 hauteur en décrivant des spirales, battant par intervalles des ailes et puis planant; je l’ai remarqué surtout pour le Pél. crépu; quand en m’approchant d’un nid, je tirais sur ces oiseaux, ils s’elevaient aussitôt dans les airs à une immense hauteur en faisant de nombreux circuits, jusqu'à ce qu'enfin je les perdais de vue; leur vol, bien qu'aisé, est toujours pesant, surtout en prenant leur es- sor; cependant quand ils se trouvent sur l'eau ils s’ele- vent droit sans l’eflleurer de leurs ailes; en volant ils ployent leur cou de manière que d'en bas on n’aperçoit que leur énorme bee muni de son sac étrange et sem- blant sortir dela poitrine; quelquefois, en traversant les airs ils ouvrent leur bec; le vent alors en s'y engouf- frant gonfle leur formidable sac, ce qui donne un aspect des plus comiques à la figure déjà étrange de l'oiseau. Les Pélicans nagent avec une rare facilité en rentrant lecou eten courbant le dos: plusieurs fois j'ai été frap- pé de leur étonnante habileté; un jour, en ayant blessé un à l'aile je le poursuivis en bateau avec deux bons rameurs pendant prés d'une heure; ses détours et évolu- tions avaient extenué mes hommes de fatigue; aussi, sans un coup de fusil qui mit fin à la chasse, je n'aurais guére pu espérer l'attraper. Les Pélicans ne plongent jamais; lorsqu'en nageant ils aperçoivent à proximité un poisson, ils enfoncent promp- - tement la téte et le happent. On sait qu'ils péchent souveut en compagnie; plus d'une fois j'ai été témoin de ce singulier spectacle qui semble être une preuve de leur esprit de combinaison; ils se rassemblent à cet effet dans une baie peu profonde et se rangent avec une précision et un ordre remarquables; souvent les deux espéces font cause comniune; les Camorans, leurs inséparables com- М 3. 1859. 7 98 pagnons ne manquent pas de venir prendre leur part au festin; les Goélands, les Sternes et quelques autres oise- aux piscivores se hatent aussi d’arriver; alors, quand tous se tiennent a leurs postes, la péche commence; les Pélicans rangés en demi-cercle donnent le signal; ils s’approchent du rivage et battant des ailes et en plon- geant souvent la téte; leurs fidéles Cormorans, en avant- garde intelligente, plongent et replongent sans cesse et contribuent par là à Jeter l'épouvante parmi les poissons qui se trouvent dans l'enceinte, de sorte que ces derniers ne sachant où donner de la tête se laissent facilement happer; c'est surtout en s'approchant du bord que ces pécheurs ailés font la plus riche capture. C'était un bi- zarre aspect que de voir alors péle-méle Pélicans, Cor- morans, Sternes et toutes les espéces de Goélands s'agi- ter et se débattre; ces derniers complétaient l'étrangeté de cette scéne par un concert de cris les plus discords. . Les Pélicans sortent de l'eau, leur poche gutturale re- gorgeant de poissons; si c'est la saison des nichées, ils vont partager leur butin avec les petits ou avec les fe- melles si elles couvent encore les oeufs; mais, hors de cette époque, ils se retirent sur un bane de sable où ils digérent leur proie en sommeillant d'un air d'indolente béatitude. Les paysans russes en voyant les Pélicans pécher de cette manière disent dans leur langage pittoresque: « Ba- bi tianoutt»; ces paroles fort expressives signifient: «les Pélicans tirent leurs filets». Les Pélicans de cette contrée et surtout ceux des bords dela mer Caspienne sont trés peu farouches; souvent en parcourant ces lieux en bateau, il m'arrivait de pouvoir m'approcher à 50 ou 60 pas tout au plus d'une immen- 99 se troupe de ces oiseaux posés sur le rivage; au premier coup de fusil il s'élevait dans leurs rangs un tumulte et une confusion impossibles à dépeindre; on pourrait alors s'imaginer en avoir tué au moins une dizaine, car ordi- nairement ils se tiennent trés serrés les uns contre les autres, de sorte que plusieurs d'entre eux ne peuvent se lever avant que leurs voisins n’aient pris leur vol; en s'en approchant par terre on pourrait facilement, à l'aide d'un chien. en attraper quelques-uns. Les Pélicans font une si énorme destruction de pois- sons qu'on aurait pu, ce me semble, donner une prime aux chasseurs pour un certain nombre d'individus mis à mort; ils causent surtout un grand dommage en se te- nant en nombre prodigieux aux embouchures du Volga, et en empéchant par là les poissons d'entrer dans le fleu- ve, d'autant plus que dans ces endroits l'eau esttrés peu profonde, à peu d'exceptions prés; je pense que le Gou- vernement pourrait. à cet effet mettre un impót sur les maitres pécheurs qui sans aucun doute ne pourraient re- tirer que du profit d'une pareille mesure. Pendant mon voyage dans les Steppes des Kalmouks, ces derniers me priaient souvent de leur tuer des Péli- cans, qu'ils dévorent volontiers malgré leur chair rebu- tante; je n'en étais d'ailleurs nullement étonné, car il n'y a pas de choses nauséabondes que ces hommes ne puissént avaler. 154. L'O1r cENDRÉE. Anser ferus Temm., Anas Anser ferus Linn., Anas Anser Gmel., Anser cinereus Mey. et Wolf. en russe: dikoï - Gouss. 3 ys Excessivement commune sur les lacs de la Sarpa ou elle niche dans les roseaux; pond de 6 à 12 oeufs d'un blanc légérement jaunätre. Grand Diam. de 9-cent., 8 à 8-cent., 5, petit Diam. de 6 cent., 6 a 6-cent. Lors de mon second voyage dans les steppes Kalmouks je vis des bandes incalculables de ces oiseaux sur le ine Barbantzak. 155. ГОле pes Moıssoxs. Anser sylvestres Briss., Anas segetum Gmel., Anser segetum Mey. et Wolf, en russe: Gouménnik. Je l'indique, bien que je n'aie pas eu l’occasion de la remarquer dans cette contrée, mais i] me semble qu'elle doit s’y montrer à l'époque du passage, car je l'ai vue | quelquefois dans le Nord du Gouvernement de Saratoff. 156. ГОЕ RIEUSE. Anser albifrons Mev. et Wolf, Anas albifrons Gmel., . Anser septentrionalis sylvestris Briss. en russe: Kazarka, Kazara, Gouss Kazanok. Se voit en nombre infini aux environs de la Sarpa, mais seulement lors du passage. 157. ГОле à cov roux. Anser ruficollis Mey. et Wolf, Anas ruficollis Pall. en russe: Rijécheiek, rijécheia-Kazarka, tswetnaia-Kazarka. On la dit commune à l'époque du passage sur les bords de la mer Caspienne et prés des embouchures du Volga; selon M. Rickbeil on en voit aussi aux environs de Sarepta, chose fort probable. 101 158. Le CvGNE Ferus. Cygnus ferus Briss., Anas Cygnus ferus Linn., Anas Cygnus Gmel, Cygnus musicus Bechst., Cygnus mela- norhynchus Mey. et Wolf. en russe: Lébed krikounn. Fort commun sur la Sarpa à l’époque du passage, mais à ce qu'il parait ne s'y arréte pas pour nicher. Son cri est retentissant et a de l'analogie avec le son d'une trompette. 159. Le CvaNE TUBERCULE. Cygnus olor Vieill., Anas cygnus (Mansuetus) Linn., Anas olor Gmel., Cygnus gibbus Bechst. en russe: Lébed Chipounn. | Commun sur les lacs de la Sarpa oü il niche dans les roseaux; pond de 4 à 8 oeufs d'un blanc grisátre ou verdátre et paraissant comme farineux. Leur grand Diam. atteint quelquefois 12-cent., le petit Diam. est d'environ 7-cent., 8. Le cri de ce Cygne est tout différent de celui de l’espè- ce précédente; c'est une sorte de sifflement aigu quoique fort peu sonore. J'ai vu cette espéce en grand nombre sur les lacs Khana et Tzaga-Nour. 160. Le CANARD TADORNE. Anas tadorna Linn., Tadorna vulpanser Ch. Bonap., Vulpanser tadorna Keys. et Blas. en russe: Pegannka; Kharkhol des paysans du gouvernement d'Astrakhan. Assez commun aux environs de Sarepta; niche dans des terriers de renards délaissés ou dans les fissures des ravins de l'Erghéni. - 102 161. Le Canarp Casanca. Anas rutila Pall., Anas Casarea Linn., Anser Casarca Vieill., Casarea rutila Ch. Bonap., Vulpanser rutila Keys. et Blas. en russe: krasnaïa-Outka. Commun aux environs de Sarepta, mais plus encore aux embouchures du Volga. Niche dans des trous d’ar- bres ou dans les crevasses des ravins et des bords es- carpés; pond de 6 à 10 oeufs d'un blanc pur et d'une légére teinte rosée quand ils sont fraichement pondus; leur grand Diam. varie de 7 à 6-cent., 8; le petit Diam. de 5-cent., 2 à 5-cent. Le cri de ce canard est un son nasillard fort étrange; son vol ressemble à celui d'une oie. 162. Le Canarp Sovucuer. Anas clypeata Linn., Rhynchaspis clypeata Ch. Bonap. en russe: Chirokonoss, Lopanoska, Soksounn. Commun sur la Sarpa, surtout du temps du passage; n’y niche qu'en petite quantité. 163. LE CANARD SAUVAGE. Anas Boschas Linn. en russe: Kriakwa, Kriakouschka, Outka matéraïa et Kréjenn des paysans du gouvernem. d’Astrakhan. Des plus communs sur la Sarpa oü il niche dans les roseaux; mais dans les iles du Volga il fait son nid dans un trou d’arbre, ce qui est en quelque sorte une preu- ve de son intelligence, car s’il pondait à terre, les eaux, qui ne débaclent ici que fort tard, emporteraient ses oeufs. 103 164. Le CANARD PILET. Anas acuta Linn., Anas longicauda Briss., Dafila acuta Ch. Bonap. en russe: Chilokhwostt, Chilokhwostaia-Outka. Commun sur les lacs de la Sarpa où il niche. 165. Le CANARD RIDENNE. Anas Strepera Linn., Chaulelasmus Streperus G. R. Gray. en russe: Polou-kriakwa, Outka pod-matéraia. Fort commun sur la Sarpa, niche dans les roseaux et quelquefois dans les hautes herbes aux environs des lacs. 166. Те CANARD SIFFLEUR. Anas Penelope Linn., Anas fistularis Briss., Mareca Penelope Ch. Bonap. en russe: Svischtsch, Sviass, Sviasska. Excessivement nombreux à l'époque du passage, je n'en ai pu trouver les nichées, bien que quelques indi- vidus se montrassent pendant la belle saison. 167. Le CANARD MARBRE. Anas angustirostris Ménétries, Anas marmorata Temm., Querquedula angustirostris Ch. Bonap. Je ne l'ai rencontré que près d'Astrakhan, mais il se peut bien du reste qu'il se montre aussi, mais plus ra- rement sans doute, aux environs de Sarepta. J'ai vu une femelle de cette espéce presque apprivoisée chez M. Za- vialoff, docteur de la ville de Krasnoi-Yar. 168. Le CANARD SARCELLE. Anas querquedula Linn., Anas circia Less., Cyanopte- rus circia Ch. Bonap. en russe: Treskounok, Tchirok treskounok. E Commun sur la Sarpa, surtout lors du passage. + 104 169. Le CANARD SARCELLINE. Anas Crecca Linn., Querquedula minor Briss. et Querq. Crecca Ch. Bouap. en russe: Tehirok, Svistounn, Svi- stounok. | Commun sur les lacs de la Sarpa, principalement à l’époque du passage. 170. Le CANARD SIFFLEUR HUPPÉ. Anas rufina Pall., Anas fistularis cristata Briss., Cal- lichen rulinus Ch. Bonap., Fulicula rufina Keys. et Blas. Se voit assez fréquemment sur la Sarpa ow il niche dans les roseaux. Cette espèce, selon ma manière de voir, s'approche davantage des vrais Canards que des Fuligules, au nombre desquelles la plupart des Ornithologistes l’ont rangée, car outre quelle a quelques traits caractéristiques des premiers, elle s'en approche encore par Jes habitudes et le cri. 171. Le Canarp Gannor. Anas clangula Lion., Clangula Glaucion Ch. Bonap. en russe: Gogoll, Polinéika. Commun sur la Sarpa, surtout au printemps; niche souvent, m’a-t-on dit, dans des creux d'arbres. 172. Le Canarp MirovuiNAN. Anas Marila Linn., Fuligula Marila Ch. Bonap. en russe: goloubaia-Tchernett. Je Vai vu quelquefois au printemps sur la Sarpa. # 105 173. Le Canarp Mirovix. Anas ferina Linn., Fuligula ferina Keys. et Ваз, Aythya ferina Ch. Bonap. en russe: Rijégolowka, rije- golowaïa-Tchernett. Se montre plus souvent sur la Sarpa que l'espèce précédente. | ‘174. Le CANARD MORILLON. Anas Fuligula Linn., Fuligula cristata Ch. Bonap. en russe: Tchernett. Commun sur la Sarpa o où sans doute il niche, bien que je ne l'aie vu qu’en petit nombre durant la belle saison. 175. Le Canarp petit MiLouix. Anas Nyroca Giildenstedt, Anas leucophthalmos Bork- hausen, Nyroca leucophthalma Ch. Bonap., Fuligula Nyroca Keys. et Blas. Se voit assez communément sur la = JA où il niche dans les roseaux. 176. Le CaNARD COURONNÉ. Anas mersa Pall., Anas leucocephala Scopoli, Erisma- tura mersa Ch. Bonap., Undina mersa Keys. et Blas. en russe: bélogolowaia-Outka. Trés commun sur quelques lacs du Sud de ia Sarpa; construit au milieu des roseaux un nid flottant; pond de 6 à 8 oeufs d'un blanc légèrement verdatre, fort grands comparativement à la taille de l'oiseau. Grand Diam. de 7-cent., 3 à 7-cent., petit Diam. de 5-cent., 2 à 5-cent. - 106 La coque de l'oeuf est tant soit peu rugueuse au toucher. J’ai vu sur les lacs de la Sarpa des troupes considé- rables de Macreuses (Oidemia) mais je n’en parlerai pas ici n’ayant pas eu l’occasion d’en tuer. | Les paysans du gouvernement d'Astrakhan attrapent beaucoup de Canards de toutes les espéces pendant les mois de Juin et de Juillet à l'époque de la mue, car ils se tiennent alors dans les jones et peuvent à peine voler; les paysans, aprés avoir tendu d'immenses filets d'un côté, les chassent dans cette direction; il s'en prend quelquefois des milliers; parfois aussi on capture des oies et plus rarement des cygnes. 177. LE HARLE PIETTE. Mergus Albellus Linn., Merganser cristatus minor sive Albellus Briss., Mergus minutus Vieill. en russe: Loutok. Je l’ai vu au printemps sur les laes de la Sarpa. Je pense qu'on y rencontre aussi à l'époque du pas- sage les Harles bièvre (M. merganser) et huppé (M. serrator), bien qu’à dire vrai je n’en ai pas aperçu. 178. Le GRÈBE HUPPE. - Podiceps cristatus Lath., Colymbus cristatus Linn., Co- lymbus cornutus Briss. en russe: Gagara - khokhlataia, Pogannka, Nirokh. Fort commun sur la Sarpa où il niche dans les rose- aux; pond de 3 à 4 oeufs d'un blane sale verdatre ou jaunátre. 107 Grand Diam. de 5-cent., 9 à 5-cent., 5, petit Diam. de 3-cent, 6 à 3-cent., 4. La coque paraît couverte d’un enduit crétacé. 179. LE GRÈBE 1006815. Podiceps rubricollis Lath., Colymbus subcristatus Gmel. en russe: sérochtschékoi-Nirokh; sérochtschékaia-Pogann- ka; Pogannka-krasnocheia. Commun sur les lacs de la Sarpa; y construit dans les jones un nid flottant; pond de 3 à ^ oeufs d'un blanc sale jaunatre ou verdatre. Grand Diam. de 5-cent., Qa 5-cent., petit Diam. de 3-cent., 5 à 3-cent., 2. L'oeuf paraît recouvert d’une légère couche crétacée. 180. LE GRÈBE ESCLAVON, Podiceps cornutus Lath., Colymbus cornutus minor Briss., Colymbus cornutus Gmel., Podiceps caspicus Less. Je ne le vis qu’assez rarement sur la Sarpa. 181. Le GRÈBE OREILLARD. Podiceps auritus Lath., Colymbus auritus Linn. en russe: ouchastaia Gagara, Pogannka ou Nirokh. _ Trés commun sur la Sarpa où il niche dans les ro- seaux. Je regrette vivement dene pouvoir citer ici plusieurs oiseaux qu'on rencontre encore dans cette contrée; c'est surtout dans la famille «les Turdidées que l'on trouvera MN 108 de nombreuses lacunes; bien que j'aie fait tous mes ef- forts pour compléter autant que possible ma liste, mon court séjour dans ce pays ne me Га pas permis; j'ai täche, du reste, de ne m'en tenir qu'à mes propres ob- servations. J'avais bien remarqué encore plusieurs espéces d'oise- aux en peaux chez M. Rickbeil préparateur de Sarepta; je l'avais prié de m'en rassembler quelques piéees inté- ressantes, mais en revenant d'Astrakhan, j'appris à mon grand désappointement qu'il avait expédié à l'étranger toutes ses acquisitions du printemps et de l'été; j'en etais d'autant plus fáché que j'avais compté trouver chez lui des especes que je n'avais pu me procurer moi-méme. Il est bon cependant d'ajouter que les petits oiseaux de ces parages n'offrent qu'un nombre fort restreint d'es- péces; la cause en est sans doute au pays vaste, aride, dépourvu de forêts et méme de buissons dans toute l'é- tendue des steppes salines; aussi ne peut-on espérer y rencontrer quelques petits oiseaux qu'à l'époque des émi- grations. RECHERCHES GEOLOGIQUES AUX ENVIRONS DE MOSCOU PAR H. TRAvtscnorp. (Avec deux planches. Couche jurassique du cimetière de Dorogomilof. Non loin de la barriére de Dorogomilof, celle par laquelle Napoléon premier a fait son entrée en 1812, se trouve sur le bord de la Moskva un banc de cal- caire de montagne, qui s'étend jusqu'au village de Chelepikha. Dans le voisinage du cimetiére de Doro- gomilof, ce calcaire est couvert par une couche de ter- re argileuse, dans laquelle on ne tarde pas à recon- naitre, d'aprés des fragments de Bélemnites, un de nos dépóts jurassiques. Cette localité était depuis longtemps connue aux paléontologues de Moscou, mais jusqu'à pré- sent elle ne leur avait pas fourni une récolte notable ni en ce qui concerne le caleaire de montagne, ni pour le jura. Mais le hazard a veulu que le propriétaire d'une 110 petite fabrique de chaux en poudre, construite sur cette couche jurassique à cause de la proximité du calcaire, ait fait creuser dans une des dernières années, immé- diatement à côté de ce moulin, une fosse dans le sol jurassique. Cette fosse, que j'ai eu le bonheur de découvrir, a une longueur de 25 pas et une largeur de dix; la profon- deur ne surpasse pas deux mètres. L’argile jurassique du cimetière de Dorogomilof se di- stingue des couches jurassiques de Kharachovo, Mnioy- niki et Galiova, en ce qu'elle n'est pas stratifiée com- me celles-ci. Les parois intérieures de la fosse sus-men- tionnée font voir une terre argileuse meuble et feuilletée dans toutes les directions possibles. Cette circonstance fait présumer que l'absence de toute stratification est due non seulement à la petite pression que la couche a eue à soutenir, mais aussi à un éboulement causé par les eaux printanières de la Moskva. La dernière suppo- sition. est constatée par le fait, qu'à l'extrémité sud de _ la fosse, la couche jurassique est immédiatement couverte par le gazon, pendant que la paroi nord est, pour la plus grande moitié, formée par l’alluvion glaiseuse de notre contrée. Pour ôter tout doute à cet égard, une petite bande de terre glaise jaunâtre dans la couche noire même, du côté ouest, prouve à l’évidence que le sol de cette pente a éprouvé une petite translocation. — L’argile de ce dépôt jurassique est mélangé avec de très-petits fragments de mica blane et avec peu de sable; exposée au soleil, elle tombe en poussière. En examinant les monceaux de terre rejetés hors de la fosse et entassés autour d’elle, ma vue fut d’abord frappée par des concrétions d’argile rondes ou ovales. > 111 Croyant, qu'elles renfermaient des restes organiques, j'en cassai un grand nombre, sans rien découvrir, qu'un in- térieur solide et dur d’un gris foncé. Après cela mon attention fut attirée par une grande quantité d’articles de Crinoides, parsemés sur la surface de la terrasse, qui m'étaient inconnus. Ces trochites sont ronds et cylindriques, à l’exception dun seul fragment, accusant une forme elliptique, fig. 1. а. 6. c.; ils sont de trés-différente grandeur, attei- gnant un diamètre de 30 millimètres et une hauteur de neuf millimètres; toutefois la hauteur ne s’accroit pas pro- portionnellement au diamètre, et les plus grands trochi- tes sont relativement les plus minces (voir fig. 2. a. b.). La surface extérieure des articles. est entièrement lisse, ils sont ou tout - à - fait cylindriques ou un peu rétrécis au milieu, ce qui cependant n’est visible que dans des exemplaires très-bien conservés (fig. 3.). La surface ar- ticulaire porte un grand nombre de verrues irrégulière- ment disposées. Ces verrues s’aggrandissent par l’action dissolvante des agents atmosphériques. On rencontre assez rarement des entroques (fragments de la tige, où les articles sont soudés entre eux), et plus rarement leurs surfaces articulaires se sont conservées fraîches et in- tactes. La fig. 4. 6 représente une surface articulaire grossie, qui paraît avoir gardé sa forme primitive. Dans cet échantillon les verrues sont beaucoup moins élevées que dans les autres; les élévations présentent moins l’as- pect de verrues proprement dites, que de petites tumé- factions irrégulières à côté de semblables impressions, destinées à recevoir les élévations du trochite voisin. En tout cas ces verrues n’offrent aucune régularité ni dans leur forme à elles ni dans leur arrangement reci- proque. Dans les petits exemplaires on remarque quelque- 112 fois la trace d’une disposition rayonnante des verrues (fig. 5.), mais elle est ou accidentelle ou produite par les effets des agents atmosphériques. — Le canal des articles est circulaire et trés-petit; il est rempli d'une masse pulverulente noirätre, indubitablement les restes du ten- don. Par rapport a la structure interieure, les trochites offrent une substance erayeuse, légére, poreuse, trés- friable, qui est disposée en couches concentriques, res- semblant aux auneaux des arbres dicotylédones; vue au microscope, la masse apparait granuleuse sans trace d'or- ganisation. Parmi Îles articles trouvés, il y a quelques articles brachiaux, qui, comme pièces basales des bras, leur ont servi de support et ont donné naissance à une bifureation (fig. 5. 6. 7.). Les pentes de ces articles ne sont ni également inclinées, ni toujours d’egale grandeur. D'autres articles (fig. 8.) ont porté, selon toute apparen- ce, des bras caulinaires. Une pièce (fig. 9.) était soudée à la pièce basale du calice, mais cette dernière était si mal conservée, que je n'ai pas pu la figurer. ll y a aussi des articles qui offrent une anomalie remarquable, - étant pourvus, au milieu, d’une pointe (fig. 10. 11.). Dans un de ces articles, cette pointe était comme insérée dans le canal, dans deux autres, que je possède, les pointes forment une masse contigüe avec l’enveloppe extérieure de l’article, et la coupe transversale ne laisse voir au- cune trace d'insertion. Mr. Quenstedt. qui a observé ce phénoméne le premier, l'attribue à la luxuriance des ent- roques, qui garderaient une force productrice aprés étre détachées de la tige (7). Quenstedt décrit et figure dans son nouveau et excel- lent ouvrage (Der Jura. pag. 514. Tab. 68. fig. 29—34.) (*) Quenstedt. Der Jura, pag. 656. Quenstedt: Handbuch der Petrefacten. Tab. 63. fig. 48. 113 des articles de crinoides sous le nom de Mespilocrinus macrocephalus, qui ressemblent beaucoup aux nôtres, surtout par le petit canal et la surface articulaire ver- ruqueuse, nais ils en different par la forme bombée et par des stries marginales, qui manquent complètement aux nôtres. Les verrues et la facies rendent plus que probable que, si les articles du Jura Wurtembergeois n’appartiennent pas à la méme espèce, ils devraient être associés du moins au même genre. Mais je n'ai point de raison pour partager ja supposition de Mr. Quenstedt qui leur assigne (provisoirement il est vrai) une place dans le genre Mespilocrinus. L'absence de stries rayon- nantes, le pelit canal et avant tout les pièces radiales prouvent suffisamment que ce n'est pas dans ce genre qu'il faut les ranger. Les pièces radiales au contraire semblent indiquer une certaine relation avec Poteriocri- nus Mill., mais elles sont loin de constituer l'identité avec ce genre. Les verrues, leur forme et leur disposi- tion irrégulière, qui jusqu’à ce moment ne sont connues dans aucun genre de la grande famille des Crinoides, sont le reflet d'une organisation hétérogéne et elles don- nent le droit de eréer un nouveau genre, ou plutót elles rendent impossible d'associer ce crinoide à un des gen- res connus. Done voici le nom avec la diagnose provisoire, qui suffira jusqu'à ce que l'animal complet soit connu. Acrochordorrinus (axpoyopô@r, la verrue). Trochitae facie articulari plana verrucosa, verrucis irregulariter dispositis. Acrochordocrinus insignis. Articuli cylindrici aut in me- dio eoarctati, superficie exteriore laevi, canali centrali circulari minimo. Ce nouveau crinoide est, comme j'ai mentionné plus haut. la pétrification la plus fréquente dans la localité indiquée. J'y ai recueilli encore une grande quantité d'au- N 3, 1859. 8 114 tres espèces, que je diviserai en deux parties: celles qui se trouvent en même temps dans la couche inférieure de notre Jura et qui prouvent en conséquence l'identité du Jura de i orogomilof et de celui de Galiowa, et celles qui n'ont pas encore été découvertes dans le terrain ju- rassique de Moscou et qui sont nouvelles pour la Russie. 1. Anciennes espéces, rangées d’apres leur quantité relative. Belemnites hastatus Blainv. » Panderianus d'Orb. Astarte Buehiana d'Orb. Pentacrinites basaltiformis Са]. Turritella Fahrenkohli Кош. Cerithium asperum. Йо. Pleurotomaria Buchiana d'Orb. Ammonites alternans Buch. Area concinna d’ Orb. Opis lunulata Sow. . Gryphaea dilatata Sow ^ Cidarites jurensis Quenst. (1) Nucula lacryma Sow. Perna mytiloides Lam. Pholadomya canaliculata Roem. Avicula signata Rouill. (^) Ammonites cordatus Sow. » biplex Sow. Acteon laevigata Rowill. » Frearsiana d'Orb. Trochus monilitectus Phill. (1) Cidarites jurensis Quenst. est identique avec C. subelegans Rouill. et C. histricoides Quenst. V. Quenstedt. Der Jura Tab. 79. fig. 55. Tab. 88. fig. 64. Bullet. d. Moscou. 1849. Tab. 7. fig. 48. (*) Synonyme de Monotis inaequivalvis Quenst. Tab. 4. fig. 20. < 115 Natica sp. Terebratula sp. (!) Terpula sp. Dentalium (Moreanum d’Orb.?). Dens Lamnae Phillipsi Rowill. Especes, qui sont nouvelles pour le Jura de Moscou, rangees d’apres leur frequence. (°) Exogyra spiralis Gldf. Plicatula subserrata Quenst. (Ostrea subserra- ta Gldf. Ostrea gregaria Sow. » eristagalli Quenst. (5) » Knorri Quenst. » dextrorsum Quenst. Pecten tuberculosus Quenst. (*) » sepultus Quenst. (5) (1) Indéterminable a cause de la mauvaise conservation. (3) Toutes ces espèces sont figurées, pour que le lecteur soit à méme de juger la justesse de ma définition. | (5) La table 2. fig. 12, 13. présente deux fragments d'Ostrea cristagalli Quenstedt (О. Marshii Sow.); ils s'accordent très-bien avec les gravu- res, qu'en donne Quenstedt (Der Jura); le bord plissé de la valve se re- lie avec la partie non plissée d'une manière tout caractéristique. (*) Le petit fragment que je possède de Pecten tuberculosus, fait voir deux rangs de piquants: un très petit entre l'oreillette et le corps de la valve.et un autre placé extérieurement sur le bord de l'échancrure. Quenstedt (Der Jura. Tab. 59. fig. 9) ne figure que le dernier, et la question reste à resoudre, si cette différence est due à une différence d'age de la coquille ou non. Le cóté extérieur de la valve est pourvu de lignes courbes trés-fines, mais distinctement dessinées. | (5) Le Pecten que j'ai figuré sous le nom de P. sepultus Quenst., est тор circulaire pour être P. spathulatus Roem. Je lui laisserai donc ce nom quoiqu'il se trouve dans le Lias de Würtemberg, car je ne suis pas d'avis qu'il soit permis de changer les noms spécifiques pour la seule raison We l'animal stationne dans une autre couche. S' 116 Avicula inaequivalvis Gldf. (Monotis interlae- vigata Quenst.). Nucula cordata Gldf. Cidarites spinosus Ag. » Posidoniae Quenst. Corithium septemplicatum Roem. Toutes les espèces de la seconde série à l’exception de Cerithium septemplicatum se trouvent en même temps dans le Jura du Wurtemberg, avec cette différence, qu’el- les sont chez nous réunies dans une couche, pendant qu'elles sont distribuées dans les plus diverses couches du Jura de la Souabe. Savoir: Pecten sepultus, Avicula inaequalis et Cidarites Posidoniae sont des pétrifications du Lias Wurtembergeois; Pecten tuberculosus et Ostrea cristagalli appartiennent au Jura brun de Quenstedt et Exogyra spiralis, Ostrea gregaria, O. Knorri, Nucula cordata, Cidarites spinosus et Plicatula subserrata repo- sent dans le Jura blanc. Les espèces de la première sé- rie, qui sont communes au Jura de Wurtemberg, s’y trou- vent réparties comme il suit: Pentacrinites basaltiformis, Cidarites jurensis, Avicula signata dans le Lias; Opis lu- nulata, Ammonites alternars, A. biplex, Belemnites ha- status dans le Jura blanc; Gryphaea dilatata, Nucula la- cryma, Perna mytiloides, Ammonites cordatus, Trochus monilitectus dans le Jura brun. ll résulte de cette comparaison, que de 35 espèces, renfermées dans la couche jurassique de Dorogomilof, 23 sont représentées dans le Jura Wurtembergeois; et pen- dant que chez nous ces 23 espèces se trouvent rassem- blées non seulement dans une seule couche, mais dans une masse d'argile de peu de mètres cube, elles se trou- vent dans le Jura du Wurtemberg disséminées dans une 117 longue série de couches superposées du caractère litho- logique le plus varié. Mr. Quenstedt a pu établir en Soua- be non moins de 18 subdivisions dans les principaux terrains du Lias, Jura brun et Jura blanc, et toutes ces subdivisions sont, selon son assurance, tres-bien caracté- risées et limitées. Trois espèces de notre Jura de Doro- gomilof p. e. appartiennent au Jura blanc du Wurtem- berg, Exogyra spiralis, Cidarites spinosus et Plicatula subserrata, mais la premiere se trouve dans [а subdivi- sion e, la seconde dans у et la troisième dans а du Ju- ra blanc. Il n'existe pas une trace de cette séparation multiple chez nous; tout est beaucoup plus mélangé, beaucoup plus homogéne, beaucoup plus simple; méme la roche n'offre que des modifications insignifiantes pour les differentes couches de notre Jura; le calcaire est ra- re etle véritable Oolithe manque entiérement. La gran- de période jurassique est représentée dans les environs de Moscou tout au plus par cinq couches bien circon- scrites, et quoiqu'il faille avouer qu'il y a beaucoup d'analogie entre les restes organiques de notre Jura et de celui du Wurtemberg, la classification des terrains de l'ouest de l'Europe est absolument inadmissible pour le Jura de Moscou. Le caractére de la période en entier est le méme, la population des mers presque la méme, mais la distribution paléontologique est différente et la stratification -moins divisée. Et en face de cette différen- ce je ne peux pas me soustraire à la pensée, que la di- vision du Jura allemand ne soit plus artificielle qu'il ne le semble. Le sol des mers est non seulement varié par la diversité des sédiments qui le recouvre, mais aussi par la différente profondeur; une partie de la mer est habitée par une plus grande quantité de certaius ani- maux de la méme espéce que l'autre. N'est-on pas faci- 118 lement induit par ces différences à admettre des différen- ces chronologiques là où il n'y a que des différences loca- les? Nous, dans la Russie centrale, nous ne sommes pas à ce degré exposés au danger de séparer dans nos ter- rains géologiques ce qui est contemporain, puisque chez nous l'horizontalité parfaite de la surface, la régularité des dépôts, l’absence de toute influence qui aurait pu troubler la déposition tranquille des couches nous en garantit. Mais cette simplicité chez nous rend suspecte la multiplicité des sédiments des autres: contrées, car si nos mers n’ont parcouru que cing époques dans la même période, n'est-il pas permis de douter que pendant le même temps les mers des autres parties de la terre en aient parcouru dix-huit? N’est-il pas croyable que de simples courants d’eau aient transporté la terre des en- droits plus élevés à un endroit moins élevé, et aient formé de cette manière ce que nous appelons aujourd’hui couche récente? Et de l’autre côté, si le fait est constaté, que chez nous les animaux vivaient ensemble dans quel- que période que ce soit, et que dans une autre région “de la terre les mêmes animaux vivaient à plusieurs épo- ques consécutives, n'est-il pas prouvé par ce fait, que ces animaux ont eu la faculté de vivre sous différentes influences, et la distribution de ces êtres dans les diver- ses subdivisions des terrains ne perd-elle pas beaucoup de son importance dans son application pour la classifi- cation? Comment concilier le contradictoire dans la cir- constance, que dans le Jura de la Russie la présence de certains mollusques n'a rien de démonstratif, tandis que les mêmes espèces caractérisent une époque en Wurtem- berg? Du moins il est évident que, si la présence de telle ou telle coquille prédominante donne un très-bon moyen pour reconnaître une couche en Allemagne, il ne 119 s’ensuit pas que la nature ait suivi partout ailleurs le méme ordre, et que par conséquent le nombre, le ca- ractére et les qualités de la série des couches en Wur- temberg ne prouvent absolument rien pour les terrains de la France, de l'Angleterre ou de la Russie. — Les grands noms des périodes se prononcent partout de la méme maniére, mais leur orthographe est différente dans chaque pays. Je clos ce petit travail par la description d'une huitre de la couche jurassique de Dorogomilof, que je considére comme nouvelle: Ostrea nidulus n. sp. O. parvula, valva inferiore pro- funde excavata, irregulariter gibbosa; valva superiore semilunari lamellosa, concentrice striata, lamellis tenui- bus ad marginem interiorem plicatis. Cette huitre est petite. La valve inférieure ressemble en sa forme générale à un petit nid profondément creu- sé; l'ouverture de cette valve n'a que 3!/, millimètres de diamétre. La face extérieure est d'une forme irrégu- liére, de méme que les excroissances du cóté de la région cardinale. La charniére est seulement indiquée par une légére impression de la valve. La valve supérieure, qui sert de couvercle à la valve inférieure est de forme se- milunaire; elle consiste en lamelles trés- minees, qui se détachent facilement l'une de l'autre et qui sont plissées sur leur bord intérieur. La face extérieure de cette valve est pourvue de stries concentriques. ll est difficile d'assigner à cette huitre sa place dans le rang de ses soeurs, car elle fourmt peu de marques qui la rapprocheraient de l'une ou de l'autre espèce. La valve inférieure avec son irrégularité la placerait dans le voisinage d'Ostrea squama Münster., mais la forme 120 trés-caractéristique de la valve supérieure n'offre point d'analogie, et lui réserve une place plus ou moins isolée. La seule trace que je découvre de cette huitre est contenue dans le premier volume de l'année 1849 de notre Bulletin, oü Rouillier a figuré (table K. fig. 82) son couvercle sous le nom d'Exogyra costulata Rouill. C'est une méprise assez pardonnable, quand on ne connait que la valve supérieure, quoique le caractére principal du genre Exogyra soit le sommet enroulé, dont il n'y a pas la moindre indication dans le couvercle de la nou- velle Ostrea. Au surplus j'ai trouvé moi-méme la valve supérieure reposant sur l'ouverture de la valve inférieure et en présence de ce fait 11 n'est plus permis de douter. EXPLICATION DES TABLES. Taste I. Fig. 1. a. b. c. Fragment elliptique d’Accorhordoreinus insignis. nov. gen. — 2. b. a. Grands articles » » yey — 3. а. b. c. d. Articles bien conservés » » » » — 4. a. Article à surface articulaire fraiche b. le méme grossi. — 5. a. b. 6. а. b. 7. a. b. Diverses pieces radiales. — 8. a. b. c. Articles ayant porté des bras caulinaires. — 9. a. b. Dernier article de la tige portant le calice. — 10. Fragment d'un bras pourvu d'une excroissance- — 11. Article à pointe. Tanrs Il. Fig. 12. 13. Exogyra spiralis Gldf. — 14. Plicatula subserrata Quenst. — 15. Ostrea gregaria Sow. == 16. 17. Ostrea cristagalli Quenst. 121 Fig. 18. Ostrea Knorri Quenst. — 19. Ostrea dextrorsum Quenst. — 20. a. b. Pecten tuberculosus Quenst. valve droite, coté interieur et exterieur. — 21. Pecten sepultus Quenst. — 22. Avicula inaequivalvis Gldf. — 23. Nucula cordata Gldf. — 24. Cidarites spinosus Ag. — 25. Cidarites Posidoniae Quenst. — 26. Cerithium septemplicatum Roem. — 27. Ostrea nidulus noy. sp. — 28, Belemnites hastatus Blainv. (deformation). — OO — C€OLÉOPTERES NOUVEAUX DE LA CALIFORNIE PAR У. pe MorscHULsky. L'Académie Impériale des sciences de S.-Pétersbourg, expédia en 1838 М. Wosnesensky (*) dans les posses- sions russes en Amérique, dans le but de collecter les objets d'histoire naturelle de ces pays éloignés. Pendant les années 1840 et 1841 ce jeune voyageur séjourna dans le nord de la Californie et principalement aux en- virons de l'ancienne colonie russe, nommée Ross, ainsi que prés dela ville St. Francisco, lieux oü il recueillit un grand nombre d'insecles. Une partie de cette récolte a été décrite par M. Ménétriés et quelques autres par feu le Comte Mannerheim dans les Mémoires de l'Académie des sciences et de la Société Imp. des Naturalistes de Moscou; mais ces travaux n'ayant pas été continués, un assez grand nombre d'espéces est resté inédit; c'est done dans le but de faire connaitre ces derniéres, queje pré- sente ici les descriptions des espèces nouvelles de la Cali- (*) Maintenant conservateur au Musée zoologique. 123 fornie, qui se trouvent dans les Musées de notre capita- le, en réunissant plusieurs espèces provenant de la ré- colte d’Eschscholtz ainsi que d'autres des mêmes locali- tés reçues de Dupont et enfin quelques unes rapportées par feu Lorquin et d’autres voyageurs étrangers. St.-Petersbourg, le 23 Octobre 1858. A. ENTOMOPHAGAS. 1. CARABIQUES. 1. Patrobus californicus Motsch. Die Käfer Russlands p- 6. Alatus, niger, depressus; capite mandibulisque elongatis; tho- race subcordato, lateribus leviter arcuatis, angulis posticis pro- minulis; elytris parallelis, apice subproductis, striatis, stria 5-ia trifoveolata. Long. 6'/, 1. — lat. 1°/, 1. Il est de la forme du Pair. aterrimus, mais beaucoup plus grand et plus allongé. La téte est plus longue, les impressions entre les antennes atteignent presque la base des yeux; les mandibules sont plus robustes et plus saillantes, Le corselet est un peu plus allongé, les cô- tés latéraux moins arquées, les angles postérieurs plus saillants, Ja ponctuation sur la base plus fine et plus serrée. Les élytres sont plus fortement attenuées vers l'extrémité et les trois points imprimés sur chacune plus distinetement marqués. Les côtés latéraux des segments de l'abdomen sont peu luisants, ponctués et un peu ru- guleux. Des environs de St. Francisco. 2. Tachys rivularis Motsch. Die Käf. Russlands, p. 8. Depressa, subparallela, nigro picea, ore antennis pedibusque rufis; thorace transverso. postice attenuato, lateribus minus arcua- 124 tis, angulis posticis rectis; elytris thorace latioribus, quadristria- tis, 4-a obsoleta; capitis margine, antennisque ciliatis. Long. 1,1. — lat. '/, 1. Cette espéce a quelque ressemblance avec notre T. nana, mais elle est plus petite, plus courte et plus ra- massée. La téte est assez courte, les yeux peu saillants, les impressions entre les antennes parallèles, la lêvre su- périeure un peu échancrée au milieu. Le corselet est plus large que la tête, transversal, un peu convexe, rétréci postérieurement, avec les impressions à sa base peu di- stinetes; angles postérieurs droits. Elytres plus larges que le corselet parallèles, marquées chacune de 4 stries subsuturales, dont la première seulement atteint l’extré- mité, on ne voit pas distinctement les deux points dans le 3-ième intervalle; toute la surface parait un peu iné- gale, ce qui, vu avec une très grosse loupe, provient de rides transversales dont sont couvertes toutes les élytres. Les antennes sont assez grosses et garnies comme le de- vant de la tête de longs poils épars. Ailes propres au vol. 3. Lopha bifasciata Motsch. Die Käf. Russlands, p. 12. Ovata, subconvexa, nitida, fusco-aenea, capite infuscato, ore, antennis, elytrorum fasciis duabus interruptis pedibusque pallide testaceis, capite breve, sulcis frontalibus subparallelis; thorace capitis sesqui latiore cordato, angulis posticis reflectis; elytris ovatis, dilatatis, laevis. Long. 1°/, 1. — lat. ?/; 1. Tab. III. fig. 1. Elle se distingue de nos espéces d'Europe par sa téte plus petite et ses élytres plus larges et plus dilatées vers le milieu. Les impressions entre les antennes sont paral- léles, la lévre supérieure est trapézoiforme et de couleur métallique verdátre comme la téte. Le corselet est un peu plus large que la téte, assez convexe de couleur 125 plus roussätre que la tête etles élytres et avec une pro- fonde impression transversale a la base, la ligne longi- tudinale du milieu est assez distincte. Les élytres sont presque du double plus larges que le corselet, ovales, et ornées d'une bande basale testacée interrompue vers l'é- cusson et d'une autre de la méme couleur aux deux tiers de leur longueur, interrompue vers la suture, les bords latéraux, et leur partie repliée sont aussi de cette couleur, ainsi que les parties de la bouche, les antennes et les pattes. Le dessous du corps est plus noirâtre que le dessus. Les élytres paraissent lisses et seulement vues de côté on croit y appercevoir les indices de deux stries subsuturales, surtout vers l’extrêmité. Cette jolie espèce se trouvait dans une caisse d'insectes que j'ai achetés, et était marquée comme venant de la Californie. 4, Peryphus parallelocollis Motsch. Die Kaf. Russl. p. 9. Rufo-piceus, capite, thorace elytrorumque medio subaeneis; ca- pite parvo, sulcis frontalibus parallelis; thorace subquadrato, lateribus leviter arcuatis, basi transversim impressa, utrinque bisulcata; elytris thorace fere duplo latioribus, ovatis, striis ad lateribus obsoletis, 7-a nulla. Long. 1°/, 1. — lat. 5/, 1. De la forme d'un Trechus, avec le corselet petit et les élytres élargies et ovalaires. Les impressions entre les antennes sont paralléles et bien marquées, puis vers le milieu de la base de chaque oeil, on remarque un gros point imprimé. Le corselet est un peu plus large que la téte, presque paralléle et arqué seulement vers les angles antérieurs, les angles postérieurs sont aigus; sur la base on voit une profonde impression transver- sale terminée par les sillons ordinaires et dont le fond est marqué de quelques rugosités longitudinales. Les ély- tres sont presque deux fois plus larges que le corselet, 126 assez convexes et ovales; les stries distinctes vers la su- ture, ou elles paraissent, sont ponctuées et elles s’effacent a mesure qu’elles se rapprochent des bords latéraux des élytres; les deux points imprimés sur la 3-ième strie sont peu distincts. La tête, le corselet et le milieu des élytres sont d’une couleur brune avec un reflet métalli- que verdatre, les bords des élytres, le dessous du corps, les palpes et les dix derniers articles des antennes brun, la base de ces dernières et les pattes d'un testacé rous- satre. St. Francisco. 5. Peryphus subinflatus Ménétr. Motsch. Die Käfer Russlands, p. 10. Subdilatatus, depressiusculus, fusco-subcuproeneus, ore, anten- narum basi, elytrorum maculis quatuor pedibusque testaceis; tho- race subcordata, elytris punctato-striatis, 7 a nulla, interstitio tertio punctis duobus impressis. Long. 2'/, 1. — Jat. 11. Mas: subparallelus, colore obscuriore, elytrorum stria 7-a po stice distincta. . Cette espèce ressemble beaucoup à notre Per. rupestris, mais elle est un peu plus petite et le corselet est plus carré. La femelle se rapproche beaucoup aussi du Per. lucidus Le Conte et du Per. tetrocolum et s’en distingue par son corselet moins cordiforme, les élytres plus cour- tes et plus larges et par les taches jaunes axillaires sur ces dernières, qui sont plus étroites et plus limitées par la teinte obscure suturale. La tête est petite, courte, les sillons entre les antennes un peu divergents, le point près de l'oeil est petit. Le corselet est plus large que la tête, assez convexe et cordiforme, avec une impression arquée et profonde à la base qui est finement ponctuée et ridée. Les élytres presque du double plus larges que 127 le corselet, un peu dilatées chez la femelle, plus paral- lèles chez le mâle: les stries sont assez fortement ponc- tuées, les points serrés; chez le male la 7 ième strie est encore visible, mais chez la femelle elle manque; les quatre taches pales sont allongées et distinctement limi- tées, de sorte que celle du‘ milieu, qui est obscure, forme une espèce de pentagone; la partie rebordée des élytres est de teinte testacé comme les pattes, mais cependant séparée des taches supérieures par une marge obscure. Le dessous du corps est obscur. Colonie Ross. 6. Peryphus erosus Motsch. Die Käf. Russlands, p. 10. Subdepressus, parallelus, obscure viridi-aeneus, elytrorum basi, macula postica, antennarum basi, tibiis tarsisque testaceo-fuscis; capite breve, sulcis frontalibus subsinuatis; thorace transverso, subcordato, basi ruguloso-punctato, lateribus reflexis, angulis posticis rectis; elytris punctalo-striatis, 7-a distincta. Long. 3'/ 1. — lat. ИД 1. Une des plus grandes espéces, qui par sa forme et ses couleurs rappelle le Per. bisignatus du Caucase, mais ayant une taille du doubie pius grande. La tête est assez courte, plus bleuâtre et plus luisante que le corselet, les impressions entre les antennes sont sinuées déhiscen- tes et ponctuées dans le fond; la lèvre supérieure est de la couleur de la tête mais terne, les mandibules d’un brun noirâtre. Le corselet est plus large que la tête, transversal, rétréci presqu'également en avant qu'en ar- riére, angles postérieurs peu saillants, ligne du milieu distincte et marquée de quelques rides transversales. Les élytres sont presque du double plus larges que le corse- let, paralléles, déprimées, marquées de stries ponctuées bien distinctes, sur la 3-iéme deux points imprimées; la base est largement rembrunie et en outre il y a une petite tache testacée vers le bord latéral de chaque ély- 128 tre, au deux tiers de sa longueur. Le milieu des cuisses, les 10 derniers articles des antennes et Je dessons du corps sont plus noirätres que la couleur du dessus. St. Francisco. | 7. Ochthedromus concolor Motsch. Die Käfer Russl., p.90: Elongatus, subconvexus, fusco-aeneus, palpis, antennarum basi, tibiis tarsisque testaceis; thorace cordato; elytris subovatis, pro- fundo punctato-striatis, striis ad apicem obsoletis, 7-a indistincta. Long. 21/, 1. — lat. 5/, 1. Cette espèce appartient aux Peryphus convexes tels que: rufipes, brunnipes, decorus etc. qui se distinguent assez bien des autres Peryphus pour pouvoir leur appli- quer le nom de Ochthedromus donnée par Zimmermaun. Elles ont outre leur forme convexe un caractère tranché, c'est la ponctualion peu serrée et grosse dans les stries des élytres, tandis qu'elle est beaucoup plus fine et plus serrée chez les vrais Peryphus. L'Ochthedromus concolor présente beaucoup d'analogie avec lOchth. decorus d'Europe, mais les élytres sont plus paralléles, la ponctuation des stries moins serrée, et les cuisses de couleur obscure. La téte est allongée, d'un vert métallique luisant comme le corselet, les sillons entre les antennes assez paralléles; les mandibules pro- héminentes d'un testacé roussátre, ainsi que les palpes et la base des articles des antennes. Le corselet est plus large que la téte, convexe, fortement en coeur et étroi- tement rebordé sur les cótés, qui sont trés arrondis, la base est marquée d'une impression transversale, parse- mée de quelques gros points imprimés; les angles posté- rieurs sont assez saillants. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, assez paralléles et d'une teinte 129 uniforme, un peu plus claire et plus roussätre que la téte et le corselet; les stries sont marquées de gros points peu serrés et qui s’obliterent vers les bords latéraux des élytres, la 7-ième strie n’est indiquée qu’à sa base, par quelques points très peu marqués; sur la 3-1ème on voit les deux fovéoles ordinaires. St. Francisco. 8. Notaphus flammulipennis Motsch. Latiusculus, subdepressus, laevis, nitidus, atro-viridis; thora- ce subtransverso, lateribus distincta reflexis; elytris subdisatatis, fasciis undatis macularibus tribus, apice epipleurisque testaceis; antennarum basi rufo, corpore subtus aenea micans. Long. 2 1. — lat. ^/. l. Ressemble beaucoup à notre grand JV. ustulatus L. ou N. undulatus Dej., mais étant plus court, il parait plus large et la couleur est plus cuivreuse en dessous, surtout sur la téte et le corselet. La téte est assez petite, trian- œulaire, les impressions entre les antennes pas pronfon- des un peu arquées, divergentes et n'atteignant pas la base des yeux. Le corselet est un peu plus large que la téte, transversal, un peu en coeur et avec les angles postérieurs droits. Les élytres sont d'un tiers plus larges que le corselet, ovales, dilatées et marquées de taches jaunâtres comme le /V. ustulatus. Col. Ross. Une espéce trés voisine mais plus allongée a été dé- crite par feu le Comte Mannerheim sous le nom de Bemt. indistinctum Eschsch., mais d’après l'exemplaire type que je possède, ce n’est pas l’espèce d’Eschscholtz etde De- jean, laquelle est plus petite, et plus parallèle, le cor- selet est plus étroit et les taches sur les élytres sont peu distinctes et confondues en une seule couleur d’un brun testacée. L'espèce décrite par Mannerheim correspond à l'Ochthedromus laticollis Le Conte New. Spec. of. Cali- NS. 1859. 9 130 forn. Col. p. 187. N° 4. Ces espèces se rencontrent aux environs de la Colonie Ross. (Nov. Helvet.). 9. Notaphus obscuromarulatus Motsch. Onlongus, subdepressus nigro-aeneus, antennarum basi pedibus- que piceis, thorace transverso; elytris tenue punctato-striatis, fa- scia interrupta antice, maculisque laterali postice rufo -testaceis, epipleuris nigropiceis. Eong. 19/, 1. — Tat. 271. Il ressemble par la taille et la forme à notre М. fu- migatus, mais sa couleur est plus foncée, le corselet plus carré, moins arrondi sur les cótés, les stries sur les ély- tres plus finement ponctuées et les taches jaunes distin- ctes seulement prés des bords latéraux et sur la bande transversale. prés dela base. La téte est triangulaire, les parties de la bouche un peu avancées et de couleur ob- scure, les sillons entre les antennes assez profonds, pa- ralléles. Le corselet est transversal, peu arqué sur les ‚eötes peu convexe, luisant, un peu cuivreux, les sillons à la base bien marqués, les angles postérieurs droits, saillants. Les élytres sont plus larges que le corselet du .double plus longues que larges, ce qui donne à l'insecte une forme assez allongée; les stries sont minces, trés finement ponctuées; sur le 3-ième intervalle, deux fovéo- les; les taches jaunes de la bande transversale prés de la base sont étroites, celles sur la partie postérieure fer- ment seulement un point latéral; la base ainsi que l'ex- trémité des élytres sont dela couleur obscure, ainsi que les épipleures, les pattes et le reste du corps. Je crois que cette espèce se rencontre aussi dans les possessions russes, notamment sur l'ile Kenoi. 10. Notaphus laterimaculatus Motsch. Oblongus, subconvexus, viridi-aeneus, subtus niger, mandibulis palpis, antennis pedibusque rufo-testaceis; capite triangulare, sul- Do —€——M ———————————— és 131 cis frontalibus divergentibus; thorace cordato, lateribus valde ro- tundatis; elytris ovatis, profundo striatis, fascia antica basi conjuncta maculis hamatis ad apicem interruptis epipleurisque testaceis. Long. 2 |. — lat. 5/, 1. Cette espéce rappelle un peu, par sa forme ovale et son corselet fortement cordiforme, les Ochthedrontus men- tionnés plus haut, mais c'est un véritable Notaphus voi- sin aussi de notre N. fumigatus. La tête est assez cour- te, les mandibules un peu avancées, les sillons entre les antennes peu profonds et divergents; les yeux assez saillants. Le corselet est un peu plus large que la téte transversalement cordiforme, les cótés fortement arqués et un peu rebordés, les impressions de chaque cóté de la base bien marquées; angles postérieurs droits. Les ély- tres sont d'un quart plus larges que le corselet, ovales, fortement striées, les siries couvertes d'une ponctuation serrée; sur le 3-ième intervalle deux fovéoles assez rap- prochées; suture un peu relevée en crête; les taches or- dinaires jaunes bien marquées, la bande antérieure s'u- nit avec le point basal sur les 5—6 stries, tandis que les taches postérieures se réunissent sur le bord latéral et forme une tache bilobée qui n'atteint cependant pas la suture à l'extrémité des élytres, qui est obscure. 11. Notaphus variolosus Ménétr. Motsch. Die Kaf. Russ- lands, p. 15. Oblongus, convexiusculus, subtus niger, supra capite thorace- que viridi-cupreis, elytris testaceis, fusco variegatis, antennarum basi pedibusque rufo-testaceis; thorace subquadrato, lateribus fere vectis, angulis posticis prominulis; elytris subparallelis, profundo punctato-striatis, interstitio 5-o bipunctato. | Long. 1%, 1. — lat. 2/, 1. Cet insecte ressemble un peu au N. patruelis Dej., mais il est plus allongé et plus paralléle, avec un cor- 9* 132 selet presque раз rétréci postérieurement, се qui fait bien ressortir les angles. La lete est triangulaire, les mandi- bules peu avancées, de couleur obscure, ainsi que les palpes, les sillons entre les antennes sont parallèles et as- sez profondément ponctués dans l'intervalle surtout vers le front, yeux saillants. Le corselet est à peine plus lar- que la téte presque carré, impression basale assez plane ruguleuse, une seule caréne distincte à chaque angle po- stérieur, qui est saillant. Les élytres sont un peu paral- leles, fortement striées, les stries à ponctuaticu serrée; elles paraissent de teinte testacée avee quelques ondula- lions foncées, qui permettent cependant de distinguer: un point dans le 3-iéme intervalle des stries, vers le uers de la loneueur des élytres, une bande sinuée trans- versale vers les deux tiers, et une petite bande pareille subsuturale qui ne dépasse pas la 5-ieme strie et qui n'at- teint pas l'extrémité des élyires. Ces épipleures sont d'une couleur plus foncée que le dessus. Cette jolie espéce a été prise au environs de Ross. 19. Odontium sculpturatum Ménétr. Die Käf, Russ- lands, p. 15. Alatum subparallelum, convexiusculum, minus nitidum, viridi- aeneum; antennarum basi, geniculis femoribusque basi testaceis, capite triangulare, sulcis frontalibus parallelis, oculis mugnis pro- minulis; thorace antice capitis latitudine, postice suboblique di- latato, emarginalo, convexo, basi arcuato lateribus leviter arcua- tis, angulis posticis rectis minus productis; elytris thorace latio- ribus profunde seriatim foveolatis, foveolis transversis, carinula obliqua humerali. Long. 2'/, 1. — lat. 1. 1. Tab. III. fig. 2. Il ressemble un pen à /'Od. carinatum Le Conte, mais il est un peu plus allonge, plus convexe el de couleur plus verdatre, il présente le corselet plus étroit, surtout —— 133 antérieurement et les fovéoles dans les stries des élytres plus profondes et transversales. La téte est triangulaire, Iss yeux bien saillants, les mandibules étroites, avancées, les palpes de couleur presque noire. Le corselet est pres- que conique, émarginé et faiblement sinué vers les an- gles postérieurs, qui sont droits, la base est imprimée transversalement et avec deux petites stries de chaque côlé, le fond est ridé longitudinalement et ruguleux. Les élytres sont presque d'un tiers plus larges que le cor- selet, et trois fois plus longues, convexes un peu paral- léles et arrondies en avant et en arriére; la caréne hu- mérale est petite; les stries sont fortement imprimées et marquées de fovéoles transversales assez épaisses. Col. Ross. | 13. Dyschirius quadridens Motsch. Niger supra viridi metallico nitidus, pistomate acuto tridenta- to, fronte cristata, transverso impressa, sulcis profundis, parallelis; thorace globoso, in medio linea impressa; elytris ovatis, subdila- tatis, basi marginatis, profunde punctato - striatis; trifovealatis; - slriis integris; tibiis anticis, extus 4 digitatis; mandibulis, anten- narum 1-0 primo, tarsisque piceo-testaceis. Long. 1*/, 1. — lat. ?/, 1. Ce Dyschirius a la taille de notre D. thoracicus, mais il est beaucoup plus large, rappellant la forme des D. strumosus et analogues. La tête est petite, bilobée en avant, la crète élevée en avant en forme de bosse; yeux saillants; mandibules avancées, arquées de couleur rousse- testacée assez claire. Le corselet est deux fois plus lar- ge que la tête, globuleux, aussi long que large. Les ély- tres sont d’un tiers plus larges que le corselet; pas tout- a-fait deux fois aussi longues que ce dernier, ovales et un peu dilatées vers le milieu, elles sont fortement striées par des points imprimées, sur le 3-ième intervalle on 134 voit trois fovéoles dont celle du milieu est la mieux mar- quée. Les jambes antérieures sont munies, sur leur face extérieure, de quatre dents ou épines, dont la première est très petite et ne s’appercoit que quand on tourne linsecte un peu de côté; la dernière est très longue et arquée. 14. Acupalpus symetricus Motsch. Die Käf. Russlands, p. 23. Elongatus, parallelus, rufo-piceus, elytrorum sutura, antenna- rum basi pedibusque testaceis; capite triangulare, laeve, antice transversim impresso, sulcis frontalibus abbreviatis, divergentibus; thorace subcordata, angulis posticis distinctis; elytris thorace la- tioribus, simpliciter striatis. Long. 1*/, 1. — lat. У, 1. Il ressemble un peu à notre A. brunnipes Sturm, mais il est plus allongé et de couleur moins foncée. La tête est un peu convexe, lisse, les sillons entre les antennes trés courts se réunissent vers le milieu des yeux, qui sont assez saillants; de chaque côté de la base du sillon il y a une impression en forme de fovéole. Le corselet est à peine plus large que la tête, aussi luisant que celle-ci, pas plus long que large, un peu rétréci posté- rieurement et avec les angles postéricurs assez distincts; la base a une impression transversale, qui paraît fine- ment ruguleuse. Les élytres sont d'un tiers plus larges que le corselet et trois fois plus lougues, un peu ova- laires, simplement striées. Colonie Ross. 15. Stenolophus indistinctus Motsch. Die Käf. Russl. p. 22 Elongatus, subparallelus, depressiusculus, subtus niger, supra viridi aeneus; mandibulis, palporum apice, antennarum basi, tho- racis elytrorumque limbo angustissimo, epipleurae pedibusque plus minusve fusco-testaceis; capite inter antennas transversim impres- 139 so; thorace quadrato, planiusculo, ad basin dense punctulato, angulis posticis obtusis; elytris simpliciter striatis, 2-da postice unipunctata. Long. 22/, |. — lat. 1*/, 1. Voisin du Sten. proximus Dej., mais proportionelle- ment un peu plus large, plus applati et de couleur plus verdatre et moins luisant sur les élytres. La tête est assez petite, noiratre en avant et marquée d’une ligne trans- versale imprimée entre les sillons raccourcies des anten- nes; sur le front on voit une fovéoie plus ou moins marquée. Le corselet est carré, faidlement arqué et émar- giné sur les cótés; les deux impressions sur la base sont bien marquées, la ponectuation serrée, un peu rugeuse. Les élytres sont d'un quart plus larges que le corselet, assez paralléles et sinuées postéricurement; les stries sont simples et sur la 2-de on voit postérieurement un point imprimé. Une parte des cuisses, l'extrémité des Jambes et les tarses sont souvent de teinte foncée. Nord de la Californie, à St. Francisco et surtout dans le sud à St. José d'aprés M. Le Conte. 16. Stenolophus rotundicollis Motsch. Elongatus, subparallelus, nigro-piceus; ore, antennarum basi, thoracis elytrorumque limbo, sutura pedibusque testaceis; capite inter antennas transversim. impresso; thorace rotundato, margi- nato, poslice biimpresso sparsim. punctulato; elytris simpliciter striatis, 2-da postice unipunctata. Long. 92/, ]. — lat. 1 1. Cette espéce par son corselet arrondi se rapproche de notre St. vaporariorum, mais sa couleur obscure et uni- forme, ainsi que son corselet plus petit et plus convexe l'en distinguent de suite. La téte est triangulaire un peu convexe, l'impression transversale entre les antennes peu marquée. Le corselet est aussi long que large, arron li | | | | | | 136 sur tous les angles; la ponctuation de la base est peu serrée et pe se remarque que dans les impressions laté- rales. Les élytres sont d’un tiers plus larges et presque trois fois aussi longues que le corselet, assez fortement striées. Le Stenolophus palliatus Motsch. Die haf. Russ- lands, p. 21, paraît être un exemplaire fraichement éclos de celte espèce. 17. Harpalus depressicollis Ménétr. Die Käf. Russ- lands, p. 26. Elongatus, subparallelus, depressiusculus, niger, antennarum articulis duobus, palpis, labrum capitis epistomatae tarsisque testaceo marginatis; in fronte macula rufa; thorace quadrato, postice subtiliter punctulalo, angulis posticis rectis; elytris opa- cis; simpliciter striatis, 2-d unipunctato. 9. Long. 4'/, 1. — lat. 17/, 1. Cette espèce appartient à la division où se trouve le H. aeneus et autres espéces analogues, mais elle s'en di- stingue par sa couleur noire et le manque de ponctua- tion sur les cótés latéraux des élytres, chez la femelle. .La tête est assez courte, avec une impression transver- sale entre les antennes et deux petits sillons divergents, qui limitent de chaque cóté une cavité triangulaire cou- verte de quelques rugosités. Le corselet est un peu plus large que la téte, déprimé, carré, assez largement re- bordé sur les cótés et faiblement rétréci vers les élytres; la base a de chaque cóté une impression peu profonde, qui est couverte ainsi que le reste de la surface d'une ponctualion serrée, qui s'efface à mesure qu'elle se rap- proche du milieu du corselet. Les élytres sont plus lar- ges que le corselet et plus que deux fois aussi longues, de couleur terne; les épipleures et le dessous du corps d'un noir peu luisant. 137 18. Pangus americanus Motsch. Elongatus, parallelus, subdepressus, nitidus, niger; palpis, an- tennis tarsisque infuscatis; capite triangulare, impunclato; anten- nis gracilis, thoracis basi vix superantibus; thorace subtransver- so, marginato, subconvexo, impunctato, postice subangustato ba- si biimpresso, punctis nonnullis ad marginem instructis, angulis omnis rotundatis; scutello magno, triangulare; elytris thoracis la- titudine, subtilissime dense rugulosis, simpliciter striatis, stria 2, 4 et 7-e multo foveolatis; tibiis mediis curvatis, intus denticula- lis, extus spinulosis. Long. 3!/, 1. — lat. 1'/; 1. Tab. III. fig. 3. Plus étroit et plus allongé que notre Pangus scariti- des auquel il ressemble beaucoup, mais ses jambes in- termédiaires sont plus étroites, plus sensiblement arquées, denticulées en dessous et avec des épines moins serrées dessus. | Il m'a été donné par Dupont comme venant de ia Californie. 19. Dichirus pallidus Motsch. Elongatus, parallelus, pallidus; capite, thorace elytrorumque medio infuscatis; mandibulis robustis; thorace subquadrato, posti- ‚се angustato, angulis posticis obtusis; elytris thorace duplo lon- gioribus, striatis, interstitiis impunctatis; pedibus ciliatis. Long. 21/, 1. — lat. 11. IL est plus petit et surtout plus court et plus ramas- sé que les autres Dichirus, et sans ponctualion et pu- bescence prononcée sur le dessus du corps. La téte est assez robuste, un peu convexe, lisse, les yeux grands mais peu saillants, la lévre supérieure carrée, les man- dibules fortes. Le corselet est carré un peu rétréci po- stérieurement et couvert de rugosités transversales peu profondes, mais qui lui donnent un aspect un peu terne; dechaque cóté de la basé, se remarque une impression 138 arrondie peu profonde. Les élytres sont un peu plus lar- ges que le corselet, un peu convexes, striées, les stries indistinctement ponctuées. Les antennes sont fortes mais pas plus longues que la tête et le corselet et les arti- cles s'élargissent sensiblement vers l'extrémité. Pans la description du genre Dicherius (Dicheirus) le Comte Mannerheim dit que le dernier article des palpes est cylindrique, taudis qu'il est ovalair: et tronqué chez toutes les espèces dé ce genre que j'ai examinées, à l'ex- ception seulement du D. paliidus, où il est conique et presque acuminé. , 20. Ophonus sublaevis Motsch. Elongatus, parallelus, convexiusculus, niger, antennarum ar- ticulo 1-0, tibiis tarsisque infuscatis; thorace subtransverso, basi biimpresso, punctulato, angulis posticis suboblusis; elytris subopa- . eis, sirialis, interstiliis alternis leviter elevatis, subtiliter sparsim punctulatis Long. 3'/, 1. — lat. 1°/, 1. Par sa taille et sa forme, il rappelle un peu les Har- palus de la première division tels que l’ueneus, consen- taneus elc., mais sa couleur noire, sa têle plus petite et son corselet moins large Je font facilement distinguer. N a aussi beaucoup de ressemblance avec l’Ophonus po- rosus Eschsch., mais il est d’une couleur plus terne, sa ponctuation sur le corselet et les élytres est bien moins serrée et moins marquée. Le corselet est uu peu trans- versal. 21. Brachynus costipennis Motsch. Subquadratus, subdepressus, opacus, rufo-testaceus, elytris ni- gro-cyaneis, costatis, costis subnitidis, capite elongato fronte sub- convexa, indistincto punctulato, oculis nigris, antennis unicolori- bus, rufo-testaceis; thorace capitis latitudine, subquadrato, trans- versim strigato, postice cordato, angulis posticis acutis, prominu- 139 lis; elytris thorace triplo latioribus, elongato subquadratis, im- punctatis, apice angulatim truncatis; anguslissime testaceo mar- ginatis, lateribus subarcuatis. Long. 3'/, |. — iat. 12/, l. Tab. III. fig. 4. Voisin du Br. quadripennis Dej., mais encore plus court, avec les antennes et le dessous du corps roux et les élytres distinetement costées. Il m'a été donné par M. Dupont comme venant de la Californie; M. Le Conte l’a retrouvé depuis dans les mêmes localités. Une autre espèce très voisine rapportée du même pays par M. Le Conte ne se distingue du Br. costipennis, que par sa taille d’un tiers plus grande et les élytres pro- portionellement plus allongées. Les côtés de l’abdomen et les articles 3 et 4 des autennes sont un peu rembru- nies. Je l'ai nommé Br. Le Contec Une troisième espèce de la même source est au eon- traire d’un tiers plus petite que le Br costipennis et se distingue par les élytres moins carrées et plus attenuées vers le corselet; la tête et le corselel sont plus distincte- ment ponctuées ou ruguleuses; les côtés élevées sur les élytres bien marquées, les 8 derniers articles des anten- nes et le dessous du corps plus rembrunies. Je lui ai appliqué le nom de Br. carinulatus. Les mâles chez ces trois espèces sont sensiblement plus allongés que les femelles. 22. Philotecnus chloridipennis Motsch. Die Käf. Russ- lands, p. 39. (Callida); alatus, subdilatatus, depressus, punctatissimus; ca- pite, corpore subtus, antennarum articulo primo pedibusque pi- ceis vel nigris, his geniculis, antennarum articulis subsequentibus, palpis thoraceque rufis, elytris coeruleis vel coeruleo - viridibus, subnitidis; capite elongato, oculis minus prominulis; thorace ca- pitis latitudine, cordato, emarginato, angulis posticis productis; 140 elytris dilatatis, subparallelis, postice sinuato truncatis, striatis, interstitiis punctulatis. Long, 3'/, 1. — lat. 1'/, 1. Il ressemble beaucoup au Phrlotecnus croceicollis Mé- nétr. (Calleida), mais il est un peu plus petit, plus al- longé et sa téte est d'une couleur plus ou moins noi- ratre. La couleur des élytres est aussi plus bleuatre. La téte est allongée, un peu convexe, lisse en avant entre les antennes et fortement ponctuée sur tout le reste de sa surface; les yeux sont grands, mais peu saillants. Le corselet est à реше’ plus large que la tête, aussi long que large, fortement cordiforme, tronqué en arc postérieurement, distinctement rebordé sur les côtés, cou- vert, comme la téte, de gros points imprimés, qui de- viennent plus petits et plus épars à mesure qu'ils s’ap- prochent du milieu. L'écusson est roux. Les élytres sont deux fois plus larges que le corselet, un peu élargies postérieurement, striées par de petits points trés serrés, les intervalles parsemés aussi de points assez épars. Tout le dessus du corps est couvert de petits poils trés courts el peu serrés, qui sortent des points imprimés. Col. Ross. Рни.орнобА Morscu. Crochets des tarses fortement pectinés; 4-ieme article un peu bilobé. Dernier article des palpes labiaux forte- ment sécuriforme. Antennes aussi longues que la téte et le corselet réunis. Tête ovalaire, rétrécie postéricurement. Yeux grands, médiocrement saillants et ovalaires quand on les regarde supérieurement. Corselet presque plus large que long, cordiforme, assez largement rebordé sur les cótés, base un peu élargie en arc vers les élytres, angles postérieurs obtus. Elytres ovalaires, plus larges 141 que le corselet, élargies postérieurement, comme renflées et assez convexes; striées, les stries ponctuées. Le reste de la surface des élytres et du corps est dépourvu de ponctuation distincte, pas d’ailes sous les élytres. Ce ne1veau genre se distingue des vrais Callida (Cal- leida), par sa forme plus raccourcie, plus ovalaire et plus convexe; par son menton garni d’une dent acumi- née, quoique peu avancée, et par les lobes très pronon- ces recouvraut presque tout le dessous de la tête; par son labre un peu sinué en avant; par le dernier article des palpes maxillaires qui est plus court et deux fois aussi long que l’avantdernier; par ses antennes plus courtes, dont le !-ier article est aussi long que le 3 ième et enfin par ses larses, dont les quatre premiers articles sont également élargis chez le male et dont le 4-iéme est bien plus faiblement bilobé. Il se distingue très facilement des Philotecnus par les crochets des tarses pectinés, par sa forme plus ovalaire, plus convexe, la surface moins ponctuée etc. Il se distingue des Glycea par les crochets des tarses plus fortement -pectinés, non dentés, son écusson plus court, le 4-ième article des tarses bilobé non échancré; la forme convexe et ovalaire du corps etc. Des Agatus, par ses crochets pectinés, tandis qu'il sont simples chez les Agatus, car les dentelures très faibles ne s'y apercoivent pas même à la loupe, ce n'est qu'à l’aide du microscope qu'on peut voir quelques den- telures obtuses; par les lobes trés prononcés du menton, qui sont trés courts chez les Agatws, par son labre trans- versal, par sa tête allongée, sen corselet à angles posté- rieurs obtus, par son corps ovalaire, tonvexe, non ponctué etc. 2 | 142 Des Homalops, par son dernier article des palpes la- biaux fortement séeuriforme, tandis qu'il est ovalaire, tronqué et semblable a celui des palpes maxillaires, chez les Homatops; par les lobes du menton beaucoup plus prononcés; par son labre plus transversal; par sa tête plus allongée, les yeux moins saillants; par ses an- tennes plus fortes et leur premier article plus court; par son corselet moins transversal, ses élytres, plus ovalai- res, plus bombées, bien moins ponctuées, par son 4-iéme article des tarses, bilobé et non échancré etc. De mon genre Taenioptilon (Cymindis villata Zubkoff.) il diffère par sa forme ovalaire et convexe et sa surface peu ponctuée; par le premier article des palpes, qui est en cône et non sécuriforme, comme chez les Taenioptilon; par ses antennes plus courtes; par sa téte plus allongee, ses yeux moins saillants; par son corselet plus large et avec les angles postérieurs obtus, tandis qu'ils- sont très aigus chez les Taenioptilon; par ses tarses poilus en des- sous (en brosse) tandis qu'ils sont presque glabres chez les Taentoptilon; par leur 4-ième article bilobé et non échancré, comme c'est le cas chez les. derniers. Des Tarus il se distingue par ses crochets aux tarses beaucoup plus fortement pectinées, par les lobes du men- ton plus allongés, par son épistome plus avancé, son labre plus carré, plus émarginé en créte et sinué en avant; par le 3-iéme article des antennes plus court; par le corselet plus cordiforme, par les élytres plus courtes, plus ovalaires et plus fortement dilatés en ar- riéré; par la ponctuation et les stries peu distinctes; par la dilatation de tous les quatre premiers articles des tar- ses chez les 4 et par le 4-ieme article des derniers evi- demment bilobé. 143 Ici je dois relever une erreur qui s’est glissée, ainsi que tant d’autres dans l’histoire naturelle des Insectes de M. Lacordaire, et qui rendent cet ouvrage moins utile, qu'il devrait l'étre. Il y est dit des Callida, qu'ils ont les tarses glabres, je ne connais aucune espèce de ce genre, qui n'aye les tarses garnis de poils plus ou moins épals, surtout en dessous. C'est bien dommage que de pareilles fautes se trouvent dans un ouvrage aussi utile que nécessaire et qui tendent à lui ravir toute con- fiance scientifique. M. Lacordaire ferait mieux de véri- fier un peu les caractères des genres qu'il nous pré- sente, ce qui serait bien plus utiles, que les épithétes mal fondées et mal à propos sur les travaux des autres, dont ce livre est malheureusement trop rempli. Nous comptons en donner plus tard des preuves encore plus évidentes. 23. Philophuga cyanea Motsch. Die Käf. Russlands, p- 39. (Callida) subovata, convexiuscula, cyanea subnitida; thorace subcordato, emarginato, angulis posticis obtusis; elytris thorace latioribus, late truncatis, subtiliter punctato - striatis, interstitiis subinaequalibus, subopacis; corpore subtus, ore pedibusque nigris, antennarum basi testacea. Long. 3—3'/, 1. — lat. 1—1*/; 1. Tab. III. fig. 5. Cette espéce par sa forme un peu convexe rappelle un peu les Aptinus, mais sa couleur entièrement bleue en dessus et du reste ses caractères génériques l'en distin- guent facilement. La tête est assez allongée, luisante et parsemée vers les bords de points imprimés peu serrés. Le corselet est un peu plus large que la tête, aussi long que large, cordiforme, ridé transversalement vers les bords et marqué d’une ligne longitudinale bien marquée au mi- lieu; à la base il y a une- impression transversale profon- 144 de. L’écusson est petit, triangulaire et ridé transversale- ment. Les élytres sont assez convexes, ovalaires, dilatées vers l'extrémité qui est largement tronquée et du double plus large que le corselet; elles sont finement striées par des points imprimés, les intervalles un peu inégaux, com- me ruguleuse et opaques, on y apercoit en outre quel- ques points épars peu distincts. St. Francisco. Une seconde espéce de ce genre estla Cymindis viridis Eschsch. 24. Lamprias cyanellus Motsch. Die Käf. Russlands, p. #2. Dilatatus, depressus, supra coeruleus, subtus, nigro - cyaneus; ore, antennis tibiis tarsisque nigris; thorace transverso, late emar- ginalo, poslice retracto, angulis posticis rectis; elytris thorace du- plo latioribus, postice subdilatatis, leviter striatis, nitidis; slriis indistinclo punctatis. Long. 1?/,—2 1. — lat. ?/,—^/. 1. Cette espèce ressemble beaucoup au L. cyanipennis Eschsch., mais elle est plus petite et la tête et le corse- - Jet sont d’une couleur bleuätre métallique et non noire. Le corselet est aussi plus petit. La tête est assez pro- longée en avant, lisse avec quelques rides longitudinales vers Jes yeux, qui sont saillants. Le corselet est un peu plus large que la tête, transversal, à côtés presque droits et fortement rebordés, la base largement imprimée et prolongée en arrière formant de chaque côté avec les angles postérieurs, une échancrure trés prononcée. L'é- cusson est triangulaire et terminé en fer de lance. Les élytres sont deux fois plus larges qne le corselet, moi- tié plus longues que larges et un peu élargies postérieu- rement; les stries sont peu profondes et marquées des points imprimés trés peu dislincls, surtout vers la sutu- 145 re. Le dessous du corps est plus noirätre que le dessus St. Francisco. Une espèce extrémement voisine et que j’ai nommée L. limbicollis, se trouve au Canada et se distingue du L. cyanellus par les bords latéraux de son corselet, qui sont d’un testacé blanchâtre transparent; la couleur des élytres est aussi d'un bleu plus obscur, le dessous du corps, la tête et le corselet plus noirs. 25. Lebia bilineıta Ménétr. Motsch. Die Käf. Russ- lands, p. 42. Oblongiuscula, depressa, nitida, nigra, thorace, antennarum basi, tibiarum geniculis anoque rufo-testaceis, elytris testaceo-al- . ао bivittatis; thorace transverso, subcordato, marginato, basi producto, angulis posticis subobtusis; elytris obsolete pu striatis, fere glabris. Long. 2!/, 1. — lat. 5/, 1. Tab. I. fig. 6. Bien distincte de la Lebia vittata, de laquelle elle se rapproche par la bande blanchätre sur le. milieu de chaque élytre, mais de laquelle elle se distingue de suite par la téte et les pattes noires et le manque de la tache apicale jaune sur les élytres. La téte est triangu- laire, un peu inégale en avant. les yeux sont saillants. Le corselet n’est presque pas plus large que la téte, transversal. arrondi sur les côtés et un peu en coeur, les côtés sont peu rébordés et les angles postérieurs un peu obtus et peu saillants, la base est transversalement imprimée et prolongée eu arrière. L’écusson est triangu- laire, noir. Les élytres sont presque du double plus lar- ges que le corselet et du double aussi longues que lar- ges, noires, presque glabres, avec deux bandes longitu- dinales blanchatres, qui commencent a la base pres des angles huméraux et vont entre la 3-iéme et 4-ieme stries presque jusqu'à l'extrémité; les stries sont trés peu di- Je 3. 49909 10 146 stinctes et s’oblitèrent entièrement vers les bords des élytres; dans les intervalles on voit quelques faibles points épars. Le dessous du corps. est noir, avec le dessous du corselet les deux derniers anneaux de l'abdomen, une partie des jambes et les épipleures d'un testacé plus ou moins roussätre. Col. Ross. Parmi les Lebia cités par M. Lacordaire dans son ouvrage note p. 128, se trouvent: ZL. nigricorms Kry- nicki, Г. gracilis Motsch. qui toutes deux sont des Bra- chynus et ont été décrites comme tels et non comme des Lebia. D'aprés cet exemple on peut juger ce qui se trou- ve dans ses autres citations. 96. Brachystylus amplicollis Motsch. Apterus, elongatus, deplanatus, subnitidus, niger, ore, anten- nis tibiis infuscatis; capite breve, laeve, sulcis frontalibus paral- lelis, oculis parvis; thorace subquadrato, amplo, convexiusculo, postice angustato, laeve, basi utrinque uniimpresso, lateribus ar- cuatis, emarginatis, angulis posticis rectis, minus prominulis; elytris connatis, ovatis, striatis, subopacis. $. Long. 5*/, 1. — lat. 2'/, 1. Trés voisin du Br. californicus, mais un peu plus grand, plus convexe et avec le corselet plus large et plus con- vexe. La téte est assez courte, les yeux petits et peu saillants. Le corselet est d'un tiers plus large que la téte; convexe et élargi en avant rétréci un peu en coeur postérieurement; la ligne du milieu et les impressions à la base sont bien marquées, la strie latérale indistincte en forme de fovéole effacée. L'icusson est transversal et triangulaire. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet, ovalaires, assez convexes et applaties prés de la suture, les stries sont peu profondes et marquées de points imprimés trés peu distincts; les intervalles sont trés fine- ment réticulées, à peine visible à laloupe. Le mále a la 147 méme forme que la femelle, mais le corselet est moins arrondi sur les côtés. Il se trouvait parmi un grand nom- bre de Br. californicus, provenant de la récolte de feu Eschscholtz. 27. Brachystylus parallelus Motsch. Apterus, elongatus, parallelus, deplanatus, subnitidus, niger, palpis, antennarum apice tarsisque rufo - testaceis; capite breve, sulcis frontalibus subdivergentibus; thorace fere subelongato, po- stice angustato, lateribus minus arcuatis, angulis posticis rectis; elytris deplanatis, subparallelis, striatis. в. Long. 5 l. — lat. 2 1. Aussi trés voisin du Br. californicus, mais plus paral- léle et plus déprimé; il se distingue du précédent, par une forme plus allongée, plus paralléle et le corselet moins arqué sur les cótés. La téte est courte, les sillons entre les antennes bien marqués, déhiscents et dépassant à peine la base des yeux. Le corselet est d'un tiers plus large que la téte, presque allongé, faiblement arqué sur les cótés, un peu cordiforme, la ligne du milieu et l'im- pression de chaque cóté de la base bien marquées, la 2-de impression sublatérale en forme de fovéole; angles postérieurs droits. L'écusson est triangulaire. Les élytres sont à peine plus larges que le corselet, assez parallèles, planes, légérement striées et peu luisantes; ce qui pro- vient, d'une réticulation, visible seulement au microscope. St. Francisco. 28. Brachystylus longicollis Ménétr. Apterus, valde elongatus, convexiusculus, niger, nitidus, palpis, antennis tarsisque rufo-piceis; capite breve, oculis parvis; thorace elongato, subcordiforme, emarginato, antice convexiusculo, basi utrinque striato, angulis posticis rectis; elytris thoracis [ere lati- tudine, elongato-ovatis, striatis interstitiis subtilissime reticulatis. Long. 5 1. — lat. 1? , I. 10° 148 Cet insecte rappelle beaucoup par sa forme le Tapha-' xenus cellarum Adams (Sphodrus longicollis Dej.), mais il est plus petit, plus étroit surtout vers les élytres. La téte est assez courte, lisse, les sillons entre les antennes paralléles au commencement et puis divergentes, forment un angle assez brusque; les yeux sont petits, ronds. Le corselet est d'un quart plus large que la téte, rétréci un peu en coeur postérieurement, plus long que large, les côtés latéraux sont faiblement arqués, les angles posté- rieurs droits; la ligne du milieu et l'impression de cha- que cóté de la base, fortement marquées. L'écusson est transversalement triangulaire. Les :élytres sont à peine plus larges que le corselet, mais plus de deux fois aussi longues, ovales, simplement striées, les intervalles fine- ment relieules. Cap de l'Amiral Drak. 29. Brachystylus curtipennis Motsch. Die Käf. Russ- lands. p. 50. | : (Anagodemus) apterus, elongato ovatus, deplanatus, niger, ni- tidus, palpis, antennarum apice tarsisque plus minusve infuscatis; capite subelongato, sulcis frontalibus arcuato-divergentibus, man- “dibulis validis, oculis subprominulis; thorace subquadrato, depla- nato, emarginato, postice subangustato, basi utrinque impresso, angulis. anticis productis, posticis reclis; elytris thorace sesqui latioribus, ovatis, planiusculis, profundo striatis, interstitiis sub- tilissime reticulatis, lateribus acute carinatis. Long. 6 1. — lat. 27.31. Cette espèce s’éloigne un peu par son facies général du genre, présentant un corselet et des élytres plus forte- ment rebordées sur les cótés et rappeliant un peu l’Arach- noidius fasciato - punctatus d'Europe mais sans fovéoles imprimées sur les élytres. La téte est grande, assez allon- gée, lisse, les sillons entre les antennes profonds, déhis- centes; les yeux sont ronds, médiocrement saillants. Le 149 corselet est un peu plus large que la tête, déprimé, fai- blement rétréci vers les élytres, assez largement rebor- dés sur les côtés, la ligne du milieu et les impressions de la base sont profondes, les angles antérieurs aigus et saillants, les. postérieurs droits. Les élytres sont d’un quart plus larges que le corselet, ovales, déprimées, prbfondé- ment striées; intervalles convexes et en carènes, surtout vers les bords latéraux qui sont prolongés en crète tran- chante. St. Francisco. L'espèce décrite ci-dessus ainsi que les Br. validus Eschsch. et Br. subparallelus Motsch. de Vile Sitka, se distinguent de suite des autres espèces de ce genre, par leurs élytres profondément striées et par leur surface plus luisante; les Br. congestus, castanipes, Menetriest, vicinus etc.. par leur forme plus déprimée et plus opa- que. A ce genre appartient encore le Pterostichus sim- plex Le Conte, tandis que le Pierostichus adaxus Say et une espèce plus grande des Etats-Unis, que j'ai nommée cordicollis, qui ont une forme très voisine des Brachy- stylus, en sont très différents par le f-ier article de leurs antennes, qui n’est pas plus court que le 3-iéme, par leurs élytres non réticulées etc. Je les ai compris dans mon genre Gonoderus. 30. Platysma punctisallis Motsch. Elongata, depressiuscula, nitida nigra, palpis, antennarum ba- si tarsisque rufo-piceis; capite elongato-triangulari, sulcis fronta- libus subsinuato-divergentibus, oßulis prominulis; thorace quadrato postice subangustato, basi utrinque obliquo impresso, grosso-pun- ctato, lateribus leviter arcuatis, angulis posticis rectis; elytris thorace sesqui latioribus, postice subdilatatis, striatis, interstilio 5-0 tripunctato. Long. 371. — lat, 1°, i. 150 Elle ressemble un peu à la Pl. lustrans Le Conte, mais elle est plus allongée, et a le corselet moins arqué sur les côtés. Le dessus ainsi que le dessous du corps sont lisses chez le mâle, tandis que chez la femelle les ély- tres sont ternes et plus larges que chez l’autre sexe. La ‘tête est un peu allongée, les sillons entre les antennes un peu sinués et ensuite dehiscents, yeux saillants. Le corselet est dans son milieu à peine d’un quart plus large que la tête, rétréci un peu en coeur postérieurement, avec les angles postérieurs droits, les antérieurs sont un peu saillants; de chaque côté de la base une seule impression, qui atteint obliquement presque le milieu du eorselet; l’espace entre les impressions est parsemé de gros points imprimés, qui s’effacent vers le milieu de la base. Les élytres sont un peu pius larges que le cerselet et plus de deux fois aussi longues, un peu élargies poslerieure- ment, simplement striées; les intervalles peu convexes, dans le 3-iéme, trois fovéoles imprimées, dont la 1-iére sur la 3-ième strie et les deux autres sur la 2-de à égale distance. Col. Ross. 31. Platysma obtusangula Motsch. Elongato-ovata, depressiuscula, nitida, nigerrima, maxillis rufo festaceis; capite obtuso, sulcis frontalibus valde divergentibus; tho- race subtransverso, postice areuatim angustato, lateribus rotun- datis, angulis postieis oblusiusculis; basi utrinque impresso; elytris thorace minus latioribus, subovatis, strialis, strus indistincto~ punctulatis, interstitio 5-0 quinque foveofato. $. Long. 5 L. + lat. 1%, 1. Elle se distingue de la majeure partie de ses congénè- res par son eorselet fortement arrondi sur les cótés et avec les angles postérieurs obtus, nullement sailiants. La téte est assez courte, les sillons entre les antennes sont déhiscents, les yeux ronds et saillants. Le corselet 151 est d'un tiers plus large que la tête, un peu transversal, fortement arrondi et émarginé sur les cótés, rétréci po- stérieuremeut à angles postérieurs obtus, les sillons à la base sont parallèles et profonds, ayant extérieurement quelques points peu distincts. Les élytres sont d'un quart plus larges et plus de deux fois plus longues que le corselet, un peu élargies postérieurement, déprimées vers la suture, striées; les stries peu distinctement ponctuées; les intervalles peu élevées, dans le 3-iéme, cinq grandes fovéoles, dont la premiére et la troisiéme sur la 3-iéme strie, les seconde, quatrième et cinquième près de la 2-de strie. Cet insecte provient de la récolte de Mr. Eschscholtz et m'a été donné comme une PI. adstricta, dont il est bien distinct. | 32. Platysma oblongiuscula Motsch. Oblonga, subdepressa, nigra, maxillis rufo-testaceis; capite ob- longo, nitido, suleis frontalibus minus distinctis, transversim ru- gatis; thorace nitido, fere transverso, postice subcordato, emargi- nato, basi strigato, utrinque impresso, extus subpunctulato; an- gulis posticis rectis; elytris thorace latioribus, elongatis, opacis, subtiliter punctato-striatis, interstitiis planis, 5-0 sex foveolato. $ . Long. 51/, 1. — lat. 17/5 1, Encore une espéce à fortes fovéoles sur les élytres comme notre P/. oblongo-punctata, mais avec les élytres plus allongées, moins fortement striées et plus opaques. La téte est assez allongée, les silions entre les antennes sont peu profonds et recouverts de rides transversales; les yeux peu saillants. Le corselet est d'un quart plus large que la téte, un peu transversal, presque en coeur postérieurement, largement rebordé et silloné de chaque cóté de la base, qui est longitudinalement ridée sur le milieu et peu distinctement ponctuée extérieurement; an- 192 gles postérieurs droits et assez saillants. Les élytres sont un peu plus larges et plus de trois fois plus longues que le corselet; ovalaires, opaques, faiblement striées, les stries finement ponctuées, les intervalles planes avee 6 grandes ,fovéoles dans le troisième: la première et la troisième sur la 3-ième strie, les autres prés de la 2:de. De la récolte de Lorquin. 33. Celia purpurascens Motsch. Oblongo-ovata, supra rufo-aenea, subopaca subtus atra, thora- cis, marginis, mesopleuris, ore, antennis pedibusque rufo-testaceis; capite breve, fronte angulatim biimpresso; oculis minus prominu - lis; thorace transverso, antice vix angusiato, bast sparsim pun- ctato, indistincte biimpresso, angulis anticis subrotundatis, minus prominulis, posticis rectis, lateribus leviter arcuatis late margi- natis; elytris fere thoracis latitudine, subconvexis, striatis, strüs dense punctulatis. | Long. 31. — lat. 1*/, 1. Très voisin de la Celia Quenselii Gyll mais un peu plus courte, moins luisante et les angles postérieurs du corselet moins saillants et plus obtus. La tête est petite, courte, les impressions entre les antennes peu prononcées, tandis que sur le front on voit une espèce d'élévation un peu carrée, formée par des impressions obliques. Le corselet est transversal, uu peu rétréci antérieurement, les côtés latéraux sont presque droits, assez largement émarginés, tous les angles obtus et peu saillants; les im- pressions de la base sont indistinctes el couvertes de gros points peu serrés. Les élytres sont un peu plus lar- ges et presque trois fois aussi longues que le corselet, un peu ovalaires et peu convexes; les stries sont peu profondes, finement pointillées. Tout le dessous est un peu terne, avec un reflet bronzé un peu pourpre. Le ma- le est de couleur plus foncée. 153 34. Celia coerulea Motsch. Die Käf. Russlands, p. 59. Elongato-ovata, convexiuscula, nitida, supra subcoerulea, sub- tus picea, epipleuris, palpis, antennis pedibusque rufo - testaceis, femoribus infuscatis; - capite obtuso, suleis frontalibus distinctis, fronte trümpresso; thorace transverso, convexo, antice angustato, lateribus. arcuatis, marginatis, angulis obtusis, basi utrinque bi- impresso, sparsim punctato; elytris ovatis, simpliciter, striatis. Long. 4 1: — lat. 43/, 1. Trés voisine de la ©. insignis, mais cependant diffe- rente, surtout si l'on compare les femelles, qui dans notre espéce sont plus étroites, plus allongées, avec le corse- let plus arrondi sur les cótés, la ponctuation de la base moins serrée, les intervalles des stries sur les élytres plus convexes. La téte est assez petite, obtuse, avec trois | fovéoles sur le front prés de l'impression transversale; les yeux sont peu saillants. Le corselet est du double plus large que la téte, transversal, un peu rétréci anté- rieurement, arqué et émarginé sur les cótés, surtout en arriére; angles postérieurs obtus; les impressions de cha- que cóté de la base sont assez bien marquées et cou- vertes de gros points peu serrés, qui s'effacent presqu'en- tiérement vers les cótés latéraux. Les élytres sont de la largeur du corselet, mais trois fois plus longues, ovalai- res et simplement striées; les intervalles finement réticu- lés chez la femelle. St. Francisco. 35. Amara impressicollis Ménétr. Motsch. Die Kàf. Russ- lands, p. 60. Elongato-ovata, depressa, supra nigro-aenea, subtus nigra, pal- porum apice antennarumque articulis tribus primis rufo-testaceis, tibiarum geniculis tarsisque piceis; capite triangulare, fronte utrin- que impresso, oculis minus prominulis; thorace transverso, antice angustato, lateribus leviter arcuatis, angulis anticis subprominu- lis, posticis fere rectis, basi laevigato, subtilissime quadriimpresso; 154 elytris thoracis latitudine, subovatis, striatis, interstitiis tenuissi- me reticulatis. Long. 3°/, 1. — lat. 1%/, 1. Par la forme cette espéce est assez voisine de notre A. spreta et plus encore de la A. anthracina Harde- mann, mais de l'une et de l'autre, elle se distingue par sa taille plus grande, son corselet moins rétréci antérieu- rement les 3 articles deteinte des antennes, testacée, les pattes plus foncées etc. La téte est petite, obtuse, avec deux courtes impressions en forme de sillons entre les antennes. Le corselet est transversal, émarginé sur tous les bords, un peu rétréci et arqué antérieurement, sinué à la base, ce qui fait ressortir les angles postérieurs qui sont droits; il est lisse comme la téte, avec une ligne au milieu et quatre petites fovéoles sur sa base, la quelle présente en outre quelques inégalités transversales. Les élytres sont aussi larges et plus que deux fois plus lon- gues que le corselet, faiblement élargies vers le milieu, sinuées à l'extrémité striées; les intervalles planes et très finement réticulée. St. Francisco. 36. Amara brunnipes Motsch. Elongato - ovata, depressiuscula, supra obscure aenea, subtus nigro subvirescens, palporum antennarumque basi rufo-testaceis, pedibus rufo-brunneis capite obtuso, minuto, sulcis frontalibus distinctis, divergentibus, oculis subprominulis; thorace ad basin capite fere duplo latiore, antice anguslato, postice utrinque bifo- veolato, foveis rugulosis; lateribus leviter arcuatis, emarginatis; elytris striatis, interstitiis subconveris, subtilissime reticulatis; pectore impunctato. Long. 3'/, 1. — lat. 1'/, I. Au premier abord elle parait extrémemeut voisine de l'A scitula Zimmermann; avec laquelle elle m'a été com- muniquée, mais elle est un peu plus large, les impres- 155 sions à la base du corselet ct la poitrine sans ponctua- tion, aissi que les cuisses rousses l'en distinguent suffi- sanment. La tête est petite, obtuse, les yeux un peu sail- lants; les quatre premiers articles des antennes et la ba- se des suivants sont d'un testacé - roussätre. Le corselet est fortement rétréci vers la tête, avec les angles anté- rieurs arrondis et peu saillants, les postérieurs droits: la ligne du milieu est distincte, la base presque lisse au milieu, finement rugeux dans l'intervalle entres les im- pressions latérales. Les élytres sont aussi larges et trois fois plus longues que le corselet, à peine dilatées au mi- lieu et fortement attenuées vers l'extrémité, simplement striées, avec les intervalles un peu convexes et trés fine- ment réticulées. La poitrine sans ponctuation distincte. St. Francisco. 37. Lirus californicus Ménétr. Motsch. Die Käf. Russ- lands, p. 62. Elongato - ovatus, postice subdilatatus, nitidus, rufo testaceus supra subaeneus; capite subelongato, inter oculos biimpresso, la- bro magno, oculis prominulis; thorace transverso, subcordato, an- tice posticeque punctato, basi utrinque bümpresso, lateribus ro- tundatis, emarginatis, angulis posticis rectis, prominulis; elytris thorace vix latioribus, elongato-ovatis, fortiter punctato-striatis. Long. 5 1. — lat. 17/, 1. Cette espèce est un peu plus allongée que notre /. tarridus, quoique pas autant que le Z. convexiusculus et de couleur plus claire, surtout en dessous. La téte est assez allongée, ce qui provient de l'épistome et des man- dibules forlement développées, presque paralleles à leur base; les impressions entre les antennes, sont bien mar- quées, l'intervalle entre eux plus ou moins transversale- ment rugueux ou inégal. Le corselet est d'un tiers plus large que la tête, transversal, un peu en coeur postérieu- 156 rement, les impressions à la base bien. marquées, surtout l’exterieure, qui, forme une espèce de caréne avec l'angle postérieur. L'écusson est, transversal. Les élytres sont un peu plus larges et plus de trois fois plus longues que le corselet, un peu ovalaires et faiblement dilatées po- stérieurement; les stries. sont fortement imprimées et distinctement ponctuées. Les parapleures sont allongées et ponctuées. Il se trouve aussi sur lile Kadiak dans les possessions russes américaines. 38. Lirus ovipennis Motsch. Elongato-subovatus, postice subdilatatus, apice atlenuatus, mi- nus convexus, nitidus, supra piceo subaeneus, sublus niger, ely- trorum margine subtus, ore, antennis, tibiis tarsisque rufo-testa- ceis; capile parvo, triangulare, subtilissime scarificato, inter ocu- los trapesoidale impresso; thorace fere quadrato, subplano, posti- ce modice angustato, basi utrinque bumpresso, sparsim punctu- lato, angulis posticis fere rectis, vix prominulis; elytris thorace latioribus, ovatis, tenue striatis, strüs punctulatis, interstitüs planiusculis; corpore subtus laevigato. Long. 4'/, 1. — lat. 21. Presque de la taille et des couleurs de notre L. spinipes L., dont il a aussi la forme ovalaire-acuminée aux ely- tres, mais avec une téte bien plus petite et un corselet nullement en coeur, plus large postérieurement et plus attenué vers la téte; les stries sur les élytres sont plus fines, moins profondes, les intervalles pius planes. Z. impresso-striatus Motsch. Die Kàf. Russl. p. 62, présente également une téte trés petite, mais son corselet est di- stinctement en coeur etles stries sur les élytres trés pro- fondement iumprimées. il m'a été donné par Dupont comme venant de la Ca- lifornie. 157 39. Chlaenius rogator Motsch. Elongato - ovatus, depressiusculus, supra viridi - aeneus, subtus ater, cinereo pubescens; ore, antenmis thoracis lateribus angustis- sime pedibusque testaceis, epipleuris dbdominisque in[uscatis: ca- pite triangulare, subtiliter punctulato, oculis magnis, prominulis; thorace [ere quadrato, antice posticeque aequaliter anqustato, emarginato, utrinque longitudinaliter impresso, sparsim punctato, angulis posticis obtusis leviter elevatis; elytris thorace latioribus, subovatis, profundius punctato striatis, interstitiis paulo convexis, subtiliter scarificato-punctatis, dense cinereo puberulis. Long. 4*/, l. — lat. 2 l. IM ressemble beaucoup au Ch. viridifrons Eschsch., mais il est un peu plus étroit, le corselet et plus evand, plus allongé, la ponctuation sur les élytres plus forte dans les stries, plus fine dans les intervalles, la pubescenée moins épaisse. La tête est triangulaire, et luisante, verte, cou- verte de points imprimés très petits et très serrés: les impressions entre les antennes sont un peu obliques et assez longues. Le corselet d’un vert luisant est d’un tiers plus large que la tête, aussi long que large, arrondi sur les côtés et également rétréci en avant et en arrière; an- gles postérieurs obtus, un peu relevés avec la marge la- térale de teinte testacée; les impressions à la base sont profondes, еп forme de fovéoles allongées. L'écusson est triangulaire et noir. Les élytres sont d'un quart plus lar- ges et presque trois fois plus longues, que le. corselet, ovalaires, peu luisantes et couvertes d'une pubescence cen- drée qui les font paraître opaques; elles sont profondé- ment. striées, les stries distinctement ponctuées, les inter- valles un peu convexes, finement pointillées et parse- mees de rides transversales encore moins distinctes. St. Francisco. - 158 40. Badistes submarinus Ménétr. Motsch. Die Kaf. Russ- lands, p. 66. Elongatus, depressus, nitidus, ferrugineo-piceus; ore, antenna- rum basi, thoracis elytrorumque margine, sutura, epipleuris ano pedibusque testaceis; elytris chalybeo submicantibus; capite elon- gato subtilissime punctulato, oculis prominulis; thorace capitis latitudine, cordato, marginato, basi sinuato ad angulos oblique truncato, his subprominulis; scutello triangulare, atro; elytris subparallelis, profundius striatis, interstitio 3-0 postice bipunctato. Long. 1*/, 1. — lat. 2/, 1. Par sa forme et ses couleurs cette espèce ressemble beaucoup au Bad. ferrugineus Esch., mais se distingue de suite par son corselet en coeur et sa taille moitié plus petite. La tête est allongée, un peu echancrée en avant, rétrécie postérieurement, noirâtre et peu luisante à cause d’un ponctuation serrée extrêmement fine qui la recouvre entièrement; les yeux sont assez saillants. Le corselet est à peine plus large que la tête, presqu’aussi long que large, fortement en coeur et émarginé sur les côtés; la ligne du milieu et Jes impressions de la base sont pro- fondes; les angles postérieurs un peu saillants, quoique obtus. Les élytres sont d’un tiers plus larges et plus de trois fois plus longues que le corselet, assez parallèles, assez fortement striées avec deux points imprimés dans le 3-ième intervalle, dont le premier se trouve vers le milieu, et le second vers les trois quarts de la longueur des élytres, qui sont ornées d'un reflet blenâtre métal- lique. Des environs de la nouvelle Helvétie. 41. Agonothorax robustus Motsch. (7) Alatus, oblongo-ovatus, depressus, minus nitidus, niger, inter- dum elytris leviter nigro - cyaneis; capite subtriangulare, sulcis (*) Qui n'est pas un Pristodactylide comme Г Anchlenis Mannh., n'ayant pas les crochets des tarses dentelées, et qui paraît très rare dans les Collections. 159 frontalibus valde divergentibus; thorace subelongato, deplanato, marginato, postice rotundalo, basi ulrinque impresso, ruguloso; elytris ovatis, striatis, interstitiis subtilissime reticulatis, 3-0 pun- clis sex impressis. Long. 41. — lat. 1°/, 1. A peu pres de la taille de /’Agonothorax mollis, mais il est plus large, plus ovale et son corselet plus allon- ge. La tête est un peu triangulaire, luisante et avec quelques rugosités transversales en avant du front; les yeux sont assez saillants. Le corselet, moitié plus large que la téte, un peu allongé, rebordé sur le cótés, qui se rétrécissent un peu vers les élytres; les angles anté- rieurs sont un peu saillants, les postérieurs arrondis; la plus grande largeur du corselet se trouve un peu avant le milieu. L'écusson est petit triangulaire. Les élytres: sont moitié plus larges et plus de deux fois aussi lon- gues que le corselet, ovalaires et un peu dilatées bleu- âtre postérieurement; dans quelques individus elles ont une teinte, surtout quand on les humecte; les stries sont simples, les intervalles rendus un peu opaques par une Téticulation trés fine; elles sont marqués sur le 3-iéme intervalle de six points bien visibles. Il m'a été donné sous le nom d'A. mollis comme venant de la récolte de feu Eschscholtz. Anchomenus marginatus Ménétr. Mémoires de l'Acad. de St.-Pétersb., est un Agonothorax qui doit se placer à cóté de /'Ag. maculicollis. 49. Anchomenus cyanescens Motsch. Alatus, elongato - ovatus, minus nitidus, supra nigro - cyaneus, subtus niger, labrum, palpis, antennarum basi pedibusque plus minusve testaceis; capite oblongo, laeve, sulcis frontalibus diver- gentibus, oculis subprominulis; thorace capitis latitudine, elonga- to, subcordato, biimpresso; lateribus leviter marginatis, angulis 160 anticis acutis, posticis rectis, oblique truncatis; elytris subovatis, depressiusculis, opacis, striatis, interstitio 5-0 quinque punctato. Long. 3*/, ]. — lat. 1!/, 1. Cette espèce est de la taille de notre Anchom. pallipes, mais sa forme est plus parallèle, le corselet plus étroit, moins en coeur et surtout la couleur bleu-foncée du des- sus du corps là fait facilement reconnaitre: La tête est un peu allongée, les sillons entre les antennes bien mar- qués et divergeants en arc vers les yeux, qui sont assez saillants: Le corselet n'est presque pas plus‘ large que la tête, allongé, rétréci vers les deux extrémités, avec la partie la plus large un peu avant le milieu, la ligne du milieu et les impressions latérales à la base bien mar- quées, ces dernières: se prolongeant sur les côtés laté- raux. L'écusson est triangulaire, assez grand et noir. Les élytres sont. deux fois. plus larges et trois fois plus lon- gues que. le. corselet, un peu. opaques, striées,- avec 5 points imprimés dans le 3-iéme intervalle. Il provient. de la récolte de feu Lorquin; — ainsi que de celle de M: Le Conte. 43.- Scaphiodactylus opacus Motsch. Alatus, ovatus, depressiusculus, minus nilidus, niger; ore, pal- pis, antennarum basi, geniculis tibiarum tarsisque infuscatis; ca- pite elongato triangulare, sulcis frontalibus arcuatis, divergenti- bus, oculis minus prominulis; thorace subcordato, marginato, basi biimpresso, ruguloso, angulis anticis prominulis, posticis subrectis; elytris ovatis opacis, striatis, interstitüs planis, 5-0 trümpresso. Long. 4 |. — lat. 1°/, 1. Tab. Г. fig. 7. Il a la taille du Scaph. micans, mais une forme un peu plus large et plus courte et une couleur noire, plus ou moins opaque, sans reflet métallique apparent. La téte est allongée, luisante, les sillons entre les antennes arqués, divergents. et bien marqués, les yeux peu sail- 161 lants. Le corselet est un peu plus large que la téte aussi long que large, rétréci antérieurement, en coeur vers les élytres avec la base ruguleuse, les angles po- stérieurs sont droits et un peu saillants. L’écusson est triangulaire, un peu transversal. Les élytres sont deux fois plus larges et plus de deux fois plus longues que le corselet, ovalaires, opaques, striées et avec trois points imprimés dans le troisième intervalle. De la récolte de feu Lorquin. 4%. Cychrus crenatus Motsch. Oblongo ovatus, marginatus, nigro-cyaneus, minus nitidus; ca- pite longissimo, rostrato, fere laeve; oculis subprominulis; thorace ` subelongato cordato, marginato, postice valde coarctato, angulis posticis rectis; elytris oblongo-ovatis, apice acwminatis, densissime crenato-siriatis; epipleurae fere impunctatis, Long. 7 1. — lat. 3 1. Tab. III. fig. 8. Voici une espèce de la forme du.C. ventricosus, à la- quelle elle ressemble un peu, mais sa forme plus allon- gée, sa téte et son corselet plus étroits, les stries sur les élytres plus profondes, les intervalles des premiéres plus étroites et le reflet bleuâtre sur le dessus du corps, la font trés facilement distinguer. La téte est trés étroite et trés allongée, le chaperon en forme. de fourche avancée, les yeux sont peu saillants. Le corselet est fortement en coeur et à sa base pas plus large que la téte, tandis qu'antérieurement il la dépasse d'une moitié; les côtés latéraux sont relevés en carène, la ligne du milieu et les impressions de la base sont bien marquées; la surface est un peu opaque, comme veloutée sans indices de ponctua- tion. L'écusson est en arc transversal. Les élytres sont dans leur milieu presque trois fois plus larges et elles sont quatre fois plus longues que le corselet, réguliére- ment ovalaires, acuminées vers l'extrémité et sans indi- N 3. 1859. 11 162 ces d’angles huméraux; elles sont distinctement rebordées et profondément striées, Jes stries ponctuées ou crénelées dans le fond, ee qui n'est visible qu'avec une loupe, les intervalles étroits et trés convexes. Ce joli Cychrus m'a été donné comme venant de la Californie, sans désigna- tion plus précise. Parmi les Cychrus de Californie, voisins du ventricosus, il existe encore une grande confusion, qui n'est pas fa- cile à débrouiller, parcequ'il parait que feu Eschscholtz lui méme a distribué sous ce nom différentes espèces. Pour mieux faire ressortir les différences j'ai fait repré- senter sur.la planche les formes que je connais: Fig. 9. est un exemplaire typique du C. ventricosus, provenant d’Eschscholtz. Il est plus petit et plus allongé - que les autres avec une teinte bleuâtre dessus, surtout vers les bords latéraux des élytres, qui ont des stries distinetement imprimées et fortement ponctuées, les in- tervalles sont convexes et plus larges que chez le C. erenatus. Fig. 10. est Cych. interruptus Ménétriés. Peut-être femelle du N° 9. Fig. 11., atteint une taille deux fois plus grande que le ventricosus, est de couleur noire uniforme sans indi- ces de bleuâtre sur les côtés latéraux; stries des élytres nullement imprimées et formées de points peu profonds; . angles huméraux pas saillants. Je l’ai nommé C. ovalis. Fig. 12. taille et couleur comme chez l’ovalis mais forme plus trapue, plus renflée aux angles huméraux; stries des élytres très fines, mais distinctes, présentant alternativement une rangée de petits points interrompus; intervalles aussi planes que chez /'ovalis; qui pourrait 163 n'être que le С. Je l'aurais pris pour le C. striato-pun- etatus Chaud. Bull. d. Mosc. 1844. p. 6%, s'il n'était pas dit dans la description de ce dernier: niger, minime cyaneus, distincle striato-punctato interstiliis laevibus ete. Il porte en conséquence le nom de Cych. alternatus m. II. HyYDROCANTHARES. 45. Hydroporus pulcher Motsch. Hydroc. ruthenica, р. 4. Ovalis, postice subacutus, depressiusculus, subnitidus, ater, ca- pitis macula frontal’, ore, antennarum basi, thoracis macula tri- fida medio cum lateribus conjuncta, elytrorum basi, lineis abbre- viatis maculisque quatuor postice testaceis; capite antice laevi, postice sparsim punctato; thorace transverso, basi bisinuato, pun- clato, anguiis posticis rectis, lateribus utrinque impressis; elytris thorace latioribus, utrinque longitudinaliter. bisulcatis, punctatis, epipleuris atris; pedibus testaceo annulatis; mesopleuris grosso punctatis. Long. 1'/, 1. — lat. */, 1. Tab. IV. fig. 13. Facile à distinguer par les quatre taches jaunes, qui se voient sur la partie postérieure des élytres. La téte est large, en majeure partie lisse, avec une bande de points imprimés en forme de fer-à-cheval postérieurement; les yeux ‘sont grands et un peu convexes. Le corselet est plus large que la téte, fortement transversal avec une lizne imprimée un peu arquée de chaque cóté, visi- blement ponctué vers la base et les bords antérieurs, lisse au milieu. Les élytres sont plus larges que le corselet, formant un angle saillant de chaque côté de la base; elles sont couvertes de gros points épars, qui ne forment pas des lignes réguliéres, les intervalles entre ces points sont trés finement réticulés; le long du milieu on voit deux sillons qui n’atteignent cependant pas l'extrémité; pas de ligne subsuturale- Col. Ross. 44° 164 46. Hydroporus eximius Menetr. Motsch. Hydroc. ru- thenica, p. 4. Oblongo - ovatus, subconvexus, subopacus, ater; capite antice, thoracis macula transversa trifida, elytrorum basi, macula posti- ca sinuata apiceque testaceis; ore pedibusque plus minusve rufo- testaceis; capite subtilissime punctato, longitudinaliter biimpresso, thorace transverso, punctulato, ad marginem grosso punctato; angulis anticis productis, posticis rectis; lateribus marginatis; elytris thorace vix latioribus, postice acuminatis, subtilissime re- ticulatis, stria subsuturali grosso punctata integra, alteri duabus pone medium, abbreviatis; corpore subtus subrugulosus, opacus. Long. 1?/, 1. — lat. 5/, 1. Tab. IV. fig. 14. Il est de la taille du H. fenestratus, mais un peu plus convexe et ressemble également au H. undulatus, sans étre aussi convexe et avec la tache postérieure sur les élytres beaucoup plus sinueuse, formant presque un y. La tête est rougeätre, présentant une large impression noire qui remonte jusqu'au corselet, lequel est assez largement bordé de noir surtout antérieurement et de plus présente à sa base une tache fortement bilobée. Les élytres sont à peine plus larges que le corselet, peu élargies sur les côtés, en ovale assez régulier et plus étroites vers l'ex- trémité, elles sont de couleur presque noire, ayant sur la base une bande transversale, testac&e. sinuée, puis une autre postérieure plus étroite, anguleuse et bifide latéralement et qui se prolonge ensuite vers l'extrémité ou elle s'élargit; le long de la suture en remarque une ligne profonde formée par de gros points imprimés, bien serrés, une autre ligne de points moins profonds se des- sine sur le milieu de l'élytre et se perd vers la seconde bande transversale et enfin on voit la trace d'une troisié- me ligne sur le tiers latéral, mais qui manque quelque- fois tout-à fait. Les pattes sont d'un jaune ferrugineux, 165 avec une grande tache brune, peu déterminée sur chaque cuisse. Les antennes sont un peu brunätres vers l'extré- mité. lle St. Georges et autres endroits du Nord de la Californie. 47. Hygrotus impressifrons Motsch. Hydroc. ruthenica, p. 4. (Hydroporus) elongato-ovatus, convexiusculus, utrinque aequa- liter attenuatus, punctatissimus, nitidus, piceus, capitis macula media, thoracis margine. latissime, elytrorum limbo, maculis ad basin, epipleuris, ore, antennis pedibusque testaceis; corpore sub- tus nigro, grosso punctato; capite antice bifoveolato, epistoma marginatum; thorace transverso, basi medio producto, lateribus subarcuatis, angulis anticis prominulis, posticis obtusis, subrotun- datis; elytris thoracis latitudine, in medio regulariter subdila- tatis, striis minus distinctis. Long. 1"/, 1. — lat. ?/, 1. Par sa forme, cette espèce se rapproche de ГНудг. à- neatus et méme de ГНудг. confluens, mais sa couleur et sa ponctuation plus prononcée la distinguent facilement. La forme générale est un ovale allongé assez régulier et un peu aeuminée vers l'extrémité, sans angles saillants sur les. côtés de la tête et du corselet. La ponctuation est presqu'égale sur tout le dessus du corps, mais pas aussi grossiére qu'en dessous. La téte est tronquée en avant, distinctement émarginée et avec deux fovéoles assez visi- bles; les yeux sont assez saillants. Le corselet est trans- versal, rétréci antérieurement, arqué à la base, qui se prolonge au milieu en angle saillant, il est de couleur plus roussätre que le reste du corps, avec une tache noirâtre un peu allongée, au milieu aucune trace de ligue latérale imprimée. Les élytres sont ovalaires, brunes, avec leur limbe, qui est sinué, surtout postérieurement et deux taches allongées-à la base, peu déterminées testa- 166 cées; celle qui est pres de la suture sé prolonge presque jusqu'au milieu de l'élytre, où l'on voit latéralement encore un petit point peu distinct de la méme couleur; la strie subsuturale ainsi que celles sur les élytres se confondent presqu’entierement avec la ponctuation géné- rale et on n'apercoit ces indices qu'en contemplant l'in- secte de cóté. St. Francisco. A8. Dytiscus albionicus Motsch. Hydroe. ruthenica, p. 6. _ Regulariter elongato - elliptieus, convexiusculus, nitidus, supra viridi - olivaceus, subtus infuscatus, ore thoracis limbo, scutello elytrorum margine. thoracisque epipleurae testaceis; capite lato, obtuso, fronte subcarinato; thorace transverso, lateribus subarcua- tis, angulis posticis minus prominulis, obtusis; elytris thoracis latitudine, antice glabris, postice subtiliter scrobiculatis, punctis- que obsoletis triplici serie; trochanteribus posticis minus acutis. 4 . Long. 12 |. — lat. 61. Foemina elytris non costatis. Cette espèce ressemble beaucoup au Dyt. marginicollis Le Conte, mais elle est plus allongée et plus convexe; “elle a la tête plus large, le corselet plus élargi antérieu- rement et les angles postérieurs moins saillants. Elle se distingue du Dyt. anxius Mann., par le dessous de son corps qui est de teinte plus obscure et par sa taille plus petite et plus étroite. La femelle est, comme le male, sans sillons sur les élytres. La téte est large, lisse, avec une tache angulaire sur le front et une petite caréne longitudinale. Le corselet est transversal, convexe, ré- tréci antérieurement avec une ligne imprimée au milieu; les côtés latéraux sont assez arqués, les angles antérieurs saillants, les postérieurs obtus et un peu arrondis au côté interne. Les élytres sont de la largeur du corselet, un peu dilatées vers la partie postérieure et atténuées en- 167 suite en arc à l’extremite; leur partie antérieure est assez convexe et lisse, la postérieure avec des cicatrices peu profondes. Le dessous du corps est plus ou moins obscur, surtout les épipleures, les segments de l’abdomen, les jambes et les tarses des quatre pattes postérieures. St. Francisco. 49. Dytiscus fusco-striatus Motsch. Oblongo-ovatus, postice subdilatatus, minus convexus, puncta- tus, supra fusco-olivaceus, ore thoracis limbo, elytrorum margine, corpore subtus pedibusque testaceis; capite lato, ad oculos oblique impresso, antice bifoveolato, postice subcarinato; thorace trans- verso, antice angustato, lateribus reflexis, angulis posticis acutis prominulis; elytris profundius sulcatis, postice deplanatis; trochan- teribus posticis acutissimis. 2. Long. 11'/, 1. — lat. 6'/, 1. Tl ressemble un peu au Dyt. lapponicus, mais il est un peu plus grand et plus allongé et moins convexe, les angles postérieurs du corselet sont plus aigus et plus saillants, les sillons prés de la suture des élytres plus raccourcis et généralement, les dessins jaunes du dessus de la tête et le corselet sont plus étroits et moins visi- bles. La tête est large, presque lisse en avant, avec quelques points épars postérieurement et une rangée de points plus gros dans l’impression oblique qui longe le bord interne de chaque oeil; tache triangulaire du front étroite. Le corselet est plus large que la tête, fortement élargi postérieurement, ce qui fait paraître les côtés laté- raux plus obliques et ressortir distinctement les angles postérieurs, qui sont aigus. L’écusson est noiratre, avec la marge extérieure testacée. Les élytres sont de Ja lar- geur du corselet, dilatées un peu au de là du milieu et ensuite arrondies à l’extrémité; elles sont marquées cha- cune de 10 carènes ponctuées, avec les intervalles de 168 couleur plus, claires et de teinte plus testacée que les premiéres; au deux tiers de la longueur des élytres, ces carénes s'applanissent brusquement et se confondent dans a ponctuation serrée de l'extrémité des élytres. Le des- sous du corps est entiérement testacé. Le male de cette espéce est encore inconnu. Col. Ross. I] ne faut pas con- fondre cette espéce avec le Dyt. ventralis Motsch. Et. ent. 1855. p. 79, qui vient de Kadiak et qui est plus court et plus large. 50. Rhantus? consimilis. Motsch. Elongato-ovatus, depressiusculus, subnitidus supra, subtilissime rugolosus, nigro-piceus, ore, palpis, antennis, thoracis elytrorum- que margine dilutioribus; capite subtriangulare, antice oblique biempresso; thorace transverso, antice angustato, basi arcuato, lateribus marginatis, subreflexis, angulis anticis prominulis, po- sticis acutis, subsinuatis; scutello fere laeve; elytris elongato-ova- tis, postice subdilatatis, seria una punctorum distincta, lateribus latissime reticulatis, subopacis ($); tronchanteribus obtusis. Long. 4!/, 1. — lat. 21/, 1. Par sa forme allongée il ressemble un peu au R. di- visus Esch., mais il est plus grand et présente une cou- leur plus foncée. La téte est assez large, avec deux im- pressions en avant et une ligne longitudinale. peu mar- quée au milieu. Le corselet est fortement transversal, dilaté en arriére avec les angles postérieurs et antérieurs aigus et saillants; vers la base il y a une impression iransversale peu profonde et au milieu une ligne longitu- dinale qui n'atteint ni la base ni le bord antérieur. Les élytres ne sont presque pas plus larges que le corselet, un peu dilatées postérieurement et peu acuminées à l’ex- trémité, sur chacune on voit un peu au de là du milieu une strie formée par de petites fovéoles éparses, dans le fond desquelles il y a 3 ou 4 points imprimés; le bord 169 lateral est antérieurement sur une largeur d'un tiers de toute l'élytre plus fortement réticulé et plus opaque que la partie vers la suture, qui paraît aussi obscure que la couleur générale; vu de côté on appercoit sur les élytres des ondulations roussâtres et noirâtres, propres aux es- pèces du genre Rhantus. Le dessous du corps et les épi- pleures sont plus noirâtres que le dessus. St. Francisco. 51. Ilyobius oblongus Motsch. Elongato ellipticus, convexiusculus, subtilissime reticulatus, su- pra subaeneo-niger, subtus nigro-piceus, nitidus; palpis antennis, thoracis lateribus, pedibusque plus minusve rufescentibus; capite breve, lato, oculis deplanatis; thorace transverso, lateribus sub- -marginatis, arcuatis, angulis posticis fere rectis, subprominulis; elytris elongato-ovatis, dorso subelevatis, postice regulariter ro- tundatis, apice vix acuminatis; seriebus tribus punctorum minus distinctis, maculis pallidis ad marginem mullis; tronchanteribus obtusis. Long. 5 1. — lat. 22/, 1. Au premier abord sa forme régulièrement elliptique et convexe le ferait prendre pour une Hydrophilien, mais c'est un vrai Ilyobius, qui ressemble un peu à РИ. quad- rimaculatus Aubé et plus encore à /'Il. regularis Le Conte, mais le manque de taches latérales jaunätres le fait fa- cilement reconnaitre. La téte est courte, formant avec les yeux et le corselet une are assez régulier; celui-ci est transversal et assez convexe, sans impressions. Les ély- tres sont allongées, convexes, avec leur point le plus éle- vé sur la suture et sur la moitié de la distance entre la téte et l'extrémité des élytres; les trois stries de points imprimés sont peu visibles et peu réguliéres. Les pattes postérieures et surtout leurs tarses plus courts que chez les autres espéces du genre. St. Francisco. ————— EP P- (0^ aX ORT FSB а NM 170 52. Colymbetes sobrinus Ménétr. Depressiusculus, ovatus, subdilatatus, postice acuminatis rugu- loso-reticulatus, nilidus, supra niger, subtus ater, ore, palpis, antennis, epipleuris pedibusque plus minusve rufescentibus; capite triangulare, antice arcuato, quadrifoveolato; thorace transverso, ad basin utrinque transversim impresso anticeque grosso punctato, lateribus marginatis, angulis anticis prominulis, posticis subacu- tis; elytris subparallelo-ovatis, punctis distinctis quadruplici serie; tronchanteribus obtusis. Long. 41. — lat. 24/1. Par sa forme applatie et anguleuse il ressemble à no- tre C. neglectus Er. et au С. chalconatus Pz., mais paraît encore plus déprimé et plus parallèle. La tête est trian- gulaire, arrondie en avant, avec quatre fossettes, dont deux sur le front et deux sur la marge interne des yeux et postérieurement. Le corselet est transversal, avec des gros points épars le long du bord antérieur et de pareils dans les impressions transversales qui se voient de chaque cóté de la base et qui s’effacent entiérement au milieu de cette dernière. Les élytres sont plus. fortement réti- culées que le corselet et marquées chacune de quatre stries formées par des points aussi gros que ceux du cor- selet, dent la quatrième n’est visible que sur la partie postérieure du côté latéral, qui fait un peu saillie; près de la caréne latérale il y a encore une rangée de points imprimés. Colon. Ross. 53. Colymbetes fossiger Motsch. Oblongo-ovatus, depressiusculus, reticulatus, subnitidus, nigro- subaeneus, elytris fuscis, ore, palpis, antennis pedibusque rufes- centibus; capite triangulare, antice subtruncato, subtilissime reti- culato, quadriimpresso; thorace transverso, basi arcuato, utrin- que subsinuato, lateribus marginatis, arcuatis, angulis anticis 171 prominulis, posticis subrectis; elytris oblongo-ovatis, postice fere obtusis; strüs punctorum indistinctis. Long. 3'/, 1. — lat. 13/, 1. Cette espèce ressemble assez à notre C. congener, dont il a aussi la taille, mais sa forme est moins obtuse et plus réguliérement elliptique. La téte est triangulaire, tronquée en avant avec quatre impressions sur le front, dont deux en avant, en forme de fovéoles et deux autres plus rapprochées, trés peu profondes et placées plus au dessus et entre les yeux; on voit en outre sur le vertex deux taches arrondies roussatres, peu distinctes. Le cor- _selet est plus large que la tête, assez fortement arrondi sur les côtés, avec la ponctuation marginale peu pronon- cée et confondue avec la reticulation de la surface, qui est beaucoup plus forte que sur la tête; les impressions latérales de la base sont bien marquées, ainsi qu’une lig- ne fovéiforme longitudinale sur le milieu. L’écusson est de couleur plus testacée que les élytres; celles-ci ont leur base de la largeur du corselet, et ensuite régulié- rement ovalaires jusqu'à l'extrémité, ayant la partie la plus large vers le milieu; la réticulation est aussi forte que sur le corselet; l'angle huméral, une tache latérale au milieu et la marge vers l'extrémité, ainsi que les épi- pleures. paraissent un peu plus claires que le reste des élytres. St. Francisco. 94. Colymbetes glabrellus Motsch. Ovatus antice posticeque aequaliter angustatus, convexiusculus, nitidissimus fere glaber, niger, ore, palpis, antennis, maculis dua- bus frontalibus, thoracis angulis posticis pedibus plus minusve rufo-piceis; capite triangulare, subobtuso, subtilissime punctula- tus, punctis duabus in fronte, foveolisque versus oculos impressis; thorace transverso, indistincte punctulato, antice angustato, po- stice arcuato, lateribus marginatis, angulis postice fere rectis, ee cee TE RENT, 172 anticis acutis, laeviter prominulis; elytris ovatis, postice subacu- minalis, utrinque stria punctorum subsuturali „minus profunda. . Long. 2%/, 1. — lat. 1*7, 1 La forme ovalaire assez courte et convexe qui rappelle un peu celle des Gyrinus, ainsi que sa couleur luisante et sa surface presque glabre- le font facilement distinguer des ses congénères. La tête est triangulaire, arrondie en ayant, ayee deux petits points imprimés entre l'insertion des antennes et deux fovéoles allongés, bien marquées sur le bord interne des yeux. Le corselet est transver- sal, convexe et assez fortement arqué et marginé à la base, qui est un peu sinuée vers chaque angle postérieur, les impressions latérales sont peu visibles, ainsi que les points imprimés le long du bord antérienr; la ligne du milieu n'est représentée que pàr un petit point au milieu du corselet. Les élytres sont en ovale peu allongé, con- vexes, avec la partie la plus élevée au milieu; elles sont plus lisses que la tête etle corselet et on n'y voit qu'une ligne de points imprimés prés de la suture et quelques iudices d'autres points disposées en lignes prés de la base et vers l'extrémité des élytres. St. Francisco. 55. Laccophilus californicus Motsch. Ovatus, dilatatus, postice attenuatus, apice truncatus, subde- pressus, nitidus, fusco - testaceus, elytris nigro irroratis, his ma- cula humerali, altera laterali limboque dilutioribus; capite lato, triangulare, antice leviter biimpresso, inter oculos bistrigato; tho- race transverso, postice producto, basi utrinque subsinuato, late- ribus viz arcuatis, angulis anticis prominulis, posticis fere rectis, apice obtusis; elytris ovatis, postice subtiliter rugulosis, | stria punctorum media minus distincta Long. 2'/, 1. — lat. 1'/, 1, Voisin de notre L. interruptus, mais beaucoup plus lar- ge, de couleur plus noirâtre sur les élytres et avec des 173 taches testacées moins abondantes, sur ces: derniéres. La tête est un peu triangulaire, avec une ligne imprimée un peu arquée sur le front, près du côté interne de chaque oeil, et deux fovéoles peu distinctes en avant. Le corselet est transversal, assez brusquement élargi vers les élytres, sans impressions ou ponctuation distincte, et marqué au lieu d’une ligne longitudinale médiane, d’un point peu prononcé. Les élytres s’élargissent depuis la base du corselet, jusqu'à leur milieu et s’amineissent en- suite aussi régulièrement vers l’extrémité, qui est assez droitement tronquée et bordée d’une marge bien mar- quée, quise prolonge ensuite en forme de sillon près du côté latéral, au de la du tiers de la longueur des ély- tres et finit un peu avant la tache testacée du milieu. Les segments de l'abdomen sont couverts de lignes obli- - ques distinctes mais peu serrées. St. Francisco. 56. Gyrinus fuscipes Motsch. Ovalis, convexiusculus, coerulescenti-niger, nitidissimus; scutello cupreo-micans; elytris striato-punctatis, punctis aequaliter impres- sis, apice arcuato-truncatis, deflexis thoracis et elytrorum mar- gine inflexo anoque rufo-subaeneis, pedibus ferrugineis. Long. 2'/, I. — lat. 1%, 1. Cette espèce ressemble un peu au Gyr. picipes Esch., mais elle est un peu plus petite et ne présente que fort imparfaitement les marges extérieurs euivreuses, la su- ture et l’ecusson onl cependant cette couleur métallique. Les deux fovéoles sur le front entre les yeux sont plus profondes, le corselet paraît un peu moins transversal, les angles antérieurs moins saillants, les élytres un peu plus courtes, moins atténuées et plus distinctement tron- quées posterieuremeut, la troncature plus relevée et avec le tubercule près de la suture peu. développé. La ponc- {uation sur les stries des élytres est égale sur toutes et 174 la marge refléchie de couleur roussatre foncé, ainsi que les pattes et les deux ou trois segments de l'abdomen. St. Francisco. 57. Gyrinus marginiventris Ménétr. Ovalis, convexus, nitidissimus, coerulescenti-niger; scutella, su- turd margineque angustissime aureis; elytris. punctato-striatis, strüs internis subtilissimis, apice late truncatis, angulis rotunda- tis; corpore subtus piceo, abdominis limbo, thoracis et elytrorum margine inflexo pedibusque rufo-testaceis. Long. 21. — lat. 1°/, 1. Plus petit et moins robuste que le G. picipes, rappe- lant les G. vernalis et G. analis, mais plus brillant et avec le dessous du corps plus roussatre et autrement co- loré. Le tubercule sutural en avant de l'extrémité man- que. Nova-Helvetia. | 58. Hydrophilus tristis Motsch. Elongato-ovatus, antice et postice regulariter attenuatus, sub- convexus, subtilissime punctulatus, nitidus, niger, palpis anten- narumque basi testaceis; capite obtuso, inter antennas leviter bi- impresso, punctato; thorace postice dilatato, antice oblique bi- impresso, impressionibus punctatis, basi arcuatim truncato, angu- lis posticis rotundatis; scutello magno triangulare, postice pro- ducto, impunctato; elytris subovatis, attenuatis, apice arcuatim subtruncatis, subtilissime punctato-striatis, utrinque punttis majo- ribus triplici serie; mesosterno longissimo, deplanato, antice canaliculato. Long. 12'/, 1. — iat. 6 1. Tab. IV. fig. 15. Ce Hydropbiius a quelque ressemblance avec le H. trian-. gularis: Say, mais il est moins allongé, son corselet moins long et plus transversal, ses palpes et la base de ses-an- tennes sont de couleur testacée. Vu de cóté la surface de l'insecte présente un faible reflet bleuâtre. Le dernier article des tarses antérieurs est chez le male en paralle- 175 logramme allongé presque pas élargi antérieurement, tan- dis qu'il est’ court et arrondi chez la femelle qui en re- vanche a le 2-d article très longue. Dans deux exem- plaires de cette espèce que je tiens de M. Le Conte, le mésosternum est beaucoup plus court que chez le type. St. Francisco. L'espèce que j'ai décrit dans ce Bulletin, 1845. p. 31, sous le nom de Hydrophilus lugubris, vient d’Arabie et non de Californie. 59. Tropisternus californicus Motsch. Hydroc. Ruthen., p. 10. . Elongato-ovatus, subconvexus, glaber, nitidissimus, niger; an- iennarum basi, palpis, pedibus anticis geniculisque posticis plus minusve testaceis; capite obtuso, antice lineis obliquis punctorum - duabus; thorace postice dilatato, lateribus minus arcuatis, angu- lis anticis prominulis, subacutis; scutello triangulare, elytris fere glabris, postice arcuatim attenuatis; mesosterno producto, depla- nato, antice impunctato. Long. 4 1. — lat. 2 1. Voisin du Tr. glaber Herbst., mais un peu plus petit, plus allongé, plus lisse, plus luisant et au lieu du re- flect cuivreux il a une teinte verdâtre bien faible. Le corselet est plus transversale et l’extrémité un peu plus attenuée. ll y a toujours aux cuisses postérieures une tache apicale testacée. Le Mésosternum est plus étroit, sans impressions et chez le male sans ponctuation anté- rieurement. La femelle est un peu plus large, plus ar- rondie et on voit sur les élytres quelques gros points bien marqués. St. Francisco. ‘60. Tropisternus affinis Motsch. Hydroc. Ruthen., p. 10. Obovatus, convexus gibbosus, glaber nitidissimus, niger; anten- narum basi, palpis, geniculisque testaceis; capite obtuso, antice 176 punctis oblique impressis minus distinetis; thorace transverso, po- stice dilatato, lateribus. fere. rectis, angulis anticis prominulis, subacutis; scutello triangulare, postice subproducto; elytris. sub- dilatatis, postice rotundatis, vix atlenuatis; mesosterno producto, incurvo, deplanato, antice distincto punctato. Long. 3'/, 1, — lat. 2t/, 1. Н est plus large, plus convexe et plus arrondi, que lespéeé précédente, de couleur noire luisante presque sans reflet métallique et ressemble beaucoup au Tr. cas- tus Say, qui est plus grand, plus fortement attenué poste- rieurement, avec les pattes plus noires et le mésosternum ponctué dans toute sa longueur. Nova-Helvetia. 61. Tropisternus humeralis Ménétr. Motsch. Hydroc. Ruthen., p. 10. Oblongo-ovatus, subconvexus, subtilissime punctatissimus, niti-. dus, nigro-aeneus; antennarum basi, palpis, thoracis elytrorum- que margine angustissime, vitta humerali, mesosterno antice, ti- bis tarsisque plus minusve testaeeis; thorace. postice | dilatato, transverso, angulis anticis prominulis; elytris postice attenuatis, punctis majoribus irregulariter impressis; mesosterno punctulato. Long. 3°/, 1. — lat. 1%/, 1. Voisin du Tr. lateralis F., mais un peu plus petit et facile à distinguer par la tache humérale testacée. Tou- te la surface du dessus est trés finement pointillée et sur les élytres de plus recouverte de points plus gros, peu profonds et placés irrégulierement. Les cuisses postérieu- res sont sans ponctuation. Col. Ross. 62. Tropisternus marginatus. Motsch. ^ Elongato-ovatus, antice posticeque attenuatus, fere glaber, ni- tidus, nigro-aeneus; antennarum basi, palpis, capite antice, tho- racis elytrorumque limbo, pectore, mesosterno pedibusque plus mi- nusve testaceis; capite triangulare, lineis frontalibus distinctis; thorace transverso, postice dilatato, angulis anticis vix prominu- lis, fere rectis; scutello triangulare, postice subproducto; elytris 177 postice arcuatim attenuatis, ad suturam lineis punctorum levissi- me impressis; mesosterno deplanato, antice punctulato, postice subcanaliculato. & . Long. 3'/; l. — lat. 1°/, 1. De la forme d'un petit Ranthus, mais un peu plus atté- nué vers les extrémités. La femelle est un peu plus gran- de et plus arrondie, présentant quelques gros points sur les élytres. St. Francisco. 63. Brachypalpus infuscatus Motsch. Hydroc. Ruthen., p. 10. 3i | Obovatus, convexus, punctatissimus, nitidus, fusco - testaceus; capite, palpis antennisque infuscatis; thorace transverso, angulis - rotundatis, lateribus arcuatis, dilutioribus; elytris ovatis, postice rotundatis. Long. 1 1. — lat. %, 1. Plus petit et plus allongé que le Br. globulus Payk et se rapprochant plus du Br. nitidus Heer., mais de cou- leur plus claire, avec les élytres moins larges et le cor- selet plus transversal. La ponctuation est plus forte, sur- tout sur la tête, qui paraît proportionellement plus large, Dans le ruisseau Slavenka près de Ross, ainsi que sur Vile Sitka. 64. Hydrobius dorsalis Motsch. Oblongo-ovatus, convexiusculus, punctatissimus nitidus, niger; antennarum basi, palpis, thoracis lateribus elylrorum limbo an-~ gustissimo, tibiis tarsisque plus minusve testaceis; capite obtuso, fronte angulatim ımpresso, clypeo arcuatim truncato; thorace transverso, angulis rotundatis; elytris obovatis, ad suturam late- ribusque punctato-striatis, dorso punctatis. Long. 21. — lat. 1'/. 1. I] est beaucoup plus petit que le H. fuscipes L., moins convexe et surtout remarquable par le manque des stries sur le dos des élytres, àd'exception toutefois de la strie № 3. 1859. 12 178 suturale, qui est bien marquée. Sur les côtés latéraux on compte 5—6 stries de points imprimés distincts et des vestiges d'autres vers l'extrémité des élytres. La couleur testacé des côtés latéraux du corselet et des bords des élytres le distinguent également de notre espèce d’Eu- rope, qui se rencontre rependant aussi en Californie. St. Francisco. 65. Philhydrus fuscus Motsch. Oblongo-ovatus, convexiusculus, punctatissimus, nitidus, nigro- piceus; capitis thoracisque lateribus, elytrorum limbo, palpis, antennarum basi, tibiis tarsisque plus minusve testaceis, capite, corpore subtus femoribusque nigris; fronte inter oculos arcuatim impresso; thorace transverso, angulis rotundatis, ad basin bifo- veolato; elytris aequaliter crebre punctatis, stria suturali antice obliterata. Long. 2 1. — lat. 1!/, 1. Par sa forme et ses couleurs obscures, il ressemble parfaitement au Ph. ochropterus. Marsh., mais avec une ponetuation tres forte sur toute la surface du dessus du corps et surtout sur les élytres, qui sont presque lisses, chez l’espece d’Europe. St. Francisco. 66. Philhydrus latiusculus Motsch. Hydroc. Ruthen., pe it: Oblongo - ovatus, subconvexus, punctatissimus, fusco - testaceus, capite, antennarum clava, corpore subtus femoribusque atris; ca- pite utrinque ante oculos testaceo; thorace transverso, lateribus arcuatis, angulis rotundatis; elytris thoracis latitudine, breviter ovatis, distincte punctatis, stria suturali postice profundo impressa. Long. 12/, |. — lat. 1 1. Moitié plus petit que notre Ph. melanocephalus et pro- portionellement plus court, ce qui lui donne une forme plus large. La ponetuation sur le dessus du corps est plus forte. St. Francisco. | 179 67. Philhydrus еси Motsch. Hydroc. Ruthen., pe bf. Oblongo-ovatus, convexiusculus, nitidus, subtiliter punctatissi- mus, fusco-testaceus; capite, thoracis medio corpore subtus femo- ribusque atris; capite maculis ante oculos thoracis lateribusque rufo-testaceis; his [ere rectis, angulis rotundatis, posticis subpro- minulis; elytrorum stria suturali postice distincta. Long. 1°/, 1. — lat. 5/, 1. Voisin de notre Ph. marginellus, mais proportionelle- ment plus large, quoique pas autant que l’espece précé- dente. La ponctuation est moins forte que chez ce der- nier et méme que chez le. Ph. marginellus. Le corselet est plus fortement rétréci antérieurement, avec les côtés latéraux presque pas arqués et les angles postérieurs plus saillants. St. Francisco. Une espèce encore plus petite, mais toujours plus lar- ge, notre Ph. marginellus, se trouve également aux Etats- Unis. Elle est plus convexe, de couleur plus claire, avec le front et le milieu du corselet rembruni et le dessous du corps plus noirátre. Le reste est comme chez l'espéce d'Europe. Je l'ai nommée Ph. maculifrons. 68. Berosus californicus Motsch. Hydroc. Ruthen,, pa 1: Oblongo-ovatus, comvexus, punctulatus, nitidus, pallide testa- ceus; capite viridi-aeneo, con[ertissime punctato; scutello, elytro- rum maculis nonnulis corporeque subtus infuscatis; thorace trans- verso, angulis rotundatis, lateribus arcuatis; elytris oblongo-ova- tis, postice subattenuatis, profunde punctato - striatis, interstitüs uniseriatim punctatis. | Long. 1?/, 1. — lat. 4/, 1. Tres voisin du B. punctulatus Le Conte (Berosus), mais un peu plus petit et avec une seule raie de points dans 1 Die 180 chaque intervalle des stries des élytres. La ponctuation du corselet est moins forte et sans tache obscure au mi- lieu. St. Francisco. Une espèce quatre fois plus grande se trouve sur les îles Urupa et Ounalaschka et ressemble beaucoup au B. punctatissimus Le Conte, mais étant luisante sur le dessus, elle offre une ponctuation beaucoup moins prononcée. Le corselet n’a qu’une seule tache d’un vert cuivreux obscur au milieu. L'écusson est de la même couleur. M. Ménétriés l’a nommée B. tessellatus. Cette espèce ainsi que le B. punctatissimus Le Conte, appartiennent au genre Enoplurus Hope, ayant les élytres terminées par deux épines chacune vers la suture. Ш. STERNOXES. a. Buprestides. 69. Polycesta californica Ménétr. Elongata, postice attenuata, subconvexa, punctata, vix nitida, nigra; capite crebre rugoso-punctato, fronte convexiuscula; tho- race transverso, postice dilatato, grosso sparsim punctato, late- ribus subarcuatis, angulis posticis obtusis, vix prominulis; elytris foveolato - striatis, interstitis alternis carinato-elevatis, apice multispinoso. Long. 11. — lat. 21, 1. Tab. IV. fig. 16. Cette espèce présente quelques rapports avec les P. Velasco et aegyptiaca de Gory et Percheron. La tête est assez convexe et couverte de gros points imprimés, qui se confondent entr’eux et la font paraître rugueuse. Le corselet est dans son milieu deux fois plus large que long, puis se rétrécit un peu en s’arrondissant jusqu’aux angles 181 postérieurs, qui sont peu saillants; le bord antérieur est rebordé, le postérieur presque droit, présentant de chaque côté vers l’angle externe une impression assez sensible; au milieu on voit une ligne imprimée longitudinale rac- courcie; la ponctuation est profonde et devient plus ser- rée vers les bords latéraux ou les points se confondent entr'eux. L’écusson est trés petit, arrondi, transversal. Les élytres sont à leur base un peu moins larges que le corselet, puis s’elargissent faiblement jusqu'aux deux tiers de leur longueur et enfin se rétrécissent assez: brusque- ment vers l’extrémité, qui de chaque côté présente sur son bord six dents bien prononcées, surtout la dernière près du côté latéral. Sur chaque élytre l’on compte dix stries de fovéoles imprimées, dont quelques unes sont distinctes seulement sur la partie antérieure et s'interrom- pent ensuite; les intervalles entre ces stries sont con- vexes et élevés en côté, surtout les alternes. Le dessous du corselet est fortement rugueux sur les côtés, le reste ainsi que le dessous du corps et les cuisses simplement ponctué. Col. Ross. Une espèce d'un tiers plus grande se rencontre dans le nord du Mexique et probablement dans le midi de la Californie. » Elle est toute noire et assez luisante, plus fortement ponctuée et recouverte de cils épars trés courts, ce qui lui donne un peu une teinte cendrée, surtout sur le des- sous du corps. Le front est applani, le corselet plus large et évidemment anguleux sur les cótés. Les élytres ont leurs carénes plus élevées et la denticulation à l'ex- trémité plus serrée. Le dessous du corps est plus épais- sement ponctué. 182 Par sa sculpture et surtout par les intervalles alternes des stries élevées sur les élytres, elle ressemble beaucoup à la Pol. porcata F, mais sa taille plus considérable et proportionellement plus allongée et les angles du corse- let plus larges que la base des élytres la font bien re- connaitre. Elle porte le nom de Polycesta cribrana Motsch. 70. Chrysobothris subcylindrica Ménétr. Elongata, subcylindrica, postice attenuata, punctatissima, ni- tida, cupreo-aenea; labro viride, ore, scutello tarsisque nigro- aeneis; capite crebre confluente punctato, fronte convexo, bitu- berculato; thorace crebre punctato, transverso, antice posticeque dequauter angustato, basi bisinuato, lateribus rotundatis, angulis posticis obtusis, prominulis; scutello triangulare, excavato; elytris thoracis latitudine, antice leviter constrictis, punctatissimis, utrin- que maculis cupreis duabus nervisque quatuor ornatis, apice ser- ratis; femoribus anticis acute evidentalis. Long. 32/, 1. — lat. 1*/, 1. Tab. IV. fig. 17. Par la forme elle s’éloigne des autres. espèces de се genres qui sont plus ou moins applaties et se rapproche un peu de quelques Sphaenoptera, mais c'est une véri- table Chrysobothris avec les taches métalliques propres à ce genre. La téte est arrondie, convexe, presqu'aussi large que le corselet, fortement ponctuée par des points qui se confoudent, laissant sur le front deux places lisses en forme de tubercules. Les antennes sont plus longues que la téte, leurs trois premiers articles étroits, le 3-iéme aussi long que le t-ier, le 4-ieme fortement dilaté en sole, les autres aussi transversaux et en soie, mais s'amin- cissant vers l'extrémité. Corselet deux fois plus large .que long, aussi fortement ponctué que la téte, cótés la- téraux arrondis. Col au devant de l’écusson d'un vert métallique, comme le labre, et couvert de points tres 183 serrés. Elytres un peu cylindriques, à angles huméraux saillants et ponctuation moins grosse que celle sur le corselet et la téte. Le dessous du corps est plus cuivreux que le dessus, plus faiblement ponctué et recouvert de poils grisätres épars; le segment anal est tronqué et un peu prolongé au milieu. Nova-Helvetia. 71. Chrysobothris purpurifrons Motsch. Oblongo-ovata, depressa, punctata, nitida, supra cupreo-, sub- tus nigro-aenea, fronte purpurascens; capite rotundato, [ronte convexo; thorace capitis latiore, crebre punctato, postice angu- stato, lateribus rotundatis, fere reflexis, basi profundo bisinuato, angulis posticis rectis, vix prominulis; elytris postice subdilatatis, apice attenuatis, lateribus deplanatis, utrinque maculis opacis cupreis tribus, nervisque quatuor, plus minusve abbreviatis orna- tis; femoribus anticis unidentatis. ; Long. 3 1 — lat. 4'/, 1. Au premier abord on pourrait le prendre pour le male de l’espece précédente, mais sa forme applatie et son cor- selet presqu’en coeur à côtés latéraux relevés en bour- relet et la couleur bronzé-noirâtre du dessous du corps, des parties de la bouche, des antennes et des pattes la distinguent suffisamment. La tête est plus fortement ponc- tuée que le corselet surtout antérieurement ou les points se confondent en rugosités transversales: le front est assez convexe. Le corselet est plus large que la tête, assez plane, fortement rétréci postérieurement, avec une profonde im- pression le long du bord latéral, ce qui fait ressortir ce dernier en forme de bourrelet; on y voit de plus une impression longitudinale au milieu et deux autres plus faibles vers la base. Les élytres s’élargissent-un peu au- delà du milieu et se rétrécissent ensuite assez brusque- ment, sans présenter les denticulations en forme de soie 184 à l’extrémité, qui est presque tronquée: les taches cui- vreuses sont peu marquées et leur ponctuation se con- fond avec celle de la surface luisante, surtout antérieu- rement où elle est plus serrée que sur le corselet et sou- vent rugueuse. Le dessous du corps est moins ponctué que le dessus, à l’exception des côtés du corselet, qui sont rugueuses; il est recouvert de poils gris assez longs, mais épars; l’anus et les côtés de l’abdomen sont d’un pourpre métallique, le premier échancré à son extrémité. St. Francisco Chrysob. trinervia Kirby, (C. ramosu Ménétr.) qui a été aussi rapportée de Californie, ressemble un peu à Гезрёсе décrite, mais elle est quatre fois plus grande, de couleur plus foncée, moins luisante. avec une pon- ctuation plus serrée, plus irrégulière et les taches cui- vreuses sur les élytres plus larges et plus transversales. 72. Belionota californica Motsch. Elongata, postice attenuata acute serrata, subdepressa, puncta- tissima, nitida, nigro-aenea, fronte thorace scutelloque cupreis; capite convexiusculo, sparsim grosso punctato, fronte longitudi- naliter impresso, oculis vertice valde approximatis; thorace trans- verso, biimpresso, grosso punctato, punctis ad basin transversim confluentibus; lateribus fere rectis, angulis posticis rectis, promi- nulis, basi utrinque sinuatis; scutello triangulare, impunctato; elytris dense punctatis, transversim rugulosis, utrinque nervis abbreviatis minus distinctis, quatuor; femoribus anticis acute - unidentatis; tarsorum articulis duobus penultimis valde fuscatis, art. 5-0 lobis longissimis. Labro late bilobo, atro. Long. 61/, 1. — lat. 2°/, 1. Tab. IV. fig. 18. Cette intéressante espéce n'existe que dans un seul exemplaire en fort mauvais état, mais heureusement qu'un des tarses antérieurs s'est conservé, pour pouvoir se con- 185 vaincre qu'elle doit faire partie du genre Belionota. Au premier abord son corselet moins large que chez les au- tres Belionota, rapelle un peu quelques Sphaenoptera, mais les caractères indiqués l’en éloignent entièrement. La tête est assez convexe, couverte de gros points peu serrés, chaperon deux fois sinué, vertex avec une ligne imprimée, qui partage l'insertion des yeux, la ponctua- tion y devient moins profonde et finit par former des rides transversaux postérieurement. Les deux premiers articles des antennes sont rembrunis. Le corselet est à peine plus large que la tête, transversal, très peu dilaté postérieuremeut et assez fortement sinué de chaque côté de la base, ce qui fait ressortir les angles; il est aussi fortement ponctué que la tête, mais les points se confon- dent parfois en fovéoles transversales, surtout entre les deux impressions qu’on voit sur le milieu parallèlement à la base. Ecusson triangulaire, à angles très aigus: le col au devant est ponctué et de couleur verdatre. Les élytres sont notablement plus larges que le corselet, atte- nuées vers l'extrémité, avec leur partie la plus large aux angles huméraux; toute leur surface est couverte de rides transversales, formées par des points confluant moins gros que sur le corselet; les nervures sont à peine vi- sibles. Tous les segments de l’abdomen finissent latérale- ment par une épine bien prononcée. Le dessous du corps est couvert latéralement d’une réticulation peu profonde. Nova-Helvetia. (A continuer.) AUSZÜGE AUS DEM BERICHTE über eine an die nordwestlichen Küsten des schwarzen Meeres und durch die westliche Krym unternommene Reise. Von PnaorEssoR К. KESSLER. * II. Systematische Uebersicht der Stachelflosser (Acanthop- leri Müller), welche im nordwestlichen Theile des schwar- zen Meeres und in den Mündungen der in derselben sich ergiessenden südrussischen Flüsse vorkommen. ErstE Famiuit. PERCODDEI Cuv. Gattung 1. Perca Cuv. Barsch. 1. Регса fluviabils L. In den Mündungen der grossen Flüsse, bei Akerman, Otschakow, Stanislaw, aber nie im offenen Meere. Zeich- net sich bisweilen durch eine sehr helle Fárbung aus, besonders im Limane des Dnjestr. 187 Galtung II. Aspro Cuv. Streber. 2. Aspro Zingel Bloch. Ausschliesslich nur im Dnjestr, besonders in dessen oberem Theile; verirrt sich höchst selten im Früjahre bis zur Miindune. Gattung III. Lucioperca Cuv. Sander. 3. Lucioperca sandra Cuv. Häufig in den Mündungen der Flüsse, wo nicht selten kleine Exemplare mit Tragnetzen gefangen werden; auch scheinen bisweilen junge Fische bis ins offene Meer sich zu verirren. 4. Lucioperca volgensis Cuv. .. m . О In den Miindungen der Flüsse, doch weniger zahlreich, als der vorige; im Allgemeinen im Dnjepr häufiger als im Bug und im Dnjestr; nie im offenen Meere.- 5. Lucioperca marina Cuv. Lucioperca marina. Cuvier et Valenciennes, Poissons. II. 120. — Eichwald, Fauna Caspio-Cauc. 209? — Nord- mann, Faune pontique. 365. Perca labrax. Pallas, Zoographia. IIT. 243. Im Hafen von Odessa erhielt ich zwei ganz kleine Exemplare eines Sanders (das eine war 32°", das an- dere 2''8° lang). welchen die Fischer Meersander nann- ten und welcher höchst wahrscheinlich die echte Perca labrax Pallas oder Lucioperea marina Cuvier's ist. Dieser Fisch gleicht in der Totalgestalt vollkommen dem gewôhnlichen Sander, nur ist er etwas schlanker und ein wenig stärker seillich zusammengedrückt. In der Bezahnung und Beschuppung, in der Einrichtung des 188 Kiemendeckels und der Flossen stimmt er ebenfalls ziem- lich genau mit dem gewöhnlichen Sander überein, un- terscheidet sich jedoch von demselben durch die merk- lich kürzere zweite Riickenflosse. Es enthält nämlich die zweite Riückenflosse bei dem einen meiner beiden Exem- plare 17, bei dem anderen {8 Strahlen, von welchen der erste stachlig und selir kurz, der zweite zwar weich, aber ebenfalls kaum halb so lang als der dritte ist. Ueberhaupt lautet die Charakterformel nach den erwähn- ten zwei Exemplaren folgendermassen: Iq pP TAGE. MEY. 15.0 Es mag daher die Angabe bei Pallas in Betreff der Zahl der Strahlen der zweiten Rückenflosse auf einem — Druckfehler beruhen, wie schon Cuvier und Nordmann annahmen, doch muss statt 12 nicht 22 gelesen werden, sondern 17 oder 18. Dei der genauen Vergleichung meiner beiden Exem- plare der Lucioperea marina mit gleich grossen Exem- plaren der Lucioperca sandra haben sich ausserdem noch folgende Unterschiede zwischen diesen beiden Arten he- rausgestellt: 1. Bei L. marina findet sich in der Mitte des Zwi- schenkiefers ein merklicher Ausschnitt, welcher bei L. sandra kaum angedeutet ist. 2. Bei L. sandra reicht der Oberkiefer, bei geschlos- senem Maule, bis hinter die Mitte des Auges zurück und ist am hinteren Ende breit zugerundet, bei L. marina dagegen reicht der Oberkiefer nur bis zum ersten Drit- tel des Auges und ist ziemlich gerade abgeschnitten. In Folge dessen ist das Maul bei ersterem Fische merklich grósser als bei letzterem. 159 3. Bei L. sandra verhält sich der Abstand von der Schnauze bis zum vorderen Augenrande zum Abstande vom hinteren Augenrande bis zur Spitze des Kiemen- deckels wie 3:6 oder selbst wie 3:7, bei L. marina da- gegen wie 3:5. In Folge dessen erscheint bei letzterer Art die Schnauze länglicher und schmäler, als bei er- sterer Art. 4. Bei L. marina ist die erste Riickenflosse etwas wei- ter zuriickgeschoben und sind die Schuppen ein wenig grösser, als bei L. sandra. 5. Die Zahl der dunkeln Querbinden an den Körper- seiten scheint bei L. marina beträchtlicher zu sein, als bei L. sandra, 11 bis 12 zu betragen. Obgleich, wie gesagt, ich nur zwei ganz kleine Exem- plare der L. marina untersucht und nicht Gelegenheit gefunden hatte, grosse Exemplare davon zur Ansicht zu bekomn:en, so stimmen doch die Aussagen der Fischer in Otschakow, Nicolajew, Stanislaw und Cherson sehr genau mit meinen Beobachtungen überein, indem diesel- ben einstimmig dem Meersander oder Limansander eine schmälere Schnauze und eine dunklere Färbung, als dem Flusssander zuschrieben. Nach ihrer Behauptung hält der Meersander seine Laiche vorzüglich im Dnjeprlimane und erreicht ein Gewicht von 30 bis 40 Pfund. Mit Eichwald’s Lucioperca marina kann ich mich nicht zurecht finden. Gattung IV. Percarina Nordm. 6. Percarina Demidoffii Nordm. Percarina Demidoffii. Nordmann, Faune pontique. 357. pl. 1. fig. 1. — Heckel und Kner, Süsswasserfische Oestreichs, 24. = 190 Dieser merkwürdige kleine Fisch ist yon Nordmann im Jahre 1837 entdeckt und im Demidoffschen Reise- werke zuerst beschrieben worden. Da die ziemlich aus- führliche Beschreibung Nordmann’s später noch von Heckel und Kner vervollständigt worden ist, so beschrän- ke ich mich auf einige berichtigende Bemerkungen, zu denen mich die Untersuchung einer grossen Anzahl von Exemplaren berechtigt. Für die Charakterformel ergaben sich aus der genauen Durchmusterung von 15 Exemplaren folgende Zahlen: D. 1. 9-10. D. Il. 2—3/10—12. A. 2/8—11. P. 12—13. V..1/5. С. 15; 3 IV—V Lin. lat 33 XIII XIV z Die Kopflange ist 35/, bis 4 mal in der Gesammtlänge enthalten. Die orósste Hóhe des Kórpers betragt 5/, der Kopflänge oder etwas drüber, die grösste Dicke fast ge- nau !/, der grössten Höhe. Die zweite Rückenflosse und die Afterflosse sind gleich hoch und zwar beträgt ihre Hóhe genau 2 Augendurchmesser. Der halbmondfórmige Fleck am Genicke und die halb- runden Flecke zu beiden Seiten der Rückenflossen beste- ben aus schwärzlichen Punkten, die mehr zerstreut auch auf anderen Kórpertheilen vorkommen, besonders auf der Schnauze, lings der Seitenlinie und auf den Strahlen der Rückenflossen. Der obere Theil der Iris ist dunkel- gefarbt und diese Fárbung nimmt im Weingeiste an In- tensitat zu. so dass bei Fischen, die längere Zeit im Weingeiste aufbewahrt worden sind, die Augen einen 191 scharfausgeprágten, halbmondförmigen, die Pupille über- wölbenden, schwarzen Fleck enthalten. Die den lebenden Fisch einhüllende Schleimschicht ist auffallend stark entwickelt. Ich habe die Percarina in der Mündung des Dnjestr, besonders häufig bei Akerman, und dann in der Mün- dung des Bug. von Otschakow bis Nicolajew angetroffen. Da sie nun weder im offenen Meere, noch ın den Flüs- sen, so weit sie reines Süsswasser führen (ich habe um- sonst nach ihr geforscht einerseits in Odessa und in der westlichen Krym, anderseits in Berislaw, Wossnesensk, Cherson) vorzukommen scheint, so muss man annehmen, dass sie ausschliesslich auf wenig gesalzenes Brackwas- ser angewiesen ist. Stets fand ‘ich sie unter anderen kleinen Fischen, besonders Meergrundeln, die mit Trag- netzen an seichten Stellen gefangen worden waren. Die Fischer verachten sie gänzlich und werfen sie meistens weg; in Nicolajew nennt man sie, wegen der Menge des Schleims, welcher von ihr abfliesst, Ssopatsch. Bei Akerman waren die weiblichen Thiere noch um die Mitte Juli mit Roggen. Meine grössten Exemplare massen wenig über 3'’. Die Hauptnahrung der Percarina scheint nach meinen Unter- suchungen in jungen Garneelen (Crangon) zu bestehen. Gattung V. Acerina Cuy. Kaulbarsch. 7. Acerina vulgarıs Cuv. Der gewöhnliche Kaulbarsch ist in den Mündungen des Bug und Dnjepr nicht selten, scheint aber nie ins ‚offene Meer sich hinauszuwagen. Die Exemplare, welche ich zu sehen bekam, waren- klein und sehr hell gefärbt. 192 8. Acerina rossica Cuy. Der langnasige Kaulbarsch findet sich ebenfalls in den Mündungen des Bug und Dnjepr, jedoch bedeutend selt- ner, als der gewöhnliche Kaulbarsch. In Cherson hat er den Namen Kalma, in Berislaw Kalman. Gattung VI. Serranus Cuv. 9. Serranus scriba L. Serranus scriba. Cuvier et Valenciennes, Poissons. Il. 214. pl. 28. — Nordmann, Faune pontique. 366. pl. 2. fig. 1. | Von diesem im schwarzen Meere seltenen Fische habe ich zwei, ungefähr 8'".lange Exemplare erhalten, ein frisches in Jalta, ein gesalzenes, trockenes in Sudak. Beide stimmen genau mit der von Cuvier und Valencien- nes gegebenen Beschreibung überein, nur sind bei dem Jaltaschen Exemplare die zwei vordersten Zühne im Un- terkiefer auffallend stark, stärker als die hinteren, und die Rückenflosse enthält 10/15 Strahlen, statt 10/14. Was die Generationsorgane desselben Exemplars anbe- langt, so schienen mir vollstandige Hoden vorhanden zu sein, was den Beobachtungen von Cavolini und Cuvier widersprechen würde; eine genauere Untersuchung der Sache behalte ich mir vor. Die Fischer, sowohl in Jalta, als auch in Sudak, kann- ten den Serranus scriba ganz gut und sagten aus, es sei ein seltener Fisch, der nur vereinzelt an der Süd- küste der Krym angetroffen werde. Pallas erwähnt des- selben gar nicht und erst Nordmann, dem ein Exemplar bei Suchum-Kale in die Hànde fiel. hat sein Vorkommen im schwarzen Meere constatirt. Ob er auch bis nach 193 Sewastopol bisweilen vorgeht, habe ich nicht ermitteln können. Gattung VII. Trachinus L. Petermännchen. 10. Trachinus draco L. Trachinus draco. Pallas, Zoographia. Ш. 235. — Cu- vier et Valenciennes, Poissons. IIl. 238. — Nordmaun, Faune pontique. 370. Dieser Fisch ist am nórdlichen Gestade des schwarzen Meeres durchaus nicht so haufig, wie man aus den An- gaben Nordmann's schliessen sollte. Freilich kennen ihn die Fischer allgemein unter dem Namen des Seescorpions oder Seedrachens, aber überall rechnen sie ihn zu den seltneren Meerthieren und fürchten seine Stacheln oder halten ihn gar für gifug. Ich habe mir nur ein Exem- plar verschaffen können, in Odessa, um die Mitte Juli. Dasselbe war S'"6'"' lang und zeigte folgende Zahlen- verhältnisse: DA 6340414994 At /30. P.—1/15; V: 17/5. EME — X ' XXX. Lin. lat. 78 In Betreff der Färbung wich mein Fisch etwas von den Angaben Cuvier’s ab, hauptsächlich darin, dass die zweite Riickenflosse der ganzen Lange nach von einem breitem, dunkelgrauen Streif durchzogen war. Ausserdem war die Höhe des Körpers nicht ganz 6 mal in der Ge- sammtlänge enthalten; die grösste Dicke betrug fast */; der Höhe, die Höhe der zweiten Rückenflosse 1/, der Körperhöhe. Л 3. 1859. 13 194 Gattung VIII. Uranoscopus L. Sternseher. 11. Uranoscopus scaber L. Uranoscopus scaber. Cuvier et Valenciennes, Poissons. Ш. 287. IV. 145. — Nordmann, Faune pontique. 371. Cottus anastomus. Pallas, Zoographia. III. 128. — Rathke, Fauna der Krym. 320. Dieser Fisch ist nicht selten im schwarzen Meere und wird vereinzelt selbst am nördlichen Ufer, in der Umge- send von Odessa, angetroffen; besonders häufig scheint er bei Sewastopol zu sein, wo er fast alltäglich zu Markte gebracht wird. Ueberall nennt man ihn Morskaja korowa d. h. die Seekuh. Die Untersuchung von 5 Exemplaren hat mir folgende Zahlenverhältnisse für die Flossenstrahlen ergeben: DIS AD: IL, 1415, As 13-14: Phe Vow ie Gis 1014 Ausserdem habe ich noch folgende Bemerkungen zu machen: Die Papillen der Unterlippe, 20 bis 24 an Zahl, sind starker entwickelt als diejenigen der Oberlippe, unter welchen die mittelste von den übrigen durch ihre weis- se Farbe abstechende, die grésste ist. Der vor der Zun- ge gelegene, am Unterkiefer befestigte Hautlappen setzt sich stets in einen langen, ziemlich breiten, mehr oder minder gefranzten Faden fort, welcher wohl keinen an- deren Zweck haben kann, als zum Anlocken von klei- nen Fischen zu dienen, wie das schon Rondelet beobach- tet haben will. Die dicke, kraftige Zunge scheint vor- ziglich zum Zerkwetschen der ergriffenen Beute eingerich- tet zu sein; auch fand ich mehrmals in der Rachenhôble 195 vollständig zermalmte kleine Fische, besonders junge Rothbarben (Mullus barbatus). Die obere Wand des gros- sen Magensacks fand ich stets, im Widerspruche mit den Angaben Cuviers, von starken Langsfalten durchzogen. Ebenso fand ich die Angabe Cuviers, als ob der Darm einen nur wenig geschlängelten Verlauf habe, durchaus nicht richtig; derselbe istziemlich lang und bildet zwei vollständige, fast die ganze Bauchlänge einnehmende Schlingen. Der dickwandige Mastdarm ercheint vom Dünn- darm ziemlich scharf abgegränzt. Die Zahl der Pförtner- anhänge beträgt 11, wie Cuvier angiebt, nicht 8, wie Rathke gefunden haben will. Nach Cuvier soll der Sternseher nicht in den nördlichen europäischen Meeren vorkommen, dagegen behauptet‘ Pallas denselben an den Belgischen Gestaden beobachtet zu haben. Zweite FAMILIE. CATAPHRACTI Cuv. Gattung IX. Trigla L. Knurrhahn. 12. Trigla hyrax Pall. ' Trigla hyrax. Pallas, Zoographia Ш. 233. Nordmann, Faune pontique 375. Trigla hirundo mediterranea. Cuvier et Valenciennes, Poissons IV. 45. Trigla corax. Bonaparte, Iconografia italica. X. 52. ho 1. 5 Zu der Beschreibung, welche Pallas von diesem Fische gegeben hat, finde ich mich veranlasst, folgende Zusätze zu machen: Die Länge des Kopfes ist 4 mal, die grösste Körper- höhe 7 mal, die Länge der Brustflossen 3%, mal in der 13° 196 Gesammtlänge enthalten. Der Abstand des Auges vom Ende der Schnauze beträgt fast genau eine halbe Kopf- länge, der Augendurchmesser ist 5 bis 5!/, mal in der- selben enthalten. Die Lange des zweiten Strahls der er- sten Rückenflosse kömmt der Körperhöhe fast ganz gleich; der erste Strahl ist ungefähr um '/,, kürzer als der zwei- te, der dritte ist dem zweiten fast gleich. Die zweite -Rückenflosse ıst vorne merklich höher als hinten, in der Mitte bisweilen etwas ausgeschnitten; die Afterflosse nimmt nach hinten allmälig an Höhe zu. Die Schwanzflosse be- trägt nicht ganz !/, der Gesammtlänge und ihr oberer Lappen ist etwas länger als der untere. | Die beiden vorspringenden Lappen der Schnauzc, wel- che von den vorderen Suborbitaiknochen gebildet wer- den, sind abgerundet und leicht gezähnelt. Am oberen Augenrande stehen vorne 2 oder 3 kleine, dornarlige Zacken, hinten befindet sich ein kleiner Vorsprung. Die Clavicularknochen verlaufen nach hinten in einen ansehn- lichen Stachel, der jedoch bei verschiedenen Exempla- ren von verschiedener Länge ist. Die beiden Rücken- flossen sitzen in einer breiten Rinne, die aus 2% bis 25 Paaren horniger Platten zusammengesetzt ist; die äusse- ren Ränder dieser Platten bilden mehr oder minder star- ke, nach hinten gerichtete, einfache oder doppelte Dor- nen. Die Schuppen der Seitenlinie enthalten kleine häu- tige Röhrchen, unterscheiden sich aber sonst nicht von den übrigen Schuppen. Die Charakterformel enthält folgende Zahlen: D I. 8—10. D. II. 15—16. A. 14—15. P. 1/10+3. V- 1/5. D. T. 3 IX—X Lin. lat. 15 "XXX 80. 197 Der Rücken rothbraun, die Seiten röthlichgrau, der Bauch röthlichweiss, und diese drei Farben ziemlich scharf von einander abgesetzt. Die Brustflossen auf der oberen Seite schwarzblau mit breitem hellblauem Saume, auf der unteren Seite braun mit weisslichen Längstrei- fen auf den Strahlen. Die Rückenflossen röthlichgrau, doch die erste merklich röthlicher als die zweite; die Schwanzflosse gelblichroth, nach der Mitte des ausge- schnittenen Randes hin schwärzlichgrau, und ausserdem der untere Lappen etwas dunkler als der obere; die Bauchflossen und die Afterflosse weiss. Ich habe mir von diesem Fische während meines Auf- enthaltes in Odessa, im Monate Juli, 5 Exemplare ver- schaffen können, von welchen das kleinste eine Länge von 8" 4"', das grösste eine Länge von 14" 6'" hatte. Auf der Untersuchung und Ausmessung derselben beru- hen die vorhergehenden Ammerkungen. Im Magen fand ich stets Krebse aus den Gattungen Crangon und Palaemon. Die Trigla hyrax heisst ‘in Odessa der Meerhahn (Morskoi Petuch) und gilt für einen der schmackhafte- sten Fische, wird daher auch theuer bezahlt. Sie scheint sowohl am nórdlichen Ufer, als auch an den Küsten der Krym (wo die Griechen ihr die Benennung Chelidonoss- seron beilegen) immer nur vereinzelt vorzukommen. Man- che Fischer betheuerten mir, dass dieselbe bis 100 Schritt über die Oberflache des Wassers hinfliege, was mir je- doch eine Uebertreibung ihres Flugvermögens zu sein scheint. Ohne Zweifel ist die Trigla hyrax Pallas identisch mit der Trigla corax Bonapart's, obgleich die Abbildung die- ser letzteren vieles zu wünschen lässt. 198 13. Trigla cuculus Pallas. Trigla cuculus. Pallas, Zoographia. III. 232. — Nord- mann, Faune pontique. 374. Ueber diese zweite Art der Gattung Trigla, welche nach den Angaben von Pallas und Nordmann vereinzelt bei Balaklava und Sewastopol vorkommen soll, kann ich keine Meinung abgeben, da es mir nicht gelungen ist, derselben habhaft zu werden. Gattung X. Cottus L. Groppe. 14. Cottus gobio Cuv Val. Cottus gobio. Nordmann, Faune pontique. 376. Son- derbarer Weise ist es mir bis jetzt nicht gelungen, die- ses Fisches irgendwo habhaft zu werden, obgleich Nord- mann denselben sowohl im Dnjepr, als auch im Bug gefischt haben will. Jedenfalls muss er ziemlich selten sein. 15. Cottus microstomus Heckel. Cottus microstomus. Nordmann, Faune pontique. 377. Auch diese zweite Art der Galtung Cottus, welche von Nordmann im Dnjestr aufgefunden worden ist, habe ich mir bis jetzt nicht verschaffen können. Gattung XI. Scorpaena L. Drachenkopf. 16. Scorpaena porcus L. Scorpaena porcus. Cuvier et Valenciennes, Poissons. IV. 300. — Pallas, Zoographia. Ili. 240. — Rathke, Fauna der Krym. 334. — Nordmann, Faune pontique 378 Der kleine Drachenkopf ist ziemlich häufig an den Ufern der Krym, verirrt sich aber nur selten bis in die Umgegend von Odessa. | 199 Für die Charakterformel fand ich folgende Zahlen: D. 12/9. A. 3/5. P. 16. V. 1/5. C. 11—13. IX — X Lin. lat. 28 XXVLXXVII 30. Dabei ist zu bemerken, dass in der Seitenlinie nur jede zweite oder dritte Schuppe von einer Röhre durch- bohrt erscheint, die volle Zahl der Schuppen zwischen Kiemenspalte und Schwanzflosse daher gegen 70 beträgt. Eine besondere Entwickelung häutiger Lappen an der Seitenlinie, wie Rathke angiebt, habe ich nicht wahrge- nommen. Die Kopflànge ist genau 3 mal in der Gesammt- länge enthalten. In Betreff der Färbung des Drachenkopfs kann ich nur die Bemerkungen von Pallas bestätigen. Mein grösstes Exemplar misst wenig über 9". In Odessa und in der Krym ist der russische Name des Drachenkopfs Morskoi Jersch (Meerkaulbarsch), die Griechen nennen ihn Seorpida. Gattung XII. Gasterosteus L. Stichling. 17. Gasterosteus aculeatus L. Gasterosteus aculeatus. Cuvier et Valenciennes, Pois- sons. IV. 481. pl. 98. fig. 1. — Eckström, Fische von Mörkö. 153. — Heckel und Kner, Süsswasserfische Oest- reichs. 38. — Bloch, Fische Deutschlands. Taf. 53. fig. 3. Pallas, Zoographia. III. 229. Gasterosteus ponticus. Nordmann, Faune pontique. 380. Die Frage, ob alle europäischen Stichlinge, bei denen der Rücken mit drei freien Stacheln bewaffnet ist, zu einer und derselben Art gehóren oder nicht, scheint mir noch immer nicht endgültie entschieden zu sein. Die 200 Beobachtungen der Herrn Fries und Ekström, denen auch Heckel und Kner beipflichten, scheinen wohl dar- zuthun, dass die mehr oder minder grosse Zahl und die Ausbildung der Seitenschienen von dem Alter der Fische und besonders von der Jahreszeit abhängig und daher die Cuvierschen Arten G. trachurus, G. leiurus, G. se- miarmatus und G. semiloricatus nicht stichhaltig seien. Vergleicht man aber die von den verschiedenen Ichthyo- logen gelieferten Beschreibungen des Gasterosteus acu- leatus Bloch mit einander, so findet man auch noch an- dere Abweichungen, die auf die Existenz von verschie- denen Arten, oder doch wenigstens von örtlichen Varié- taten schliessen lassen. Es liegen mir 10 Exemplare des Gasterosteus aculea- tus vor, die sämmtlich aus dem schwarzen Meere stam- men. Bei 8 Exemplaren, zu je vieren von zwei verschie- denen Sammlern, finden sich keine genaueren Angaben über Oertliehkeit und Jahreszeit; 2 Exemplare dagegen sind von mir eigenhandig im salzigen See von Karadsha, der nur durch einen schmalen Sandstreifen vom Meere - getrennt ist, am 28 August 1858 gefischt worden. Alle 10 Exemplare stimmen übrigens sehr genau in den Haupt- sachen mit einander.überein und sind der ganzen Länge nach mit knóchernen Seitenschienen bekleidet, also nach Cuvier Gasterostei trachuri; die kleinsten messen 2”, die grössten 2"6'"'. Die Heckelsche Beschreibung des Gaste- rosteus aculeatus vor Auge habend, sehe ich mich zu folgenden Bemerkungen veranlasst: Die Zahl der Strahlen in den einzelnen Flossen ist: D. 3/10—12. A. 1/8. P. 10. V. 1/1. C. 12. Die Rückenstacheln pflegen stets mehr oder minder an den Seiten ausgezackt zu sein; der mittlere, grósste, be- 201 trägt °/, bis Y/, der Körperhöhe. Die Stacheln der Bauch- flossen erreichen fast genau die Spitze des Beckenschil- des, welche dem dritten Rückenstachel fast gerade gegen- tiber liegt. Die grösste Körperhöhe ist immer etwas geringer als die Kopflänge, die ungefähr 3'/, mal in der Gesammt- länge enthalten ist; der Augendurchmesser ist gegen 3'/, mal in der Kopflänge enthalten. Die Brustflossen sind abgestutzt oder seicht ausgeschnitten (was schon von Nordmann bemerkt worden ist), reichen bis hinter den mittleren Rückenstachel zurück und betragen unge- fahr ?/,, der Gesammtlänge. Der After liegt ziemlich weit hinter dem dritten Rücken- stachel, dem vierten oder fünften weichen Strahle der Rückenflosse gegenüber. Die Schwanzflosse macht unge- fahr !/, der Gesammtlänge aus und ist seicht ausge- schnitten (wie das auch von Eckstróm angegeben ist). Der Rumpf ist jederseits mit 30 bis 31 Schienen ge- panzert, auf denen die Seitenlinie verlàuft und von wel- chen die 6 oder 7 hintersten, am Schwanzende gelege- nen, ziemlich starke häutige Längsleisten tragen. Bei Nordmann findet sich die Angabe, “Ae Professor Kry- nicki im See von Karadsha einen Gasterosteus mit nur zwei Riickenstacheln gefunden und demselben die Benen- nung G. biarmatus beigelegt habe. Da nun meine in demselben See gefangenen Stichlinge drei Stacheln be- sitzen und überhaupt von den eigentlichen pontischen Stichlingen nicht verschieden sind, so bin ich geneigt zu glauben, dass auch Krynicki es nur mit einer zufäl- ligen Varietät derselben Art zu thun gehabt hat. 202 Nach den Aussagen der Fischer soll der G. aculeatus im Hafen von Odessa, zwischen Meergras, ziemlich häu- fig sein. 18. Gasterosteus platygaster, species nova. Mit 9 bis 10 gesonderten Rückenstacheln, mit breitem, hinten abgerundeten Beckenschilde und kurzen Bauchflos- senstacheln. Dieser kleine Fisch hat eine ganz eigenthümliche; von den übrigen Stichlingen abweichende Gestalt. Das Profil erhebt sich vom Mundrande bis zur Mitte der Augen ziem- lich gerade, verläuft dann wagerecht bis zum Genick und erhebt sich abermals in flachem Bogen bis zum fünften oder sechsten Rückenstachel, wo der Körper die grösste Höhe hat. Da nun ausserdem der Körper jederseits am Kiemendeckelrande etwas eingeschnürt ist, so erscheint der Kopf vom Rumpfe ziemlich scharf, gleichsam durch eine halsförmige Vertiefung abgesetzt. Die Kopflänge ist 4 mal in der Gesammtlänge enthal- ten und übertrifft nur wenig die grösste Körperhöhe; die grösste Dicke des Körpers beträgt ?/; der grössten Höhe. Der Durchmesser des Auges ist 4 mal in der Kopflänge enthalten; dasselbe steht um etwas mehr als einen Durch- messer von der Schnauzenspitze, um etwas weniger als einen Durchmesser vom anderen Auge und um zwei Durchmesser vom Kiemendeckelrande entfernt. Die Mundspalte reicht nicht ganz bis unter die koni- schen Nasenröhrchen und ist ziemlich schief gestellt; der Unterkiefer überragt etwas den Oberkiefer; die spitzen Zähnchen sind klein, besonders im Oberkiefer, wo sie von der häutigen Lippe fast vänzlich verdeckt werden. Die Suborbital und Opercularknochen sind stark gestreift und 203 granulirt; der Zwischendeckelknochen ist stark entwickelt und bildet eine weit vorspringende, scharfe Spitze. Die Scapularknochen sind ziemlich klein und haben eine unregelmässige Gestalt; die etwas grösseren Humeralkno- chen sind dreieckig, mit abgerundetem hinterem Winkel. Die beiden unter den Brustflossen gelegenen und an das Beckenschild anstossenden Cubitalknochen sind gekrümmt und verbinden sich vorne zu einem starken elliptischen Bogen, der einen breiten häutigen Zwischenraum ein- schliesst. Anderseits ist das Beckenschild sehr breit und am hinteren Ende mehr oder minder zugerundet, wo- durch denn die ganze untere Bauchseite die Form einer grossen, ovalen Scheite erhält. Der hinter den Bauch- flossen gelegene halbovale Theil des Beckenschildes ent-. hält einen mittleren Kiel und zwei breite seitliche Rand- leisten, die mehr oder weniger deutlich als gesonderte Knochenstücke erscheinen. Der vordere Rand des Becken- schildes enthält eine ziemlich tiefe, mittlere Ausbuchtung, welche sich dem von den Cubitalknochen eingeschlossenen häutigen Raume anschliesst. Die aufsteigenden Aeste des Beckenschildes sind breit, scheibenförmig (merklich brei- ter als bei G. aculeatus). Der After liegt ziemlich entfernt vom hinteren Ende des Beckenschildes, dem hintersten Rückenstachel ge- genüber. Der Rumpf ist jederseits mit einer Reihe von Knochen- platten besetzt, welche sich meistentheils vom Schulter- gürtel bis zur Schwanzflosse erstrecken und deren An- zahl dann bis auf 29 oder 30 erhebt; bisweilen aber fand ich deren auch nur 10 bis 15, am vorderen Theile des Körpers. Jedoch selbst in ersterem Falle sind diese Knochenplatten bei weitem weniger entwickelt, bilden nicht 204 solche regelmässige Schienen, wie bei G. aculeatus, var. trachurus. Nur die dem Beckenschilde gegenüber gele- genen Platten pflegen mehr oder minder in die Breite ge- zogen zu sein, die übrigen erscheinen als kleine, rundliche, granulirte Scheiten, die nicht einmal enge an einander anschliessen. Die Seitenlinie ist auf den Knochenplatten durch kleine, rundliche Vertiefungen bezeichnet. Zwei Reihen von kleinen, länglichen Knochenplatten umgeben die Rückenstacheln und die Rückenflosse, zwei andere, kürzere Reihen von solchen Platten die Afterflosse. Die Zahl der Stacheln und Strahlen in den einzelnen Flossen ist folgende: D. 9—10/8. A. 1/7. P. 10. V. 1. C. 12. Die Zahl der freien Rückenstacheln beträgt meistens 9, seltner 10. Dieselben stehen in einer mehr oder min- der gewundenen Reihe, in ziemlich gleichen Abständen von einander und neigen sich zum Theile rechts oder links; die vorderen sind etwas grösser als die hinteren, erreichen jedoch kaum “/; des Augendurchmessers. Der erste Rückenstachel steht etwas vor den Brustflossen, der hinterste fast gegenüber dem After. Die Rückenflosse besteht aus 8 weichen, an der Spitze zweitheiligen Strah- len, welche von vorne nach hinten allmälig an Höhe abnehmen; ihr vorderes Ende erhebt sich merklich über die höchsten Rückenstacheln. Die Afterflosse gleicht in der Gestalt ganz der Rückenflosse und besteht aus 7 zweitheiligen Strahlen. | Die Brustflossen stehen um °/, eines Augendurchmes- sers von den Kiemenspalten ab, bestehen aus je 10 un- getheilten Strahlen, sind scharf zugerundet und reichen zurückgelegt bis unter den dritten Rückenstachel. Die 205 Bauchflossen werden durch zwei starke, am Beckenschil- de eingelenkte Stacheln, mit leicht gesägten Rändern vertreten, welche zuriickgelegt etwas über die Mitte (bei kleineren Individuen bis ?/) des Beckenschildes reichen. Hinter jedem Bauchstachel ist ein kleines Häutchen aus- gespannt, das bisweilen einen spitzen Zipfel bildet, aber keinen weichen Strahl zur Stütze hat, wie das bei G. aculeatus der Fall ist. Die Schwanzflosse besteht aus 12 zweitheiligen Strahlen, an die sich jederseits einige kür- zere, ungetheilte anfügen; sie ist ziemlich stark abgerun- det und ihre Länge 21/, malin der Kopflänge enthalten. Rücken und Seiten grünlichbraun, nach unten grün- lichgelb, mit unregelmässigen braunen Flecken und schwärzlichen Punkten, Bauch weiss, zum Theil silber- farbig; von der Schnauze verläuft jederseits ein ziem- lich breiter dunkler Streif zum vorderen Augenrande, der sich dann hinter dem Auge, am oberen Kiemendeckel- rande, bis zur Kiemenspalte fortsetzt; die Seitenlinie pflegt stets durch einen schmalen, hellen Streif, welcher sich nach vorne über den Kiemendeckel bis zum hinteren Au- genrande fortsetzt, angedeutet zu sein. Die 7 Exemplare, nach denen diese Beschreibung an- gefertigt worden ist, haben eine Länge von 1” 6°” bis 2" 3,5". Sie wurden von meinem Reisegefährten, dem Studenten Constantin Jelski, im Hafen von Odessa zwi- schen Meergras, in der ersten Hälfte des Juli, gefischt. Die Fischer nannten dieselben grüne oder Grasstichlinge. Später, gegen die Mitte Septembers, erhielt ich, eben- falls durch Herrn Jelski, 14 Stichlinge, 12’ bis 14” lang, welche von ihm in einem Seitenarm des Dnjepr, bei Aleschki, gefangen worden waren. Dieselben weichen von den Odessaner Stichlingen in folgenden Stücken ab: TM - ——-—————— ÉÓEüÉÓÉERERRRRRRRRRRRRRRERRERRNN 206 1) Der Kopf ist weniger deutlich vom Rumpfe abge- schniirt; 2) das Beckenschild ist bedeutend schmäler und spitziger; 3) sowohl die Riickenstacheln als auch die Bauchflossenstacheln sind relativ stärker, die letzteren erreichen vollkommen das hintere Ende des Beckenschil- des. Durch eine genaue Priifung der Sache bin ich jedoch zu der Ueberzeugung gelangt, dass die erwähnten Ab- weichungen nur als Altersunterschiede anzusehen sind. Aus der Vergleichung der Odessaner Exemplare unter einander geht nämlich hervor, dass das Beckenschild desto stärker entwickelt, desto länger und breiter zu sein pflegt, je grösser der Fisch ist, die Länge der Stacheln dagegen beinahe dieselbe bleibt. So kömmt es denn, dass bei den kleineren Exemplaren die Bauchstacheln bis zum zweiten Drittel des Beckenschildes, bei den grösseren kaum bis zur Mitte desselben zurückreichen. Anderseits je breiter das Beckenschild ist, desto dicker ist der Bauch und desto deutlicher schnürt sich der Rumpf vom Kopfe . ab. Da nun ausserdem die Stichlinge von Aleschki mit denen von Odessa in der Bezahnung, in der Zahl und Stellung der Stacheln, in der Bildung der Flossen und in der Färbung genau übereinstimmen, so kann ihre spe- cifische Idendität wohl keinem Zweifel unterliegen. Es folgt daraus, dass der Gasterosteus platygaster gleich seinen nächsten Gattungsverwandten ein Bewohner so- wohl des Meeres als auch der Flüsse ist. Noch habe ich zu bemerken, dass bei den kleinen Stich- lingen von Aleschki jederseits am vorderen Theile des Rumpfes nur 5 bis 10 kleine Knochenplatten wahrnehm- bar und auch im Umkreise der Rücken- und Afterflosse längliche Knochenstücke zwar vorhanden, aber wenig ent- 207 wickelt sind; was offenbar ebenfalls durch das jugend- liche Alter der Fische sich erklären lässt. Aus der Durchsicht von allen 21 mir vorliegenden Exemplaren des Gasterosteus platygaster ereaben sich für die Stachein und Flossenstrahlen folgende Zahlen: D. 8—10/7—9. А. 1/6—8. P. 10. V. 1. С. 12—13. Die normale Zahl der Rückenstacheln ist jedoch offen- bar 9, denn nur bei einem Exemplare fand ich deren 3 und ebenfalls nur bei einem deren 10. Die eigentliche Rückenflosse enthält meistens 8, die Afterflosse 7 weiche Strahlen. Im Zoologischen Museum der St. Wladimir Universi- tàt befinden sich 12, wahrscheinlich aus Lithauen her- stammende Exemplare des Gasterosteus pungitius. Alle besitzen 10 Rückenstacheln, welche Zahl auch Bloch, Pallas und Eckstróm anführen, nicht 9, wie Cuvier angiebt. Ausserdem unterscheidet sich der G. pungitius, abgese- hen vom Beckenschilde, vom G. platygaster durch fol- gende Kennzeichen: 1) durch breitere Haute hinter den Stacheln und besonders durch einen sehr bemerkbaren weichen Strahl, welcher die Bauchflossenhaut stützt; 2) durch den fast ganz glatten Rand der Bauchstacheln; 3) durch die làngeren Flossen, besonders durch die grós- sere Zahl der Strahlen in Rücken- und Afterflosse; 4) durch den Mangel von allen Knochenplatten sowohl an den Seiten des Rumpfes, als auch an der Dasis der Rücken- und Afterflosse; 5) durch die häutigen Leisten am Schwan- ze; 6) durch die starkeren Zähne, besonders im Oberkiefer. Herr Doctor Arndt in Simpheropol machte mir in Be- treff der Verbreitung der Stichlinge folgende miindliche 208 Mittheilungen: eine gréssere Art von Stichlingen, wahr- cheinlich G. aculeatus, ist sehr häufig am nördlichen Ufer des schwarzen Meeres, zwischen Perekop und Kin- burn, hauptsächlich bei Kalanak. wo man sogar den Fang dieser Fische besonders betreibt, dieselben an der Luft trocknet und in die umliegenden Dörfer verführt; eine zweite, kleinere Art, kaum über 1’’ lang, ist zahl- reich in den kleinen Bächen der nördlichen Krym und soll selbst in Brunnen daselbst sich vorfinden. Leider ist es mir, aus Mangel an Zeit, nicht möglich gewesen, diese gütigen Winke zu benutzen und dahin einschlagende Nachforschungen anzustellen. Ich muss es daher unent- schieden lassen, ob unter der kleineren Art der echte G. pungitius, welchen Pallas und Nordmann ebenfalls dem schwarzen Meere uud dessen Zuflüssen zuschreiben, ge- meint sei, oder vielleicht mein G. platygaster. Dritte Гамиле. SCIAENOIDEI Cuv. - Gattung XIII. Corvina Cuv. 19. Corvina nigra Cuv. Coryina nigra. Cuvier et Valenciennes, Poissons, V. 86. — Bonaparte, Icononografia italica. XIII. 65. fig. 2. — Nordmann, Faune pontique. 382. pl. 3. fig. 1. Coracinus chalcis. Pallas, Zoographia. Ш. 256. — Rathke, Fauna der Krym. 337. Dieser Fisch ist an den Küsten der Krym durchaus nicht selten, von Akmetschet bis Sewastopol, von Bala- klava bis Theodosia, doch scheint er nie oder nur selten bis an das nördliche Gestade vorzurücken. Im Septem- ber 1858 ward er fast alltäglich in Sewastopol zu Markte 209 gebracht und ist überhaupt allwärts in der Krym unter dem Namen Gorbyl bekannt. Fir die Charakterformel ergab mir die genaue Unter- suchung von fünf 6" bis 12" langen Exemplaren folgen- de Zahlen: D. I. 10. D. Il. 1/23—25. А. 2/1—8. P. 2/14. V. 1/5. G. 1%: " hti IX—X Lin. lat. 56 XV—XVI 60. Die Beschreibung, welche Cuvier von diesem Fische gegeben hat, ist in manchen Stücken mangelhaft und scheint nach einem ‚einzigen kleinen Exemplare angefer- ligt worden zu sein. Bei grösseren Exemplaren sind die beiden Rückenflossen fast gleich hoch, ebenso die Brust und Bauchflossen fast gleich lang und der Augendurch- messer ist 5 oder 5!/, mal in der Kopflänge enthalten. Ausserdem habe ich noch folgende Bemerkungen zu machen: 1) an der stumpfen Schnauze befinden sich stets 8 kleine Oeffnungen in der Haut, 5 grössere in der vor- deren Reihe und 3 kleinere in der hinteren; unter der Unterlippe ebenfalls 5 ziemlich grosse Oeffnungen, wel- che schon Bonaparte bemerkt hat; 2) beide Lippen sind auf der Innenseite mit kleinen, die Zähne verdeckenden Papillen dicht besetzt; 3) die Brustflossen enthalten stets 2 einfache und 14 getheilte Strahlen, von welchen der erste einfache Strahl sehr kurz ist; 4) in der ersten Riickenflosse pflegt nicht immer der sechste Strahl der längste zu sein, sondern bisweilen der fünfte oder sogar der vierte. Die Färbung ist von Pallas sehr gut angegeben worden. eV 9. 18.798 14 210 Im Magen fand ich die Reste von kleinen Fischen (Sargus annularis), von verschiedenen krebsartigen Thie- ren (Palaemon, Gammarus) und von Acephalen. Gattung XIV. Umbrina Cuv. 20. Umbrina vulgaris Cuv. Umbrina vulgaris. Cuvier et Valenciennes, Poissons. V. 171. — Nordmann, Faune pontique. 383. pl. 3. fig. 2. Coracinus boops. Pallas, Zoographia. III. 259. " Diesen Fisch, welcher nach den Angaben von Pallas und Nordmann, ebenfalls bisweilen an den Ufern der Krym vorkómmt, habe ich nicht zu sehen bekommen. VIERTE FAMILIE. SPAROIDEI Cuv. Gattung XV. Sargus Cuv. Meerbrasse.. 21. Sargus annularis Cuv. Sargus annularis. Cuvier et Valenciennes, Poissons. VI. 35. pl. 142. — Nordmann, Faune pontique. 386. phus. be, d. Sciaena melanura. Pallas, Zoographia. Ill. 254. — Rathke, Fauna der Krym. 337. In Betreff dieses Fisches habe ich folgende Bemerkun- gen zu machen: Für die Flossenstrahlen und Schuppenreihen fand ich fo!cende Zahlen: D. 10—11/12—44. A. 3/1112. P. 1/13. V. 1/5. C. 17. VII-VIII in. : ciis BASS Ld Lin. lat xil 6 211 Die Zahl 10 für die Stacheln der Rückenflosse findet sich ziemlich häufig, nicht als merkwürdige Abweichung, wie Rathke angiebt. Der Augendurchmesser ist 31/, bis4 mal in der Kopf- länge enthalten, welche ihrerseits !/; der Gesammtlänge beträgt; die grösste Höhe des Körpers beträgt bei klei- neren Thieren !/, der Gesammtlänge, bei ausgewachse- nen Thieren etwas drüber. Die Rückenflosse ist stets merk- "lich. höher als die Analflosse, die Brustflossen haben gut die doppelte Länge der Bauchflossen. Die Mahlzähne stehen im Oberkiefer in drei, im Un- - terkiefer in zwei Reihen und sind dabeı sehr stark, ent- sprechen ganz der Beschreibung, welche Cuvier von den Mablzähnen des Sargus Rondeletii gegeben hat, durchaus nicht der Abbildung auf dessen Tafel 142. Hinter der Basis der Brustflossen befindet sich ein schuppenloser, häutiger Raum, der bei grösseren Exem- plaren stets dunkel gefärbt ist und als schwärzlicher Fleck sich bemerklich macht, dessen bereits Rathke er- wähnt. Auf der Nordmannschen Abbildung sind die Brustflos- sen nicht richtig dargestellt, zu breit und zu rund ge- macht. Im Magen fand ich ziemlich fein zerbissene Theile von Tangen und überhaupt nur Pflanzenreste, weder Krebse, noch Schnecken oder Muscheln. Meine grössten Exemplare massen 6" 2°”. In der Krym heisst dieser Fisch bei den Russen die Meerkarausche, bei den Griechen Sparus. Der Sargus annularis ist ein gesellschaftlicher Fisch. welcher regelmässige Wanderungen von Süden nach 14° 212 Norden und von Norden: nach Süden ausführt. Als ich mich gegen Ende August einige Tage an der westlich- sten Spitze der Krym, in Karadsha aufhielt, fand gerade der Zug des Sarpus von Norden nach Süden statt und man fing ihn daselbst mit kleinen Tragnetzen in grosser Anzahl. Doch scheint er brackiges Wasser zu meiden und daher nicht über den Meerbusen von Perekop nach Norden hinaufzugehen; wenigstens traf ich ihn weder bei Otschakow, nach bei Odessa. Kleine, ungefähr andert-* halb Zoll lange Exemplare (offenbar die Brut vom Jah- re) wimmelten gegen Ende August und zu Anfange Sep- tembers in den Buchten von Akmeschet und Sewastopol. - Gattung XVI. Charax Risso. 22. Charax puntazzo Cuv. Charax puntazzo. Cuvier et Valenciennes, Poissons. VI. 72. — Nordmann, Faune pontique. 387. pl. 4. fig. 2. Dieser Fisch, welchen Nordmann bei Sewastopol an- getroffen hat, ist mir nicht in die Hände gefallen. Gattung XVII. Smaris Cuv. 23. Smaris chryselis Cuv. Smaris chryselis. Cuvier et Valenciennes, Poissons. VI. 419. pl. 165. — Bonaparte, Iconografia italica. XVII. 50. fig. 3. — Nordmann, Faune pontique. 389. Sciaena gymorodon. Pallas, Zoographia. Ш. 252. — Rathke, Fauna der Krym. 336. Dieser hübsche Fisch treibt sich in grossen Schaaren an den Küsten der Krym umher, doch kennte ich nicht in Erfahrung bringen, ob er regelmässige, periodische Wanderungen: unternimmt. Im Meerbusen von Eupatoria soll er Ию. Мора Mai am bäufigsten sein. . Während 213 meiner Anwesenheit in Sewastopol, in der ersten Hälfte des September, ward er täglich daselbst zu Markte ge- bracht. Dass grösste Exemplar, welches ich in den Hän- den hatte, mass 6” 1°”. Einzelne junge Exemplare, die ich ebendaselbst zu sehen bekam, waren nicht ganz 2” lang. Die Zahl der Flossenstrahlen und Schuppenreihen ist sehr constant: D. 11/41: A. 3/9. P. 1/15. V. 1/5. C. 17. -У— У in. lat. 2 AE г Lin. lat. 64 XII 75 Von den Schuppen der Seitenlinie kommen die letzten 4 oder 5 auf der Schwanzflosse zu liegen. Die doppelte Reihe von Poren, deren Pallas erwähnt, ist nicht immer gleich deutlich. Von den Strahlen der Brustflossen sind der erste und der letzte sehr kurz. Bei den Griechen der Krym heisst dieser Fisch Sma rida, bei den Matrosen in Sewastopol ver Meerbarsch (Morskoi Okun). Gattung XVIII. Mullus L. Meerbarbe. 2%. Mullus barbatus L. Mullus barbatus. Cuvier et Valenciennes, Poissons. Ш. 442.—Pallas, Zoographia. Ш. 225. — Nordmann, Faune pontique. 373. Der Rothbart gehört zu den häufigsten Fischen des schwarzen Meeres und ist überall daselbst verbreitet, bis zum nördlichen Gestade. Doch erreicht er hier nie eine bedeutende Grösse und schon Exemplare von 6" bis 7" sind selten. 214 Der Rothbart ist ein gesellschaftlicher Fisch und scheint, gleich so vielen anderen Meerfischen, in dichtgedrängten Schaaren periodische Wanderungen auszuführen. Doch konnte ich über die Zeit und Richtung derselben keine genaue Auskunft erhalten, da dieser Fisch seiner gerin- gen Grösse halber wenig beachtet wird und nirgends den Gegenstand besonderer Nachstellungen ausmacht. Trotz seines schmackhaften Fleisches hält man es nicht der Mühe werth, ihn einzusalzen oder auf andere Weise zu conserviren; giebt es keine grössere Stadt in der Nä- be, wohin er frisch zu Markte gebracht werden könnte, so wirft man ihn aus den Netzen ins Meer zurück. Sol- ches ıst z. B. der Fall in den zahlreichen Fischereien auf der Kinburnschen Landspitze und auf der Insel Tendra, wo häufig ganze grosse Züge des Rothbarts in die Zug- netze gerathen. In die Flüsse geht der Rothbart nicht hinein, doch meidet er nicht ganz deren Mündungen; wenigstens wa- ren junge. Individuen bei Otschakow ziemlich häufig. Die Laiehe des Rothbarts scheint zeitig im Früjahre stattzufinden; die kleinsten jungen Exemplare, welche ihn im Verlaufe des Juli bei Odessa und Otschakow zu sehen bekam, hatten bereits die Länge von 2'' erreicht. Im schwarzen Meere scheint der Rothbart nie eine in- tensiv.. rothe Färbung zu erlangen; ich fand ihn stets blassróthlich, mit unregelmässigen rothen Flecken, und einem rothen Streif làngs der Seitenlinie. An Weingeist- exemplaren geht die rothe Farbe bald ganzlich verloren. Bei jüngeren Fischen fällt die Stirn weniger steil ab, als bei älteren; auch bemerkte ich mehrmals bei jungen Exemplaren einen schwärzlichen Fleck jederseits am 215 Grunde der Schwanzflosse. Die erste Rückenflosse enthält bisweilen 8 Strahlen. Der Rothbart heisst in Odessa Barbula, in der Krym Barbun oder Sultanha, tatarisch Sultan Balyk. VIERTE КамилЕ. MuaiLoipki Cuv. Gattung XIX. Mugil L. Harder. 25. Mugil cephalus Cuv. Mugil cephalus. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XI. 19. pl. 307. — Bonaparte, . Iconografia italica. VI. 30. fig. 1. — Nordmann, Faune pontique. 396.. Dieser Fisch ist ziemlich häufig im schwarzen Meere, wo er alljährlich regelmässige Wanderungen, im Früh- linge von Süden nach Norden, im ‚Herbste von Norden nach Süden, ausführt. Seine Laiche fällt in die Monate August und September, wann er auf dem Zuge nach Süden begriffen ist. Er steht in hohem Ansehen bei den taurischen Griechen, sowohl wegen seines fetten, schmack- haften Fleisches, als auch wegen seines Roggens, von welchem das Pfund mit 2 Rubeln bezahlt wird. In der Krym heisst er Kephal oder Laban, am bessa- rabischen Ufer Gava. 26. Mugil chelo Cuv. Mugil chelo. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XI. 50. pl. 309. — Bonaparte, Iconografia italica. VI. 30. fig. 2. — Nordmann, Faune pontique. 396. Diese Art ist im schwarzen Meere noch häufiger, als die vorige, besonders an den Küsten der Krym, wo sie allgemein unter dem Namen Singhill bekannt ist (am bes- sarabischen Ufer Lobatsch). 216 Der Singhill überwintert an der südlichen Spitze der Krym, besonders in der Bucht von Balaklava und rückt dann im Frühjahre längs den Küsten der taurischen Halbinsel, einerseits nach Nordwesten, anderseits nach Nordosten vor; von der Mitte des August bis in den October hinein findet seine Rückwanderung und zugleich seine Laiche statt. Die meisten Fischereien an den Küsten der Krym sind hauptsächlich auf den Fang dieses Fisches berechnet und eingerichtet. Viele tausend Stück werden häufig mit einem Schlage gefangen, der Länge nach in zwei Hälften gespalten, leicht gesalzen, an der Luft ge- trocknet, und in solchem Zustande aufbewahrt und ver- führt. Der Roggen des Singhills ist ebenfalls sehr ge- sucht, doch wird das Pfund davon nur mit 60 bis 75 Kopeken bezahlt. 27. Mugil auratus Risso. Mugil auratus. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XI. 43. pl 308. — Bonaparte, Iconografia italica. VI. 31. fig. 2, 3. — Nordmann, Faune pontique. 397. Dieser Fisch ist ebenfalls sehr haufig im schwarzen Meere, während des Sommers besonders am nördlichen Gestade, wo er selbst in die salzige Seen, welche mit dem Meere in Verbindung stehen, eindringt. Sein Name an den Küsten der Krym ist Sarianak. 28. Mugil saliens Risso. Mugil saliens. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XI. 47. pl. 309 — Bonaparte, Iconografia italica. XI. 57.— Nordmann, Faune pontique. 397. Dieser kleinste der europäischen Harder ist im schwar- zen Meere, wenigstens während des Sommers, allwärts 217 verbreitet. Sein Name an den Küsten der Kryim ist Laritsch. Gattung XX. Atherina L. 29. Atherina hepsetus L. Atherina hepsetus. Cuvier et Valenciennes, Poissons. X. 423. pl. 302. fig. 1. — Bonaparte, Iconografia italica. XVII. 91. fig. 1. — Nordmann, Faune pontigue. 399. Von diesem zierlichen, kleinen Fische habe ich mir nur ein Exemplar verschaffen können, von 3''2'" Länge. Für die Flossenstrahlen und Schuppen fand ich folgende Zahlen: D, 8.; Ds IL. 1/4102 Av 4/12, Pend. Va 1/5 С. h IV Lin. lat. 58 m Die grósste Hóhe des Kórpers war 7 mal, die Kopf- länge 5!/, mal in der Gesammtlänge enthalten. In allen übrigen Stücken stimmte mein Fisch mit der von Cuvier gegebenen Beschreibung genau überein. Schon auf den ersten Blick unterscheidet sich die Athe- rina hepsetus von der Atherina pontica durch ihre klei- neren Augen und ihren runderen Körper, woher sie denn auch von den Fischern als selbständige Art gekaunt ist. Nach deren Aussagen erreicht sie eine Grósse von 5" und liebt. das offene Meer, vermeidet die ins Land ein- schneidende Buchten. Aus diesem Grunde geben die Ma- trosen ihr die Benennung Meerstint und heissen im Ge- gensatze die Atherina pentiea, welche in die Bucht von Sewaslopol weit vordringt, — Sandstint. 218 Bis zum nördlichen Gestade scheint die Atherina hep- setus nicht hinaufzugehen; wenigstens habe ich sie daselbst nirgends angetroffen und auch nichts von ihr gehört. 30. Atherina pontica Eichw. Atherina pontica. Eichwald, Fauna Caspio-cauc. 206. pl. XXXIIL fig. 3, 4. — Nordmann, Faune pontique. 400. Die Atherina pontica kömmt unter den europäischen Arten der Atherina presbyter wohl am nächsten, unter- scheidet sich von dieser letzteren wesentlich nur durch die geringere Höhe des Körpers und besonders des Schwanzes. Die Kopflänge ist 5 mal, die grösste Körperhöhe 6 bis 61/, mal in der Gesammtlänge enthalten. Der Abstand von der Schnauze zum vorderen Augenrande ist merk- ‚lich kleiner als der Augendurchmesser und ungefähr gleich dem Abstande der Augen von einander oder gleich der Höhe des Körpers vor dem Anfange der Schwanzflosse. Die Angabe Nordmann’s in Betreff der Lage der er- sten Riickenflosse kann ich nicht bestatigen. Ich habe zahlreiche Individuen durchgesehen und immer gefunden, dass die erste Rückenflosse ungefähr der Mitte der zu- rückgelegten Bauchflossen gegenüber steht, durchaus nicht deren Basis. Für die Charakterformel habe ich aus der Untersu- chung von 10 Exemplaren folgende Zahlen erhalten: D. L 7—9. D. IL 1/11—12. A. 1/13—15. P. 15. № quao Cox. III—IV IV—V dis Lin. lat. 46 219 Meine grössten Exemplare massen gegen 4. Die Atherina pontica scheint durch das ganze schwar- ze Meer verbreitet zu sein; sowohl am nördlichen Ge- stade, als auch an den küsten der Krym ist sie überall häufig. Ihr griechischer Name, der so ziemlich allen Fischern bekannt ist, ıst Atherinka; in Odessa nennt man sie auch Ferinka, in Otschakow Dolgulka, in der Krym Sinitka und Snitok, oder Snitok-peskar (Sandstint). SEcusrE FAMILIE. SCOMBEROIDEL Cuv. Gattung XXI. Scomber L. Makrele. 31. Scomber scombrus L. Scomber scombrus. Cüvier et Valenciennes. VIII. 6. — Nordmann, Faune poatique. 391. pl. 5. fig. 2. Scomber glauciscus. Pallas, Zoographia. HI. 215. — Rathke, Fauna der Krym. 335. - Unter allen Fischen des schwarzen Meeres nimmt die Makrele, in industrieller Beziehung, wohl den ersten Platz ein. Die meisten Fischereien am nördlichen Gestade des schwarzen Meeres, besonders auf der Kinburnschen Land- zunge und auf der Insel Tendra, sind hauptsächlich oder selbst ausschliesslich auf den Makrelenfang berechnet. Auch an den Küßten der Krym, auf den mehr speciel für den Harderfang eingerichteten Fischereien, wird eben- falls nebenbei stets der Makrelenfang betrieben. Die Makrele führt alljährlich regelmässige, periodische Wanderungen aus. Sie überwintert an der Südküste der Krym und am asiatischen Ufer des schwarzen Meeres. Nachdem sie daselbst im Frühjahre abgelaicht hat, be- giebt sie sich an das nördliche Gestade. wo sie meistens gegen Ende Mai oder im Juni eintrifft; hier verweilt sie 220 bis zum Herbste und tritt dann, meistentheils in der ersten Halfte des October, die Riickreise nach dem Süden an. Immer wandert sie in diehtgedrängten Schaaren und so geschieht es, dass nicht selten mit dem Zugnetze auf einen Schlag 25,000 bis 40,000 Stiick, bisw ilen sogar 100,000 bis 150.000 Stiick gefangen werden. Die auf der Wanderung begriffenen Schaaren der Ma- krelen folgen nicht selten den Ziigen des Anjovis oder des Schmalharings (Clupea delicatula), welche Fische die Hauptnahrung der Makrelen ausmachen; ihrerseits wer- den die Makrelen von verschiedenen grösseren Raubfi- schen und von Delphinen verfolgt. Schon in bedeuten- der Entfernung erkennt man gewöhnlich das Herranna- hen solcher einander drängenden Fischzüge an den sie begleitenden zahlreichen Möven und Seeschwalben, die fortwährend nach Beute ins Wasser hinabstossen. Bei Otschakow war ich einstmals Augenzeuge, wie plötzlich der ganze Liman von unzähligen Möven und Seeschwal- ben, die mit Geschrei über dem Wasser hin und her flatterten, belebt wurde; und es erwies sich alsbald, dass ein grosser Zug von Schmalhäringen, gefolgt von einem ansehnlichen Zuge von Makrelen, um die Kinburnsche Landzunge herum in die Mündung des xu c ten war. Im Frühjahre, wann die Makrelen am nórdlichen Gestade anlangen, sind sie mager und haben ein zahes Fleisch, im Herbste dagegen; wann sie sich zur Rückrei- se.anschicken, sind sie felt und zart. In Folge dessen werden 1000 Stück gesalzener Sommermakrelen nur mit 8 bis 12 Аше, »dagegen 1000 Stück Herbstmakrelen mit 20 bis 30 Rubeln bezahlt. 221 Weder: am nördlichen Gestade; noch an der Westküste der Krym habe ich je junge Makrelen anectroffen, welche Thatsache wohl zur Bestätigung dessen dienen kann, dass die Laiche derselben in, südlichern Regionen statt- бое, -fNaeh den Angaben von Pallas. gehen die Makrelen nicht in das Asowsche Meer hinein; dagegen habe ich gefunden, dass sie nicht selten in die Mündung des Dnjeprlimans eindringen und; bisweilen sogar bis Nico- lajew in den Bug hinaufgehen. Nie überschreitet die Makrele. des schwarzen Meeres die Länge von 1’. 1 Für die Makrele ist fast tiberall am schwarzen Meere der griechische Маше. Scombria gebräuchlieh, die Rus- sen heissen dieselbe auch Balamut. Gattung XXII. Pelamys Cuv. 32. Pelamys sarda Cuv. « À Pelamys sarda. Cuvier et Valenciennes, Poissons. VIII. 149. pl. 217. — Nordmann, Faune pontique. 392. Scomber ponticus. Pallas, Zoographia, III. 217. — Rathke, Fauna der Krym. 335. Dieser Fisch zeigt sich am nördlichen Gestade des schwarzen Meeres und an den Küsten der Krym stets vereinzelt, besonders im Herbste, wo er die Schaaren der Harder zu begleiten oder vielmehr zu verfolgen scheint. Ich konnte mir nur ein Exemplar verschaffen, das am 27 August bei Akmetschet in einem für den Harderfang eingerichteten Netze gefangen ward. Dasselbe war volle 2' lang und stimnte genau mit der von Nordmann ge- gebenen Beséhreibune überein. 222 Sein griechischer Name ist Palamida; die russischen Fischer heissen ihn auch, zum Unterschiede von der ge- meinen Makrele, die Constantinopolische Makrele. Ein anderer, noch grösserer Fisch aus derselben Fa- milie, höchst wahrscheinlich ein Thunfisch (Thynnus), der in kleinen Schaaren bisweilen in den nördlichen Re- gionen des schwarzen Meeres sich zeigen soll, heisst Lakerda. Gattung XXIII. Xiphias L. Schwerdtfisch. 33. Xiphias gladius L. Xiphias gladius. Cuvier et Valenciennes, Poissons. VIII. 255. pl. 225 et 226.—Nordmann, Faune pontique. 393. Nach Nordmanns Angaben soll der Schwerdtfisch eben- falls bisweilen sich bis zum nördlichen Gestade des schwarzen Meeres verirren; ich selbst habe nichts über denselben in Erfahrung bringen können. Gattung XXIV. Caranx Cyv. ‘Stocker. 34. Caranx trachurus L. Caranx trachurus. Cuvier et Valenciennes, Poissons. IX. 11. pk 246. — Nordmann, Faune pontique. 393. Scomber trachurus. Pallas, Zoographia. III. 218. — Rathke, Fauna der Krym. 334. Cuvier hat in den europäischen Meeren drei Varietä- ten des Caranx trachurus unterschieden, welche haupt- sachlich in der Zahl und Gestalt der die Seitenlinie be- deckenden Schilder von einander abweichen. Die eine Varietät hat solcher Schilder jederseits ungefähr 70, die andere deren 80 bis 89, die dritte 94 bis 99; dabei sind bei der ersten Varietät diese Schilder merklich brei- ter (der Quere nach), als bei den zwei anderen. Aus- 223 serdem sprach Cuvier die Ansicht aus, dass diese drei, vorläufig von ihm als Varietäten bezeichneten Formen des Caranx trachurus wahrscheinlich als selbstständige Arten sich ausweisen dürften. Der sogenannte Caranx trachurus scheint die Ansicht Cuvier’s zu bestätigen. Die Untersuchung von zahlreichen Exemplaren desselben ergab mir für die Charakterformel folgende Zahlen: D. I. 8. D. II. 1/28—32. A. 2 + 1/26—28. P. 1/21. У. 1/5. C. 17. Lin. lat. 83—88. Dabei sind die Seitenschilder verhältnissmässig ziemlich schmal, besonders an der vorderen Hälfte des Körpers.- Offenbar entspricht also der pontische Caranx der zweiten Varietàt Cuvier's, die nach dessen Angaben haupt- sáchlich im Mittelmeere verbreitet ist; die beiden ande- ren Formen dagegen scheinen dem schwarzen Meere ganz- lich zu fehlen. Noch ist zu bemerken, dass beim pontischen Caranx die Kopflänge 4 bis 4!/, mal, die grösste Körperhöhe gegen 6 mal in der Gesammtlänge enthalten ist. Meine grössten Exemplare waren kaum 6” lang. Dieser Fisch ist im schwarzen Meere überall verbreitet und wandert in dichten Schaaren, gleich der Makrele; doch wird er von den Fischern seiner geringen Grösse wegen wenig beachtet Junge Fische vom Jahre, welche eine Lange von 2'"4"" hatten, traf ich um die Mitte des September in der Bucht von Sewastopol. Im Magen fand ich Reste von Käfern (Dytiscus) und anderen kleinen Thieren. Pförtneranhänge zählte ich 10. 224 Sowohl in Odessa, als auch in der, Wrym ist er Ве. kannt unter dem Namen Stavrida. é Gattung XXV. Temnodon Cuv. 35. Temnodon saltator Cuv. Temnodon saltator. Cuvier et Valenciennes, Poissons. IX. 225. pl. 960. — Nordmann, Faune pontique. 394. pl. 5. fig. 1. diii Scomber sypterus. Pallas, Zoographia. IIT. 220. Dieser Fisch ist ebenfalls im ganzen schwarzen Meere verbreitet, doch weniger zahlreich als Scomber scombrus und Caranx trachurus. Gleich den anderen Fischen sei- ner Familie unternimmt er periodische Wanderungen und berührt dabei im August das nördliche Gestade. In Odessa ist er unter dem Nawen Luphär bekannt und seines wohlschmeckenden Fleisches wegen hoch geschätzt. Die Fischer an der Südküste der Krym heissen ihn Lepher. Junge Individuen, wahrscheinlich von der Brut des Jahres, traf ich um die Mitte des September in der Bucht von Sewastopol; sie hatten eine Länge von 21" bis 2"3"'. Pallas und Nordmann geben die Lange der ausgewachsenen Exemplare im schwarzen Meere zu 8” an, im August 1856 fand ich jedoch auf dem Fisch- markte in Odessa haufig Exemplare, welche, bis gegen 12" lang waren. SIEBENTE FAMILIE. BLennisipel Müll. Gattung XXVI. Blennius Cuv. Schleimfisch. 36. Blennius sanguinolentus Pall. Blennius sanguinolentus. Pallas, Zoographia. Ш. 168.— Rathke, Fauna der Krym. 329. — Nordmann, Faune pontique. 402. pl. 6. fig. f. 225 Blennius palmicornis. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XI. 214. pl. 320? Dieser Schleimfisch ist ungemein häufig an der West- küste der Krym, besonders in den Buchten von Eupato- ria und Akmetschet. Er findet sich hart am Ufer, selbst in seichtem Wasser, wo nur Steine oder Phähle oder. hélzerne Treppen ihm Zufluchtsstätten vor Gefahren ge- währen. Im Meere sich badende Menschen lässt er ganz nahe an sich herankommen, ist aber nichts destoweniger durch die Behendigkeit seiner Bewegungen schwer mit den Händen zu erhaschen. | Für die Flossenstrahlen Tate ich aus der Untersuchung zahlreicher Exemplare folgende Zahlen erhalten: DS /20i An DOI P 13 о Con Die Zahl der Schneidezähne wächst mit zunehmendem Alter; bei ausgewachsenen Fischen von 6’’ Länge fand ich deren oben und unten zu 38 oder 40, bei zwei und- ein halbzolligen 26 bis 28, bei anderthalbzollicen 22 bis 24. Ausserdem stehen in jedem Kiefer zwei Eckzäh- ne; die unteren Eckzähne sind ziemlich stark und über- ragen merklich die Schneidezähne, an welche sie nahe herangerückt sind; die oberen Eckzähne dagegen sind kaum stärker, als die Schneidezähne und durch eine breite Lücke von denselben getrennt (woher sie wahr- scheinlich von Cuvier nicht bemerkt worden sein mögen). Die Kopflange kómmt der grössten Körperhöhe ziem- lich gleich und ist 5 mal in der Gesammtlänge enthal- ten. Ebenso beträgt die Länge der Brustflossen !/; der Gesammtlänge; die Länge der Bauchflossen ist ungefähr gleich der Länge der Schwanzflosse, welche '/, der Ge- sammtlänge ausmacht. Die Länge der Rückenflosse be- NS. 4899. 15 226 trägt °/;, die Länge der Afterflosse !/; der Gesammt- lange. Die Hohe der über den Augen stehenden häutigen An- hange kémmt kaum dem halben Augendurchmesser gleich. Jeder Anhang theilt sich in 3 bis 5 zugespitzte Faden, von welchen der mittlere stets etwas langer ist als die übrigen. Einen häutigen Faden am ersten Strahl der Rückenflosse, dessen Rathke erwähnt, habe ich nie ge- funden. Bei ausgewachsenen männlichen Fischen enthält die Genitalöffnung einen stabförmigen Knorpel, der an den ersten Strahl der Afterflosse befestigt zu sein scheint. Ueberhaupt habe ich alle Angaben von Pallas in Be- treff des Blennius sanguinolentus vollkommen richtig be- “funden; dagegen weichen die von Cuvier für seinen Bl. palmicornis angegebenen Grössenverhältnisse merklich ab von den aus meinen Ausmessungen gezogenen Resultaten. 31. Blennius varus Pallas. Blennius varus. Pallas, Zoographia. III. 170. — Nord- nann, Faune pontique. 402. Blennius gattorugine. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XI. 900. Dieser Schleimfisch scheint im schwarzen Meere be- deutend seltner zu sein, als der vorhergehende, und viel- leicht bloss bis zur Südküste der Krym vorzurücken; we- nigstens habe ich denselben an der Westkiiste nirgends auffinden können. | 38. Blennius lepidus Pallas. Blennius lepidus. Pallas, Zoographia III. 171. — Rath- ke, Fauna der Krym. 34. — Nordmann, Faune ponti- que. 405. pl. 6. fig. 3. 221 Blennius pavo. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XI. 238. pl. 323. Diesen hübschen kleinen Schleimfisch fand ich sowohl an der Südküste der Krym, als auch in der Bucht von Sewastopol. Ein weibliches Exemplar von 3" Länge hatte im Ober- kiefer 24, im Unterkiefer 18 Schneidezähne, in der rech- | ten Brustflosse 14, in der linken 13 Strahlen. 39. Blennius auritus Pallas. Blennius auritus. Pallas, Zoographia. III. 172. — Nord- mann, Faune pontique. 403:.pl. 6. fig. 2. Blennius minutus et ventrosus. Rathke, Fauna der Krym. 330 und 331. Blennius tentacularis. Cuvier et Valenciennes, Poissons. Mic pl. 319. Der langohrige Schleimfisch ist ziemlich häufig an der Westküste der Krym, bei. Eupatoria und Sewastopol. Für die Flossenstrahlen fand ich folgende Zahlen: D. 12—13/19—20. А. 1/20—23. P. 13—14. V.2. C. 15. Die Zahl der Zähne variirt nach der Grósse des Fisches, ist aber im Oberkiefer stets beträchtlicher als im Unter- kiefer, nicht gleich in beiden Kiefern, wie Cuvier an- giebt; namentlich zählte ich im Oberkiefer 22 bis 28, im Unterkiefer 20 bis 22 Schneidezáhne. Ausserdem ste- hen hinter den Schneidezähnen in jedem Kiefer zwei ziemlich starke Eckzähne, welche sonderbarer Weise der Aufmerksamkeit von Pallas entgangen sind. Die aus zwei fadenfórmigen Strahlen bestehenden Bauchflossen kommen an_Länge beinahe den Brustflossen gleich. me 15 ee 228 Die Afterflosse fand ich meistens braun oder dunkel- grau, mit weissen, zu Querstreifen verbundenen Fleckchen und weissen Strahlenspitzen, wie Cuvier ganz richtig angegeben hat, was aber weder auf seiner eigenen, noch auf der Nordmann’schen Abbildung ausgedriickt ist. Ich besitze einen Schleimfisch von 3" Länge, aus der Bucht von Sewastopol, welcher der Färbung nach einer von Cuvier auf p. 214 erwähnten Varietät des Blennius auritus am nächsten kömmt. Kopf und Rücken sind auf violetgrauem Grunde mit kleinen schwarzen Fleckchen besetzt. ohne alle Streifen, wobei die Fleckchen am Rücken etwas in die Quere gezogen und überhaupt grös- ser sind, alsam Kopfe. Rücken- und Afterflosse sind ein- farbig braungrau, nur enthält erstere einen schwarzen Fleck am vorderen Rande und letztere weissliche Strah- lenspitzen. D. 13/20. A. 1/22. P. 14. V. 2. C. 15. Schneidezähne oben 26, unten 22. Die häutigen, an der Basis gezähnelten Superciliaran- hänge erreichen über halbe Kopflänge. Ueberhaupt würde ich nicht anstehen diesen Fisch, gleich Cuvier, für eine Varietät des Blennius auritus an- zunehmen, wenn er nicht auch noch durch etwas klei- nere Augen und kürzere Bauchflossen von den normalen Exemplaren der genannten Art abweichen würde. An- derseits wage ich nicht auf Grund der erwähnten Ab- weichungen für ein vereinzeltes Exemplar eine neue Art aufzustellen, und lasse daher bis auf weitere Auskunft die Frage darüber unentschieden. 229 Zwischen dem den Hafen von Odessa einschliessenden Pfahlwerke lebt ein kleiner Schleimfisch, welchen ich mehrfach im Wasser beobachtet, aber mir nicht habe verschaffen können. Aus den Angaben Nordmann’s über die Verbreitung des Blennius auritus schliesse ich, dass der fragliche Fisch dieser Art angeliören mag. Sowohl in Odessa, als auch an den Küsten der Kryui werden alle Schleimfische Ssobatschki (Hündchen) benannt. 40. Blennius Montagu Flemm. ' Blennius Montagui. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XI. 234. pl. 322. Von dieser für die pontische Fauna neuen Art habe ich ein kleines, 16"' langes Exemplar von der Südküste der Krym, aus Jalta erhalten. Gleich hinter den Augen steht mitten auf dem Scheitel, in querer Richtung, ein dicker, am breiten oberen Ran- de gezähnelter Hautlappen, auf welchen vier kleine, häu- tige, eine Làngsreihe bildende Faden folgen. Der erste Faden ist dem Querlappen sehr nahe gerückt’ und wird von demselben etwas verdeckt, die zwei hintersten Faden enthalten an der Basis einen zahnfórmigen Vorsprung. Die Rückenflosse enthält in der Mitte einen tiefen Ein- schnitt, durch welchen die 13 vorderen, harten Strahlen von den 17 hinteren, weichen abgegrenzt werden. Die etwas zugespitzten Brustflossen sind sehr gross, betra- gen !/, der Gesammtlànge und bestehen jede aus 12 dicken Strahlen. D: 13/173 An AQ. P,.420./2.4€5 13. Im Oberkiefer sitzen 36, im Unterkiefer 26 Schneide- zahne und ausserdem im Unterkiefer jederseit zwei kleine Eckzähne, die merklich" nach innen gerückt sind. 230 Der Körper enthält auf violetgrauem Grunde zwei Rei- hen brauner Querflecke und dazwischen an den Bauch- seiten weissliche Punkte. Rücken-, Schwanz- und Brust- flossen sind dunkel gefleckt, durch die Mitte der After- flosse geht ein schwarzer Längsstreif. | 41. Blennius melanio, species nova. In der Bucht von Sewastopol fing ich zwei kleine Schleimfische, welche ich unter keine der bekannten Ar- ten unterbringen kann und daher mit dem Namen Blen- nius melanio bezeichet habe. Ueber dem Auge ein kleiner, ungefranzter häutiger Fa- den; im Unterkiefer jederseits zwei starke, gekrümmte Eck- zähne; Körper und Flossen braungrau. D. 12/22. A. 24—55. P. 13. У. 3. C. 13. Der Kopf fällt vorne ziemlich steil ab. Die breite Unterlippe ist durch einen mittleren Einschnitt in zwei Lappen getheilt. Im Oberkiefer stehen 18 bis 22, im Unterkiefer 12 bis 1% Schneidezähne und ausserdem im Unterkiefer jederseits zwei sehr starke, gekrümmte Eck- zähne. Jederseits erhebt sich ein kleiner häutiger Fort- satz zwischen den zwei Nasenöffnungen und ein kleiner häutiger Faden über dem Auge. Die grösste Körperhöhe ist 6 mal, die Kopflänge nicht ganz 5 mal in der Gesammtlänge enthalten, der Augen- durchmesser 3'/, mal in der Kopflänge. Die Länge der Brustflossen beträgt !/;, die Länge der Rückenflosse ©, die Länge der Afterflosse */, der Gesammtlänge. Die dreistrahligen Bauchflossen sind nicht viel über halb so lang als die Brustflossen. Sowohl die Rücken als auch die Afterflosse haben der ganzen Länge nach eine ziem- 231 lich gleichmässige Höhe oder sind am hinteren Ende nur wenig höher als am vorderen und reichen mit ihren Häuten bis an die Basis der Schwanzflosse. Diese letztere ist stark zugerundet und in der Mitte etwas abeestutzt. An Weingeistexemplaren erscheinen der ganze Körper und alle Flossen braungrau gefärbt, nur enthalten die Rücken- und die Afterflosse nach dem Rande hin eine Reihe schwarzlicher Flecke und besitzt letztere weisse Strahlenspitzen. An lebenden Fischen, welche ich im Wasser zu sehen Gelegenheit hatte, bemerkte ich einen breiten weisslichen Làngstreif, der über die Mitte des Kopfes bis zum An- fange der Rückenflosse verlief, doch hat sich davon keine Spur an den in Weingeist aufbewahrten Exemplaren 'erhalten. Von meinen beiden Exemplaren miesst das еше 12'", das andere 18°”, doch habe ich auch bedeutend grössere beobachtet, obgleich nicht fangen kónnen. Dieser kleine Fisch lebt zwischen Steinen, hart am Ufer, und ist sehr dreist, aber äusserst behende und daher nicht leicht zu erwischen. , Gattung XXVII. Gunellus Cuv. Val. Batterfisch. 42. Gunellus vulgaris Cuv. Val. Gunellus vulgaris. Cuvier et Valenciennes, Poissons. Xl. 419. Blennius gunellus. Pallas, Zoographia. Ш. 173. Centronotus gunellus. Nordmann, Faune pontique. 406. Der Butterfisch, welchen Pallas bei Sewastopol beob- achtet haben will, ist mir nicht zu Gesichte gekommen. 232 Acute ЕдмилЕ. Gogioiper Müll. Gattung XXVIII. Gobius Cuv. Meergrundel. 43. Gobius batrachocephalus Pall. Gobius batrachocephalus. Pallas, Zoographia. III. 150. — Rathke, Fauna der Krym. 323. — Nordmann, Faune pontique. 409. pl. 8. Der Kopf lang und platt, mit fleischigen Lippen, vor- stehendem Unterkiefer und kahlem Scheitel; der Körper graugelb, braun gefleckt; die Brust-, Rücken- und Schwanz- flosse mit dunkeln Querbändern. D. I. 6. D. II. 1/17—18. A. 1/14—15. V 1/10/1. C. 13. Lin. lat. 74—78. Bei dieser Art hat der Kopf verhältnissmässig die grösste Länge, indem dieselbe etwas über '/, der Ge- sammtlänge beträgt. Die Breite des Kopfes ist immer beträchtlich grösser als dessen Höhe. Der Augendurch- messer ist. bei grösseren Exemplaren 7 mal in der Kopf- länge enthalten. Bei denselben Exemplaren sind die Strah- ien der zweiten Rückenflosse dreitheilig, der Afterflosse vier bis fünftheilig, die mittleren Strahlen der Brust- flossen vier bis achttheilig, der Bauchflosse 16 bis 22 theilig. Am Schwanzende liegen in jeder Querreihe 10 bis 11 Schuppen. Der After liegt fast genau in der Mitte zwischen der Spitze der Schnauze und dem Ende der Schwanzflosse. . Die Trichterhaut der Bauchflosse ist ziemlich stark, ohne vorragende Zipfel. Der Gobius batrachocephalus erreicht unter allen pon- tischen Arten seiner Gattung die beträchtlichste Grösse "n Mein grósstes Exemplar mass 10/7”. 233 Er ist ziemlich haufig sowohl an den Kiisten der Krym, als auch an felsigen Stellen des nördlichen Gestades; auch fand ich iho im Limane des Bug bis Nicolajew hinauf verbreitet und gauz junge Fische sogar im Flusse bei Wossnesensk. In Odessa Knut, in Sewastopol Knutowik, in Nicolajew Bütschok reboi (рябой бычокъ). 44. Gobius gymnotrachelus Nob. Gobius gymnotrachelus. Kessler, Nachtrage zur Ich- thyologie des südwest. Russlands. 12. Der Kopf nur wenig breiter als hoch, mit kahlem Schei- tel und Nacken; das Maul sehr gross, beinahe bis unter den vorderen Augenrand gespalten, mit wenig vortretendem Unterkiefer. Der Körper gelblichgrau, mit braunen, schräg nach vorne herablaufenden Querbinden und schwärzlichen Flecken auf der Seitenlinie; Brust-, Rücken- und Schwanz- flosse dunkel gebändert. D: 1.56. D. IL. 1/16 Er EVA P. 16-477: V. 1/10/1; C. 11-—13; Lin. lat. 60—70. Diesen ursprünglich im Dnjestr von mir entdeckten Gobius habe ich nun auch im Dnjepr und im Bug auf- gefunden. Er scheint ein echter Flussfisch zu sein: wenig- stens habe ich im Meere ihn nirgends angetroffen und selbst bei Otschakow und Akerman ihn vermisst. Beson- ders hàufig isterim Bug bei Nicolajew und bei Wossne- sensk, bedeutend seltner im Dnjepr bei Cherson. Meine grössten Exemplare massen 4 9°". 234 45. Gobius platycephalus Nob. Gobius platycephalus. Kessler, Nachträge zur Ichthyo- logie des südwest. Russlands. 16. Gobius platyrostris. Kessler, zur Ishthyologie des süd- west. Russlands. 11. — Nordmann, Faune pontique. pl. 24. fig. 1. Der Kopf sehr gross, plattgedrückt, ungefähr */,, der Gesammtlänge betragend; der Unterkiefer merklich über den Oberkiefer vorragend; Scheitel und oberer Theil des Kie- mendeckels beschuppt; die Länge. der Bauchflosse ungefähr 5!/, mal in der Gesammtlänge enthalten. — Oberseite grau- bräunlich mit dunkelbraunen Flecken, Unterseite gelblich- weiss oder gelblichgrau; alle Flossen, mit Ausnahme der Bauchflosse, dunkel gebündert, letziere grau mit gelblichem Rande oder ganz blassgelb. D. 1. 6. D. IL 1/16 — 18. A. 1/43 — 14. P. 18—19. V. 1/10/1. C. 13—14. Lin. lat. 65—75. Da eine ausführliche Beschreibung dieses Fisches schon an einem anderen Orte von mir gegeben worden ist, so beschranke ich mich hier darauf noch“ zu bemerken, dass derselbe in der Farbung beträchtlich varürt, besonders die Grundfarbe bald helier, bald dunkler zu sein pflegt. Die braunen Flec&e an den Körperseiten bilden biswei- len schräg nach vorne herablaufende Querbinden und : nicht selten machen sich jederseits fünf gróssere, lang- liche, schwarzbraune Flecke längs der Seitenlinie be- merklich. Am Grunde der Brustflossen finden sich hàu- fig zwei kleine, schwärzliche Flecke und einige unregel- mässige braune Streifen. 235 Wie im Dnjestr und dessen Nebenfliissen ist dieser Gobius auch im Bug sehr häufig, besonders bei Nicola- jew, etwas seltner dagegen im Dnjepr. Im Meere scheint er nicht vorzukommen, wenigstens habe ich ihn weder bei Odessa. noch an den Küsten der Krym angetroffen, auch bei Otschakow nur ganz junge Individuen vorge- funden. Meine grössten Exemplare hatten eine Länge von 7”. In Nicolajew nennen die Fischer ihn Golowatsch. 46. Gobius platyrostris Pall. Gobius platyrostris. Pallas, Zoographia. III. 154. — Rathke, Fauna der Krym. 325. — Nordmann, Faune pontique. 410? Der Kopf sehr gross, plattgedrückt, '/, der Gesammt- linge betragend; der Unterkiefer etwas linger als der Ober- kiefer; beide Lippen fleischig, sehr breit, besonders die Oberlippe an den Seiten lappenartig erweitert; die Länge der Bauchflosse über 7 mal in der Gesammtlänge enthal- ten; der freie Rand der kleinen Schuppen bei grösseren Exemplaren glatt oder nur in der Mitte mit ganz kleinen Zähnchen besetzt. Die Oberseite bräunlichgrau mit dunkle- ren Flecken, die Unterseite blassgrau; die Flossen dunkel- grau, mit Ausnahme der Brusiflossen, am Grunde heller, mit schwärzlichen Streifen. D. I. 6. D. II 1/16—17. А. 1/12 —14. P. 19—90. М ВЕ, 0. To, Lin. lat. 72—74. Von diesem Fische, dem echten Gobius platyrostris Pallas, habe ich mir nur drei Exemplare, zwei grössere ee ee eee tee ne m nn 236 an der westlichsten Spitze der Krym, bei Karadsha, und ein kleineres bei Jalta verschaffen können. Er kömmt meinem Gobius platycephalus ungemein nahe, unterschei- det sich aber anderseits von demselben durch einige auf- fallende Kennzeichen: | 1. Der Kopf ist bei fast gleicher Höhe und Breite merklich kürzer, indem seine Länge genau !/, der Ge- sammtlänge beträgt. | 2. Die Lippen sind fleischiger und bedeutend breiter, besonders die Oberlippe, welche jederseits lappenartig erweitert ist. 3. Die Brust und Bauchflossen sind kürzer, besondars die letzteren, deren Länge weniger als !/; der Gesammt- lange betragt; auch ist die Trichterhaut der Bauchflosse der Quere nach kürzer, jederseits tief ausgeschnitten. 4. Der Schwanz ist am hinteren Ende stärker zusam- mengedriickt, breiter, mit 13 Schuppen in jeder Quer- reihe. 5. Der freie Rand der Schuppen ist, bei grésseren Exemplaren, entweder ganz glatt oder doch nur in der Mitte mit ganz kleinen Zähnchen besetzt. 6. Die Grundfarbe ist weniger braun, mehr grau; die Flossen sind fast einfarbig, weniger deutlich und fast nur am Grunde schwärzlich gestreift. Meine beiden grösseren Exemplare sind gegen 7’ lang. Die Abbildung und wohl auch die Beschreibung, wel- . che Nordmann vom Gobius platyrostris geliefert hat, scheint mir mehr auf meinen Gobius platycephalus, als auf den echten Gobius platyrostris Pallas zu passen. Auch würde mir gar kein Zweifel darüber bleiben, wenn nicht Nordmann ausdrücklich erwähnt hätte, dass er 237 diesen Fisch nur in der Krym sich habe verschaffen können. 47. Gobius cephalarges Pall. Gobius cephalarges. Pallas, Zoographia. III. 155. — Nordmann, Faune pontique. 420. pl. 12. fig. 9. Der Kopf gross, merklich breiter als hoch, gegen u. der Gesammtlänge betragend; die Schnauze breit, kurz zugestumpft, die Lippen fleischig; die Augen ziemlich klein, durch einen ansehnlichen Zwischenraum von ein- ander getrennt; nur das obere Drittel des Kiemendeckels beschuppt Der Kôrper gedrungen, hoch, hinten stark seitlich zusammengedrückt, auf hellgrauem Grunde braun oder bräunlich gefleckt. Alle Flossen, mit Ausnahme der Bauchflosse, gefleckt oder gebändert, besonders am Grunde. D. I. 6. D. II. 1/18. A. 1/13—14. P. 18—19. V. 1/10/1. C. 13. Lin. lat. 66—72. Der Gobius cephalarges unterscheidet sich vom nächst- folgenden Gobius Syrman hauptsächlich in folgenden Stücken: 1) der ganze Kopf ist kürzer und breiter, be- sonders die Schnauze stumpfer; 2) die Augen stehen weiter von einander ab und sind kleiner, bei grösseren Exemplaren über 5 mal in der Kopflänge enthalten; 3) der Körper ist vorne runder und kaum vom Kopfe abgesetzt; 4) die Schuppen sind etwas kleiner; 5) die zweite Rückenflosse ist hinter der Mitte am höchsten, die Afterflosse nimmt nach hinten allmälig an Höhe et- was zu; 6) der After liegt der Schnauzenspitze beträcht- lich (um */; bis !/? näher als dem Ende der Schwanz- flosse. 238 Vom Gobius Ratan unterscheidet sich der Gobius ce- phalarges durch den breiteren Kopf, fleischigere Lippen, kleinere, weiter -auseinander gerückte Augen, weni- ger beschuppten Kiemendeckel und merklich kleinere Schuppen. Gegen das Ende des Schwanzes liegen in jeder Quer- reihe 11 bis 13 Schuppen; die mittleren Strahlen der Bauchflosse sind 14 bis 24 theilig. Der Gobius cephalarges pflegt meistens heller gefärbt zu sein und buntere Flossen zu besitzen, als der Gobius Syrman; doch besitze ich auch zwei Exemplare aus Ak- metschet mit fast einfarbigem braunem Körper und nur an der Basis gefleckten Flossen. Meine grössten Exemplare massen 7" bis 8”. Ich habe diese Art sowohl an den Küsten der Krym, als auch am nördlichen Gestade und im Limane des Bug verbreitet gefunden. 48. Gobius Syrman Nordm. L Gobius Syrman. Nordmann, Faune pontique. 419. pi. Tome. Der Kopf gross, wenig breiter als hoch, etwas uber '/, der Gesammilänge betragend; das Maul bis beinahe unter den vorderen Augenrand gespalten; die Lippen fleischig, breit, besonders die Oberlippe an den Seiten erweitert; die Augen gross, vorstehend; nur das obere Drittel des Kiemendeckels beschuppt. Der Körper seitlich zusammen- gedrückt, hoch. Der ganze Fisch gelblichbraun, dunkel- braun gefleckt, die Flossen dunkelgrau oder bläulichschwarz, häufig am Grunde. heller und dann mehr oder minder deutlich gefleckt. 239 D. L 6. D. IL. 1/18—19. А. 1/14—15. P. 19—20. V. 1/10/1. C. 12—14. Lin. lat. 61—65. = Der Augendurchmesser ist nicht ganz 5 mal in der Kopflänge enthalten. Der After liegt der Schnauzenspitze nur wenig näher (um !/, bis 1/,) als dem Ende der Schwanzflosse. Die Trichterhaut der Bauchfiosse enthält zwei stark vortretende Zipfel. Gegen das Ende des Schwanzes liegen in jeder Querreihe 11 bis 12 Schup- pen. Die mittleren Strahlen der Bauchflosse sind 14 bis 32 theilig, je nach der Grösse des Fisches. In der Färbung variirt der Gobius Syrman beträcht- lich und verbleicht rasch ausserhalb des Wassers. Die Flossen habe ich selten so einfarbig blauschwarz gefun- den, wie Nordmann dieselben darstellt; besonders die Brustflossen pflegen fast immer mehr oder minder deut- lich gebändert zu sein. Zwei Exemplare aus der Bucht von Akmetschet nähern sich in der Färbung des Kör- pers etwas dem Gobius Ratan, indem auf braunem Grunde kleine, längliche, ziemlich regelmässige, hellbräunliche Flecke sıch finden. | Der Gobius Зугтап. erreicht eine Lange von 7” bis 9". Er ist sehr häufig am nördlichen Gestade, beson- ders bei Odessa; findet sich ausserdem an der westlichen Küste der Krym. 49. Gobius Ratan Nordm. Gobius Ratan. Nordmann, Faune pontique. 416. pl. 11 fion | Der Kopf gross, ziemlich gleich hoch und breit; das Maul gross, bis unter den vorderen Augenrand gespalten; 240 die Lippen dünn und schmal; die ganze obere Hälfte des Kiemendeckels beschuppt; die vorletzten Kiemenstrahlen weit vorstehend und daher die Kiemenhdute sehr breit. Der Körper stark seitlich zusammengedrückt, hoch; die zweite Rückenflosse hinter der Mitte am höchsten, die Afterflosse nach hinten allmälig an Höhe zunehmend. Der ganze Fisch rauchbraun oder tauchschwarz mit hellbräunlichen kleinen Flecken; die erste Rückenflosse mit gelber Spitze, die zweite auf dunkelm Grunde schwarzgebändert. D. I. 6. D. II. 1/16—17. A. 1/13—14. P. 19. V. 1/10/1. C. 13. Lin. lat. 55—58. Nordmann giebt für die zweite Rückenflosse 19 Strah- len an, ich dagegen habe unter 10 Exemplaren bei neun 17 Strahlen gefunden und nur bei einem 18. Die Kopflange betragt 1/, der Gesammtlange oder et- was drüber, der Augendurchmesser ist ungefähr 41/ mal in der Kopflange enthalten. Die Bauchflosse reicht nicht ganz bis zum After, welcher der Schnauzenspitze unge- fahr um !/, näher liegt als dem Ende der Sch wanzflosse. Die Trichterhaut der Bauchflosse enthält zwei vorstehen- de Zipfel. Am Ende desSchwanzes liegen in jeder Quer- reihe 9 bis 11 Schuppen. Die Strahlen der zweiten Rücken- flosse sind 3 theilig, der Afterflosse 5 bis 6 theilig, der Schwanzflosse 8 theilig, die mittleren Strablen der Brust- flossen 6 bis 10 theilig, der Bauchflosse 12 bis 20 theilig. . Diese Art unterscheidet sich überhaupt von der vor- hergehenden besonders durch den weniger dicken Kopf, durch schmälere Lippen, stärker beschuppten Kiemen- deckel, etwas grössere Schuppen und höhere zweite Rückenflosse. 241 Diesen von Nordmann bei Odessa entdeckten Gobius habe ich ebenfalls nur am nördlichen Gestade und be- sonders häufig im Limane des Bug angetroffen. Meine grössten Exemplare waren 5" lang. Er heisst in Odessa Ratan oder Ratantschik, in Nico- lajew Kammenoi Bütschok. . 50. Соб из exanthematosus Pall. Gobius exanthematosus. Pallas, Zoographia. Ш. 160?— Nordmann, Faune pontique. 423. pl. 10. fig. 1. Der Körper kurz und dick, hinten stark zusammenge- drückt, hoch; die Bauchflosse kurz, stark abgerundet, mit breiter und ziemlich fleischiger Trichterhaut, in welcher die dieselbe stützenden Strahlen zwei vorspringende Zip- fel bilden; die fadenförmigen Spitzen der obersten Brust- flossenstrahlen ragen frei aus der Verbindungshaut hervor. Der Körper blassgelblich, mit braunen Flecken und schwärz lichen Tüpfeln; alle Flossen gestreift oder gefleckt, nament- lich die Strahlen der zweiten Rückenflosse und der Schwanz- flosse mit dreieckigen schwarzen Flecken besetzt. D. 1. 6. D. II. 1/13. A. 1/11. P. 19. V. 1/10/1. C. 13—14. Lin. lat. 60—70. Der Fisch, welchen ich vor Augen habe, ist sicher der Gobius exanthematosus Nordmann’s obgleich die von Pallas gegebene Beschreibung nicht vollkoinmen auf den- selben anwendbar ist. Dagegen scheint Rathke eine ganz andere Art unter G. éxanthematosus verstanden zu haben. Der Kórper ist gedrungen, vorne bisweilen sebr dick, liinten stark zusammengedrückt, hoch. Der ziemlich grosse Kopf ist etwas breiter als-hoch und seine Lange betragt gegen '/, der Gesammtlänge. Der Augendurchmesser ist № 3.1859. 16 x £d Я | EE, mes eee 242 5 mal in der Kopflange enthalten; der Abstand des Auges von der Schnauzenspitze beträgt 1!/, Durchmesser, von der Kiemenspalte 2, Durchmesser. Die Schnauze ist ziemlich stumpf; Ober und Unterkiefer sind bei geschlos- senem Maule ziemlich gleich lang, die Lippen fleischig, die vordersten Zähne sehr ansehnlich. Der Kiemendecke! ist am oberen Rande mit Schuppen bekleidet. Der Abstand des Afters von der Schnauzenspitze köm::t dem Abstande desselben vom Ende der Schwanzflosse bei- nahe gleich. Die zweite Rückenflosse und die Afterflosse nehmen nach hinten ein wenig an Höhe zu; die Brust- flossen, die Bauchflosse und die Schwanzflosse sind kurz, breit abgerundet; die fadenartigen Aeste der obersten Brustflossenstrahlen ragen frei aus der Verbindungshaut hervor; die mittleren Strahlen der Bauchflosse enthalten 20 bis 28 Aeste. Die Trichterhaut der Bauchflosse ist etwas fleischig, ziemlich breit, mit zwei seitlichen, vor- ragenden Zipfeln. i Die Schuppen sind klein, am freien Rande mit zahl- reichen feinen Zähnchen besetzt; bei manchen Exempla- ren ist dieser Rand ziemlieh flach abgerundet, bei ande- ren bildet er einen mehr oder minder scharfen Winkel. Am Ende des Schwanzes liegen in jeder Querreihe 10 bis 11 Schuppen. Die Grundfarbe des Fisches ist blassgelblich; am Kopfe und an den Körperseiten finden sich grössere, unregel- mässige graubraune Flecke und ausserdem schwärzliche‘ oder schwarze Tüpfel unter oder zwischen den einzelnen Schuppen. Alle Flossen sind dunkel gestreift oder ge- fleckt; besonders charakteristische, dreieckige schwarze Flecke finden sich reihenweise auf den Strahlen der zweiten Rückenflosse und der Schwanzflosse und sind 243 bisweilen durch zwischenliegende Flecke unter einander zu unregelmässigen Streifen verbunden. Einen grossen schwarzen Fleck am hinteren Ende der ersten Rücken- flosse, dessen Pallas erwähnt, habe ich nicht bemerkt. Diese Art hahe ich nur an den Küsten der Krym, von Akmetschet bis Sewastopol, angetroffen. Mein grösstes Exemplar mass 8”. Nach Nordmann’s Angaben nennt man diesen Gobius in Jalta zmeja (Schlange), die Matrosen in Sewastopol geben ihm den Namen Xruglysch. 51. Gobius ophiocephalus Pall. Gobius ophiocephalus. Pallas, Zoographia. III. 153.— Rathke, Fauna der Krym. 324 — Nordmann, Faune pontique. 425. pl. 10. fig. 2. — Kessler, Nachträge zur Ichthyoiogie des südwest. Russlands. 11. Gobius reticulatus. Eichwald, Zoologia specialis. HE. 77. Gobius lota. Cuvier et Vaienciennes, Poissons. XII. 27. Der Kopf etwas héher als bret; das Maul bis unter den vorderen Augenrand gespalten, mit stark vortretendem Unterkiefer, dessen zwei Hälften in der Mitte einander be- rühren; der Kiemendeckel unbeschuppt. Die fadenförmigen Spitzen der obersten Brustflossenstrahlen ragen fret aus der Haut hervor; die Trichterhaut der Bauchflosse ist schmal, tief ausgeschweift; die zweite Rückenflosse und die After- flosse nehmen nach hinten merklich an Höhe zu. Der Kor- per grünlichgelb mit braunen Flecken, welche mehr oder minder zu unregelmässigen Querbinden unter einander ver- fliessen; alle Flossen, mit Ausnahme der Bauchflosse, dun- kel gebändert oder gestreift; jederseits am Grunde der Brustflossen und vor dem Anfange der Schwanzflosse ein schwärzlicher Fleck. 16° 244 D..1..6-,,D.. Uy 1/44—45. В. 4/43—14. P, 18549. X01. 6. 8 in. Lin. lat. 60—70. Die Kopflànge beträgt gegen '/, der Gesammtlänge; der Augendurchmesser ist 5 bis 6 mal in der Kopflänge enthalten. Der Abstand des Aflers von der Schnauzenspitze beträgt ungefähr ?/4, der Gesammtlänge. , Dieser hübsche, buntgefleckte Gobius erreicht eine be- trächtliche Grösse, wird bis 8” lang und selbst etwas drüber. Er ist weit verbreitet, an den Küsten der Krym und am nördlichen Gestade; findet sich auch in salzigen Seen, selbst ın solchen, welche nicht mehr mit dem _ Meere in Verbindung stehen (Karadsha). Dagegen scheint er die Flüsse zu meiden, denn sogar im Limane des Bug habe ich ihn nicht angetroffen (obgleich er im Mittel- meere zu den wenigen Arten gerechnet wird, welche in die Flüsse hineingehen). Dieser Gobius nimmt seinen Aufenthalt nicht unter Steinen, wie die meisten seiner Gattungsverwandten, son- dern zwischen Seegras. Daher heisst er denn auch in Odessa Biitschok travennoi, in Sewastopol Travennik. 52. Gobius Trautvetleri, species nova (*). Der Kopf gross, kaum breiter als hoch, !/, der Ge- sammtlänge betragend; das Maul sehr gross, bis unter den vorderen Augenrand gespallen; der Unterkiefer langer als der Oberkiefer; der Körper gestreckt, nach hinten stark verschmälert; die zweite Rückenflosse gleich hinter der Mitte (*) Den Namen Gobius Trautvetteri habe ich dieser Art beigelegt zu Eh- ren des Herrn Rudolf von Trautvetter, gewesenen Rectors der St. Wladimir Universitat, der zur Ausführung meiner wissenschaftlichen Reisen mir stets seine volle Unterstützung hat angedeiken lassen. 245 am hochsten, die Afterflosse nach hinten merklich an Höhe zunehmend. Die ganze Oberseite graubraun oder hellbraun mit weisslichen Tüpfeln und 5 bis 6 grösseren dunkel- braunen Flecken m der Richtung der Seitenlinie, die Unter- seite weisslich; die Strahlen der zweiten Rückenflosse mit grauen Sáumen. PNG pi E C69 0 813—145. Peds 10. V. 1/10/1. C. 13—14. Lin. lat. 63—68. Dieser Gobius steht in der Mitte zwischen dem Gobius platycephalus und dem Gobius ophiocephalus. = Der ganze Fisch ist gestreckt, nach hinten stark ver- schmälert, doch weniger seitlich zusammengedrückt, als . der Gobius ophiocephalus. Der Kopf ist gross, kaum brei- ter als hoch; seine Länge beträgt '/; der Gesammtlänge oder über ^/; der Körperlänge. Die Schnauze ist ziemlich stumpf, der Unterkiefer merklich länger als der Ober- kiefer, das Maul sehr gross, grösser selbst als bei Go- bius platycephalus, vollkommen bis unter den vorderen Augenrand gespalten; die zwei Hälften des Unterkiefers sind in der Mitte stark einander genähert. Die in mehre- ren Reihen stehenden Zähne sind klein, die vordersten Zähne des Oberkiefers etwas stärker als die entsprechen- den Zähne des Unterkiefers; die Lippen etwas fleischig, doch ziemlich schmal. Die grossen Augen sind ziemlich einander genähert, ihr Durchmesser beträgt 1/, bis */. der Kopflänge. Der obere Theil des breiten Kiemendec- kels ist beschuppt. Die Flossen sind stark entwickelt, besonders die Sch wanz- flosse, deren Länge gegen '/, der Gesammtlinge beträgt; die zweite Rückenflosse ist-in der Mitte oder gleich hin- ter der Mitte am höchsten, die Afterflosse nimmt nach ee REEL ERDE TRETEN N d'a 246 hinten merklich an Höhe zu; an der Bauchflosse bilder die Stützen der Trichterhaut zwei kaum merklich vortre- dende Zipfel. Die zweite Rückenflosse enthält meistens 18 Strahlen, seltner {7 oder 19, die Afterflosse !3 oder 14, our in wenigen Fällen 15. Die mittleren Strahlen der Brustflossen sind 4 bis 8 theilig, der Bauchflosse 12 bis 24 theilig, je nach der Grösse des Fisches. Die kleinen Schuppen sind am freien Rande meist mehr oder minder zugerundet, mit sehr feinen Zähnchen be- setzt. Vom Grunde der Brustflossen bis zum Anfange der Schwanzílosse zählte ich 65 bis 68 Querreihen, am Ende des Schwanzes in jeder Querreihe 9 bis 10 Schuppen. In der Färbung varıirt diese Art, gleich so vielen ап: _ deren, beträchtlich. Die Oberseite des Körpers enthält meistentheils auf graubraunem oder hellbraunem Grunde weissliche Streifen und Tüpfel; auch machen sich häufig jederseits in der Richtung der Seitenlinie 5 oder 6 grös- sere, dunkelbraune Flecke bemerklich, von welchen der hinterste am Grunde der Schwanzflosse zu liegen kómmt. Die Unterseite ist grauweiss oder gelblichweiss. Die erste Riickenflosse enthält drei breite, schwarzgraue Binden; die Strahlen der zweiten Rückenflosse haben, wie ber Go- bius ophiocephalus, graue Säume, die an der Basis. der Fiosse ausgezackt sind, jedoch weniger, als bei der ge- nannten Art, und daher nur eine geringere Zahl von grauen Längsstreifen bilden; die Brustflossen sind immer deutlich gebändert und enthalten häufig am Grunde zwei. dunkle Flecke, dagegen sind After und Schwanzflosse fast einfarbig dunkelgrau, seltner hellgrau, nur am Grun- de weisslich gefleckt. Der Gobius Trautvetteri ist ziemlich häufig im Limane des Bug, besonders bei Nicolajew, wo die Fischer ihm 247 des weiten Maules halber die Benennung Gorlatsch bei- legen; ausserdem fand ich sehr hellfarbige, angeblich aus dem Dnjestrlimane stammende Exemplare auf dem Markte in Odessa. | Meine grössten Exemplare sind etwas über 7” lang. 53. Gobius fluviatilis Pall. Gobius fluviatilis. Pallas, Zoographia. Ш. 162. — Nordmann, Faune pontique. 423. — Kessler, zur Ichthyo- logie des siidwest. Russlands. 7. — Nachtrage zur Ich- thyologie des siidwest. Russlands. 7. Gobius lacteus. Nordmann; Faune pontique. 430. pl. 10. fig. 3. Kopf mässig, meist etwas breiter als hoch; der Unter- Kiefer wenig länger als der Oberkiefer; der Körper schlank, rundlich, nach hinten stark verschmälert; die zweite Rücken- flosse nach hinten bedeutend an Höhe abnehmend, die After- flosse der ganzen Länge nach gleichmässig, niedrig. Der ` ganze Fisch gelblichgrau oder gelblichbraun, jederseits mit & bis 10 länglichen, schwarzgrauen Flecken in der Rich- tung der Satenlinie und noch anderen unregelmässigen dun- keln Flecken; die Flossen mehr oder minder deutlich dun- kel gebändert; am Grunde der Brustflossen ein grosser schwarzgrauer Querfleck. Dif. 16.10 srl Py TERN 1/10/1. €. 11—13. Lin. lat. 60—65. Var. nigra. Der Körper graubraun, schwarzbraun ge- fleckt, alle Flossen schwarzgrau, die Riickenflossen mit gelbem, die Sch wanzflosse mit weissem Saume. 248 Var. lactea. Der Kôrper grünlich-blassgrau, mit weiss- lichen Querbinden, welche nach dem Tode des Fisches verschwinden; die Flossenhäute sehr zart, glasfarbig, mit kaum bemerkbaren grauen Bändern. Diese Art varürt ganz ungemein, nicht bloss in Betreff der Färbung, sondern auch in Bezug auf die Gestaltung einzelner Körpertheile. Bei der schwarzen Varietät pflegen die Backen meist sehr dick und fleischig und zugleich das Maul stark auf- wärts gerichtet zu sein, wodurch die ganze Schnauze kurz zugestumpft erscheint. Ausserdem pflegen die Flos- senhäute dicker, bisweilen auch die Flossen selbst, be- sonders die zweite Rückenflosse stärker entwickelt zu sein, als bei der normalen Form.. Man könnte sich leicht verleiten lassen, diese Varietät für eine selbstständige Art anzunehmen, wenn nicht vermittelnde Uebergangsformen einer solchen Annahme widersprechen würden. Auch glau- be ich, dass die erwähnten Abweichungen sich durch den Aufenthalt dieser Varietät zwischen und unter Stei- nen genügend erklären lassen. Ich fand dieselbe in den Mündungen des Bug und des Dnjestr. Es finden sich von dieser schwarzen Varietät biswei- len Individuen, welche durch ihre ungewöhnliche Mager- keit, durch ganz eingeschrumpfte Backen und schmäch- tigen, stark zusammengedrückten Körper in die Augen fallen. Die Fischer in Nicolajew nennen dieselben Läu- fer (гонцы) und behaupten. dass dergleichen Läufer auch unter anderen Arten der Gattung Gobius vorkommen. Die weisse Varietät ist von Nordmann als besondere Art, unter der Benennung Gobius lacteus, beschrieben worden. Abgesehen von der Färbung zeichnet sie sich gewöhnlich durch eine spitzere Schnauze, einen etwas 249 stärker zusammengedrückten Körper und zartere Flossen- häute von der normalen Form aus. Dennoch vermag ich dieselbe ebenfalls nicht als eigene Art anzuerkennen, in- dem auch nach dieser Seite hin vermittelnde Uebergangs- formen existiren. Die Eigenthümlickeiten dieser Varietät scheinen durch den Aufenthalt in seichtem Wasser mit kalkig-sandigem Grunde bedingt zu sein. Dieselbe findet sich ebenfalls sowohl in der Dnjestrmündung, wo Nord- mann sie antraf, als auch im Limane des Bug, an ge- wissen Oertlichkeiten. In Weingeist aufbewahrte Exem- plare erscheinen schmutzigweiss, mit mehr oder minder deutlichen, - dunkeln Flecken, welche ganz so vertheilt sind, wie bei normalen Exemplaren des Gobius flu- viatilis. Der: Gobius fluviatilis scheint das offene Meer zu mei- den und nur bis zu den Münduugen der Flüsse vorzugehen. Mein grósstes Exemplar mass 64”. In Akerman Bütschok beloi, in Nicolajew Pessotschnik. 54. Gobius melanostomus Pall. Gobius melanostomus. Pallas, Zoographia. Ш. 151 — ‚Rathke, Fauna der Krym. 325. — Nordmann, Faune pon- tique. 411. pl. 7. — Kessler, Nachträge zur Ichthyologie des südwest Russlands. 7. | Der Kôrper gedrungen, kurz, hoch, vorne kaum schma- ler als der Kopf, welcher ziemlich gleich breit und hoch ist; Ober- und Unterkiefer von gleicher Länge, mit ziemlich starken, zwischeneinander greiffenden Zähnen besetzt. Die Brustflossen am Grunde fleischig, die ziemlich schmale Trich- terhaut der Bauchflosse mit zwei seitlichen, wenig vortre- denden Zipfeln. Der Körper bräunlichgrau oder hellbraun, mat länglichen dunkelbrauñen Flecken; am hinleren Ende 250 der ersten Rückenflosse ein grosser, länglicher schwarzer Fleck; der Kopf graubraun oder braun. рт щи 16: A. 1,12 (3. PAS AIO Уре, TOR Lin. lat. 50—54. Unter 20 Exemplaren verschiedener Grösse, welche von mir zur Ermittelung der Charakterformel durchge- mustert worden sind, fanden sich nur bei einem Exem- plare 14 weiche Strahlen in der zweiten Rückenflosse. 111 Mein grösstes Exemplar mass 7"2"'. = Der Gobius melanostomus ist weit verbreitet, findet sich häufig sowohl an den Küsten der Krym, als auch am nördlichen Gestade, ausserdem aber, obgleich seltner, ebenfalls in den in das schwarze Meer einmündenden Flüssen. Schon an einem anderen Orte habe ich erwähnt, dass ich ein Exemplar davon im Dnjestr, bei Mohilew, gefischt hatte; während meiner letzten Reise fand ich diese Art im Bug, bei Nicolajew und Wossnesensk, im Dojepr bei Cherson. Nur ist dabei zu bemerken, dass alle von mir aus den benannten Flüssen erhaltenen Exem- plare von geringer Grösse, kaum über 4" lang waren. In Odessa Bütschok-Pessotschnik, in Sewastopol Bütschok- Pestschannik, in Nicolajew Bütschok-guban. 55. Gobius melanio Pall. Gobius melanio. Pallas, Zoographia. III. 157. — Rathke, Fauna der Krym. 327. — Nordmann, Faune pontique. 412. pl. 11. fig. 1. Der Kopf ziemlich gleich hoch und breit, merklich bret- ter als der etwas gestreckte und stark seitlich zusammen- gedrückte Körper; das Maul klein; Ober- und Unterkiefer 251 von gleicher Länge, mit starken Zähnen bewaffnet. Die Grundfarbe aller Theile bläulichschwarz oder bräunlich- schwarz, ausserhalb des Wassers rasch verbleichend ; die beiden Rückenflossen, die After- und Schwanzflosse mit gel- bem oder weissem Saume; am hinteren Ende der ersten Rückenflosse häufig ein grosser tiefschwarzer Fleck. D. Гб. D. IIl. 1/14—16. А. 1/12—13. P. 18—19. УГО. © lo: Lin. lat. 50—54. Bei einem Exemplare aus Nicolajew enthielt ausnahms- weise die Afterflosse nur !/, Strahlen. Diese Art steht der vorhergehenden sehr nahe und stimmt in Betreff der Charakteriormel sogar vollständig mit derselben überein. Gróssere Exemplare der beiden Arten sind freilich durch ihre verschiedene. Kórperge- staltung, ganz abgesehen von der Färbung, leicht von einander zu unterscheiden, ziemlich schwierig dagegen fällt dies bei kleineren Fischen, bei welchen die Unter- schiede in der Gestaltung noch nicht so deutlich aus- gesprochen sind. Ueberhaupt kónnte es wohl sein, dass die Abweichungen, in, Gestalt und Farbung, des G. me- lanio vom G. melanostomus, ähnlich wie bei der schwar- zen Varietät des G. fluviatilis, sich durch besondere Le- bensverhältnisse erklären liessen und dass also der Go- bius melanio nur als eine Varietät des Gobius melano- stomus anzusehen wäre. Die Bemerkungen Rathkes über das rasche Verschwin- den der schwarzen Gruudfarbe des Gobius melanio kann ich in alien Stücken bestätigen. An einem einzigen Exem- plare, welches frisch gelangen sogleich in Weingeist 252 gebracht wurde, hat sich die Farbe ziemlich vollständig erhalten. i Ich habe den Gobius melanio nur am nórdlichen Ge- stade, bei Odessa und Nicolajew, erhalten. Derselbe fin- det sich ausschliesslich nur an steinigen Arten und wird seines schmächtigen Körpers wegen von den Fischern wenig beachtet. Mein grösstes Exemplar mass 7”. In Odessa Bütschok-Koval oder Bütschok-Kusnez (der Schmidt), in Nicolajew Bütschok tsehernoi (die schwar- ze Meergrundel). 56. Gobius marmoratus Pall. Gobius marmoratus. Pallas, Zoographia. Ш. 161. — Rathke, Fauna der Krym. 327. — Nordmann, Faune pontique. 435. pl. 12. fig. 3. Gobius semilunaris. Kessler zur Ichthyologie des süd- west. Russlands. 14. Der Kopf höher als breit, Ober- und Unterkiefer von ‘gleicher Länge, uber der Oberhppe zwei weit vorragende häufige Röhrchen; der Körper hellgrau oder hellbraun mit . grossen, dunkelbraunen Querflecken über und unter der Seitenlinie; ein heller Streif unter dem Auge und zwei dreieckige weissliche Flecke jederseits am Grunde der Schwanz- flosse; alle Flossen, mit Ausnahme der Bauchflosse, der Quere nach dunkel gebändert. Baer В Ах УИ € 15" Lin. lat. 44 — 47. Der ganze Fisch ist stark seitlich zusammengedrückt und daher auch der Kopf merklich: höher als breit. Die 253 Kopflänge ist 41/; mal in der Gesammtlänge enthalten, der Augendurchmesser 4'/, bis 5 mal in der Kopflänge. Die Schnauze ist ziemlich stumpf, die Mundspalte reicht nicht ganz bis unter den vorderen Augenrand, Ober- und Unterkiefer sind gleich lang; über der Ober- lippe, ungefahr den Nasenléchern gegenüber, stehen zwei ziemlich lange, cylindrische häutige Röhrchen (welche offenbar sowohl Pallas als auch Nordmann entgangen sein müssen, da beide derselben keine Erwähnung thun). Der obere Theil des Kiemendeckels ist mehr oder min- der deutlich mit kleinen Schuppen besetzt. Der After liegt der Schnauzenspitze um !/, näher als dem Ende der Schwänzilosse und ist bisweilen von klei- nen Papillen rund herum eingefasst. Die Verbindungshaut der ersten Rückenflosse reicht bis zum Anfange der zweiten Rückenflosse. Sowohl die zweite Rückenflosse, als auch die Afterflosse sind der ganzen Länge nach ziemlich gleichmässig hoch oder neh- men nur unbedeutend nach hinten an Höhe zu. Die Bauch- flosse ist merklich kürzer als die Brustflossen und ihre Triehterhaut schmal, tief ausgeschnitten. Die Schwanz- flosse ist meistentheils mehr oder minder zugerundet, seltner in der Mitte abgestumpft (bei einem Exemplare war ausnahmsweise der mittelste Strahl merklich über die ihm zunächst stehenden hinaus verlängert). Die Strahlen der zweiten Rückenflosse sind 2 bis 3 theilig, der Afterflosse 3 bis 4 theilig, der Brustflossen 4 theilig, der Bauchflosse 6 bis 12 theilig. Die Schuppen an den Seiten des Körpers sind ziem- lich gross; ihr hinterer Rand bildet eine stumpfe Spitze oder seltner einen flachen Bogen und ist bei kleinen ~ Exemplaren nit 24 bis 30, bei grösseren mit 40 bis 46 QS LS ee Eee m u ЧР 254 Zähnchen besetzt. An den Schuppen mit bogenförmigem Rande verlaufen die 15 bis 17 l’ächerstrahlen ziemlich parallel unter einander. Am Ende des Schwanzes liegen in jeder Querreihe 8 bis 9 Schuppen. Die Grundfarbe des Fisches ist blassgrau oder hell- braun. An den Körperseiten finden sich grössere dunkel- braune Binden oder Flecke, sowohl über als auch unter der Seitenlinie; über der Linie liegen gewöhnlich vier ziemlich breite Querbinden, von welchen die vorderste, am vorderen Ende der ersten Riickenflosse gelegene, eine bogenförmige oder halbmondförmige, mit der convexen Seite nach hinten oder oben gerichtete Gestalt zu haben pflegt. Zwischen diesen breiten Binden giebt es häufig noch andere, die schmäler und zugleich weniger scharf ausgeschrägt sind. Unter der Linie finden sich acht mehr oder minder scharf umgränzte braune Flecke, welche mit den oberen Binden alterniren, seltner mit denselben theilweise zusammenfliessen. Zwischen dem vorderen Augenrande und dem Oberkiefer findet sich ein dunkel- brauner oder schwärzlicher Fleck, der nach hinten von einem weisslichen, unter dem Auge gelegenen Querstreif begrenzt wird. Mitten am Grunde der Schwanzflosse steht jederseits ein dreieckiger, schwärzlicher Fleck, welcher durch zwei weissliche, ebenfalls dreieckige Flecke, einen oberen und einen unteren, von der hintersten braunen Querbinde getrennt wird. Alle Flossen, rit Ausnahme der Bauchflosse, enthalten auf weisslichem oder grauem Grunde dunkelbraune Quer- binden, weiche mehr oder minder im Zieazack verlaufen. Die Bauchflosse ist grau, an der Basıs meistentheils schwarzgrau. Die Schwanzflosse besitzt fast immer einen weisslichen Saum. Bei einigen wenigen Exemplaren fand 255 ich ausnahmsweise alle Flossen ziemlich einfarbig dun- kelerau, oder schwarzgrau. + Meine. grössten Exemplare massen 33°”. Dieser kleine Gobius ist weit verbreitet, nicht nur im Meere, sondern auch in Flüssen. Ich fand denselben ein- erseits bei Odessa und an den Küsten der Krym, ander- seits im Bug (Nicolajew) und Dnjepr (Aleschki). In letz- terem Flusse scheint er weit hinaufzusteigen und auch in einige Nebenfliisse hineinzugehen, da ich schon frü- her ein Exemplar desselben aus der Worskla ‘erhalten habe. Ob der Gobius semilunaris Heckel’s, für welchen ich ursprünglich mein erstes, aus der Worskla stammen- des Exemplar genommen hatte, wirklich zu dem Gobius marmoratus zu ziehen sei, muss ich vorderhand unentschie- den lassen. Jedenfalls kömmt der Gobius semilunaris Heckel dem Gobius marmoratus Pallas ungemein nahe. Meine Exemplare aus dem Meere, besonders von den Küsten der Krym, sind merklich grösser und zugleich heller gefärbt als diejenigen, welche ich im: Bug und Dnjepr gesammelt habe. In Odessa nannten die Fischer diese Art Bütschok - Czuczik (цуцикъ). 57. Gobius jozo L. Varietas pontica. | Gobius jozo L. Cuvier et Valenciennes, Poissons. ХИ. 39. Gobius quadricapillus (ex parte). Nordmann, Faune pontique. 435. pl. 13. fig. 3. | Unter der Benennung Gobius quadricapillus Pallas hat Nordmann offenbar zwei ganz verschiedene Arten zusam- mengestellt, was er auch selbst zugesteht. Den echten Gobius quadricapillus, wie Pallas ihn beschreibt, habe 256 ich nicht zu sehen bekommen, dagegen von der zweiten Art, mit welcher die von Nordmann gelieferte Abbildung ziemlich genau übereinstimmt, zahlreiche Exemplare bei Odessa und an den Küsten der Krym gesammelt. Ich halte diese zweite Art für den bekannten Gobius jozo L., wéleher, gleich so vielen anderen Fischen, im schwarzen Meere nicht die Grósse erreicht, die er im Mittelmeere zu haben pflegt. Gobius jozo, var. pontica. Die Augen sehr gross, nur durch einen schmalen Zwi- schenraum von einander geschieden; die vier mittleren Strah- len der ersten Rückenflosse mehr oder minder fadenförmig verlängert; der Kiemendeckel ganz unbeschuppt; die Schup- pen ungleichförmig, nach dem Schwanze hin an Grosse merklich zunehmend. Der Korper hellbraun, mit grossen dun- kelbraunen Flecken längs der Seitenlinie; die beiden Rücken- flossen und die Schwanzflosse dunkel gebändert. Dr 6 «D. I. DAS A v1 19% P. 17 03 У С Lin. lat. 39 — 43. Der Kopf ziemlich gross, nur wenig breiter als hoch; seine Länge wenig über 4 inal in der Gesammtlänge ent- halten: Die Schnauze stumpf, steil abfallend, mit sehr wenig vortretendem Unterkiefer. Die grossen Augen durch einen sehr schmalen Zwischenraum von einander getrennt; ihr Durchmesser beträgt '/, der Kopflange oder etwas drüber. Der Kiemendeckel bis an den oberen Rand un- beschuppt: Die Körperhöbe etwas über 6 mal in der Gesammtlän- ge enthalten. Der Abstand des Afters von der Schnau- 297 zenspitze ist um 1/,bis'/; geringer, als der Abstand des- selben vom Ende der Schwanzflosse. Die Lange der Brust- flossen kömmt ungefähr gleich der Länge der Schwanz- flosse und beträgt gegen */, der Gesammtlänge; die Bauch- flosse ist nur wenig kürzer als die Brustflossen, mit schma- ler Triehterhaut, aus welcher die Spitzen der zwei sie stützenden Strahlen etwas hervorragen. Die fadenartigen Aeste der obersten Brustflossenstrahlen ragen frei aus der Verbindungshaut hervor. Sowohl die Brustflossen, als auch die Bauch- und Schwanzflosse sind mehr oder minder zugespitzt. | Die vier mittleren Strahlen der ersten Rückenflosse laufen in mehr oder minder lange, diinne Faden aus, welche aus der Flossenhaut hervorragen: Bei ganz jun- gen Fischen pflegen diese Faden nur wenig entwickelt, kaum bemerkbar zu sein, erreichen dagegen bei grésseren Exemplaren eine betrachtliche Lange. Die zweite Rücken- flosse und die Afterflosse nehmen nach hinten allmälig an Höhe zu und erscheinen daher am hinteren Ende zugespitzt; doch ist dieser Charakter bei jüngeren Fischen ebenfalls nur wenig ausgeprägt und tritt erst bei älteren Exemplaren deutlich hervor. Die Strahlen der zweiten Rückenflosse sind 2 bis 3- theilig, der Afterflosse 3 bis 4 theilig, der Brustflossen 4 theilig, die mittleren Strahlen der Bauchflosse 6 bis 8 theilig. Die Schuppen nehmen am hinteren Theile des Körpers merklich an Grösse zuund am Schwanze pflegen ausser- dem einzelne von ihnen ganz besonders stark entwickelt zu sein. An den meisten Schuppen bildet der freie hin- tere Rand einen mehr oder minder scharfen Winkel, doch giebt es dazwischen auch stets etliche mit flachem, NV 4 1859. И H OO an 258 bogenförmig zugerundetem Rande; immer aber ist dieser Rand mit zahlreichen, 40 bis 50, kleinen Zähnchen be- setzt. Am Ende des Schwanzes liegen in jeder Querreihe 5 bis 7 Schuppen. Die Farbe aller oberen Theile ist hellbraun, der pati gelb, die Kehle blaugrau; làngs der Seitenlinie machen sich meistentheils einzelne schwarze Punkte bemerklich . und ausserdem 5 gróssere dunkelbraune Flecke. Die bei- den Rückenflossen, die Brustflossen und die Schwanzflos- se sind auf hellgrauem Grunde dunkel gebandert; auf der ersten Rückenflosse finden sich ausserdem bisweilen grôssere schwarze Flecke am oberen Rande oder am hinteren Ende. Die Dauchflosse und die Afterflosse. sind schwarzgrau, erstere bisweilen schwarzblau. Auch giebt es eine dunkelbraune Varietät mit einfar- bigen schwärzlichen Flossen, namentlich bei Odessa. Meine grössten Exemplare messen 36°" und sind also beträchtlich kleiner als der echte Gobius jozo des Mit- telmeeres. 58. Gobius leopardinus Nordm. Gobius leopardinus. Nordmann, Faune pontique. 436. pl. 13, fig. 4. Der Körper gestreckt, rundlich; Scheitel, Nacken und Forderrücken, beinahe bis zur ersten Rückenflosse, ohne Schuppen, mit ganz feinen Wärzchen besetzt; die Bauch- flosse sehr lang, den After bedeckend. Rücken und Seiten gelblichgrau, mit länglichen braunen Flecken längs der Seitenlinie; ein grosser schwärzlicher Fleck am Unterkie- fer; alle Flossen fein gefleckt oder gestreift. р. 1 364 D. И. 1/9. А. 1/9. D. 18. V. 1/10/1. C. 15. Lin. lat. 44. 259 Der Kopf ist merklich breiter als hoch; seine Lange beträgt nicht ganz ?/, der Gesammtlänge. Der Unterkie- fer überragt etwas den Oberkiefer. Der Augendurchmes- ser ist 4 mal in der Kopflànge enthalten. Sowohl der Kiemendeckel, als auch der Scheitel, der Nacken und der vordere Theil des Riickens sind unbeschuppt, letztere mit ganz feinen Wärzchen besetzt. Der After liegt der Schnauzenspitze um !/; näher als dem Ende der Schwanzflosse. Die zweite Rückenflosse und die Afterflosse nehmen nach hinten an Höhe merklich ab. Die Lange der Bauch- flosse beträgt !/, der Gesammtlange, so dass dieselbe mit ihrem hinteren, zugespitzten Ende den After bedeckt; ihre Trichterhaut ist schmal, stark ausgeschnitten. Die Strahlen der zweiten Rückenflosse, der After und der Brustflossen sind 2 theilig, die mittleren Strahlen der Schwanzflosse 4 theilig, der Pauchflosse 8 theilig. Die Schuppen sind gross, rundlich; gegen das Ende | des Schwanzes liegen deren in Jeder Querreihe 3 bis 5. Der Körper ist gelblicbgrau, meist mit braunen Tüp- feln und grósseren, länglichen Flecken làngs der Seiten- linie; von dieseu letzteren ist der hinterste, am Grunde der Schwanzflosse gelegene am schärfsten ausgeprägt; ein brauner Fleck findet sich am Grunde der Drustflos- sen und ein schwarzer am Unterkiefer; der Bauch weiss- lich. Alle Flossen enthalten mehrere Reihen brauner Tüp- fel, vorzüglich auf den Strahlen. Ich habe mir von dieser von Nordmann entdeckten Art nur drei Exemplare verschaffen können, zwei in Sewa- stopol, 20" und 21” lang, das dritte, noch bedeutend kleinere in Jalta. Nordmano hat ebenfalls nur ein einzi- ges, 3” langes Exemplar in den Händen gehabt, und I | |! | | 260 ist nicht sicher, ob dasselbe ganz ausgewachsen gewe- sen sei. Dafiir spricht jedoch der Umstand, dass mein nur 20"' langes Exemplar, ein Weibchen, bereits vollständig entwickelten, sehr grobkórnigen Roggen besitzt. 59. Gobius pellucidus, nova species. Der Körper zusammengedriickt, durchscheinend, mit grossen, zarlen, ganzrandigen, leicht abfallenden Schup- pen bekleidet; das Maul mächtig gross, schräg nach oben gewandt, mit weit vorstehendem Unterkiefer; auf beiden Kiefern finden sich zwischen den kleineren, ko- nischen Zähnen, grössere, eylindrische beweglich ein- gelenkt. D. I. 5. D. И. 1/11—13. A. 1/13—14 Р. 17. V. 1/10/4. C. 10/14/9. Dieser kleine Fisch weicht bedeutend von allen übri- gen Arten der Gattung Gobius ab und kann vielleicht den Typus für eine eigene Gattung in der Familie der Gobioidei abgeben. Von den aus dem Mittelmeere be- kannten Arten kómmt der Gobius Lesueurii Risso ihm offenbar am nachsten, doch ist dieser letztere weder von Risse selbst, noch von Cuvier genügend beschrieben worden. Anderseits gehórt unser Gobius pellucidus ohne Zwei- fel zu jenen massenweise auftretenden kleinen Fischen, welche bei den alten Griechen unter der Benennung Aphya (Apua Plinius) bekannt waren und von welchen angenommen wurde, dass dieselben nicht aus Eiern her- vorgingen, sondern aus Meerschaum oder Meerschleim entständen (daber auch die Benennung Aphya, ungebo- 261 ren). Aristoteles spricht von den verschiedenen Arten der Aphya ausführlich in seiner Thiergeschichte (De ani- malibus historiae. T. II. L. Ш. С. 14. Editio Schneideri), bemerkt aber dabei, dass die Aphya gobialis (Cobitis) ibren Ursprung Fischen verdanke. Nach Cuvier (Poissons. XII. 46) heissen auch noch gegenwärtig an den ligu- rischen Küsten Massen kleiner, zum Backen oder Braten eingesammelter Fische ÂVonnat (non natus). Auch hat Cuvier unter diesen Nonnats einen kleinen Gobius unter- schieden, denselben jedoch für die junge Brut einer grésseren Art angesehen. Ich gehe nun zu der ausführlicheren Beschreibung des Gobius pellucidus über. Der Körper ist stark zusammengedrückt, durchschei- - nend; die Kopflänge ungefähr 4'/, mal in der Gesammt- länge enthalten; die Höhe des Kopfes beträgt etwas über У, seiner Länge, die Breite gegen °/, der Höhe. Der Augendurchmesser ist 4 mal in der Kopflänge enthalten; der Abstand des Auges von der Schnauze ist gleich f Durchmesser, von der Kiemspalte 2 Durchmessern, vom anderen Auge °/, des Durchmessers. Das Maul ist sehr gross, bis unter die Mitte der Augen gespalten, schräg nach oben gerichtet, wobei der Unterkiefer merklich über den. Oberkiefer vorragt. Die Zahne sind bei verschiedenen Individuen verschie- den gebildet; bald finden sich auf beiden Kiefern kleine, scharfkonische Zähne mit etlichen grösseren, cylindri- schen, weiter vorgeschobenen, bald feblen die kleinen Zähne gänzlich und auf jedem Kiefer stehen nur 8 bis 10 ansehnliche eylindrische Zähne, nebst zwei nach in- nen gekrümmten, starken Fangzähnen. Dabei pflegen die Zähne am Unterkiefer überhaupt stärker entwickelt 262 als am Oberkiefer, und ausserdem die cylindrischen Zähne stets mehr oder minder biegsam oder beweglich zu sein. Die beiden Rückenflossen sind durch einen ansehn- lichen Zwischenraum von einander geschieden; die erste Rückenflosse besteht aus 5, in seltnen Fällen nur aus 4 biegsamen, ziemlich gleich langen Strahlen, die zweite enthält 12 bis 14 Strahlen, von welchen der erste ein- fach, die übrigen zweitheilig sind; in der Afterflosse fin- den sich 1 einfacher und 13 bis 14 zweitheilige Strah- len. Die zweite Rückenfiosse und die Afterllosse sind ziemlich gleich lang und gleieh hoch; namentlich be- trägt ihre Länge ungefähr !/, der Gesammilinge des Fisches, ihre Höhe erreicht. nicht ganz ihre halbe Länge und veringert sich ein wenig nach dem hinteren Ende zu. Die Schwanzflosse ist breit abgerundet und besteht aus {4 zwei bis viertheiligen Strahlen, an welche sich oben 10, unten 9 kürzere, einfache Strahlen anlegen; ihre Länge beträgt ungefähr '/; der Gesammtlänge. Die zu- gerundeten Brustflossen bestehen jede aus 17 Strahlen und kommen an Länge der Schwanzflosse beinahe gleich. Die längliche, trichterformige Bauehflosse besteht aus 12 Strahlen, von welchen die mittleren. zwei-bis vierästig, die beiden vordersten, einfachen, durch eine Querhaut mit einander verbunden sind. Im Grunde des Trichters scheint ein unter der vorderen Bauchkante sich hinzie- dender Canal auszumünden. Die Schuppen sind zart, länglich-rund, ganzrandig, ohne Radien, aber verhältnissmässig sehr gross, so dass deren nur 24 bis 25 längs der Seitenlinie, zwei Reihen über der Linie und zwei Reihen unter derselben zu lie- gen kommen. Dabei fallen diese Schuppen sehr leicht 263 ab, so dass die meisten Fische schon hei der Herausnahme aus dem Wasser dieselben ganz oder theilweise verlieren. Der ganze Körper ist weisslich-glasfarbig, mit‘ röth- lichem Anfluge an den vorderen Theilen; dunkelgraue Punkte bedecken die beiden Lippen und die obere Seite des Kopfes, zwei Reihen grösserer dunkelgrauer Tüpfel finden sich am Rücken und am Bauche und ebensolche Tüpfel bezeichnen gewöhnlich den Verlauf der Seiten- linie. Alle Flossen sind ebenfalls glasfarbig und, mit Ausnahme der Schwanzflosse, ungefleckt; die Schwanz- flosse enthält dunkelgraue Striche, welche in Querreihen gestellt sind und am Grunde derselben bisweilen zu einem grösseren Flecke zusammenrücken. Die Iris ist silberfarbig, am oberen Rande mit einem PU halb- mondförmigen schwarzen Fleck. | tir Meine grössten Exemplare massen 17’. In der ersten Hälfte des Juli waren viele Weibchen noch mit Roggen ich fand den Gobius pellucidus ım Hafen von Odessa, wo derselbe unter dem Namen Blanket (welcher Name am Mittelmeere für etliche kleine Clupeaceen gebräuch- lich ist) allen Fisehern bekannt ist, welche ihn genau von allen übrigen kleinen Fischen unterscheiden. Er soil eine beliebte Speise der griechischen Kaufleute ausmachen. Sein Fang wird mit feinmaschigen, grossen Schópfnetzen betrieben. Bei Odessa ist der Salzgehalt des Meeres etwas verän- derlich, indem bei anhaltendem Ostwinde das süsse Was- ser des Dnjeprstromes bis hierher vorzudringen und mit dem eigentlichen Meereswasser sich zu mengen pflegt. Nach den Beobachtungen der Fischer soll der Blanket dieses brackige Wasser meiden und im entsprechendem Falle gänzlich aus dem Hafen von Odessa verschwinden. An 264 den Küsten der Krym habe ich den Blanket nicht ange- troffen. Einige nachträchliche Bemerkungen über die Gattung Gobius. | 1. Folgende von Pallas und Nordmann aufgestellte Ar- ten der Gattung Gobius, welche ebenfalls dem schwarzen Meere oder den in dasselbe einmündenden Flüssen zu- kommen sollen, sind nicht von mir aufgefunden worden: 1) G virescens Pallas; 2) G. Chilo Pallas; 3) G. cobitis Pallas; 4) G. lugens Nordmann; 5) G. constructor Nord- mann; 6) G. Stevenii Nordmann; 7) G. macropterus Nord- mann. Auch sind dieselben fast ausschliesslich nur an der südôstlichen Küste der Krym oder in den Flüssen Abchasiens beobachtet worden und dringen vielleicht nicht bis in den nordwestlichen Winkel des schwarzen Meeres vor. Jedenfalls sind bis jetzt bereits über 20 Arten der Gattung Gobius aus dem schwarzen Meere und dessen Flüssen beschrieben worden, welche Zahl sehr bedeu- tend erscheint, wenn man erwägt, dass aus dem Mittel- meere ebenfalls nur ungefähr 20 Arten dieser Gattung bekannt sind. 2. Merkwürdig ist dabei der Umstand, dass die Go- bien des schwarzen Meeres, mit Ausnahme von zwei oder drei Arten, von den Gobien des Mittelmeeres verschieden sind, da doch bei weitem die meisten übrigen pontischen - Fische, selbst die uferliebenden Blennien, Arten angehö- ren, welche auch im Mittelmeere vorkommen. Die Gobien des schwarzen Meeres unterscheiden sich von denjenigen des Mittelmeeres unter anderm durch die stärkere Entwickelung der Flossen, besonders der zwei- 265 ten Rückenflosse und der Analflosse: wahrend bei der meisten Arten des schwarzen Meeres die zweite Rücken- flosse aus 16 bis 18, bisweilen sogar aus 19 oder 20 Strablen, die Analflosse aus 14 bis 16 Strahlen besteht, finden sich bei den Arten des Mittelmeeres in der zwei- ten Riickentlosse meistentheils nicht über 15, in der Analflosse nicht über 13 oder 14 Strahlen, und häufig eine noch geringere Zahl. 3. Aus meinen Erfahrungen und Beobachtungen geht hervor, dass die Gobien im Allgemeinen das offene Meer meiden. sich stets in der Nähe der Küsten in geringer Tiefe aufhalten und daselbst zwischen Steinen oder Meer- gras ihr Wesen treiben; ausserdem dass viele derselben brackige Gewässer lieben oder selbst Flüsse bewohnen. Ueberhaupt giebt es unter den pontischen Gobien .wenig- stens 8 oder 9 Arten, welche entweder ausschliesslich in Fiüssen ihren Aufenthalt haben oder aus dem Meere in die Flüsse hinaufsteigen, während man unter den Go- bien des Mittelmeeres kaum 2 oder 3 solcher Arten zählt. 4. Aus allen angeführten Thatsachen ergiebt es sich, dass die Gattung Gobius viel dazu beiträgt der, ponti- schen Fauna einen eigenthümlichen Charakter zu ver- leihen und also schon desswegen ganz besondere Beach- tung verdient. Gattung XXIX. Benthophilus Eichw. 60. Benthophilus macrocephalus Pall. Benthophilus macrocephalus. Eichwald, Zoologia spe- cialis. 11. 77. Fauna Caspio-Caucas. 210. Tab. Ш. fig. 3. a, b, e. Nordmann, Faune pontique. 440. pl. 14. fig. 2. 266 Gobius macrocephalus. Pallas, Nova Acta Petrop. 1. 92. tab. X. fig. 4. 6. Zoographia. Ш. 163. — Cuvier et Valenciennes, Poissons. XII. 126. Hexacanthus macrocephalus. Nordmann, Bulletin de l'Académie de St. Petersb. 1837. In Betreff dieses merkwürdigen kleinen Fisches habe ich folgende Bemerkungen zu machen: Die Zahl der Strahlen in den verschiedenen Fiossen ist durchaus nicht so constant, wie die Angaben von Pallas, Eichwald und Nordmann besagen; aus der Unter- suchung von 15 Exemplaren, in dieser Beziehung, erhielt ich folgendes Resultat: D. I. 3—4.-D. II. 1/6—9. A. 1/7—9. P. 15—16. V. 12: C. 11—13. Dabei sind die Strahlen der zweiten Rückenflosse 2 theilig, der Afterflosse 3 bis 4 theilig, der Schwanzflos- .se 4 theilig, der Brustflossen 4 bis 8 theilig, und end- lich der Bauchflosse 8 bis 16 theilig | Die zwei vordersten einfachen Strahlen der Bauchflos- se schliessen sich enge den ihnen folgenden ап, stützen nicht die Trichterhaut, woher denn auch der ganze Trich- ter weniger ausgebildet ist, als bei der Gattung Gobius. Die Kiemenspalten sind nicht so breit wie bei der Gat- tung Gobius, namentlich sind dieselben nach unten durch die Kiemenhàute. abgeschlossen, jedoch auch nicht so klein, wie man aus den Angaben von Eichwald und Nordmann schliessen sollte. | Die hornigen Warzen, welche ‚gleichsam die Schup- pen vertreten, sind hei verschiedenen Individuen. sehr 267 verschieden entwickelt, besonders am Rumpfe. Meisten- theils stehen hier jederseits drei Reihen grösserer, mit kleinen Zähnchen besetzter, horniger Schildehen, doch fehlt auch bald die eine. hald die andere Reihe dersel- ben und bisweilen ist der Körper sogar fast vollkommen nackt. Die Oberseite des Fisches ist heller oder dunkler bräunlicherau ‘mit graubraunen oder schwarzbraunen Flecken, die Unterseite constant weiss. Ich fand diesen Fisch häufig sowohl an der Mündung des Dnjestr, bei Akerman, als auch an der Mündung des Bug, bei Nicolajew und Otschakow. Die meisten Fischer wollten denselben nich als Fisch geiten lassen, sondern verwiesen ihu unter die Froschlarvea, mit welchen er freilich in der Gestalt bedeutende Aehnlichkeit hat. Auch wird die Benennung Pugolowka, unter welcher er be- kannt ist, den Froschlarven ebenfalls beigelegt. Die zahlreichen von mir gesammelten Exemplare ha- ben eine Länge von 2" bis 3”. Gattung XXX. Callionymus L. Spinnenfisch. 61. Caliionymus festivus Pall. Gallionymus festivus. Pallas, Zoographia. ПГ. 146. — Rathke, Fauna der Krym. 320. — Nordmann, Faune pontique. 443. pl. 15, fig. 1—5. Callionymus lacerta. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XII. 286. Es ist mir nicht gelungen dieses zierlichen, kleinen Fisches, welcher nach den Angaben von Pallas, Rathke und Nordmann bei Eupatoria und Sewastopol bisweilen gefangen wird, habhaft zu werden. 265 Gattung XXXI. Lepadogaster Cuv. 62. Lepadogaster biciliatus Risso. Lepadogaster biciliatus. Rathke, Fauna der. Кгуш. 353. — Nordmann, Faune pontique. 537. pl. 15, fig. 4 — 6. Dieser kleine Fisch ist von den Herrn Rathke und Nordmann am Cap Parthenion, in der Nähe von Sewa- stopol, im Jahre 1833 aufgefunden worden. Mehrere junge Exemplare desselben, 8°’ bis 10"' lang, sind von mir bei Jalta, um die Mitte des August, gesammelt worden. =" 0<>0<>——_ FORTGESETZTE UNTERSUCHUNGEN . über DIE ZUSAMMENSETZUNG DER EPIDOTE UND VESUVIANE. YON R. HERMANN. In Erdmanns Journal, Bd. 75 pag. 167, findet sich eine Kritik meiner Untersuchungen der Epidote und Ve- suviane von Scheerer, die ich gern schon früher beant- wortet hatte. Es schien mir aber nóthig, zuvor einige neue Untersuchungen anzustellen, die ich erst jetzt been- det habe. Die Differenz, um die es sich handelt, scheint an und für sich geringfügig zu sein. da sie nur das Vorkommen oder die Abwesenheit einer geringen Menge von Eisen- oxydul in diesen Mineralien. betrifft. Aber gerade dieser Umstand ist für die Theorie der chemischen Konstitu- tion derselben von Wichtigkeit, denn hauptsächlich da- von hängt es ab, ob z. B. die Epidote nach der Formel 3 R* Si + 2 R* Si, oder (В) (Si) oder (В R)? Sí + n X zusammengesetzt sind. Es handelt sich daher darum, 270 zu entscheiden, ob die chemische Konstitution der Epidote und Vesuviane den Gesetzen der Stüchiometrie, oder den der polymeren Isomorphie, oder den der Heteromerie un- terworfen ist. Dieser Umstand wird die Hartnäckigkeit er- klären, mit welcher der Kampf über die chemische Con- stitution der Epidote und Vesuviane von den Vertretern jener. verschiedenen theoretischen Richtungen gefühnt wird. 1. Ueber die chemische Constution der Epidote. Scheerer glaubt gefunden zu haben, dass die Pistazite kein Eisenoxydul, sondern blos Eisenoxyd enthalten und ist der Meinung, dass das von mir gefundene Eisenoxy- dul während des Glühens des Minerals aus Eisenoxyd entstanden sei. Es ist dies dieselbe Ansicht, die ursprüng- lich von Rammelsberg und später auch von Stockar - Escher ausgesprochen wurde. Letztere. Chemiker fanden nämlich, dass Goldchlorid in Lösungen von geglühtem Pistazite kein Eisenoxydul anzeige. Dagegen machte ich darauf aufmerksam, dass Goldchlorid sich zu dieser Reak- tion nicht eigene, da es wenig empfindlich ist. Rammels- berg überzeugte sich später ebenfalls von der Unsicher- heit der Reaction des Goldchlorids und fand bei Anwen- dung von übermangansaurem Kali in einer Lósung von Pistazit einige Procente Eisenoxydul. Scheerers Angabe, dass die Pistazite kein Eisenoxydul enthielten, steht da- her in Widerspruch, nicht allein mit meinen älteren, sondern auch mit Rammelsbergs neueren Versuchen. Auch verträgt sich Scheerers Ansicht nicht mit der bekannten. Erfahrung, dass Silicate von reinem Eisenoxyde niema!s eine grüne Farbe haben, sondern roth oder braun gefarbt erscheinen. Schmilzt man grünen Epidot, unter Abschluss 271 von Luft, mit Borax zusammen, so entstcht ein grünes Glas. Auch diess könnte nicht der Fall sein, wenn grüne Epidote nur Eisenoxyd enthielten, denn dieses giebt be- kanntlich mit Borax ein gelbes Glas, das aber griin wird, wenn ein Theil des Eisenoxyds zu Oxydul reduzirt wird. Gliht man Pulver von grünem Epidot unter Abschluss von Luft, so behalt es seine orüne Farbe unverändert bei; glüht man es dagecen unter Zutritt von Luft, so nimmt es eine ziegelrothe Farbe an. Auch diese Farben- Veränderung kônnte nicht eintreten, wenn die grünen Epidote schon ursprünglieh blos Eisenoxyd enthalten hat- ten. Es ist also klar, dass Scheerers Ansicht, dass die grünen Epidote blos Eisenoxyd enthalten sollen, nicht richtig sein kann. Um übrigens dem sich immer wiederholenden Einwur- fe zu begegnen, dass bei meinen Epidot- Analysen viel- leicht ein Theil des Eisenoxyduls während des Glühens in Kohlenfeuer durch Reduction entstanden sein kónnte, obgleich die Proben in doppelt versch!ossenen Platintie- geln enthalten waren, so habe ich eine neue Reihe von Analysen ausgeführt und dabei zum Aufschliessen der Epidote eine Methode angewandt, bei der eine Verände- rung des Oxydationszustandes des Eisens unmôglich ein- treten konnte. Das dabeï befolgte Verfahren war folgendes. Man nahm an einem Ende verschlossene Glasróhren von schwer schmelzbarem Glase, wie sie gewóhnlich zu Ana- lysen organischer Substanzen augewendet werden, füllte das hintere Ende miteiner zwei Zoll langen Schicht von doppelt kohlensaurem Natron und hierauf eine Schicht eines Gemenges von ! Theil sehr zarten Pulver von Epi- dot und 2'/, Theilen doppelt kohlensaurem Natron. Das offene Ende des Rohrs wurde mit einem Pfropfen lose verschlossen und hierauf die hintere Schicht von doppelt 272 kohlensaurem Natron durch Kohlenfeuer erhitzt. Nachdem durch die dabei entwickelten Wasserdimpfe und Kohlen- säure die atmosphärische Luft aus dem Rohre ausgetrie- ben wordea war, wurde auch das Gemenge von Epidot und doppelt kohlensaurem Natron durch Kohlenfeuer so stark erhitzt, als es die Röhre, ohne zu stark zu erwei- chen, erlaubte. Nachdem keine Gasentwickelung mehr erfolgte. wurde die Röhre durch den Pfropfen fest ver- schlossen und der Abkühlung überlassen. Nach dem Er- kalten wurde die Röhre zerschlagen, der Inhalt fein zer- rieben und in einer Atmosphäre von Kohlensäure in ver- dünnter Salzsäure gelöst, was sehr leicht und schon ia der Kälte erfolgte. Die Lösung wurde hierauf mit kohlen- saurem Kalke in Ueberschuss versetzt, der Niederschlag auf einem Filter von grobem, die Flüssigkeit sehr rasch durchlassendem Filtrirpapier gesammelt und ausgewa- ‚schen. In der filtrirten Lösung gab jetzt Schwefel - Am- monium, bei allen von mir untersuchten grünen Epido- ten, stets einen. reichlichen Niederschlag von Schwefel- eisen, dessen Eisen mithin in dem Minerale ursprüng- lich als Eisenoxydul enthalten gewesen sein musste. Das Schwefeleisen wurde geglüht, das Eisenoxyd in Salz- säure gelöst, von dem stets beigemengten Kalke durch Fällen mit Ammoniak getrennt, und die Menge des Eisen- oxyduls aus dem Gewichte des Eisenoxyds berechnet. Da bei diesen Versuchen ein Verlust von Mineral nicht zu vermeiden ist, indem ein Theil des Gemenges mit den Wänden des Glases zusammenschmilzt, auch gewöhn- lich eine geringe Menge Mineral ungelöst bleibt. so ist natürlich das gefundene Eisenoxydul nicht genau dem Gewichte des ursprünglich angewandten Minerals pro- portional. Diese Proportion wurde dadurch gefunden, dass der Niederschlag, den der kohlensaure Kalk bewirkt 273 hatte, auf dem Filter in Salzsäure gelöst, die Lösung zur Trockne verdampft, die Kieselerde abfiltrirt und hier- auf die Lösung durch Ammoniak gefällt wurde. Da durch Gegenversuche, mit Proben von Mineral, die auf gewöhnliche Weise durch Natronhydrat aufgeschlossen worden waren, Jie Quantität von Ammoniak-Niederschlag bekannt war, die eine bestimmte Menge von Mineral giebt, so liess sich aus obigem Ammoniak-Niederschlage die Quantität von Mineral genau berechnen, welche dıe beobachtete Menge von Eisenoxydul gegeben hätte. Auf diese Weise wurden folgende Pistazite unter- . sucht. 1. Pistazit von Bourg d'Oisans. Das Mineral hatte die bekannte äussere Beschaffen- heit der Pistazite dieses Fundorts. Es bildete büschel- förmige Aggregate dünner Prismen mit den vorwalten- den Flächen: co P co, P co, — P co, — P, P, (co P e). Farbe pistaziengrün. Spec. Gw. 3.42. Als Resultat der Analyse erhielt man: a. Sauerstoff. Wasser... 2.08 1,85 1,85 0,277 0,088 Kieselsáure . 38,00 19,79 19,79 2,964 0,943 Thonerde. . 20,87 HA 14,96 a 1 1,031 Eisenoxyd. . 15,06 4,52 Eisenoxydul. 1,90 0,42 | Kalk... . . 91,93 621) Mie ia Mangan. . . Spuren 99,84. Je 8. 1859. 18 274 Eine früher von mir untersuchte Probe von Pistazit von Bourg d’Oisans von eanz ähnlicher äusserer Beschaf- fenheit wie vorstehende, aber mit einem spec. ER von 3,38, gab folgende Resultate. b. Sauerstoff. Glühverlust. 1.68 1,49 1,49 0.190 0,072 Kiesetsäure . 37,60 19,53 19,53 2,494 0,952 Thonerde . . 18,57 8,67 Kisenoxyd. . 13,37 din 12.68 1,619 1,024 Eisenoxydul. 5,55 ne) 1 Kalk m MO T9. 168069. 589-1 Talkerde . . 1 40 0,54) 99,36. ' Hier kônnte es allerdings scheinen, als ob bei meiner frühern Analyse des Epidots von Bourg d'Oisans der Gehalt an Eisenoxydul zu hoch ausgefallen wäre, da ich früher 5,55 pr. Cent., später nur 1,90 pr. Cent. Eisenoxydul erhielt. Aber dergleichen Schwankungen im Gehalte an Eisenoxydul habe ich auch bereits bei mei- nen früheren Untersuchungen von Epidoten anderer Fundörter bemerkt. Sie können daher nicht eine Folge der bei den Analysen angewandten verschiedenen Metho- . den sein. So gab ein olivengrüner Pistazit von Aren- dal mit dem spec. Gw. von 3,37 nur 1,86 pr. Cent. Ei- senoxydul, während ein schwärzlich grüner Pistazit des- selben Fundortes, mit einem spec. Gw. von 3,49, 5,20 pr. Cent. Eisenoxydul enthielt. Die Zusammensetzung dieser Pistazite war nämlich: 275 A. Sauerstoff. Glihverlust. 2,93 2,60 2,60 0,37 0,122 ; Kieselsäure . 37,32 19,38 19,38 9,77 0.923} 2 Thonerde . . 22,85 10,6%) 14.10 9.01 Eisenoxyd. . 11,56 3,464 ^" : | | Eisenoxydul. 1,86 0,41 ( Kalk. .... 22,03 Sam 1,00 1 Talkerde. . . 0,77 0,29 99,31. 4 B. Sauerstoff. Glühverlust . 2,86 9,5% 2,54 0,35 0,120 Kieselsäure . 36,79 19,09 19,09 2,64 9,907 91:9 ‚92 Thonerde . . 21.24 9,9 | 13,80 "8 1 | 1.027 : Eisenoxyd. . 12,96 3,88 Eisenoxydul. 5,20 1,14 Kalk . . . . 21,27 21,27 100,32. Diese Analysen zeigen ganz deutlich, wie die Propor- tion von Eisenoxydul und die Sauerstoff-Proportion von | 1,221 В: В: Se: H grossen Schwankungen unterworfen sein kann, dass aber trotz dem die Proportion von (R+R) : (Si +- H) gleich bleibt. Diese Proportion war nàmlich: (R R) ($ + H) Differenz. 20,92 21,64 0,72 20,51 21,02 0,51 21,10 21,98 0,88 21,02 21,63 0.61 son» 18° 276 Auch führt die Mischung dieser Pistazite, trotz des schwankenden Gehalts von Eisenoxydul und der schwan- kenden Proportion von R: R : Sí zu ganz gleichen he- teromeren Formeln. Diese sind nämlich, für Pistazit von Bourg d’Oisans: 6 (R Rh). Si -- R H | für Pistazit von Arendal: 4 (R Ry Si +R В. Denn diese Formeln geben folgende Sauerstoff-Propor- tionen: | Berechnet. Gefunden. (RR) S; cH (UB) re GRR) S--RH 1 0,92 0,08 1 0,943 0,088 d? « « '« 1 0,952 0,072 A(RR)S--RH 1 1,89 0,1 1 0,923 0,122 d? « « « 1 0,907 0,120 Noch besser würden bei diesen Analysen Versuch und Rechnung stimmen, wenn sich die Grenzlinie zwischen hygroskopischem Wasser und dem Wasser des accesso- rischen Moleküls В H schärfer bestimmen liesse. Bei vorstehenden Analysen wurden die Mineralien im luft- trocknen Zustande untersucht, enthielten daher offenbar : noch etwas hygroskopisches Wasser. 2. Pistazit von Achmatowsk. Dieser Pistazit bestand aus grasgrünen Krystalien von kurz säulenförmigem Habitus. Es waren Zwillinge der 277 Combination: © P co, OP, — P, P, Pw, — Ро, co P 2. Zwillingsebene P oo. Spec. Gw. 3,41. Die Analyse gab: S'auerstoff. Glühverlust . . 0,16 Kieselsäure. . . 40,27 20,90 20,90 3,033 1,018 Thonerde. . . . 20,08 KH Eisenoxyd. . . 1422 4,26 ne ae Eisenoxydul. . 2,39 0,53 Kalkerde. . . . 21,61 oa 6,89 1 _ Talkerde. . . . 0,53 0,21 Manganoxydul. Spuren 99,26. Dieser Pistazit ist durch den Umstand ausgezeichnet, dass er ganz wasserfrei war. Dies folgte nicht allein daraus, dass er bei starkem Glühen in Kohlenfeuer nur 0,16 pr. Cent. verlohr, sondern auch daraus, dass, wenn man kleine Stückchen des Minerals vor dem Léthrohre mit Boraxglas zusammenschmolz, dieselben sich ganz ruhig und ohne die geringste Gasentwickelung lösten, während die wasserhaltigen Epidote unter diesen Um- ständen ein starkes Aufschäumen bewirken. Dieser Pistazit von Achmatowsk kann also als A- Epi- dot betrachtet werden, mit der Formel: (R R)* Si. Diese Formel giebt nàmlich: Berechnet. Gefunden. (RR) S (RE) Si (В ® 1 1 1 1,018 278 3. Pistazit von Sillbéhle. Der Pistazit von Sillbóhle, bei Helsingfors, findet sich in Begleitung von Magneteisen. Es sind gewöhnlich ziem- lich grosse, dunkel griine Krystalle mit den Flächen: co Pc, P ©, — Pw, — P. Spec. Gw. 3,45. Ausgezeichnet ist der Pistazit dieses Fundorts dadurch, dass mitunter Krystalle vorkommen, die einen Kern von Orthit enthalten. Es wurde daher bei der Analyse ganz besonders auf einen Gehalt des Minerals an Ceroxydul Rücksicht genommen, aber keine Spur davon gefunden. Die Analyse gab: Sauerstoff. Wasser..... 1,23 1,09 1,09 0,148 0.053 . Kieselsáure . . 39,67 20,61 20,61 2,815 1,016 Thonerde . . . 18,55 8,66 3 \ D] | Eisenoxyd. . . 14,31 Fiat a ae) . Eisenoxydul. 2,9. 1o4:07 19 , Kalk. „das ne 20,53 5.84 7.32 1 Magnesia... . 1,62 0,63( | Natron. . . 0,52 n Manganoxydul. Spuren 99,68. 4. Pistazit von Traversella. Diesen Pistazit erhielt ich durch die Güte meines ver- ehrten Freundes, des Hr. Obrisilieutnants und Akade- mikers v. Kokscharofi, der denselben von einer Reise mitbrachte, die er nach Piemont unternommen hatte. Ich erwähne dieses Umstandes, um keinen Zweifel an 279 der Richtigkeit der Angabe des Fundorts aufkommen zu lassen, was leicht geschehen könnte, weil meine Ana- lyse dieses Pistazits ganz andere Resultate gab, als Schee- rers Analyse eines Pistazits desselben Fundorts. Die Krystalle des von mir untersuchten Pistazits von Traversella hatten mittlere Grösse und dunkel grüne Farbe. Die Flächen bestanden aus der Combination wo Р х, Рх, —Рх. — P, »P2. Spee. Gw 3,47. Die Analyse gab: Sauerstoff. Wasser...) £20 1,066 1,066 0,138 0,052 Kieselsäure.. 40,08 20.825 20,825 2,701 1,021 Thonerde . . 16,91 Al 12.676 , 644 Eisenoxyd. . 15,93 4,779 un Eisenoxydul. 1,44 0,319) ( i Kalk. £16 2 19.14 56 7.708 i } Talkerde. .. 4,97 1,953 99,64. Aus diesen Analysen folgt, dass die Pistazite von Sill- böhle und Traversella die Eigenthümlichkeit besitzen, dass in ihnen das accessorische Molekü! X nicht aus R H, sondern aus М besteht. Dasselbe findet auch, wie aus den Analysen von Rammelsberg und mir hervor- geht, bei mehreren Zoisiten statt. Auch ist be: den Or- thiten und bei Mosandrit X == H. Dieser Umstand macht es nöthig die in der Epidotform krystallisirenden Mine- ralien in zwei Gruppen zu zerfällen, die man als die Orthit- und Epidot-Gruppen bezeichnen kann. 280 Die Orthite entsprächen dann der Formel (B)? Si + n H; die Epidote dagegen der Formel (B)? Si+nR H. Wir werden später hierauf zurückkommen. Die Formel der Pistazite voa Sillpöhle und Traversel- la ist: 9 (R R)® St + H. ijese Formel giebt: Berechnet. Gefunden. RRS HABS HF Pistazit von Sillbóhle. 1 1 0,055 1 1,016 0,053 Pistazit von Traversella « « « 1 1,021 0:03 Wir hätten jetzt noch zu beweisen, dass auch diese neuen Analysen von Epidoten, denen man hoffentlich nicht vorwerfen kann, dass das durch sie gefundene Eisenoxydul durch Reduktion von Eiseuoxyd entstanden sei, weder mit der Formel 3 В? Si + 2 R? Si, noch " mit der Formel (В) (Si)? übereinstimmt. Die Formel 3 R? Si + 2 R? S? erfordert, dass die Sauerstoff-Atome von R : R : $ constant der Propor- tion 1 : 2 : 3 entsprechen müssen. Diese Proportion wurde aber gefunden wie folgt: LOU $: Pistazit von Bourg d'Oisans. 1 2,141 9,964 d? Achmatowsk.. 1 1,978 3,033 d? Sillbóhle... .. 1 1,769 2,815 d? Traversella. . . 1 1,644 92,704. 281 -Meine früheren Analysen gaben diese Proportion wie folgt: RR Si Zoisit von Falltizl. . . № 1,94 2,92 Pistazit^ Schumnaja ^ °° P'°2507 | 278 det Arandakt- mu POS gi 19 T d? Achmatowsk. АО d ен or S. 3 1.91 2,64 d Burowa..... 1 1,74 2,62 d^ Werchneiwinsk. 1 1.74 — 2,61 d" Bourg d'Oisans. 1 1,62 2,49 d^». Achmatowsk. . 14.153 2,44. Die Sauerstoff - Propoition von R: R : Si schwankte daher zwischen den Proportionen 1 : 1,53 : 2,44 wnd 1 : 1.978 : 3,033. Die Formel 3 R° Si + 2 R* $ kann daher unmóglich als der Repràsentant der Mischung al- ler Epidote betrachtet werden. Was nun Scheerers polymer - isomorphe Epidotformel (R) (S)? anbelangt, so simmt auch sie nicht besser mit der Mischung der Epidote überein, als obige stéchiome- trische Formel. Dei Scheerersche Formel erfordert näm- lich, dass die Summe der Sauerstoff-Atome von R+(H) sich zu der Summe der Sauerstoff-Atome von (R)2-Si stets wie 1 : 4 verhalte. Meine neuen Analysen der Epidote gaben dagegen folgende Proportionen: 282 (К) (S) Pistazit von Achmatowsk . 1 4,35 d° Bourg d'Oisans . 1 4,02 d° Sillbóhle; er 1 3,80 d° lraversella 12444, 41825365 Meine früheren Analysen gaben folgende Proportionen: (R) ($) Zoisit, Falltigl OM ET ELO. 11225799 Pistazit, Schumnaja . . . . 1 3,80 d? Achmatowsk . . . 1 3,67 d? Arendal. . . . . t 3,66 d° DBurowa:.-.- в 1 3,56 d° Werchneiwinsk . 1 3,55 » d? Arendal’... c» 1 3,50 d? Bourg d'Oisans. . 1 3,35 | d? Achmatowsk . . . 1 3,20 Die Proportion von (В) : (Si) sehwankte daher bei meinen Analysen der Epidote zwischen den Proportionen 1: 3,20 und 1: 4,35. Man kann daher unmóglich an- nehn:en, dass in den Epidoten diese Proportion stets 1: 4. sel. Aus diesen Erórterungen dürfte wohl klar hervorge- hen, dass nur die Heteromerie die chemische Konstitu- tion der Epidote richtig zu deuten. vermag. Hiernach enthalten die Epidote ein Grundmolekül (B)' Sr in dem 283 die Anzahl der Sauerstoff-Atome der Basen gleich ist der Anzahl der Sauerstoff-Atome der Kieselsiure. Dieses Grundmolekül tritt in einigen Fallen isolirt auf, nament- lich in dem wasserfreien Orthite oder Allanite und in dem oben beschriebenen Pistazite von Achmatowsk. Ge- wöhnlich ist es aber verbunden mit einem accessorischen Molekiile, das entweder aus H oder aus R H besteht. Je nach der verschiedenen Natur dieses Moleküls zerfal- len die in der Epidotform krystallisirenden Mineralien in Orthite = (B)? Si + n H und in Epidote in engerem Sinne = (B)? Si + nR H . (B)? Si ist in den meisten Fällen = (В В)? Si; nur bei dem Mosandrite ist (B)° Si— (В Ti)? Sr. Nach diesen Principien lassen sich die in der Epidot- form krystallisirenden Mineralien nach folgendem Schema eintheilen. Г 284 ‘поте upuesoj 320 68°7 GEO т 1S'O 80% т 080 т г (a —+e) паровой м, H /$ © W H зон ча ‘uapunfay | ‘uopun/en :Jouuo042g (») ‘wy 99) > YH = () 9s GL W = (9 ‘(upueson) HY UOT DE H =Х emo I '"X м + < (4) ropidg :oddnr 285 done]; “A uerdejQ ‘1$ леа 62°7 78'0 } 00'0 ¢6'0 1| 00'0 sg SEI HEN Gum m wopun]ax) "uapunJox) Wy = Ww Gg ww) = wu = (0 us dur) '(utqosj1eq) quis)-ubbupW c pog (9) urmqosueq-v "J9uy994ag =) 19499496 DU oP LEO 91° COT I 8)'0 SO'T l » о» oP oP '"uueute2190q oP oP $6/068'1842:0191'090'] I DD oP oP "WUD *y40X-A^9N MIO CEO 961 060} G10 LOT т 990 F т (aree Pp ‘x "ueqsouuey oP op — vl'O£e'c9e1220 0860 т» » » oP oP 'H se Taogean 9 0 EG 901 F 800 EOF т 80'0 1 г (+ eg) m9 H S HUH 5 AD H sw es) a ‘mapunfay ‘uapunfay 'Jauqoo40g (o4 ЧУ) = Ww бл ‘29 ‘ur 29) > Wu o = @ fs sr wD = ©) -GIMAQ soured) Ок м 287 H ‘Иез ор #1 0 02'S T9'L p ec0'0 1801 т »4 De oP ор. H equis TZEISTA 6*0 18/2 LL'Y I 66009101. т 9901 р (9-6) ичыо-иех 9, HS HU H 2 Qu) m «Оо ‘uapun/or) ‘uapun/or) “Jouy9adag ea) = чо > Ww 'H = @ ss EM = (9 ‘CYL cz neg) Uy pL Lon 288 ‘Чечне ‘509199 op. 960 86% 10'S 1 80`0 86'0 oP — qeunosng,p 27'060'6 HET T1610 SOT I e D oP d B op ‘650 ejuop op SHO er'e VSS I YV 0 SOF 910 F (reg OD, » » » of op ‘HE unge “919107 180 76'S 16112000660 I 8007 г (q-*900g10 uou 7, u) owed — — — ню Hun < Or n SG) ‘uapunfar "uopunJox) 19/2949 ЧУ > Ww 99 > YH = Ф us яч = (9 (Quem, ANAL cup ‘2 919107) : VET LU Pac / 289 Sale) IS oP of 00'0 G62 0c'e 1000260 т Lio Or oP "0491705 "j[o91? “IG INUOWOIg 00°0 Z0'E CO‘ Г 00°0 660 7 000 F г (®) muomerg-y. —— — Ho UNH o QU sum "uapunJox) ‘uapunfay 29120498 Gy "W) = y v)» wu '(muouerq) 30pidg -ubDupy ‘7 ну = usu y) = (9 MSs 9559 'H W = X "eropidg ‘Il 290 *YSALO} | -vuuyay "npueppng 110 883 £91 F700 160. т 800660 т (Ar v6) npneprong ^A — — Hg uu Hs Gw H < QU < = uopunjox) *uopunJox) ‘10049049 Ga UY) = 4 #9 03) > ч Gupueppong) Li v чОрЧЯ-ч9 "6 oP $4036 uo y oP A G0 LL'S Mc 1 5060 |! 2 » » oP oP oP oP oP ор LE‘O LES 10'S р SL 06-011 » » » oP oP oP oP [epuory op CE°0 79'S 16'1 1 11°016°0 т 170680 т (q—+—e#) oe cp efeumnyog op 880 81'S 20°8 1600060. I >» » oP oP ce oP YSMOPUYIV op %%°0 Fr 9G‘ 7 60°0%6°0 I а » oP oP oP op e^oung oP 610 c9'€ *A'L | LO‘O C6O I ». 8p » oP op oP oP ор ор 280 96 G TI'S 1 80°0 #6 O0 I » » » oP oP oP oP N P 3 Smog ‘ZA 610 GY'S ZOE 1 LO‘O 660 L 80060 т (q--v9) EV, NN = jmupqosnq ZL‘0 19's wh 11 90'0S6'0 1 90°076°0 + (q--eg) Dee E 'H M ERU! ULV C"uzeeiq 000 €0'€ 86: 30001 г 000 1] | (e) jopidg-yjey у HS YY H SAW в ss о "uapunjax) "uapunJox) "jauyralag Gi) = Neti Cup oz нива) "0pidg-4]»x ^g 292 oP ‘19480 р GEO 9G TENE I 070660 | я » “y cadjeneg "107 Gc'0 LS 66 1 1 800960 1 80060 т -— — u cs uw uos Ou H oss MW uapunfar ‘uapunfay) ‘1204929494 IN oW Po > ‘(yg 72 115107) 0pidg uou] ^v oP oP (q + v 9) 1oprdq-uou I °/; 293 2. Ueber die chemische Constitution der Vesuviane. Scheerer ist der Meinung, dass ich gesagt haben sol- le, die Vesuviane wären nach der Formel (В В) (Sr H) zusammengesetzt; dass mithin bei den Vesuvianen, eben- so wie bei vielen Epidoten, die Summe der Sauerstoff - Atome der Basen gleich sein solle der Summe der Sauer- stoff-Atome der Kieselsiure und des Wassers. Es wird daher Scheerer nicht schwer nachzuweisen, dass eine solche Ansicht irrig sein müsse, denn seine Analysen würden dann folgende Sauerstofl-Proportionen geben: (Si+-H) (+) Differenz... Vesuvian von Ala . . 21,80 20,06 1,74 d? Vesuv. . . 21,11 20,46 0,65 d? Eger .— . 21,27 19,91 1,3 d* Wilui. . . 19,79 21,01 1,22 Dazu muss ich aber bemerken, dass Scheerers Ansicht auf einem Irrthume beruht. Ich habe nirgends gesagt, dass die Vesuviane nach der Formel (R В)? (Si Н) zu- sammengesetzt waren, sondern ihre Mischung durch die Formel: (R R)? Si + n H ausgedrückt. Nach dieser Formel ist die Summe der Sauerstoff - Atome der Basen gleich der Anzahl der Sauerstoff-Atome der Kieselsäure. wozu dann noch verschiedene Mengen von Wasser ac- cessorisch hinzutreten können. Berechnet man die Sche- ererschen Analysen nach meiner Formel, so erhalt man: 294 Si (R+R) Differenz. Vesuvian von Ala . . 19,38 20,06 0,68 d? Vesuv. . . 19,63 20,46 0,83 d? Heer... 19,99 19,91 0,32. d? Wilui. . . 19,79 21,01 1,22 Man sieht, dass diese Differenzen, blos mit Ausnahme des Vesuvians vom Wilui, nicht grösser sind, als sie gewöhnlich bei Mineral-Analysen vorkommen. Der Vesu- vian vom Wilui dagegen enthalt, nach meinen Versuchen. neben Eisenoxyd auch noch eine geringe Menge Eisen- oxydul, weshalb bei Scheerer, der blos Eisenoxyd in di-- seu: Minerale annimmt, die Summe der Sauerstoff-Atome von В + R zu hoch ist. Was nun die chemische Konstitution der Vesuviane . anbelangt, so entspricht ihre Mischung weder der Sche- ererschen polymer-isomorphen Formel (R) (Si), noch der _ stüchiometrischen Formel 3 Base > В Si. Nach er- sterer Formel müsste sich die Sauerstolf-Proportion von (В (H) ) : ((R) Si) stets wie 1 : 2 verhalten. Dieselbe schwankt aber bei den verschiedenen Analysen zwischen 1: 1,84 und 1 : 2,44. Nach der stöchiometrischen Formel dagegen müsste die Sauerstoff - Proportion von R : BR: Sé stets 1: 0,66 : 1,66 betragen. Diese Proportion schwankt aber zwischen о. 1,49 und 1 0 1,99. Nur durch die heteromere Formel (R К Si+nH wird die Mischung der Vesuviane genau ausgedrückt, denn die verschiedenen Analysen gaben folgende Proportionen: 295 = "Ч "eIV "М ‘CMONHIZ) $ ТУ y 923 ‘Yo "110jpueg "I oP "М ‘luozuopy 'S "4993 lS 'AnsaA И op "Ч тие fueransoA. 00'0 6%°1 oP oP GG 0 VL‘I 690 1 C10 £01 05'0 86 I. 001 I | V0, 26/0 05'0 €9'1 07/0 E 110 460 G10 681 940 Y 10'0 Y0' I YV0 LL 92/0 1 80:0 001 91'0 Z9'F 79°0 L 60'0 86'0 91'0 99'T 19'0 1 60 0 46'0 1 V'0 €9'1 89'0 I 80:0 860 €1'0 €9'T1 04'0 T 10:0 96'0 00'0 Z€'T €9'0 E 00 0 €6'0 £G'0 1 00'0 16°0 You H Hog J á "wapunJax) = (quts DE Su = saw m ‘uapunfag » Ivo " i » » » » » » » » » » 80'0 OF » » 00°0 I (v) ‘Wu + 'S CH y) = ueransoA :oddnas » | ra 0 0" ЕТ (qe egy) ueraneoA */, oP oP (q G+ v 6) ueranso A ER oP oP oP oP oP oP oP of oP oP (q - v 9) ueransoA %, (v) 5 (им) ‘19429.49 oP URTANSO A-V DIE HEUSCHRECKEN KRYM, IM JAHRE 1859. (Auszug aus einem Briefe au den Ersten Secretar, Dr. Renard.) Am 14 Juli zogen zuerst, hoch in der Luft, die Süd- küste entlang unendliche Schaaren silberschimmernder Heuschrecken. Sie kamen über Meer, ohne Zweifel aus dem Lande der Kosaken des Schwarzen Meeres, von NNO nach SSW ziehend. Ganz deutlich sah man, dass ihr Kör- per nicht gerade die Richtung des Zuges hielt; wahr- scheinlich nöthigte ein Luftzug sie so zu steuern. Mein, als Naturforscher und Mensch allgemein geach- teler, vieljähriger Freund von Steven, war gerade mein werther Gast in Karabagh, an der Südküste, als die Heuschrecken sich zeigten. «Seien Sie ruhig», sagte er, «50 Jahre beobachte ich derartige Erscheinungen, und nie habe ich gesehen, dass die Heuschrecke den Wein- gärten schade; sie verzehrt höchstens das zwischen den 297 Weinstöcken vorhandene Unkraut.» Dieswal war's jedoch anders, wie Sie sehen werden. Am 15-ten erfuhren wir, dass die Heuschrecken in dem etwa 5 Werst von mir entfernten Tatarendorfe Parthenit und die Poststrasse bis über Ursuf entlang in Menge den Boden bedeckten, Auch bei mir im Weinberge gab es deren viele; doch griffen sie das Weinlaub nicht an. Ar- busen (Wassermelonen), Melonen- und Gurken liessen sie unberührt; wogegen sie überall den Mais zu Grunde richteten. Am 19-ten hörten wir, dass in der verwichenen Nacht, die Heuschrecken zu Tscholmektschi (neben Aluschta), wo sie sich niedergelassen hatten, im Weinberge Scha- den verursachten, durch Zernagen der Traubenstiele. Ue- berall, wo sie die Nacht zubrachten, richteten sie Ver- heerungen an. Dies fand ebenfalls bei meinem Nachbar, in Sajani statt, wo sie nächtigten, und zu Mittag über- fielen sie denn auch Karabagh. Der Landessitte gemäs, machte sich nun Alt und Jung auf die Beine, um, bewaffnet mit Schnarren, Kes- seln, Schüsseln und metallnen Geschirren aller Art, die Weinberge zu durchwandern. Doch, aller Lärm hatte nur zur Folge, dass die Thiere von einer Stelle zur andren flogen, ohne ganz davon gescheucht zu werden. Dürre und späte Jahreszeit nöthigte die Heuschrecken sich in die grünen Weinberge herabzulassen und auch da, gegen ihre Natur, anzubeissen. Gleichsam aus Ver- zweiflung, dass sie auch hier ihren Hunger nicht stillen konnten, ja selbst mit Mühe nur sich auf den Blättern zu halten vermochten, zernagten sie, an den Reben sil- zend, die Stiele der unreifen Trauben, die zu Boden fie- IAE 9 ele TEE 298 len, und in Kórben aufgesammelt wurden, nur um sie dem Vieh vorzuwerfen (*). Ein Gleiehes thaten sie mit den Blattstielen, und wo nur die Blitter abfielen, da mus- sten die noch saftlosen Trauben an den entlaubten Re- ben von der Sonne verdorren. Einzelne Weinstöcke sa- hen aus, als seien die Reben vom Vieh benagt worden, so arg muss der Hunger der Thiere gewesen sein. Von andren Gewächsen waren folgende durch die Heu- schrecken mehr oder weniger beschädigt worden: Am meisten behagte ihnen das Rohr (Arundo Donax), welches vollkommen entlaubt wurde (wahrscheinlich znckerhaltig gleich dem Mais). Der Ginster (Spartium junceum) wurde der Länge nach stark benagt. Von mehreren Robinia Pseudoacacia lagen die Blätter in Menge auf dem Boden hesum. Sehr viele Blattstiele einer grossen Sterculia platani- folia, waren zernagt,*so dass die Blätter theils um den Baum herum lagen, theils an den halbdurchfressenen Stielen hingen. Von zwei neben einander stehenden fast 30 jährigen Gleditschien (einer borrida und einer triacanthos) war die eine abgefressen, während die andere unberührt blieb. Die immergrünen Gewächse, wie Rhamnus Alaternus und В. Clusu, Photinia serrulata, Laurus nobiiis, Prunus Laurocerasus, Buxus sempervirens, Elaeagnus refiexa blie- ben verschont, und eben so auch der sein Laub abwer- fende Elaeagnus angustifolia, (^j Uebrigens frisst auch nicht jede Kuh unreife Trauben. 299 Bemerkenswerth ist es, dass die hóhergelegenen Wein- berge nur wenig oder gar nicht von den Heuschrecken zu leiden hatten, — vielleicht des freieren Lufzuges we- gen. Das Meer warf deren eine bedeutende Zahl aus: wenn aber eine Heuschrecke noch lebend an’s Ufer ge- spühlt wurde, und einen Stein erreichte, so schiittelte sie das Wasser ab und flog davon. Nachdem die Zahl der Heuschrecken schon abgenom- men hatte, erschienen sie wieder in Menge am 25 Juli, und ganz verschwanden sie, bei mir in Karabagh, erst im August, nach dem ich schon die Riickreise nach Pe- tersburg angetreten hatte. - Diesseits der Berge, wo sie über die ganze Flache der Halbinsel, wie im Feodossi’schen Kreise, so auch bei Eupatoria hauseten, sah ich sie gleich dichtem Nebel ein- herziehen. Ueber Jenissala, 23 Werst südlich von Sym- feropol, wo sie vor Kurzem den Mais abgefressen hat- ten, flogen sie abermals in langen Zügen, am 31-ten Juli, als ich gerade da war. Eben so sah ich sie bei Symfe- ropol; und auf dem Wege nach Perekop erschienen sie öfters als ferne Wolken, die sich fortbewegend der grossen Strasse näherlen, bis unsere Equipagen dicht un- ter den etwa werstebreiten Zügen sich fortzubewegen genöthigt sahen, was, glücklicher Weise, die Postpferde nicht hinderte, ihren Lauf fortzusetzen. Da die Heuschrecken hier spät im Jahre — schon nach der Kornerndte — erschienen waren, so blieben ihnen nur die Hirsefelder nach, die sie vollständig vernichteten. Doch auch dies schadete den Bewohnern sehr, weil die Hirse ein Hauptbediirfniss der Tataren ist, der dieselbe nicht bloss als Speise, sondern auch zu seinem, Busa ge- nannten, Getränke benutzt. 300 Im Chersson’schen Kreise sah man ebenfalls noch Züge von Heuschrecken, und die Gutsbesitzer erwarteten, dass sie da ihre Eier legen würden. In Ssudak sollen die Heuschrecken in einigen Gärten so gehaust haben, dass kaum !/,, der zu erwartenden Erndte nachblieb. Auch im östlichen Theile der Halb- insel wurde auf den Steppen die Hirse rein weggefres- sen, was dem armen Talaren schwer zu ertragen sein wird. i Schriftliche Mittheilungen von der Südküste besagen, dass sich an den ihres Laubes und der Früchte beraub- ten Weinstócken neue Triebe bildeten, und dass sie selbst wieder Trauben ansetzten. ) P. KoEPPEN. UEBER DIE NATUR DER STACHELN von NicoLAUS KAUFFMANN. Man halt es für längst ausgemacht, dass die Stacheln Oberhautgebilde sind. Als Beweis dafiir kénnte der Um- stand dienen, dass sie mit dem inneren Gewebe des Stam- mes nicht in Verbindung zu stehen scheinen und keine Gefässbündel enthalten; desshalb können die Stacheln sammt der Oberhaut leicht getrennt werden. Ihre Zellen gleichen denen der Oberhaut und enthalten gleich dieser gar keinen, oder wenigstens sehr wenig Chlorophyll. Beispiele dafiir sind die Stacheln von Rosa und Rubus. Das sind die Unterscheidungsmerkmale der Stacheln in ihrem bereits ausgebildeten Zustande; etwas ganz An- deres erweist sich aus ihrer Entwickelungsgeschichte. Macht man nämlich mebrere feine Langschnitte durch die Blattknospe eines Rosenstocks, so kann es Einem gelingen, die Anlage eines Stachels im Längsschnitte dar- zustellen. Das erste Erscheinen dieser Anlagen bemerkte ich immer nur erst dann, wenn die einzelnen Blättchen 302 des gefiederten Blattes schon gebildet waren. Am sicher- sten aber sind sie an solchen Längsschnitten zu finden, die durch denjenigen Theil des jungen Blattes gehen, welcher dem künftigen gemeinschaftlichen Blattstiele ent- spricht. Man erblickt sie hier an seiner Rückenseite. Ist es Einem gelungen einen solchen Längsschnitt zu machen, so sieht man, dass der Stachel dadurch ent- steht, dass eine Gruppe von Öberhautzellen über die Oberfläche des Blattes gehoben wird. Ohne Längsschnitt, blos von oben oder von der Seile gesehen, ist die Er- höhung kaum zu bemerken. Um diese Zeit ist die Ober- haut von dem unterhalb derselbeu liegenden Parenchym _ zu unterscheiden. Sie besteht aus Zellen, deren äussere Wand verdickt ist (Fig. 1. a, a) und deren längerer Durchmesser ge- Fig. 1. gen die Blattfläche senkrecht gestellt ist. Unterhalb der Oberhaut liegen mehrere Schichten Parenchymzellen, auf die der Gefässbündel des Blattes folgt. Gleich die- sen sind die Oberhautzellen jetzt noch mit Chlorophyll ausgefüllt. 303 Auf dem früher erwähnten Längsschnitte der noch sehr jungen Stachelanlage, (F. 2.) erblickt man, dass Fig. 2. ihre Erhebung nicht nur durch die Vermehrung der Zel- len der Oberhaut, sondern auch durch die des unter der- selben liegenden Parenchym’s geschieht. Die Oberhaut- zellen (a, а’, а”) wachsen stark in die Breite, was. durch das Vergleichen derselben mit den nebenan liegenden Zellen (c) sehr deutlich wird, und zeigen bei aufmerk- samer Beobachtung sehr dünne Längsscheidewände (d, d', 4’); es müssen sich hier also aus jeder Oberhautzel- le zwei neue bilden. Wären die Stacheln wirklich Ober- hautgebilde, so müsste sich ihre Bildung auf die Thei- lung der Oberhautzellen beschränken. Bei der näheren Betrachtung aber desselben Längsschnittes bemerkt man, dass auch in dem darunter liegenden Parenchym eine Zellentheilung vor sich gehen muss. Betrachtet man näm- lich die Parenchymzellen (6), welche unterhalb der Ober- hautzellen liegen, die an-der Bildung der Stacheln nicht Theil nehmen, so sieht man, dass die ersteren genau un- 304 ter die Zellen der Oberhaut zu liegen kommen, so dass sich unter einer Zelle der Oberhaut blos eine Parenchym- zelle befindet. Das Parenchym bildet ausserdem Schich- ten, deren jede aus Zellen gleicher Grösse besteht. Be- trachtet man aber das Parenchym unter der Stachelan- lage, so bemerkt man, dass in der ersten Schicht dessel- ben Veränderungen in der Ordnung und Grösse der Zel- len vor sich gegangen sind. Man sieht nämlich den Raum, welcher einer Parenchymzelle entspricht, von 2 bis 4 kleinen Zellen eingenommen; wahrscheinlich sind also diese letzteren durch Theilung der Parenchymzellen entstanden. Die Reihenfolge, in der sich die kleinen Zel- len gebildet haben, muss folgende sein. Da man statt einer grossen Parenchymzelle zwei kleinere eine über der anderen liegen sieht (e, e) und wiederum, an ande- ren Stellen, statt der oberen kleinen zwei neue kleine (Г, Г’), welche letzteren nicht über einander sondern neben einander zu stehen kommen, so mussten sich die . Parenchymzellen, als Mutterzellen, zuerst durch Scbeide- wände, die der Oberfläche des Blattes parallel waren, in zwei Tochterzellen theilen. Die oberste derselben bil- dete, in einer gegen die Oberflache des Blattes senkrech- ten Richtung, eine neue Scheidewand und dadurch wie- derum zwei neue Zellen, welche auf diese Weise neben einander zuliegen kamen. Endlich wurden auf diese letz- tere Art auch in den unteren Tochterzellen (e, f, f) zwei neue Zellen gebildet, so dass schliesslich die ursprüng- - liche Parenchymzelle im Ganzen durch 4 Zellen ersetzt wurde (k, k', К’, К”). In der zweiten Parenchymschicht (F. 2. 5" sind die einzelnen Zellen in der Gegend (P), unterhalb der Stachel- anlage, auch durch kleinere vertreten, welche wahrschein- 305 lich durch ihre Theilung entstanden sind. Da sie aber durch das Wachsthum der Stachelanlage verschoben wor- den sind, so wird es Einem unmöglich die Reihenfolge ihrer Ausbildung zu ermitteln. In der dritten Schicht waren, an dieser Stelle, die Zellen blos verschoben, aber nicht durch kleinere vertreten. Noch tiefer hinab konnte man selbst keine Verschiebung der Zellen mehr betrach- ten. Diese Betrachtungen zeigen, dass an der Bildung der Stacheln nicht bloss die Oberhaut, sondern auch das dar- unter tiegende Parenchym Theil nimmt, und diese An- sicht wird auch durch die weitere Entwickelung der Sta- cheln bewiesen. : Die Oberhaut unterscheidet sich, unter Anderem, da- durch von dem Parenchym, dass Letzteres gewöhnlich Chlorophyll enthält, während es der Oberhaut fehlt. Bei dem weiteren Wachsthume der Stachelanlage verschwin- det es recht bald in der obersten Schicht derselben, so dass man um diese Zeit deutlich sehen kann, dass der junge Stachel jetzt aus zwei Arten von Zellen besteht: die Eine bildet die äusserste Schicht desselben und steht mit der Oberhaut der benachbarten Theile des Stengels oder Blattes in Verbindung, während die Andere ganz deutlich die Fortsetzung, des Parenchyms dieser Organe bildet. Auch unterscheiden sich die beiden Zellenarten ihrer Form nach: während die Zellen der äussersten Schicht des Stachels in allen Dimensionen gleichen Dureh- messers sind, besitzen die des inneren Gewebes eine ge- streckte Form. Diese letzteren Verhältnisse sind an dem ausgebildeten Stachel noch deutlicher zu sehen. - Wenn der Stachel der Epoche seiner vollkommenen Ausbildung nahe ist, so beginnt innerhalb desselben eine Korkbildung. Es erscheinen dann, wie gewöhnlich, ta- № 3. 1529: 20 306 felfórmige Korkzellen, die in mehreren Schichten über einander liegen. Dadurch wird der Stachel von dem in- neren Gewebe der Pflanze abgeschlossen und muss in Folge dessen absterben; die Zellen desselben verholzen nach und nach und verlieren ihr Chlorophyll. Man sieht daraus, dass der ausgebildete Stachel gerade demjenigen Zustande desselben entspricht, wo alle Lebenserscheinun- cen in demselben schon aufgehórt haben. Jetzt kónnen die Stacheln, beim ersten Anblicke, sehr leicht für Ober- hautgebilde gehalten werden, da sie sich, wegen des Man- gels an Chorophyll, eher an die Oberhaut anzuschliessen scheinen, als an dasjenige Organ, auf dem sie sitzen. Der unter den Stacheln sich bildende Kork bewirkt, dass die- selben leicht abgetrennt werden, oder auch von selbst ab- fallen. Wir sehen hier dieselbe Erscheinung, die auch beim | | Abfallen der Blatter vor sich geht. | Alle angeführten Facta beweisen, dass die Stacheln der Rose nicht nur aus den Zellen der Oberhaut, sondern auch aus dem unter derselben liegenden Parenchym entstehen; sie gehören also nicht zu der Oberhaut und sind eher als Fortsätze oder Auswüchse des Stengels oder der Blät- ter zu betrachten. Dasselbe kann man auch von Rubus sagen; die Auswüchse, auf welchen bei Urtica die Brenn- haare sitzen, gehören auch hieher. Ob die Stacheln, die bei einigen Palmen und bei Smilax vorkommen, auch Organe derselben Art sind, kann ich nicht entscheiden, da ich nicht Gelegenheit hatte, ihre Entwickelungsge- schichte zu verfolgen. _ Vergleicht man die Entstehungsweise dieser Organe mit der, welche allen Oberhautgebilden eigen ist, so wird man sehen, dass bei ihrem ersten Auftreten mehrere Zel- len zu gleicher Zeit an ihrer Bildung Theil nehmen, was + lei den Cheihautcrgane nicht der Fall ist: so vieil jetzt 307 bekannt ist, entstehen diese letzteren darch Theilung Einer Zelle. Seibst Haare, die aus mehreren Zellenrei- hen bestehen, (Papaver Rhoeas) und zuweilen eine be- trächtliche Dicke erreichen wie z. B. bei P. Argemone, entstehen immer aus Einer Zelle, wie uns der Querschnitt der Oberhaut eines in Entwickelung stehenden Blattes von P. Rhoeas zeigt. (Fig. 3. a, a). Fig. 3. 450 Böchst wahrscheinlich entstehex die Blätter der Pha- nerogamen, gleich den Stacheln, aus mehreren Zellen des Stengels, wie es Prof. Caspary bei Aldrowanda vesicu- losa gezeigt hat (*). Als Auswüchse einer Achse betrach- tet. könnten somit sich die Stacheln, beim ersten Blicke, blos durch die Abwesenheit der Gefässbündel von den Blättern unterscheiden. Bedenkt man aber, dass bei den meisten &nospenschuppen, welche auch Blätter sind, die Gefässbündel fehlen (^) und dass bei den Cacteen sol- che Knospenschuppen die Gestalt von Stacheln und Haa- ren besitzen ("7"), so muss man gestehen, dass dieser anatomische Unterschied nicht ausreicht, um eine strenge Grenze zwischen einem Blatte und einem Stachel zu ziehen. (*) Bot. Zeit. 1859. Ne 13. (C7) Schacht. Lehrbuch der Anat. und Phys. der Gew. T. Il. S. 97. (***) Mein Aufsatz über die Entwickelungsgeschichte der Cacteen- stacheln im Bulletin de la Société des Naturalistes de Moscou. 1859. Ne IL. 308 Dasselbe wiirde geschehen, wenn man den Stachel, als Auswuchs eines Blattes, mit seinen stachelförmigen Lap- pen oder Zähnen vergleichen wollte; denn nicht immer führen zu denselben Gefässbündel. Es gibt wiederum Fälle, wo zu ächten Stacheln, wie ich das z. B. auf der oberen Seite der Blätter von Cni- cus lanceolatus und eryophorus gesehen habe, Gefässbün- del führen. Dieselbe Erscheinung war schon von Plan- chon und Trecul an dem Blatte von Victoria regia beo- bachtet worden. Bei Cnicus sieht man ganz deutlich wie einzelne Spiralgefässe, von langestreckten Zellen beglei- tet, sich von den, unter den Stacheln liegenden, Gefäss- bündeln abtrennen und in die ersteren führen. Unweit des Grundes des Stachels angekommen, verschwinden die Spiralgefässe und es bleibt bloss eim Bündel langge- streckter Zellen zurück, der sich zuletzt im Gewebe der Stacheln verliert. Bei ihrem ersten Auftreten erscheinen diese Organe, gleich den Stacheln der Rose, als kleine Erhebungen der Blattfläche, die aus mehreren Zellen bestehen. Ein Längsschnitt zeigte mir auch hier, dass an der Bildung dieser Erhebungen das Parenchym des Blat- tes Theil nimmt. Die auf diese Weise entstandenen Sta- cheln unterscheiden sich durch nichts von den, am Ran- de des Blattes von Cnicus auch vorkommenden kleinen Dornen, die hier die Zähne der Blattlappen sind und zu denen auch Gefässbündel führen. Vergleichen wir jetzt alle benannten Organe, Blätter, | Blattlappen, Blattzähne und Stacheln, so wird sich’s er- geben, dass die ersteren drei früher angelegt werden, als die Stacheln; letztere scheinen erst dann zu entstehen, wenn sich das Gewebe der Organe und der Theile der- selben, auf denen sie vorkommen, schon einigermassen 309 differenzirt hat. So erscheinen die ersten Spuren der Stacheln der Rose erst dana, wenn das Gewebe des Sten- gels und der Blatter dieser Pflanze aus einer Epidermis, oder richtiger einem Epiderma, aus Parenchym, aus Cam- biazellen und Gefässen besteht; bei Cnicus bilden sich ächte Stacheln erst dann, wenn selbst die Blattlappen Gefässe enthalten. Ueberall aber, wo das Gewebe sich noch in seinem ursprünglichen Zustande erhalten hat, und eine Ausscheiduag seiner einzelnen Arten noch nicht vor sich gegangen ist, scheinen Auswüchse als Blätter, Blattlappen oder Zähne aufzutreten; so verhalten sich die Auswüchse am Vegetationskegel, an den Blattanlagen, an dem Rande des noch sehr jungen Blattes und seiner Lap- pen. fas Auftreten dieser Art Auswüchse ist somit auf besondere, für sie bestimmte Stellen der Pflanze ge- wiesen, während die Stacheln an verschiedenen Stellen erscheinen können, sei esam Stengel oder an einer der beiden Blatiflächen. | CORRESPONDANCE. (Aus einem Briefe an den Ersten Secretar). Im vorigen Jahre las ich einige Bemerkungen im Москов. ВЪстн. Естеств. Hayxs und finde im zuletzt erhaltenen Bulletin d. l. Soc. Impér. des Nat. de Moscou wieder in Herrn Beke- toffs: Notice sur la germination die Frage erórtert, welche schon längst die-Phytophysiologen beschäftigt, warum die Wurzel in einer dem Stengel entgegengesetzten Richtung J wachse ? Da wir über diesen Punkt noch lange nicht im Reinen sind, und sich bisher noch alle Erklärungsversuche als Hypothesen * herausstellen, so bitte ich auch mir zu eriauben, Ihnen hier- über meine Meinung mittheilen zu dürfen. Nachstehende Notizen entnehme ich meiner vollständigen Botanik nach dem neuesten Standpunkte der Wissenschaften, an welcher ich schon mehrere Jahre arbeite. (Manuscp. Phytophysiologie. Seite 350.). «Die Wurzel ist wie bekannt der absteigende, der Stengel hingegen der aufsteigende Theil der Pflanze, und schon im Keime bemerken wir ein Wachsthum nach zwei entgegenge- setzten Richtungen. Welches ist nun der Grund dieser Erschei- nungen? haben sich die Physiologen immer gefragt und fragen sich noch heute. Zuerst hielt man die Feuchtigkeit und das Licht für ihre Beweggründe; doch zeigten Versuche, dass wenn man einen Samen mit Erde in eine Röhre steckte, den oberen Theil derselben feucht und dunkel, den unteren aber trocken und beleuchtet hielt, dennoch wenn der Same keimte, die Wurzel nach unten, der Stengel aber nach oben zu sich 311 erweiterten und wuchsen \"). Es hatte also diese Theorie kei- nen Halt. Da trat im Jahre 1806 Knight auf, und suchte durch seine in Elton angestellten Versuche zu beweisen, dass dieses Phänomen durch das allgemeine physikalische Gesetz der Schwere erklärt werden müsse Er machte die bekannten Ver- suche, indem er Samen in Räder brachte, die einer beständig rotirenden Bewegung ausgesetzt waren, und fand dabei, dass wenn der Same keimte und das Rad eine horizontale Richtung hatte, die Würzelchen ab-und die Stengelchen aufsteigen; hatte das Rad aber eine vertikale Richtung, dann wuchsen die Stengelchen zum Zentrum, die Würzelchen aber nach der Pe- ripherie des Rades hin. Kurz, er glaubte durch seine Versuche dargethan zu haben, dass das Würzelchen einzig und allein dem Gesetze der Schwere zu folgen habe; dass aber das Sten- geichen in der entgegengesetzten Richtung wachse, erklärte er dadurch, dass die Wurzel sich nur an ihrem aüssersten Ende, der Stengel hingegen seiner ganzen Länge nach sich verlängere ». In neuester Zeit endlich verbindet Herr Beketoff (**), diese beiden Theorien, indem er einerseits den Einfluss des Gravitalionsgesetzes auf dieses Phänomen nicht in Abrede stellt, so sucht er anderseits auch wieder den Grund in äus- seren Einflüssen, nach welchen die Wurzel die Eigenthümlich- keit besitzt, die Finsterniss und den Boden, der Stengel hinge- gen das Sonnenlicht und die freie Luft zu suchen. Ohne dass ich mich unterfange über diese Theorien richten zu wollen, sei es auch mir erlaubt, meine Hypothese, warum der Stengel in einer der Wurzel entgegengesetzten Richtung wachse, mitzutheilen. Meine Erklärung ist in dem Urgesetz begründet, dass ein jeder Kórper aus zwei Gegensätzen ge- "bildet oder gesetzt sei, welche in der Natur immer das Bestre- ben haben, sich von einander zu entfernen oder abzustossen: woher sich denn auch alle Naturkörper mehr nach ihren Län- gen als nach ihren Breitenaxen ausdehnen. Wir müssen dem- nach an allen Naturkórpern einen Indifferenzpunkt und von (^) De Candolle. Physiol. végét. p. 819. (^) Beketoff, André. Notice surla germination. Bullet. de la Soc. des Natur. ce Moscou. 1859. Tom. I. p. 278. 312 diesem aus eine lebendiges Streben nach den sich enigegen- gesetzten Endpunkten finden. Dieses grosse, und gewiss allge- meine Naturgesetz spiegelt sich im Kleinen, aber am deut- lichsten an der Magnetnadel ab, wo das Leben vom Indiffe- renz- oder Mittelpunkte mächtig nach den Enden oder Polen zutreibt und zwar mit einer positiven und negativen Kraft Dasselbe Gesetz finden wir auch bei den Kristallen wieder, in denen Carl von Reichenbach /*), der Lehrer des Od's gleich- falls die Polarisation erkannte. Für die Thiere gilt dasselbe Gesetz, indem sie stets im Wachsthume ein Bestreben haben, sich mehr nach der Längen- als Breitenaxe auszudehnen und zwar von einem Mittelpunkte aus, bei den höhern Tbieren geschieht dieses zum Beispiel vom Nabel aus, durch welchen sie ihre Nahrung saugen, die Bluteirkulation mit dem Mutter- leibe unterhalten, und dessen Strang im Uterus die beiden Längenhälften gleichsam im Gleichgewicht hält. Jeder Thier- körper wächst daher nach zwei entgegengesetzten oder polaren Richtungen, die eine ist die Mund- die andere die Anusrich- tung. Den Mund, als Pol der Aufnahme möchte ich den posi- tiven, den Anus als Pol der Ausscheidung den negativen Pol des Thierkörpers nennen Ausserdem finden aber auch noch von diesem positiven Pole alle geistigen, wie vom negativen im grellsten Gegensatze alle materiellen Ausströmungen statt. “ Dasselbe Naturgesetz möchte ich nun auch auf das Pflanzen- reich übertragen. Seltó ^i im Keime muss hier ein Indifferenz- punkt gegeben sein, etwa in dem von den Franzosen bezeich- neten noeud vital, aus welchem sich das Leben der Pflanze entwirren muss, um durch ein nach zwei entgegengesetzter: Richtungen polares, naturgesetzlich vorgezeichnetes Wachsthum in deutliche Erscheinung zu treten. In der absteigenden Wur- zel finde ich den positiven Pol, 4. В. den der Aufsaugung | (absorbtio, nutritio), in dem aufsteigenden Stengel mit seinen Bláttern (und Blüthen) den negativen Pol, d. h. den der Aus- scheidungen (Exhalatio, Excretio) wieder. Wenn wir nun wirk- lich ein polares Verhältniss der Pflanzentheile unter einander gefunden haben, so folgt hieraus, dass die Pflanze auch von (^) Reichenbach, Carl v. Der sensitive Mensch und sein Verhalten zum Ode. Stuttg. 1855. § 2109. 313 einem Indifferenzpunkte aus- indem sich die verschiedenen Pole von einander zu entfernen suchen d. h. sich abstossen — in zwei entgegengeselzte Richtungen wachsen muss. Endlich wie bei einem zerbrochenen Magnete sich gleich wieder ein neuer Indifferenzpunkt bildet, so finden wir auch dieselbe Erschei- nung bei den Pflanzen wieder, wo eine abgetheilte Knospe oder ein ins Wasser gesetztes Reis einen neuen Indifferenz- punkt bilden oder setzen, von welchem aus sich die Knospe oder das Reis nach zwei entgegengesetzten Richtungen weiter entwickelt, indem sie nach oben zu Blätter, nach unten zu aber Wurzeln bilden, wodurch dem neuen polarischen Verhältnisse folgend die Tochter — von der Mutterpflanze zum selbständi- gen Individuum wird». Wenn man gegen diese Theorie auch Manches wird einzu- wenden haben, so wird man ihr doch zugeben müssen, dass sie originell und neu ist, und jedenfalls einige Beachtung der Naturforscher verdient. Genehmigen Sie, etc. etc. Epuarp v. LiNDEMANN. Bielgorad 20 Juli 1859. ht Wi; $ io чу ae iit UFR Pie inks AN aan init: 04 iphttd fius DESI у nn S CM os A hh ; P à et px Td ü«5f pU TUM ia IT / ‘a ZU VU NH Dé WM UTC ns Ac ives MESE Ch sanlfi ti^ ege T eee AR "NT. р à 5 D bi iude aus door xen babe dA. nee Lau MTS А 5 4 ибо ed D 3. " ae оны awit i bo aed Vitali Ae ou AME eo n et ENTE: r BULLETIN DE LA SOCIETE IMPERIALE DES NATURALISTEN |» D =: Ко F—— api o wr Tome XXXII. ANNEE 1859. MOSCOU. IMPRIMERIE DE L’ÜNIVERSITk Impér:ace. 4859. 7 *ь aes m. в ПЕЧАТАТЬ HO3BOJHETCH съ TbMb, чтобы по отпечатан представлено было въ Цензурный Комитетъ узаконенное число экземпляровъ. Москва, Февраля 22-го, ——— Á— 1860 года. Ilenaops, И. beacomwkunz. x SOCIETE IMPÉRIALE DBS NATERADISUSS DE MOSCOU PUBLIE sous LA REDACTION pu DocrEUn RENARD. ANNEE 1859. Томе XXXII. SECONDE PARTIE. {Avec 5 planches.) Moscou. IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE IMPÉRIALE. 1859.- 6-0 - TEM dU nr ' | Ad n a UT TA veu Tk but OETOLELÜBTAN gee воргом за ae wee zııau4 ‘aaave Я взято va xorroAGAÁ at 800% . 2581 ИИА. — A — RI! MXXX auoT WITHA, Sato pee a. uve E is | Ho n mid ; i и И В TIT „NR ‚aa: ah аа le rd ad E ел, anda ae Mna: pee ve UM eel VU COMME x VERZRICHNISS der von Herrn Dr. Schrenk in den Kreisen Ajagus und Kakaraly in der östlichen. Kirgisensteppe und in der Songarey in den Jahren 1840 bis 1843 gefundenen Kaeferarten. Von Docror GEBLER. ® (Continuatio. Vide Bulletin 1859, N° 2. pag. 426.). COLEOPTERORUM species novae. 1. Cicindela Sch renkii. Cupro-aenea, elytris obscurioribus, vage punctatis, mar- gine late albo, lobo postico, obliquo ejusdem coloris; pectoris abdominisque lateribus dense albo-pilosis; auten- narum apice tibiisque rufo-piceis. Long. 6 lin., lat. 2'/, lin. Caput subtiliter granulatum, nitidulum, inter oculos excavatum, utrinque longitudinaliter strigosum, cupro- aeneum, ante oculos viridi-aeneum, labro et mandibu- N 4. 1859. 21 316 larum apice albis, palpis rufo-piceis, albo-pilosis. apice nigris. Antennarum articuli 4 basales cupro-aenei, cete- ri rufo-picei. Collum subtilissime coriaceum. Thorax ni- tidulus, transversus, antice posticeque truncatus, lateri- bus medio dilatatis, obsolete marginatis; ad basin et apicem profunde transversim impressus, medio leviter canaliculatus, lobis parum elevatis. Scutellum triangula- re, punctatum. Elytra thoracis basi dupio fere latiora, linearia, ultra medium subdilatata, apice oblique arcua- ta, sutura accuminata; supra opaca, vage, ultra medium punctata, medio virescenti-aenea, margiue late albo, ul- tra medium utrinque ramum album, retrorsum suturam versus tendentem emittente. Corpus subtus cupreo-aeneum, nitidum, laeve, media nudum. lateribus dense albo-pilo- sis. Pedes cupreo-aenei, nitidi, femoribus dense, tibiis tarsisque parce albo-pilosis, tibiis totis, tarsis apice rufo- . piceis. : H. ad fl. Lepsa prope lac. Balchasch. Affinis C. laterali et C. lacteolae Pall.. at nitore, co- lore, elytrorum punetura et signatura, corporis lateribus albo-pilosis et C. satis differt. 2. Cicindela granulata. Supra nigra, obscura, elytris subtilissime granulatis, apice parum depressis, puncto humerali, macula trans- versa, obliqua, extrorsum latiore medii punctoque posti- co albis. Long. S lin., lat. 3 lin. Caput ovatum, alutaceum, inter oculos excavatum, ru- gulosum, frontis apice emarginata, collo rotundato, ocu- lis nigris, labro pallido, anguste nigro-marginato, man- dibularum basi supra alba. Antennae subpilosae, basi 317 nigro-aeneae, apice obscuriores. Thorax basi emargina- tus, antrorsum sensim dilatatus, apice rude constrictus, truncatus; supra subtiliter alutaceus, impressionibus trans- versis parum profundis, lobulisque disci minus elevatis. Scutellum transversum, triangulare, alataceum. Elytra antice thorace duplo latiora, truncata, lateribus linearia, ultra medium subdilatata, apice late rotundata, supra pa- rum convexa, sparsim, ad medium usque subtiliter, ul- ira medium subtilissime granulatus macula alba in ipso humero, altera transversa, extrorsum dilatata, suturam versus angustiore et retrorsum reflexa, maculaque rotun- da, postica albis. Subtus cyanea, nitida, capite, thorace pedibusque pilis longis, in abdomine hrevibus. albis, ad- spersis. Caput et thorax fortius, abdomen subtilissime rugulosum. Pedes nigro-cyanei, nitidi. In vallibus mont. Alatau et specimina capta. Variat lunula obsoleta, loco puncti humeralis et strio- la obliqua. margina!i apicis, ad punctum posticum usque producta albidis. Affinis C. sylvaticae, at colore, forma elytrorum et C. diversa. | 3. Cymindis Mannerheimii. Nigro- picea, subpubescens, ore antennis pedibusque ferrugineis, capite thoraceque cordato, angusto, postice obtuse angulato, dense et profunde punctatis; elytris po- stice latioribus, punctato-striatis, interstitiis dense punc- tulatis. Long. 35/, — 4'/, lin., lat. 1°/, — 2 lin. Caput ovatum, depressum, nitidum, profunde confertim, in fronte sparsim punctatum, inter antennas utrinque im- pressum, labro subtilissime punctulato, mandibulis palpis- que ferrugineis; oculis nigris. Antennae dimidium cor- 21° 318 poris attingenlis, pilis brevibus et nonnullis longioribus griseis obsitae. Collum antice profunde punctatum, postice laeve. Thorax nitidus, antice leviter emarginatus, lateri- bus ante medium ditatatus, postice angustatus, margine parum reflexo, basi obliqua, medio truncata, angulis ob- tusis; supra modice convexus, medio canaliculatus, basi utrinque fovea impressa, ad margines profunde, medio subtilius punctatus. Scutellum triangulare, punctulatum. E:ytra minus nitida, antice emarginata, humero obtuso, lateribus ultra medium dilatata et thorace duplo latiora, apice sublruncala; supra depressa, striata, striis puneta- latis, interstitiis vage punetatis, penultima punctis inajo- ribus, distantibus, impressis. Corpus subtus nitidius, ru- guloso- punciatum, — pectore rufescent:; pedes laeves, nitidi. In vallibus mont. Tarbagatai saepius lecta. Statura C. macularis et C. rufipedis; differt ab illa colore. thoracis angulis posticis obtusis; ab hae colore corporis subtus obscuriore, magnitudine, punctura densiore et profundio- re; а C. simplice Zoubk. stris elytrorum profundioribus; a C. altaica m. (у. Bulletin dela Société Impériale des Naturalistes de Moscou. T. VI.) thorace obtuse aneula- to, punctura subtiliore; a C. binotata et aliis colore et thorace angustiore. 4. Cymindis sellata. Ferruginea, thorace cordato, postice acute angulato, pedibus elytrisque pallidis. his rotundato-ditalatis. plaga . disei commnni, medio dilatata, et apice abdomineque po- stice nigris. Long. 3 lin., lat. 1!/, lin. Nitidula, pube flava tomentosa. Caput ovatum, depres- “sum, subtilissime punctulatum, oculis globosis, nigris. 319 Antennae ferrugineae, pilis nonnullis obsitis. Collum lae- ve. Thorax antice leviter emarginatus, angulis deflexis, ante medium dilatatus, postice angustatus, margine an- guste reflexo, angulis rectis, acutis, basi medio arcuatus; supra medio convexus, canaliculatus, postice depressus, disco sparsim, ad margines densius punctulatus. Scutel- lum minutum, iriangulare. Elytra basi singulatim rotun- data, humero producto, lateribus rotundato-dilatata, tho- race plus duplo latiora, apice truncata: supra depressa, simpliciter. striata, interstiliis subtilissime punctulatis, stria penultima punctis majoribus, distantibus impressis; plaga communi disci magna, transversa, dentata, in su- (ига utrinque producta, marginem поп atlingente, macu- la transversa, ad latera anguste produeta apicis puncto- que humerali obsoleto nigris. Corpus subtus nitidum, ru- guloso-punctulatum, segmentis 3 ultimis abdominis nigris. Pedes laeves, pallidi. Specimen unicum ad lac Alakul captum. 5. Agatus cingulatus. Linearis, rufus, thorace cordato, postice acute angula- to, eiytris punctato-striatis, interslitiis punetulalis, antice rufis, postice nigris, macula magna, communi rufa, ab- domine femoribusque nigris. Long. 2 lin., lat. 5/, lin. Nitidulus. Caput ovatum, depressum, dense punctatum rufo-piceum, inter antennas leviter impressum, oculis pro- minulis, nigris, antennis pallidioribus, pilis raris obsilis. Collum punctatam. Thorax rufo- piceus, antice leviter emarginatus, angulis depressis, obtusis, lateribus ante me- dium dilatatus, postice angustatus, angulis rectis, acutis, reflexis, basi producta, medio truncata, supra convexus, 320 lateribus lobaque basali depressis, ruguloso punctatus, medio leviter canaliculatus. Elytra humero rotundato, la- teribus lineari - elongata, apice oblique truncata; supra depressa, griseo-pilosa, punetato-striata, interstitiis vage puuctulatis; antice fere ad medium usque laete rufis, fas- cia media, marginem attingente, in sutura utrinque pro- ducta, apice margineque postico nigris, maculam mag- nam, transversam rufam ambientibus. Corpus subtus ni- tidum, sublaeve, griseo-pilosum, abdomine femoribusque nigris, his basi rufis. Ibidem semel captus. Statura D. 4-maculati, sed paulo angustior, punctura, colore structura thoracis ab illo et aliis diversus. 6. Omalomorpha punctata. Chalybea, fulvo subpubescens, capite thoraceque medio profunde canaliculata obscuris, ruguioso - punctatis, ely- tris nitidulis, elongato-quadratis, striatis, interstitiis sub- elevatis, dense puunctulatis. Long. 37/, lin., lat. 1'/, lin. Caput ovatum, depressum, tenue rugulosa-puctulatum, medio frontis late subimpressum, oculis globosis palpis- que nigris. Antennae nigro-chalybeae, extrorsum griseo- pubescentes. Collum punctatum. Thorax transverso-cor- datus, antice late emarginatus, angulis depressis, lateri- bus ante medium dilatatus, postice angustatus, angulis reflexis, acutis, rectis, basi producta, medio truncata; supra medio profunde canaliculatus, convexus, lateribus et basi depressus, totus confertim ruguloso-punctatus. Scu- tellum parvum, triangulare, punctatum. Elytra humeris rotundatis, lateribus sublinearia, parum rotundata, apice truncata; supra depressa, nitidula, anguste striata, stria 321 penultima foveolis distantibus impressa, interstitiis con- fertim punctulatis. Corpus subtus nitidius, dense puncta- tum, femoribus concoloribus, laevibus; tibiis tarsisque nigro-chalybeis, fulvo-subpilosis. In deserto ad lac. Alakul semel lecta. Statura L. cyanocephalae. Affinis L. festivae Fald. (Fauna transcaucasica p. Т.), mihi invisae; at nitore, co- lore femorum etc. satis diversa videtur. 7. Nebria Sehrenkii. Nigra, nitida, elytris elongato-ovatis, postice lateribus, punciato-striatis, foveolis 4 impressis, palpis, tibiis tar- sisque rufo-piceis. | Long. 3°/, lin., lat. 1°/, lin. Caput latum, ovatum, subtilissime transverse rugulosum, linea transversa verticis alteraque sinuata froutis impres- sis, palpis piceis, articulo ultimo obscuriore; oculis glo- bosis. Antennarum articulus primus niger, ceteri rufo- picei, griseo-pubescentes. Collum laeve. Thorax longitu- dine parum latior, cordatus, antice late emarginatus, ante medium dilatatus, postice valde constrictus, angulis po- sticis acutis, prominulis; supra medio subconvexus, ca- naliculatus et suhlaevis, antice arcuatim impressus, late- rib:s reflexis et basi subtiliter rugulosis; ante basin transversim impressus, pone angulos fovea profunda, oblonga. Scutellum iatum, triangulare, transversim im- pressum, Elytra antice angusta, humero obtuse rotunda- 10, apicem versus sensim dilatata, apice constricta, sub- acuminata; supra modice convexa, striata, striis puncta- tis, interstitiis planis, obsolete rugulosis, tertio foveolis 4 latis, nec profundis impressis, ultimo catenulata. Cor- 322 pus subtus laeve; pedes graciles. femorum anteriorum basi, tibiis tarsisque ferrugineis. In vallibus mont. Alatau specimen captum. Statura N. Lafrenayi: sed multo minor, elytrorum foveolis et colore femorum diversa. 8. Sphodrus lhoracicus. Apterus, niger, thorace transverso-quadrato, ante api- cem dilatato, medio obsolete canaliculato, elytris oblon- gis, subtilissime punctato striatis; antennis palpisque ru- fo-piceis. Long. 6'/, lin., lat. 21/, lin. Nitidus, glaber. Caput magnum, ovatuin, laeve, apice emarginatum, [fronte utrinque fovea oblonga rugulosa, inter antennas linea angusta et antice sulcis 2 transver- sis impressis. Setae labris et palpi ferruginei; antenna- rum articuli 3 basales nigro-picei, ceteri ferruginel, api- ce griseo-pilosi. Collum laeve. Thorax latitudine multo brevior, antice late emarginatus, angulis productis, acu- lis, aute medium rutundatus, postice sensim angustatus, basi latitudine apicis, emarginata, angulis acutis; supra parum convexus, obsolete et subtilissime transversim ru- gulosus, antice et postice obsolete arcualim impressus, medio stria longitudinali, tenui, punctata, postice pro- fundiore, margine depresso, anguste, postice late reflexo; basi utrinque fovea oblonga impressa. Scutellum latum, triangulare, laeve. Elytra thorace parum latiora, basi singulatim emarginata, humero producto, acuto, lateri- bus parum dilatata, apice conjunctim rotundata; supra modice convexa. subtiliter punctata-striata, stria penulti- ma punctis distantibus, profundis impressa, interstitils laevibus, planis. Corpus subtus laeve, hine inde late 323 impressum vel striolatum. Pedes nitidissimi, femorum posteriorum basi rufescente, tarsis nigro-piceis, articulis maris congeneribus latioribus. Semel ad lac. Alacul captus. A congeneribus differt forma thoracis et magnitudine. 9. Anchomenus cyanicollis. Alatus, capite thoraceque coeruieis, hoc profunde trans- versim biimpresso, antennarum basi, pedibus elytrisque flavo - testaceis, his punctulato - striatis, macula magna, communi nigro-aenea, abdomine apiceque antennarum fusco-testaceis. Long. 3 lin., lat. 4 lin. Glaber, nitidulus. Caput ovatum, laeve, nitidum, in- ter antennas linea transversa et utrinque fovea oblonga impressis, labro nigro, mandibulis rufo-piceis, palpis ru- fo-testaceis, oculis magnis, prominulis, nigrescentibus. Antennarum articuli 2 basales rufo-testacei, tertius ob- scurior, ceteri fusco-testacei, pubescentes. Thorax corda- tus, antice profunde, postice leviter emarginatus, lateri- bus ante medium dilatatus, ad basin angustatus, angulis posticis prominulis, acutis; supra antice sulco arcuato. trausverso, impresso, medio canaliculatus, parum conve- xus, ad latera antice depressus, postice reflexus, basi utrinque suleo obliquo, ruguloso, ultra medium usque extenso et alio transverso, sat profundo, sulcos laterales attingente. Scutellum triangulare, nigro-coeruleum. Elytra thorace latiora, oblonga, basi emarginata, lateribus dila- lata, postice rotundata; supra deplanata, striata, striis subtiliter punctulatis, ultima annulis distantibus impres- sa, interstitiis planis, laevibus, tertia punctis nonnullis majoribus impressis; rufo - testacea, plaga magna, rotun- 324 data, nigro-aenea, magnam parlem medii elytri ad api- cem usque occupante. Corpus subtus nitidum, laeve, nigro-aeneum, pectore abdomineque testaceis, fusco-ne- bulosis; pedes graciles, laete testacei, nitidi, laeves, fe- moribus compressis. Semel in deserto ad lac. Balchasch lectus. Valde affinis A. prasino; diversus colore et impressio- nibus thoracis transversalibus profundioribus. 10. Poecilus сустеиз. Alatus, supra cyaneus, thorace transverso - quadrato. postice depresso, ruguloso et utrinque bistriolato, elytris obiongo-ovatis, striatis, striis subülissime punctatis, po- slice punctis 3 impressis, antennarum basi pedibusque rufis. Long. 5 lin., lat. 2 lin. Nitidus, supra laete cyaneo - aeneus. Caput nitidissi- mum, subtiliter punctatum, inter antennas linea trans- versa et utrinque fovea, oblonga. rugulosa impressis; palpis anticis basi, posterioribus totis rufis. Antennarum articuli 3 basales rufi, ceteri nigri, pubescentes; oculi nigri. Thorax valde nitidus, antice emarginatus, lateri- bus ante medium leviter dilatatus, postice truncatus, an- gulis acutis; supra parum convexus, medio longitudina- liter canaliculatus et sparsim transverse rugulosus, im- punetatus, margine reflexus, basi depressus, rugulosus, utrinque lineolis 2 latis s. foveolis 2 oblongis, rugulo- : sioribus impressis, exteriore minore. Seutellum nitidum, triangulare, laeve. Elytra thorace parum latiora, linea- ria, ante apicem sinuata, apice angustata; supra minus nitida, plana, profunde striata, striis subtiliter punctula- tis, interstitiis «levatis, laeviusculis, tertio ultra medium 325 punetis 3 majoribus, ultimoque foveolis distantibus im- pressis. Corpus subtus convexum, dense punctatum, ni- gro-brunneum, femoribus crassiusculis, laevibus, laete rufis; tibiis scabris, setosis, obscurioribus, tarsis piceis. Semel in deserto ad Jac. Belehasch lectus. Affinis P. cupreo et P. cursorio; distinguitur colore, thoracis basi rugosiore et foveis brevioribus latioribusque. 11. Omasens Mellyi. Apterus, niger, thorace subquadrato, ante medium di- latato, basi angulis acutis et utrinque fovea profunda impressa, bistriata, elytris brevioribus, oblongo - ovatis, subparalellis, ieviter striatis, striis obsoletissime punctu- latis, puncüs nonnullis majoribus impressis. | Long. 41/, — 5°/, lin., lat. 2 — 2'/; lin. Niger, nitidus, glaber. Caput ovatum, depressum, lae- ve, selis paucis, longis obsitum, inter antennas utrinque impressum, frontis apice ruguloso; oculis prominulis, ai- bidis. Antennae crassiusculae, apicem thoracis non at- tingentes, articulis obconicis, extrorsum griseo-pubescen- tes. Collum laeve Thorax antice emarginatus, angulis deflexis, obtusis, anie medium dilatatus, basin versus sensim angustatus, angulis prominulis, acutis; supra mo- dice convexus, subtilissime transversim rugulosus, medio canaliculatus, margine anguste reflexo, basi subdepres- sus, utrinque fovea profunda, subrugulosa, bistriolata impressa, striolis, oblique dispositis. Scutellum triangu- lare, laeve, medio impressum. Elytra thorace parum la- tiora, basi truncata, lateribus linearia, ultra medium sub- dilatata, ante apicem sinuata, apice conjunctim rotunda- ta; supra parum convexa, leviter striata, striis obsoletis- 326 sime punctulatis, interstitiis deplanatis, laevibus, subin- aequalibus, tertis punctis 2—4, ultimo multis majoribus impressis. Corpus subtus subrugulosum, ano laevi. Pedes validi, laeves. Ad fl. Ajagus etc. frequens. Ab O. aitaico differt thorace quadrato, nec cordato, angulis posticis non prominulis, foveis lateralibus pro- fundicribus; ab O. mago, cui valde affinis, thorace ante medium dilatato, angulis posticis acutioribus, foveis pro- fundioribus, elytris subtilius striatis. 12. Ophonus undulatus. Latus, oblongus, supra nigro - piceus, nitidus, capite thoraceque medio sparsim, ad latera densius punctatis, thorace transverso, angulis rotundatis, elytris punctulato- striatis, interstiliis linea e punctis sparsis, undulatis; an- tennis tarsisque ferrugineis. Long. 4 lin., iat. 1?/, lin. Caput magnum, convexum, medio sparsim, ad latera den- sius et profunde punctatum, inter antennas linea trans- versa, obsoleta ct utrinque fovea longitudinali, profundo impressis: palpis ferrugineis. Oculi globosi, prominuli, nigrescentes; collum laeve. Antennae thoracis basin pa- rum superantes, griseo-pubescentes. Thorax antice levi- ter emarginatus, lateribus dilatatus, postice truncatus, angulis omnibus rotundatis; supra valde convexus, an- tice arcuatim subimpressus, medio obsolete canaliculatus, fere laevis, ad latera densius et profunde puuctatus, mar- gine anguste reflexo, subferrugineo, ad basin utrinque late, nec profunde impressus. Scutellum transversnm, tri- angulare, laeve. Elytra thorace parum latiora, antice 327 leviter emarginata, humero haud prominulo, ultra me- dium subdilatata, ad apicem oblique truncata; supra mo- dice convexa, striata, stris subtilissime panctulatis, in- terstitiis planis, primo laevi, ceteris singulo linea e pun- elis, sparsis, undulatim dispositis, exterioribus punctis alis, distantibus, irregularibus. Corpus subtus subtilis- sime punctulatum, rufo-piceum, pilis sparsis ferrugineis. Pedes validi, picei, femoribus compressis, laevibus, tibiis scabris, setosis, tarsis ferrugineis. Semel in deserto ad fl. Ajagus lectus. Statura O. dilatati; thorace postice haud angustato, punetura subtiliore etc. differt. 13. Colymbetes latus. Dilatatus, niger, subtilissime coriaceus, ore, antennis, thoracis extremo margine pedibusque anticis ferrugineis, thoracis lateribus longitudinaliter impressis, ruguloso- punctatis, elytris postice depressis, late rotundatis, lineis tribus subelevatis et pone illas striis tribus e punctis ma- joribus. Long. 41/, lin., lat. 2°/, lin. Nitidus. Caput longitudine duplo latius, deplanatum, coriaceum, pnnctis 2 frontis, margine antico, labro pal- pisque ferrugineis, foveola rotunda impressa utrinque in- ter antennas; oculi magni, albidi. Antennae tenues, tho- racis basin parum superantes. Thorax transversus, lon- eitudine duplo latior, antice acute emarginatus, angulis magnis, acutis, lateribus sensim dilatatus, rotundatus, apice latior, bisinuatus; supra convexus, stria transversa, apicali alteraque basali impressa, subtilissime coriaceus, ad latera depressus, rugulosus. Scutellum transversum, triangulare, coriaceum. Elytra basi thorace latiora et la- 328 te emarginata, medio valde dilatata, postice late rotun- data; supra antice convexa, poslice depressa, striolis mi. nutissimis, longitudinalibus coriacea, lineis 3 parum ele- vatis, duabus pone medium, tertia ad marginem disposi- tis, pone illas striis 3 e punctis inajoribus et ad mar- ginem punetis talibus, sparsis, irregularibus, impressis. Corpus subtus nitidius, subtilissis:e coriaceum, abdominis segmentis apice, pedibus anticis totis, femoribus poste- rioribus apice tarsisque ferrugineis. In rivulis ad fl. Balchasch. Valde affinis C. bipustulato; sed statura latiora et for- ma elytrorum differre videtur. 14. Malachius reflexicollis. Viridi - cyaneus, subobscurus, antennis crassiusculis, basi fulvis, thoracis medio transversim carinato, margine laterali et postico, elytris postice dilatatis apice, ore, fe- moribus subtus, tibiis tarsisque fulvis. 0 Long. 17/, lin., lat. 5/, lin. Glaber. Caput obscurum, ovatum, deflexum, planum, subtilissime alutaceum, vertice lineola, fronte inter an- tennas utringue foveola impressis, labro palpisque fulvis. Oculi globosi, valde prominuli, nigri. Antennae crassae, obtuse serratae, articulis 2 basalibus fulvis, ceteris ni- gris, pubscentibus, ultimo acuminato. Thorax obscurus, antice truncatus, lateribus et postice rotundatus, margi- ne omni reflexo; supra subtilissime alutaceus, medio val- de convexus, carina transversa, obtusa, elevata et ante eam sulco lato, impresso, marginem non attingentibus. . Scutellum rotundatum, alutaceum. Elytra nitidula, antice thorace non laüora, truncata, humero prominulo, lateri- 329 bus linearia, ultra medium et apice dilatato-rotundata; supra convexa, rugulosa, sutura elevata, margine apicis fulvo. Corpus subtus nitidulum, nigro-cyaneum, alutace- um, abdominis segmentis apice fulvis; pedes graciles, postici ceteris longiores, tibiis subarcuatis; femoribus su- pra nigro-cyaneis, infra, tibiis tarsisque totis fulvis; his subobscurioribus. In montibus Alatau semel captus. Statura fere M. viridis; structura thoracis ab omnibus mihi cognilis differt. 15. Gymnopleurus aciculatus. Supra cyaneus, nilidulus; subtus obscurior; clypeo an- tice aciculato; thorace convexo, ad marginem subtiliter granulato, medio sparsim punctato: elytris striatis, in- terstitils transversim rugolosis, aciculis parvis, postice acumisatis, subseriatim dispositis. | Long. 65/, lin., lat. #'/, lin. Caput rotundatum, antice reflexum, anguste, lateribus leviter et pro insertione oculorum profuade emarginatum, 1061$ 2 apicis obtusis; supra deplanatum, basi sparsim punctatum, apice aciculatum, carinis 2 sinuatis, antice acutis, postice obsoletis, subtriangulariter a medio mar- ginis ad verticem, tertiaque media a fronte ad apicem productis. Oculi et antennae nigri, clava pubescente. Thorax longitudine duplo latior, antice profunde emar- einatus, lateribus rotundatus, margine anguste reflexo, basi apice latiore, rotundata; supra valde convexus; ad medium marginis utrinque fovea magna, profunda, im- pressa, medio sparsim punctatus, basin versus subcanali- culatus, ad latera granulis parvis, deplanatis rugulosus. 330 Scutellum deest. Elytra basi latitudine thoracis, emargi- nata, ante medium profunde et late excisa, margine po- ne humerum reflexo, humero elevato, ad apicem paulo dilatata apice truncata; supra deplanata, postice valde depressa et sutura elevata. leviter striata, interstitiis pla- nis, late transversim rugulosis, minutissime granulalis, primo stria unica; ceteris duabus ex aciculis parvis, triangularibus, postice acuminatis, irregularibus. Pygidi- um dense granulatum, rotundatum. Corpus subtus con- vexum femoraque subtiliter aciculata; femora valde com- pressa, antice late longitudinaliter canaliculata, subtus nigro-pilosa, posteriora arcuata; tibiae serratae, anticae latae, compressae, dentibus 3 magnis spinaque apicali acutis, posteriores dentibus duabus, parvis, latis armatae; tarsi longiusculi, tenuissimi. Semel ad lac. Balchasch lectus. 16. Geotrupes impressus. Oblongus, nigro-cyaneus, nitidus, capite unitubercula- to, thorace antice arcuatim impresso marginisque medio reflexo, ruguloso, disco sparsim, lateribus dense puncta- tis; elytris late crenulato-striatis, interstitiis subrugulosis. Long. 10—11'/, lin., lat. 5*/,—6 lin. Caput antice rotundatum, lateribus pilis longis cilia- tum, supra deplanatum, pone oculos utrinque oblique carinatum, inter antennas triangulariter canaliculatum, medio frontis tuberculo acuto, triangulari, compresso ru- gulosum, margine antico reflexo; labro leviter emargi- nato, mandibulis magnis, rotundatis, apice excisis, supra excavatis; palpis piceis. Oculi nigri. Antennae nigrae, articulo primo apice pilis longis, setosis armato, clavae apice fusco-tomentosa. Thorax longitudine plus duplo la- 331 iior, anlice constrictus, profunde emarginatus, lateribus valde dilatatus, apice latior, leviter bisinuatus, angulis omnibus rotundatis: supra valde convexus, basi utrinque transversim impressus, medio canalieulatus, parum punc- tatus, apice arcuatim impressus, rugulosus, margine re- flexo, acute transversim carinalo, antice rufescente; ad latera dense et profunde punctatus, fovea rotunda utrin- que impressa. Scutellum magnum, transversum, triangu- lare, laeve, medio canalieulatum. Elytra thorace angu- stiora, basi truncata, lateribus sublinearia, margine re- flexa, apice late conjunctim rotundata; supra fornicata, late striata, striis transversim crenulatis, interstitiis sub- elevatis, impunctatis, obsolete et late transversim rugu- losis. Pygidium granulatum, pilosum. Corpus subtus punctatum, pilis longis tectum. Pedes validi, pilis longis ciliati; femora compressa, laevia, antice basi rufo-tomen- tosa, tibiae rugulosae, anticae apicem versus dentibus 3 magnis , acutis, posteriores pluribus, minoribus armatae, tarsı longiusculi, tenues. In desertis ad lac. Balchasch 3 specimina lecta. A ceteris differt praecipue margine antico thoracis late reflexo. 17. Anomala viltata: Oblonga, pallida, nilida, convexa, subtus hirta; macu- lis 2 capitis, vittis 2 undulatis thoracis, vitta lata sutu- rali, altera marginali apice conniventibus tertiaque ab- breviata disci elytrorum nigro-coeruleis; his transversim rugulosis lineisque 2 eievatis. ay Long. 6 lin., lat. 3°/, lin. Pallide testacea, supra glabra. Caput transversum, de- pressum, margine clypei reflexo, parum rotundato, pilis № 4. 1859. 22 332 pallidis ciliata; supra dense punctatum, inter antennas trantverse carinatum, inter oculos utrinque macula trans- versa, cordata nigro-coerulea. Oculi oblongi, nigri. An- tennae basi pilosae. Thorax longitudine duplo latior, an- tice profunde emarginatus, lateribus dilatatus et pilis pal- lidis ciliatus, postice latior, subbisinuatus, angulis omni- bus obtusis, supra valde convexus, dense punctatus, me- dio eanaliculatus; vittis 2 disci latis, apicem et basin non attingentibus, undulatis, extrorsum subarcuatis, nigro- coeruleis. Scutellum magnum, transversum, rotundatum, punctatam. Elytra basi truncata, lateribus parum dilata- ta, apice late conjunctim rotundata, abdomine multo bre- viora; supra fornicata, transversim rugulosa humero pro- minulo, lineis 3 disci, quarta abbreviata subhumerali su- turaque elevatis; vittis 3 nigro-coeruleis, prima lata, po- stice angustiore, a scuteilo ad apicem suturae producta, pone illam ante medium elytri altera, angusta, abbre- viata, tertia lata, in ipso margine a humero ad apicem suturae fere exiensa, postice lineolam extrorsum emitten- \e. Pygidium ruguloso-punctatum, segmento ultimo me- dio baseos nigro-coeruleo. Corpus subtus valde con- vexum, ruguloso-punctatum, antice dense, postice parcius pallide pilosum, pectore canaliculato, abdominis segmen- tis anterioribus margine angustissime, 2 posticis latius nigrescentibus. Pedes validi, punctulati, setoso - ciliati, femoribus apice, tibiis anticis margine nigrescentibus. Semel in diserto ad lac. Balchasch capta. 18. Anisoplia glabra. Oblongo-ovata, nigra, subglabra; clypeo lato; thorace elytrisque convexis, illo sparsim punctulato,. postice de- flexo, antennarum funiculo elytrisque rufo -testaceis, his 333 crenulato - striatis, interstitiis elevalis, sutura anguste nigra. Var. 6. tota nigra. — с nigra, elytris infuscatis. — 4. rufo-testacea, thoracis disco nigro. — €. tota rufo testacea. Nitidula, supra glabra. Caput subquadratum, parum convexum, puncíatum, inter antennas transversim canali- culatum, clypeo longitudine duplo latiore," margine re- flexo, palpis et antennaruni funiculo testaceis, oculis ro- tundis, nigris. Thorax antice profunde emarginatus, la- teribus ante medium dilatatus, basin versus sensim an- gustior, basi bisinuatus, angulis subacutis; supra valde convexus, sparsim punctulatus, medio canaliculatus, ad latera et basin deflexus. Scuttellum magnum, rotunda- lum, punctatum, medio canaliculatum. Elytra basi emar- ginata, lateribus subdilatata, apice late singulatim ro- tundata, corpore multo breviora: supra convexa, striata, striis ad suturam obsolete, ad marginem evidentius cre- nulatis, interstitiis punctulatis et transversim rugulosis, subhumerum impressa, margine haud plicato. Pygidium subtilissime punctulatum. Corpus subtus convexum, punc- tulatum, antice pilis albidis. vagis adspersum, pectoris medio longitudinaliter canaliculato, abdominis segmentis apice subciliatis. Pedes validi, compressi, breves, nitidi, femoribus albo-ciliatis, tibiis anticis bidentatis, posterio- ribus triplici serie spinosis, larsis apice spinosis Var. c. elytris irregulariter infuscatis d rarius, var. 6 et c frequenter occurrunt. Habitat in deserto ad fl. Ajagus. 394 Clypeo lato, statura convexa et c a congeneribus differt. 19. Melolontha irrorata. Nigro-picea, subtus antice hirta, postice albo-squamu- losa; supra maculis irregularibus squamulisque numero- sissimis, solitariis, albis irrorata, thoracis margine cre- nulato, antennarum maris clava longitudine capitis, ely- tris subrugosis. Long. 15 lin., lat. 6'/, lin. Nitida. Caput depressum, vertice et fronte punctatis, medio parcius, lateribus dense albo squamosis, inter an- tennas transverse carinatum, clypeo transverso-quadrato, excavato, margine valde reflexo, dense squamoso, palpis riliatis. Oculi magni, ovati, nigri. Antennarum maris (feminam non vidi) funiculus nigro-pieeus, clava palli- dior, longitudine capitis, thoracis basin non attingens. Thorax antice profunde emarginatus, lateribus dilata- tus, margine leviter crenulato, pilis longis, griseis chia- io, basi bisinuatus, angulis omnibus aculis; supra valde convexus, inaequalis, medio late et obsolete canalicula- tus, pone angulos anticis depressus; squamulis numero- sis, oblongis solitariis aliisque lineam mediam et utrin- que vittam obliquam, formantibus. Scutellum magnum, rotundatum, medio canaliculatum, dense squamulosum. Elytra basi apiceque late singulatim rotundata, lateribus fere lineariá, margine anguste reflexo; supra fornicata, humero prominulo, postice rude deflexa, ruguiosa, а elevata suturali alteraque disci obsoletis, apicem non at- tingentibus, sub humerum longitudinaliter impressa; squa- mulis oblongis, solitariis nummerosissimis aliisque ma- eulas copiosas irregulares formantibus tecta: Pygidium 335 subtriangulare, obtusu.n, laeve, dense squamulosum, stria media nuda. Subtus caput, collum et pectus pilis longis, albis dense obsita, hoc medio longitudinaliter canalicu- latum; abdomen subtilissime transverse lineatum, ad la- tera dense, medio parcius albo-squamulosum. Pedes com- pressi, validi, albo-pilosi et squamulosi; tibiis antice bi- dentatis, posterioribus spinis 2 lateralibus. In deserto ad lac. Balchasch et Alakul 5 specimina lecta. Valde affinis M. fulloni; at minor et antennarum ma- ris clava multo brevior. 20. Podhamala bicarinata. Nigra, obscura, subtus albido-tomentosa; thorace bre- vi, granulato, elytris late-ovatis, sutura elevata, singulo carinis 2 lateralibus acute spinosis, interstitiis late exca- valis, dorsali granulato, laterali transversim rugoso. Long. 6'/, — 7 lin., lat. 3?/, — 4'/, lin. Supra glabra. Caput latum, vertice convexo, antice deplanatum, subtiliter et vage granulatum, inter anten- nas transversim impressum, apice truncatum. Oculi de- pressi, reniformes. Antennae tenues, scabrae, thoracis basin superantes, subpilosae, articulis 3 apicalibus niti- dulis, laevibus, apice albis, ultimo ovato, acuminato. Tho- rax antice late, nec profunde emarginatus, lateribus aute medium dilatatus, ad basin angustatus, basi truncatus, margine deflexo, angulis obtusis, antice et postice dense albo-ciliatus; supra valde*convexus, granulis parvis, acutis medio parce, ad latera densius obsitus. Scutellum minutum vel subquadratum, vel subcordatum vel subro- tundatum. Elytra basi thorace multo latiora, truncata, 336 humero rotundato, lateribus rotundato-dilatata, margine inflexo, postice angustata, cbtuse acuminata; supra dorso deflexa, sutura elevata, nitidula, carinis 2, altera late- rali, altera marginali, apicem non atlingentibus, valde elevatis, spinis acutis, retrorsum spectantibus, armatis; interstitiis late, nec profunde excavatis, suturali linea longitudinali medii obsoleta granulisque vagis, anteriori- bus majoribus, posterioribus subtilibus adsperso, margi- nali transverso-rugoso, vix granulato. Corpus subtus con- vexum, tomento brevissimo, albido tectum, abdomine subtilissime vage granulato. Pedes longi, tenues, linea- res, seabri, parum pilosi, tibiis anticis apice dilatatis. Frequentat littora et deserta lac. Alakul. : 21. Pseudopimelia variolaris. Nigra, subtus albido-subpruinosa, capite piloso, subti- liter granulato, thorace medio carinulato elytrisque gra- nulis densis, rotundis tectis, his margine serrato singu- loque lineis 3 confertissime granulatis. Er A Long. 5'/, lin., lat. 3°/, lin. Obscura, subglabra. Caput deplanatum, subtiliter gra- nulatum, margine antico arcuato, pilis longis nigris tec- tum, labro postice laevi, nitido. Oculi prominuli, reni- formes, nigrescentes. Antennae thoracis basin superari- tes, laeviusculae, pilosae, articulo ultimo multo brevio-. re, apice rude acuminato, albido-tomentoso. Thorax lon- gitudine duplo latior, transverso-quadratus, antice leviter emarginatus, albo-pruinosus, "lateribus ante medium sub- dilatatus, postice medio sinuatus, angulis rectis, subacu- tis; supra valde convexus, carinula media basin et api- cem non attingente, granulis rotundis confertim tectus. 397 Seutellum minutum, obcordatum, laeve, postice latius. Elytra basi thorace sublatiora, bisinuata, humero rotun- dato; lateribus rotundato-dilatata, apice angustata; supra convexa, granulis rotundis dense tecta, singulo lineis 3, apicem non attingentibus e granulis subacutis, confertis- simis, interiore ceteris breviore. Corpus subtus albido- pruinosum, granulis vagis, parvis, deplanatis. Pedes longi, tenues, lineares, scabri, parce pilosi, tibiis omni- bus rectis. | In deserto ad fl. Ajagus 2 specimina capta. Valde affinis L. hirtae Frseh; minor tamen, minus den- se eranulata, striis elytrorum evidentioribus. 22. Microdera deplanata. Nitida, capite punctato, antice rotundato et bifoveo- lato, medio convexo, antennis validis, thorace brevi, rotundato-cordato, convexo, subtilissime punctato, elytris ovalis, antice singulatim rotundatis, angulis subreflexis, subtilissime rugulosis et punctulatis, dorso impresso. Long. 4'/, — 5 lin., lat. 1°/, — 2'/, lin. Nitida, nigra, glabra. Caput oblongum, confertim pun- ctatum, ante oculos rotundatum, inter antennas utrinque longitudinaliter sulcatum, in apice frontis foveolis 2. 1m- pressis, labri margine fulvo ciliato, palpis apice griseis. Oculi reniformes, obscuri. Antennae apicem thoracis non attingentes, extrorsum sensim crassiores, articulo ultimo oblique truncato, apice cinereo-pubescente. Thorax anti- ce emarginatus, angulis omnibus deflexis, obtusis, late- ribus marginatus, ante medium modice dilatatus, postice valde angustatus, basi late rotundatus; supra confertim subtilissime punctatus, convexus, ad marginem deflexus, 338 basi linea transversa impressa. Scutellum minutum, ro- tundatum. Elytra basi profunde emarginata, angulis acu- tis, subreflexis, antice angustiora, lateribus immarginatis, plus minusve dilatatis, postice angusta, apice obtuse acu- minata; supra ad latera valde convexa, dorso late im- presso, postice deflexa, subtilissime rugulosa et hine in- de punctulata. Corpus subtus convexum, parce puncta- tum. Pedes graciles, femoribus laevibus, tibiis scabris, tarsorum angulis et spinis piceis. Frequentat deserta ad lac. Balchasch et Aiakul. Proxima T. desertae Tausch: (qua, teste Com. Dejean eadem, ac T. dorsalis Fisch.) sed multo minor, thorace minus dilatato, humero parum reflexo, elytris plerum- que subtilius rugulosis (foveolis capitis, quae in spe- cimine F. desertae collectionis nostrae desunt?) satis dif- ferre videtur. 23, Dila laevicollis. Ob!onco-elongata, tharace convexo, lateribus dilatato, depresso, oculo armato subtilissime punctulato, elytris thorace parum latioribus, supra sparsim punctulatis, api- ce obtuse acuminatis, femoribus anticis uni-dentatis. Long. 13 — 44'/, lin., lat. 45/, lin. Nigra, nitida, glabra. Caput subtrapeziforme, antice truncatum, supra parum convexum, sublilissime punciu latum, inter antennas obsolete transversim Impressum; oeuli depressi, reniformes. Antennae thoracem vix supe- rantes, tenues, apice non crassiores, articulis 4 ultimis apice tomentosis, pilis adspersis. Thorax antice et posti- ce leviter emarginatus, lateribus valde dilatatus, depres- sus, Margine acuto, nec reflexo; supra convexus, fere 339 laevis, oculo armato tantum subtilissime punctulatus. Scu- tellum brevissimum, transversum, testaceo ciliatum. Ely- tra basi latitudine baseos thoracis, lateribus ultra medium subdilatata, apice obtuse acuminata, producta; supra hu- mero deflexo, valde convexa, ad apicem oblique deflexa; parce subtiliter punctulata, aequalia, margine acuto. Cor- pus subtus convexum, transversim rugulosum, condylis anticis testaceo-tomentosis. Pedes validi, longi, compres- si; femoribus laevibus, anticis medio dente valido, pa- rum acuto armatis; libiis apice scabris, anticis sub- arcuatis. In deserto ad lac Balchasch duo specimina lecta. Mas differt a femina eiytris angustioribus, longioribus, obsolete striatis, apice magis productis (nec mucronatis). Affinis B. gagi, at satis diversus. 24. Prosodes rugulosus. Deplanatus, opacus, thorace dense punctato, elytris confertim, postice subtilius rugulosis, obtuse marginatis, apicem versus attenuatis. Long. 8 — 10 lin., lat. 3 — 4 lin. Niger, supra opacus subtus nitidus. Caput deflexum, ovatum, anlice emarginatum; supra deplanatum, puncta- tum, linea arcuata impressa inter antennas; labro rufo- ciliato, oculis oblongis, prominulis, fuscis. Antenuarum articulorum tertius quarto duplo major, septimus sexto latior et paulo major, 8—10-us minores, globosi, 11-us ovatus, apice acuminatus. Thorax transverso - quadratus, antice et postice emarginatus et griseo-ciliatus, angulis anlicis obtusis, posticis acutis, lateribus marginatus, ante medium subdilatatus, ad basin linearis; supra deplanatus, 340 confertim punctatus, medio et ad marginem baseos utrin- que impressus. Scutellum transversum, triangulare, cine- reo-ton;entosum, Elytra inflexa. maris latitudine thoracis, feminae latiora, medius dilatata, apicem versus attenuata, nec acuminata, margine obtuso, postice subelevato; su- pra deplanata, feminae subconvexa, ad marginem et ba- sin confertim: ruguloso, postice sparsim punctata, subtus nilidula. Subtus pectus strigoso - punctatam; abdominis basis et latera ruguloso-punctatum, medium laeve. Pedes tenues, aciculati, tarsis elongatis. In deserto ad fl. Ajagus. 25. Æpitrichia tomentosa Mannerh. Oblonga dense punctata, rufo - picea, albo - tomentosa; antennis brevibus, extrorsum crassioribus, articulo ultimo subgloboso, thorace cylindrico, convexo, lateribus parum dilatato et obsolete marginato; elytris oblongo - ovatis, apice declivibus, acuminatis. Long. 25/, — 3 lin., lat. 1 lin. Confertissime et vage punctulata, pilis. brevissimis, crassiusculis, prostratis tomentosa, locis denudatis sub- nitida. Caput magnum-ovatum, vertice convexo, lineola obsoleta elevata, alteraque, arcuata inter antennas im- pressa, medio subnudum, ad latera dense tomentosum, labro brevi, transverso, antice truncato , palporum arti- culo ultimo apice parum dilatato. Oculi magni, promi- nuli, rotundi, nieri. Antennae ante oculos insertae, tho- racis basin vix attingentes, articulis apice subdilatatis, tertio secundo vix duplo majore, penultimis ceteris bre- vioribus et latioribus, ultimo brevissimo. Thorax latitu- dine vix longior, antice leviter emarginatus, lateribus : 341 parum dilatatus, margine deflexo, parum prominulo, api- ce subrotundato; supra valde convexus, medius subnu- dus lineolaque obsoleta elevata. Scutellum rotundatum. Elytra basi thorace parum latiora, lateribus immarginata, medio modice dilatata, ultra medium sensim angustata, apice conjunctim acuminata; supra modice fornicata, ad margines etapicem deflexa, subtilissime punctulata. Cor- pus subtus convexum, subtilissime punctulatum, albo- tomentosum, medio subnudum. Pedes graciles, laeves, parcius tomentosi, posteriores anticis longiores; femora compressa, tibiae lineares, tarsi longi, subtus nudi. Frequentat littora sabulosa lac. Balchasch. Hel. rotundicolli angustior etapice magis acuminatus. 26. Allecula ? macrophthalma. Linearis, pallida, capite exserto, nigro - piceo, oculis maximis, thorace conico, elytris pellulucidis, elongatis, leviter crenato-striatulis. Long. 3 lin., lat. 1 lin. Vix pubescens. Caput exsertum. ovatum, vertice par- vo, acute trianeulari nigro - piceo, opaco, fronte brevi, transversa, nitida labroque antice rotundato, pubescente, piceis. Mandibulae acuminatae, palpi anteriores magni, articulo tertio ceteris breviore, ultimo securiformi s. tri- angulari, longitudine non latiore; postici apice truncati. Oculi maximam partem capitis occupantes, prominuli, reticulali, antice connexi, verticem a fronte separantes. Antennae in sinu oculorum insertae, ultra medium cor- poris extensae, filiformes, articulo secundo brevissimo, sequentibus longis, apice truncatis, ultimo acuminato, ceteris angustiore. Collum brevissimum, constrictum, pi- 342 ceum. Thorax antice constrictus, lateribus basin versus sensim dilatatus, margine valde deflexo, postice rotunda- tus, angulis deflexis, obtusis; supra valde convexus, sub- ulissime et dense punctulatus, nitidus, ad basin utrinque leviter transversim impressus. Scutellum parvum, trian- gulare. Elytra diaphana, nitida, basi thorace latiora, le- viler sinuata, humero rotundato, subprominulo, linearia, lateribus parum rotundatis, immarginatis, apice singula- lim acuminata; supra convexa, subtiliter striata, striis latis, leviter crenulatis, postice per paria conniventibus, extremis obsoletis, interstitiis subtilissime confertim. pun- ctulatis. Alae longae, albidae Corpus subtus subtilissi- me punctulatum, abdomine intruso, valde nitido, inae- quali, laevi. Pedes graciles, longi, femoribus compressis, posticis anterioribus crassioribus, tibiis rectis, linearibus, tarsorum anteriorum articulis, primo longissimo, secun- do breviore, tertio et quarto brevissimis, hoc bilobo, ul- timo ungulis dentatis. Tarsi postici desunt. Specimen unicum ad lac Alakul captum. Ob structuram oculorum, ultimi articuli palporum an- ticorum et antennarum et articuli tertii et quarti pedum anteriorum mihi videtur proprium genus formare. 27. Mylabris coerulescens. Antennis longiusculis, nigro - coerulea, griseo - pilosa, parum nitida, elytris fasciis 4 dentatis, cinnabarinis, po- sterioribus obliquis, sutura anguste coerulea. Long. 51/, — 6'/, lin., lat. 15/, — 2 lin. Caput quadratum, pilosux, vertice postice truncato, dense punclatum, foveola frontali lineaque transyersa in- ter oculos impressis. Oculi oblongi, fusci. Antennae ni- 343 gráe, thoracis basin superantes, extrorsum parum cras- siores, articulis distantibns. Thorax pilosus, linearis, api- cem versus attenuatus, antice ét postice truncatus, an- culis obtusis; supra confertim punctatus, basi reflexus, medio foveolis 3 transversim dispositis. Scutellum par- vum, transversum, rotundatum. Elytra thorace 5-uple ma- jora, linearia, antice truncata, postice singulatim rotun- data; supra convexa, rügulosa, pilis brevibus obsita, striis 3 obsoletis elevatis, fasciis 4 cinnabarinis, prima humerali, antice truncata, postice obtuse bidentata, т medio humeri saepius interrupta, secunda ante medium, récta, utrinque dentata ad marginem cum prima con- fluente, tertia ultrà medium subobliqua, utrinque denta- là, quarta obliqua, a parte suturae posteriore ad apicem marginis producta, obtuse dentata, medio saepius cum tertia confluente. Corpus subtus confertim ruguloso pun- ctatum, pilis breviusculis vestitum; pedes tenues, nigro- coerulescentes, confertissime punctati, eriseo tomentosi et pilosi. In desertis ad fl. Ajagus. M. sericeae affinis; at fasciis elytrorum, statura ple- rumque magis elongata et colore corporis obscuriore dif- fert. M. Ledebourii ab utraque distinguitur statura an- oustiore etc. 98. Mylabris biguttata. Nigra, nitidula, hirta, antennis brevibus, apice multo crassioribus, thoracis lateribus subrectis; elytris macula rotunda baseos fasciaque sinuata, medio interrupta, ultra medium flavis. - Long. 6 lin., lat. 2 lin. Pilis nigris, longis, elytrorum brevioribus tecta. Caput nitidum, ovatum, profunde confertim punctatum, vertice manne 344 rotundato, fronte longitudinaliter canaliculata, apice fo- veolata; oculi nigri. Antennae thoracis basin non attin- gentes, basi attenuati, extrorsum multo crassiores, arti- culis ultimis valde adpressis, cinereo-tomentosis. Thorax basi et apice truncalus, antice constrictus, postice rectus; supra valde convexus, confertim punctatus, medio disci foveolatus, margine postico reflexo. Scutellum rotunda- tum, punctatum. Elytra thorace latiora, antice emargi- nata, humero prominulo, linearia, ultra medium subdi- latata, apice singulatim rotundata; supra valde convexa, ruguloso punctata. nitidula, sutura lineisque 2 obsoletis, apicem non atlingentibus elevatis macula rotunda pone humerum fasciaque undulata, intus latiore, suturam et marginem non aítingente ultra medium flavis. Corpus subtus convexum et pedes ruguloso-punctati, nitidi. Pe- des tenues, longiusculi, tarsi primi basi unguibusque pi- ceis, tibiis anticis griseo-tomentosis. Semel in deserto ad fl. Ajaeus capta. . Simillima M. minutae et forsan ejus varietas; differt tamen magnitudine et signatura elytrorum. 29. Alophus lineatus. Elongatus, niger, albido-tomentosus, supra fusco-squa- mulosus, capite, thoracis striis 4, elytrorum alutaceorum sulura, margine striisque tribus albo - tomentosis; pedi- bus piceis. Long. 5 lin., lat. 1°/, lin. Parum nitidus. Caput convexum, breve, pilis parvis, albis tomentosum, lineola brevi, frontali elevata et ab illa ad apicem rostri usque profunde canaliculatum. Ro- strum capite plus duplo longius, lateribus angulatum, apice crassius, supra aeque tomentosum. Oculi oblongi, 345 nigri. Antennae thoracis medium attingentes, articulis fu- niculi subpilosis, primis clavae nigro, ultimis 2 albo- tomentosis. Thorax antice et postice truncatus, apice sub- tus utrinque lobatus, lateribus ante medium dilatatus, postice paulo angustatus; supra valde convexus, carina media, eievata, nigra, nitidula, basem non attingente; stria lata, subobliqua e pilis brevibus albis pone medium alteraque marginali. Scutellum, transversum, quadratum, albo-tomentosum. Elytra oblongo-ovata, basi thorace sub- latiora, truncata, medio subdilatata, apice angustata, sub- acuminata; supra valde convexa, humero haud prominu- lo, postice valde dechvia, leviter punctato-striata, inter- stitiis deplanatis, alutaceis; sutura striisque 3 e pilis bre- vibus, adpressis, albis, prima pone medium, secunda, abbreviata in disco, tertia cum prima apice connivente ad marginem elytri. Corpus subtus dense punctatum, albido tomentosum, abdominis medio nudo, nitido. Pedes longiusculi, picei, parce albido tomentosi et pilosuli; femoribus clavatis, inermibus, tibi rectis, tarsis obscu- rioribus. | Ad pedes mont. Alatau semel captus. 30. Coniatus caspicus Motsch. Oblongus, laete et dense viridi-squamosus, rostri api- ce et antennarum basi testaceis, thoracis dorse cuprea, utrinque linea nigra, elytris illo multo latioribus, fascio- lis 3 obliquis, nigris, quarum postica interrupta, plaga- que magna, cuprea disci, apicem fere attingente. Long. 1°/, lin., lat. 5/, lin. Caput rotundatum, antice depressum, vertice parum squamoso, nigrescente; rostrum capite angustius et lon- ; 346 gius, deflexum, lateribus obtuse marginatum, ante anten- nas glabrum. Oculi globosi, prominuli, fusci. Antennae thoracis basin non attingentes, scapo basi glabro, apice articulisque funiculi primis viridi squamosis, clava albido- tomentosa. Thorax latitudine non brevior, basi obsolete bisinuatus, margine reflexo, lateribus rotundatus, medio dilatatus, apice leviter emarginatus; supra valde conve- xus, medio cupreus, striis 2 nigris lateralibus. Scutellum parvum, triangulare. Elytra thoracis basi duplo latiora, antice emarginata, humero prominulo, lateribus non am- pliata, apice conjunctim rotundata; supra convexa, pun- ctato-striata, faciolis 3 e striolis obliquis, nigris, margi- nem non attingentibus, composilis, prima a medio basi ad suturae parteu: anteriorem, secunda ab apice humeri ad medium suturae productis, tertia abbreviata, obliqua, marginem et sutüram non atüngente ante callum apica- lem, plagaque communi, magna, ovata, postice latiore, cuprea disci, ad apicem fere producta. Corpus subtus dense squamorum. Pedes tenues, inermes, squamosi, fe- : moribus suhclavatis, tibiis incurvis. Hab. ad lac. Alakul. Elytris latioribus et colore distinguitur a congeneribus. 31. Hammaticherus scapularis Fisch. Niger, antennis corpore brevioribus, pectore albido- _piloso; thorace antice truncato, lateribus utrinque dente parvo, acuto armala; supra transverso -ruguso, elytris linearibus, subtilissime et dense alutaceis, apice trunca- tis, spina suturali acuta. b Long. 13'/, lin., lat. 4'/, lin. Caput magnum, ovatum, apice truncatum, vertico con- vexo, ruguloso-punctato, inter oculos impressum; carina E 347 media subsulcata, inter antennas utrinque elevatum, me- dio profunde sulcatum, labro transversim impresso, lu- teo-ciliato. Oculi magni, prominuli, valde excisi. Anten- nae corpore breviores, articulo primo scabro, ceteris le- viter punctulatis, compressis, leviter et acute serratis, griseo-tomentosis, ultimo acuminalo. Thorax longitudine duplo fere latior, apice et basi truncatis, subreflexis, la- teribus dilatatis, dente medio parvo, acuto armatis; su- pra valde convexus, antice et postice linea transversa, elevata, ad litera irregulariter, medio transversim rugo- sus. Scutellum rotundatum, alutaceum, albido - tomento- sum. Elytra thoracis basi multo latiora, antice truncata, lateribus linearia, margine reflexo, ad apicem angustio- ra, apice truncata, spina acuta suturali; supra convexa, humero valde prominulo, subtilissime, ad latera paulo profundius densissime alutacea s. granulato-punctata, po- ne suturam linea impressa, in disco duabus elevatis, ob- soletis, apicem non attingentibus. Subtus corpus paulo nitidius, thorace ruguloso, pectore profundius, abdomine subtilissime alutaceis, illo albido-piloso. Pedes elongati, compressi, alutacei; albido pubescentes, tarsis griseo- spongiosis. Duo specimina ad lac. Balchasch lecta. H. scapulari Fisch. simillimus; minor tamen, thorace breviore, antice truncato, acute dentato, elytris densius granulato-punctatis diversus. 39. Toxotus tataricus. Niger, griseo-sericeus, thorace obtuse spinoso, elytris obsolete striatis, rugulosis, apice singulatim rotundatis. Mas: elytris attenuatis; femina: elytris latioribus sub- rectis. z Long. 7'/, — 10?/, lin., lat. 2?/, — 3°/, lin. Л 4. 1859. 23 348 Var. b. antennis, elytris, abdominis segmentis pedibus- que ferrugineis. Opacus, totus tomento brevi, sericea, subtus nitidiore tectus. Caput deflexum, ovatum, confertim alutaceum, inaequale, vertice fronteque impressis et longitudinaliter : canaliculatis, anterius depressum, apice truncatum. Oculi magni, prominuli, fusci. Antennae maris fere longitudine corporis, feminae breviores, extrorsum fusco-pubescentes. Collum subcylindricum, basi paulo constrictum. Thorax elongatus, rétundatus, basi bisinuatus, angulis obtusis, lateribus dente obtuso, valido armatus, antice angustior, apice arcuatus; supra subtiliter alutaceus, intra basin et apicem profunde, transversim constrictus, medio canalicu- latus, lobis 2 elevatis. Scutellum triangulare, elongatum, obtusum, alutaceum, basi depressum. Elytra latiora, fere plus quadruplo longiora, basi subsinuata, lateribus maris a basi ad apicem sensim attenuata, feminae latiora, sub- linearia, postice angustiora, apice singulatim rotundata; supra depressa, humero prominulo, obsoletissime striata, subrugulosa, subtiliter alutacea. Corpus subtus subtilis- sime alutaceum. Pedes elongati, graciles, subtiliter. alu- tacel, minus tomentosi. In desertis ad fl Ajagus. A №. persico Fal. dente thoracis valido, elytris apice rotundatis etc. distinguitur. 33. Toxotus minutus, Niger, subpubescens; vertice obsolete canaliculato, an- tennis rufis, nigro-annulatis; thorace obtuse dentato, po- stice latiore; elytris coriaceis, apice oblique truncatis, abdomme pedibusque ferrugineis, genubus nigris. : Long. 5!/, lin., lat. 1*/, lin. 349 Parum nitidus, pilis brevibus subpubeseens. Gaput ova- tum, alutaceum, depressum, antice truncatum, vertice ob- solete canaliculato, inter oculos late excavatum, inter an- lennas suleatum, margine antico. labroque ferrugineis. Oculi magni, prominuli. Antennae longitudine corporis, arliculis vel omnibus basi rufis, apice nigris, vel ultimis totis nigro- pubescentibus. Thorax antice rotu:datus, la- teribus ad basin et apicem constrictus, medio dente valde obtuso armatus, basi bisinuatus; supra alutaceus, antice et poslice transversim, medio longitudinaliter impressus, utrinque tuberculis 2 magnis, elevatis, margine basali et apieali reflexis. Scutellum magnum, rotundatum. Elytra basi truncata, apicem versus sensim attenuata, ante api- cem paulo delatata, apice oblique truncata; supra parum convexa, ruguloso-alutacea rufo-testacea, pube rara, gri- sea adspersa, humero valde proninulo, reflexo, striis 2 disci elevatis. Corpus subtus alutaceum, nitidulum, gri- seo-pubescens; abdomine vel toto vel apice tantum rufo. Pedes longiusculi, tenues, recti, rufi, pubescentes, femo- ribus et tarsis apice, tibiis basi et apice nigris. Duo specimina in deserto ad fl. Ajagus lecta. A T. insitivo Bób. differt colore, pubescentia, thorace postice latiore, constrictà; a T. meridiano magnitudine, ‘colore, vertice obsolete canaliculato. 34. Pachyta spinicornis. Nigra, subpubescens; antennis compressis, subserratis; capite excavato, thorace lateribus tuberculato, basi de- presso; elytris latis, nitidis, subtilissime alutaceis, striis 3 elevatis, obsoletis. Long. 9 lin,, lat. 3 lin. | 350 Supra pube grisea parce obsita. Caput magnum, la- tum, subtilissime coriaceum, medio late excavatum et canaliculatum, antennas linea arcuata impressa; labro brevissimo, antice truncato; mandibulis magnis, porrec- tis, denudatis. Oculi magni, prominuli, valde incisi. An- tennae dimidium elytrorum attingentes, dense griseo-pu- bescentes, articulis 4 basalibus obconicis, 5—10-0 com- pressis, angulo apicali producto, acuto, ultimo magno oblongo. Thorax antice late rotundatus, ante apicem con- strictus, ante medium in tuberculum magnum, subacutum dilatatus, postice rectus, basilate rotundatus; supra valde inaequalis, rugulosus, antice constrictus, medio convexus, foveolis tribus impressis, postice depressus, lineis 2 trans- versis, elevatis. Scutellum magnum, rotundatum, dense pubescens. Elytra antice thoracis basi duplo latiora, trun- catà, humero promiuulo, apicem versus sensim angustio- ra, apice singulatim rotundata, abdomine breviora; supra convexa, inaequalia et subtiliter coriacea, sutura lineisque 3 apicem non attingentibus, elevatis et pone has serie e punctis, minutis, distantibus. Pygidium punctulatum. Cor- pus subtus convexum, nitidum, coriaceum, dense pubes- cens. Pedes elongati, tenues, recti. Specimen in deserto ad lac. Alakul captum. Affinis P. variabili, a qua structura capitis, antenna- rum, thoracis et elytrorum distinguitur. 35. Chrysomela songarica. Oblongo-ovata, dense punctata, virescenti-aenea, thora- cis margine postice incrassato, elytris per paria seriatim- punctata, margine exteriore rufo. Long. 3 — 3V, lin., lat. 45/, — 3 lin = 3 351 Glabra, supra nigro- virescens, aenea, subtus nigro- aenea, nitida. Caput transversum, rotundatum, parce pun- ctulatum, inter oculos utrinque fovea, inter antennas li- nea arcuata impressis, labro brevi, nitido; oculis et ore nigris. Antennae thoracenı multo superantes, extrorsum parum crassiores, nigri, articulis 2 basalibus subtus te- staceis. Thorax antice profunde emarginatus, lateribus rotundatus, basi apice latiore, bisinuatus; supra dense punctatus, versus latera profundius punctatus et postice utrinque profunde impressus. Scutellum rotundatum, lae- ve. Elytra basi thorace parum latiora, emarginata, hu- mero vix prominulo, lateribus ultra medium dilatato-, apice conjunctim rotundata; supra valde convexa, con- fertim punctata, seriebus 10 punctorum majorum, per paria approximatorum, sulurali abbreviata, margine la- terali et apicis laete rufo. Corpus subtus nigro-aeneum, ruguloso-punctatum; pedes breves, femoribus compressis, parce punctatis, tarsis subtus ferrugineis. | In deserto ad lac. Alakul duo specimina capta. A. Ch. marginata distinguitur punctura fortiore, tho- race postice tantum impresso, elytris striis impressis nul- lis et colore. 36. Gastrophysa virescens. Oblongo-ovata, convexa, virescenti-aenea, thorace trans- verso-quadrato, foveolis punctisque impressis, elytris con- fertim punctatis, subsulcatis. Long. maris 2 lin., lat. 1*/, lin., feminae long. 3'/, lin., lat. 1°/, lin. Glabra, nitida. Caput rotundatum, subtilissime et par- ce punctulatum, inter antennas arcuatim impressum; ocu- lis oblongis et ore nigris. Antennae extrorsum parum N | NE eee ee 392 erassiores, articulis 3 basalibus nigro - aeneis, apice te- staceis, ceteris nigris, griseo-pubescentibus. Thorax anti- ce subemarginatus, lateribus ante medium dilatatas, po- slice angustatus, basi truncatus, angulis acutis, deflexis; supra convexus, lateribus deflexis, antice subtilissime et parce punctulatus, in medio disci foveolis 2 impressis, ultra medium ad basin usque punctis magnis, profundis, sparsis impressus. Scutellum transversum, rotundatum. Elytra bas: latitudine thoracis, singulatim rotundata, hu- mero non prominulo, lateribus ultra medium usque sen- sim dilatata, apice singulatim rotundata (feminae abdo- mine multo breviora); supra convexa, ad latera et api- cem deflexa, confertim punctata, suleis nonnullis obsole- -lis, apicem non attingentibus. Pygidium feminae nigrum, parce punctulatum. Corpus subtus laeve, virescenti-aene- um, nitidum; pedes breves, compressi, femoribus laevibus, tibiis apice fusco-tomentosis, tarsis fusco-spongiosis. Tria specimina in vallibus mont. Tarbagtai lecta. Statura fere G. Polygoni, at multo convexior. 37. Cryptocephalus tataricus. Supra rufo-testaceus, capite thoraceque confertim pun- etatis, hoe basi subconstrieto, angulis productis, subde- flexis; elytris thoracis basi latioribus, profunde vage punctatis, linea marginaü elevata, singulo punctis 4 ni- gris; corpore nigro, albo-piloso. Long. 2 lin., lat. 1 lin. Supra glaber, nitidulus. Caput valde retractum, pla- num, rotundatum, profunde punctatum, inter oculos late impressum. Oculi reniformes, fusci. Antennae medium elytrorum attingentes, setulosae, articulis 2 ultimis fusco- 393 pubescentibus. Thorax antice truncatus, lateribus basin versus dilatatus, postice subconstrictus, margine reflexo, basi bisinuatus, angulis longis, acutis, subdeflexis; supra fornicatus, profunde confertim punctatus, basi transver- sim impressus. Scutellum triangulare, laeve, nitidum, obscure testaceum. Elytra thoracis basi latiora, antice rotundata, lateribus linearia, margine anguste reflexo, ultra humerum subconstricta, apice singulatim rotunda- ta; supra fornicata, profunde, nec confertim punctata, humero elevato, sublaevi, sutura lineaque, laevi, a hu- mero ad apicem producta, postice incurva elevatis; punc- tis 4 nigris, primo humerali, secundo ante medium pone suturam, tertio et quarto ultra medium transversim dis- positis; secundo vel omnibus interdum. detritis. Corpus subtus nigrum, nitidulum, confertim punctatum, setis par- vis, albis adspersum, abdominis segmento ultimo medio profunde rotundatim impresso (feminae?). Pedes validi. laeves, albido-pubescentes. | Ad fl. Ajagus et ad lac. Nor-Saisan lectus. Statura C. minuti. 38. Adonia amoena Faldm. Oblonga, supra capite flavo, punctis 2 nigris, thoraee nigro, margine antico, laterali punctoque postico flavis, elytris flavis, vittis 2 scalaribus, postice in fasciam con- junctis maculaque postica nigris. Long. 2 iin., lat. 1 lin. Nitida, glabra. Caput deflexum, deplanatum, transver- sum, subtilissime punctulatum, maculis 2 verticis ocu- lisque. nigris; antennae flavae, articulis ultimis fuscis. Thorax transversus, antice emarginatus, lateribus rotun- 304 datus, apice basi non latiore, subsinuata, angulis rotun- datis; supra deplanatus, subtilissime punctulatus, ante medium disci utrinque foveolis nonnullis impressis, ma- cula scutellari, margine laterali et antico flavis, hoc den- tes 3 flavos ad discum emittente. Scutellum triangulare, nigrum. Elytra oblongo-ovata, antice leviter emarginata, humero rotundato, prominulo, lateribus, praesertim ultra medium, dilatata, margine inflexo, apice conjunctim ro- tundata; supra modice convexa, subtilissime punctulata, flava, sutura postice anguste vitlisque duabus nigris, prima a sutura, secunda ab humero ultra medium usque extensis, apice in fasciam sinuatam, transversam con- fluentibus, utraque lobulum extrorsum emittente; ma- culaque rotunda ante apicem niera. Corpus subtus sub- laeve, planum, nigrum, basi apiceque pectoris utrinque macula triangulari pallida. Femora compressa, valida, tibiis tarsisque flavis, ungulis fuscis. Variat lobulo vit- tae suturalis cum humerali confluente. Duo specimina in montibus Alatau lecta. 39. Brumus desertorum. Subhemisphaerica, rufa, oculis, macula scutellari tho- racis antice angustati, scutello elytroque singulo punctis 2 marginalibus et 2 suturalibus, oblique dispositis, pec- tore abdominisque basi nigris. Long. 2 — 2'/, lin., lat. 1Y, — 1°/, lin. Nitida, glabra. Caput latum, deflexum, subconvexum, subtilissime punctulatum, antice angustatum, rotundatum; oculis oblongis apiceque mandibularum, nigris; antennis rufis. Thorax transversus, antice late emarginatus, late- ribus subrectus, ad apicem usque sensim dilatatus, apice 300 rotundatus, angulis obtusis; supra modice convexus, sub- tilissime punctulatus, ante scutellum macula, ultra medium producta, antice constrieta, nigra. Scutellum minutum, triangulare. Elytra basi thorace latiora, profunde emar- ginata, humero rotundato, non prominulo, lateribus et apice hemisphaericis, margine anguste reflexo; supra val- de convexa, oculo armato subtilissime punctulata, singulo maculis 4 rotundis nigris, prima in ipso humero, secun- da pone suturam ante medium, tertia ad marginem ultra medium, quarta pone suturam apicem versus, per paria dispositis. Corpus subtus deplanatum, evidentius puncta- tum, rufum; pectore canaliculato abdominisque segmento primo totis, secundo basi late, tertio angustius nigris. Pedes validi, femoribus compressis, punctulatis. Habitat in desertis ad fl. Ajagus et lac. Nor-Saisan. А C. deserta Vict. (Bulletin de Moscou 1840. Л IL) diversa magnitudine et colore. 40. Macraspis lineola. Subhemisphaerica, pallido-flava, oculis, punctis 2 tho- racis, sutura et lineola elytrorum, abdominisque medio nigris. Long. 1'/, lin., lat. 4 lin. Glabra, nitidula. Caput transversum, sublaeve, inter oculos utrinque impressum, labro subobscuriore; oculis magnis. Antennarum clava apice fusca. Thorax antice late emarginatus lateribus ad apicem versus sensim dila- tatus, postice rotundatus, angulis obtusis; supra modice convexus, sublilissime punctulatus, utrinque puncto nigro ad medium marginis lateralis. Scutellum minutissimum, triangulare, nigrum. Elytra hemispherica, antice thorace latiora, profunde emarginata, lateribus et postice rotun- 396 data, margine anguslissimo reflexo; supra valde :convexa, subtiliter punctulata, sutura ad scutellum latius, postice anguste nigra, litura tali aequali, nec flexuosa, a humero oblique intra marginem apicem versus producta, hune non attingente, in humero latiore. Corpus subtus intru- sum, nitidum, obsolete punctulatum, abdominis medio usque ad anum nigro. Pedes validi, toti pallidi. Duo specimina ad lac. Alakul et Nor -Saisan lecta. Affinis M. 12-punctatae, sed paulo longior et aliter signata. (Continuabitur. ) COLEOPTERES NOUVEAUX DE LA CALIFORNIE PAR V. DE Werscupisxy: (Suite. Vid. Bull. 1859. № 3. p. 122.) b. Elatérides. La difficulté qu'on a rencontré jusqu'ici pour la clas- sification des genres de la famille des Elatérides et qui a méme fait dire à un de nos coryphés entomologiques, qu'aprés des essais inouis, il avait résolu à ne s'en rap- porter qu'à /'habitus de ces Coléoptéres, m'oblige, dis-je, de présenter icila manière dont je les ai distribués dans ma collection; peut-être serait ce un pas en avant vers une classification analytique et naturelle. Toute la famil- le se divise d'abord en deux tribus: a) Ceux chez lesquels le chaperon est prolongé et recouvre entièrement le labre. — Eucnémides. b) Ceux chez lesquels le labre est distinctement vi- sible. — Elatérides (^). (^) Les Cébrionites ayant 6 segments distincts à l'abdomen, ne sont pas des Elatérides et paraissent, étre plus proprement placés dans les Anthophiles à cóté des Cistélaires et des Méloides. 358 Ces derniers, ainsi que les comprend M. Leconte, dans son dernier ouvrage sur celte famille, se partagent en deux grandes divisions: 1. Dont le 4-iéme article des tarses est prolongé en appendice Camelliforme très distinct, et 2, Dont le 4-ième article des tarses est sans appendice. La première grande division peut être subdivisée en divers genres d’après le nombre des articles appendiculés aux tarses, ainsi: trois articles appendicules c. à. d. 2, 3 et 4. Eurypogon Motsch. Amér. sept. Macropogon Motsch. Sibérie et Californie. deux —- — CA add. 3 et 4. Phorotarsus Motsch. : (Ind. or. et Amér. m.) un — — .€. а. d. le 4-ième. | Monocrepidius Am. (Eur. Amer. et Asie.) Chalcocrepidius Motsch. (Am. mer.) Scaphocrepidius Motsch. (Am. mer.) Platierepidius Motsch. (Nov. Holl.) La seconde grande division, chez laquelle le 4-ième | article des tarses est toujours simple, se subdivise en deux grouppes: a. Qui ont les articles intermediaires de leurs tarses plus ou moins prolonges en appendices et toujours sen- 309 siblement plus hauts (*) que le 1-iéme article. Les gen- res se séparent également parle nombre d’articles abais- sés aux tarses, ainsi: trois articles abaissés c. à d. 2 et 3. Tricrepidius Motsch. ‚ (Californie.) deux — — v a d. 2 еб. Pedetes Kirby. (Am. bor.) Asaphes Lac. (Am. bor.) Athous auct. (Eur., Asia, Amer. b.) | Rhacotarsus Motsch. (Am. centr.) c. à. d. le 3-ième. Rhacocrepidius Motsch. (Cayenne.) un — Tr b. Qui ont tous les articles intermédiaires de leurs tar- ses de la méme hauteur ou profondeur que le 4-ième. Les genres de ce groupe se reconnaissent d’après la for- mation des ongles à leurs tarses, qui se présentent: pectinés chez les genres: Serronychus Motsch. (Ind. or.) Aptonychus Motsch. (Ind. or.) Synaptus Eschh. (Europ.) (*) C’est à dire plus larges verticalement que le 4-ième article, ce que je nomme articles abaisses. E 360 Ctenonychus Motsch. (St. Domingo.) Cratonychus Auct. (Eur. Asie, Afrique et Amérique.) Adrastus Amt. (Eur. Asie et Amér. bor.) fendus seulement à l'extrémité, surtout chez la femelle: Bionychus Motsch. (Ind. or.) elargis simplement ala base et termines par une dent plus ou moins saillante à l’extrémité de cet élar- gissement. Platynychus Motsch. (Am. bor. Bras. et Ind. or. Elater cupiatus Say. Card. areolatus Er.) simples, les genres de cette coupe se déterminent par les caractères tirés de la configuration des anten- nes, des tarses, la forme du front etc, connus et adoptés par les auteurs et que je n’ai pas be- soin de répéter. MacnoprocoN Motsch. Bull. de Moscou. 1845. p. 38. N 97. 6. Labre cistinct, transversal. Front plane, sans bourrelet en avant. Mandibules peu avancées. Dernier article des palpes maxillaires élargi. 361 Antennes tres longues, inserrées sur les côtés de l’é- pistome, ayant les articles 2, 3 et 4 beaucoup plus courts que les suivants. Abdomen composé de cing segments dessous. Prosternum peu saillant, applati et marginé. Mesosternum sans protubérances. Second, 3 et 4-iéme articles des tarses appendiculés, ce dernier fortement bilobé. Crochets des tarses simples. Ce nouveau genre est du nombre de ceux qui offrent la plus grande difficulté pour leur assigner une place convenable; aussi l’avais-je placé en 1845 dans les Da- sytides, d’après la seule espèce que je connaissais alors. Depuis, j'ai pu examiner encore deux espèces, ce qui m'a convaincu que ce genre appartient aux Elatérides, quoique le corps ovalaire, les élvtres striées et pubescen-, tes lui donnent l'aspect des Cerophytum, mais dont il se distingue facilement, par son labre, ses antennes, sa té- te, son corselet etc. Le chaperon de la téte y parait un peu dilaté en avant, non pas comme chez les Melasis, mais au moins aussi fortement que chez les Cerophytum; le front est plane, mais dans l'espéce de Californie on voit déjà entre les antennes une imprersion transversale, qui applanit assez visiblement le chaperon; l'insertion des antennes est comme chez les Elatérides, il manque le sillon où souvent elles selogent et le prosternum pa- . rait longuement concave et marginé sur les bords. Les antennes sont quelque fois presqu'aussi longues que le corps le 1-ier article gros et de la longueur des deux suivants réunis, ceux-ci ainsi que le 4-iéme petits et courts, le 3-iéme un peu-plus long que le 2-d., qui est globuleux, et que le 3-ieme; les sept derniers articles 302 sont plus longs chacun que le f-ier, allongées et égaux entre eux. Le corselet est trapézoidal, transversal avec les angles postérieurs saillants et un peu aigus. L’écus- son est petit, en forme de coeur et marginé. Les élytres sont allongées, un peu ovalaires striées par des gros points imprimées, les intervalles avec quelques points ainsi que la tête et le corselet est garnis de longs poils raides, peu épais. — Le dessous du corps est plus lisse et plus luisant que le dessus. Le 1-ier article des tarses est plus court que les quatre suivants réunis: les 2 et 3-ième plus courts appendicules, le 4-iéme très petit, bi- lobé et loneuement appendiculé. — Le male est plus petit que la femelle, avec des antennes analogues. L’espece sur laquelle j’avais fonde ce nouveau genre, provient des montagnes de la Siberie orientale; elle est toute noire et plus petite que le deux autres, que j'ai ‘reçues plus tard. La seconde est brune, un peu plus grande que la premiére et provient du Kamtschatka. En- fin la troisiéme encore un peu plus grande et surtout plus large, plus ovalaire, de couleur d'un testacé rous- sátre sur tout le milieu des élytres, ne laissant obscur, que la suture et une partie de la marge extérieure, à été rapportée de Californie par M. Wosnesensky. Les diagnoses de ces trois espéces respectives, sont. 13. Macropogon sibiricus Motsch. Bull. dela Soc. Imp. des Natur. de Moscou 1845. Elongato-ovatus, convexus, nitidus, reticulato-punctatus, spar- - sim pubescens, niger; antennis longissimis; elytris thorace latiori- bus, postice angustatis. . Long. 2*/, 1. — lat. °/, 1. Sibérie orientale. Macropogon pubescens Motsch. 363 Elongato-ovatus, subparallelus, convexiusculus, nitidus puncta- tus, cinereo puberulus, castaneus; antennis dimidio corporis lon- gioribus; elytris thorace vix latioribus, transverso subrugosis, po- stice rotundato-angustatis. Long. 22/, |. — lat. 11. Kamtschatka. 74. Macropogon testaceipennis Ménétriés. Elongato elipticus, subeonvexus, minus nitidus, punctalissimus, cinereo. villosus, niger, elytrorum medio longitudinaliter late te- staceo; antennis longitudine dimidio corporis, aequalibus; thorace antice pleno, lato, subtruncato; elytris, thoracis fere latitudine, elongato-ovatis, fortiter punctato-striatis, interstitiis transversim rugosis. Long. 3 1. — lat. 1% 1. Californie. Fab. IV. fig. 19 — a. antenne. Au premier abord cette espèce ressemble au Perothops Witticki Le Conte: Report upon Insects collected on the survey. I. p. 45. Tab. I. f. 18., mais son corselet est meins large, moins convexe, trapézoidal à côtes presque droites, les stries des élytres beaucoup plus fortement ponctuées, la taille quatre fois plus petite, les antennes de toute autre construction etc. L’Ochina nigra Melsh. Pr. Acad. Phil. 2,309 ressem- ble beaucoup aux espéces noires des Macropogon et ap- partient à cette méme groupe d'Elatérides, mais se di- stingue entre autres par le 4 ième article des antennes, qui n'est pas raccourci et de la longueur des suivants. En conséquence elle doit former un genre particulier auquel je propose le nom d’Eurypogon. Tab. IV. fig. 19 — b. antenne. № 4 1899. 24 | i 364 75. Monocrepidius hirsutulus Ménétr. Elongato-ovatus, subconvexus, punctulatus, niger, fulvo-aureo hirsutulus, ore, palpis, antennis, elytrorum basi angustissime ti- büs tarsisque testaceis; capite densissime punctulato, fronte con- vexiusculo, clypeo antice vix producto, marginato; thorace con fertim punctulato, antice angustato, lateribus leviter arcuatis. angulis posticis acutis, prominulis, non divergentibus; elytris sub- parallelis, postice rotundatis, punctato-striatis, interstiliis trans- versim rugulosis; corpore subtus dense punctulato. Long. 2°/, 1. — lat. 5/, 1. La forme un peu plus robuste et plus obtuse que les autres espéces du genre et une couleur uniforme à l'ex- ception de la marge de la base des élytres qui se pré- sente d'un testacé peu déterminé, rappelant beaucoup les Cardiophorus, mais Vappendiculation du quatrième article des tarses annonce à l’inseete une place parmi les Honocrepidius. La ponctuation de la tête et du corse- let est assez marquée et serrée, tandis que celle des ély- tres est peu prefonde et confondue par des petites rides transversales. Tout le corps est couvert d’une pubescen- ce roussätre dorée, peu épaisse, mais assez longue. Col. Ross. 76. Monocrepidius regularis Motsch. Elongato-ovatus, postice leviter attenuatus, subconvexus, punc- tulatus, niger, breviter fulvo pubescens, palpis, antennarum basi pedibusque [fusco -teslaceis, antennarum articulis ultimis femori- busque infuscatis; capite densissime punctulato, [fronte convexo, clypeo antice rotundato, fere immarginato; thorace antice posti- ceque vir angusiato, distincte punctato, lateribus arcuatis posti- ce subdilatatis, üngulis posticis acutis, prominulis non divergen- tibus; elytris subovatis, punctato-striatis, interstitus punctulatis, iransversim rugulosis; corpore subtus subtiliter punctulato. Long. 2*/, 1. — lat. ?/, 1. 365 Cette espèce a beaucoup de ressemblance avec la pré- cédente, mais elle est plus petite, la pubescence est plus courte et plus épaisse. Les derniers articles des antennes et les cuisses sont plus noirâtres, le front est plus ar- rondi au devant, le corselet moins attenué anterieure- ment et presque plus large que les élytres vers sa par- tie postérieure, les premiéres sont plus étroites et plus distinctement ponctuées. En général l'nsecte ressemble un peu à une Discaea. 77. Monocrepidius piliferus Motsch. Elongato-ovatus, subconvexus,-punctatus, niger, cinereo hirtu- lus, palpis, antennarum articulis 2 et 5 apice, elytrorum basi angustissime, geniculis tarsisque fusco-testaceis; capite convexius- culo, crebre punctato, clypeo antice rotundato, marginato; tho- race crebre punctato, antice angustato, arcuato, lateribus postice fere rectis, angulis posticis acutis, prominulis, non divergentibus; elytris postice leviter attenuatis, profundo punctato-striatis, inter- stitiis transversim rugulosis; corpore subtus subtilissime punctato fere scarificato. Long. 2 1. — lat. ?/, 1. Très voisin du précédent, mais constamment plus pe- üt, avec la ponctuation et la pubescence plus marquée. La téte est plus petite plus convexe est plus fortement ponctuée, le corselet de méme, étant plus rétréci anté- rieurement. La ponctuation des élytres est aussi plus pro- noncée, tandis que celle du dessous du corps est moins distincte et presque reticulée. St. Francisco. Le Cardiophorus tantillus Mannh., ainsi que les Cryp- tohypnus cineretpennis Eschh. Mannh. et Cr. puberulus Mannh. appartiennent au genre Monocrepidius et se pla- cent à côlé des espèces. 366 Tricrepipius Motsch. п. ©. Labre distinct, transversal, assez convexe et sinué en avant. Front applani, avec un bourrelet bien marqué antérieu- rement. Mandibules visibles, arquées. Dernier article des palpes maxillaires élargi, sécuri- forme. Premier article des antennes trois fois plus long que le 2-d., renflé et presque cylindrique. Angles postérieurs du corselet carénés. Abdomen composé de cing segments. Prosternum saillant, cariniforme. Mésosternum à protubérances très dévellopées, élevées en crête. Premier, 2-d. et 3-ième articles des tarses avec des ap- pendices lamelliformes; le 4-ième simple, petit. Crochets des tarses sans dentelures, mais simplement élargis en angle à leur base. Ce genre nouveau se rapproche des Cratonychus et m’a été communiqué comme tel par Dupont, mais en l’exa- minant de plus près il s'en éloigne très sensiblement. Le premier article des antennes est plus long, le prosternum plus fortement en crête, mésosternum plus convexe, les articles des tarses appendiculés et surtout les ongles non pectinés. — Il ne faut pas le confondre avec le genre Plastocerus Schaum, qui est plus allongé et qui à cau- se de son abdomen composé de 5 segments n’est pas un Cébrionite. se rapprochant, par sa forme générale bien 367 plus des Pedetes à corselet élargi postérieurement de l'Amérique. La seule espéce connue est: 78. Tricrepidius triangulicollis Motsch. Elongato-attenuatus, subconvexus, punctatus, fusco-testaceus, cinereo pubescens, elytris femoribusque dilutioribus; capite crebre punctato, fronte carinato, oculis nigris; thorace triangulare, po- stice dilatato, punctato, longe cinereo villoso, medio subcanalicu- lato, angulis posticis acuto-productis; scutello ovato, villoso; ely- tris apicem. attenuatis, striatis, interstitiis punctatis, cinereo pu- berulis; corpore subtus punctulato, prosterno apice laevi. Long. 6 1. — lat. 1%/, 1. Tab. IV. fig. 20. — a. tarse b. ongle. Au premier abord on le prendrait pour un Phyllocerus, d'autant plus que les antennes manquent à mon exem- plaire presqu'en totalité, mais les caractéres génériques le font distinguer facilement. Il vient de la Californie, mais sans indication plus précise de la localité. 19. Pedetes excavatus Motsch. Elongatus, subparallelus, postice attenuatus, nitidus, longe ci- nereo pilosus, rufo-testaceus, capite thoracis medio scutellaque piceis; antennarum articulis ultimis, pectore metathoraceque infus- catis; capite transverso, crebre punctato, antice excavata, cari- nata; thorace profunde sparsim punctato, elongato, postice sub- dilatato, angulis posticis acutis, prominulis, divergentibus, refle- xis, lateribus fere rectis, antice parallelis, marginatis; elytris thorace latioribus, apice attenuatis, foveolato-punctatis, intersti- tiis impunctatis; corpore subtus subtilissime sparsim punctato. Long. 4'/, l. — lat. 1'/; l. Trés voisin. du Pedetes (Athous) ferruginosus Eschh. mais facilement à distinguer parles intervalles des stries uon ponctués et les cótés latéraux du corselet largement 368 testacés. Les angles postérieurs de ce dernier sont plus aigus, plus fortement déhiscents, les stries sur les ély- ires formés par des points plus gros ou fovéoles; la cou- leur du dessous du corps est moins foncée. Il provient de la récolte. de feu Eschscholz et m'avait été envoyé comme variété du Pedetes ferruginosus. 80. Asaphes dilaticollis Ménétr. Robustus, elongato-ovatus, convexus, nitidus, punctulatus, ni- gerrimus, nigro sparsim piliferus; capite parce grosso punctato, deplanato, antice triangulariter excavato; thorace amplo, con- vexo, fere quadrato, postice canaliculato, subconstricto, lateribus rotundatis, dense punctatis, angulis posticis acutis, prominulis, non divaricatis, carinis parallelis; scutello oblongo minus punc- tato; elytris antice subangustatis, profunde punctato-striatis, in- terstitiis subconvexis, subtiliter sparsim punctulatis, brevissime piliferis; corpore subtus dense punctulato. Long. 8 I. — lat. 2°/, 1. П doit être assez voisin de РАзарйез morío Le Conte. mais étant un peu plus grand il présente les carénes aux angles postérieurs paralléles comme ces angles mémes; la ponctuation sur le corselet est bien marquée et celle des stries sur les élytres égale sur toutes depuis la su- ture jusqu'aux cótés latéraux. Col. Ross. 81. Athous nigropilis Motsch. Elongato-subovatus, convexus, punctatissimus, nitidus, nigerri- mus, longissime migro - ciliatus; palpis pedibusque nigro - piceis, mandibulis medio rufo-testaceo; capite subconvexo, creberrime punctato clypeo subinflexo, marginato, antennis serratis, pilosis, articulo 2-do minuto, 5-o elongato longitudinem quarto aequale; thorace subelongato, convexo, crebre punctato, medio dilatato, postice subconstricto, angulis posticis acutis, prominulis, carina- 369 lis; scutello oblongo, apice sagittiforme, punctulato; elytris tho- racis latitudine, fere triplo longioribus, postice leviter dilatatis, apice arcuatim attenuatis, punctato-striatis, interstitüs subrugu- loso punctatissimis; corpore subtus distincte punctato, mitido; ab- dominis lateribus inflexis. Long. 5%, 1. — lat. 1°/, 1. Plus grand et surtout plus allongé que РАМ. hirtus, auquel i] ressemble, mais sa ponctuation est plus pro- fonde et plus épaisse et les cils noirs qui bordent son corps le font facilement distinguer. Il me parait que le genre fedetes Kirby peut parfai- tement bien étre séparé des Athous Esch. si l'on a égard à la carinulation des angles postérieurs du corselet. De nos espéces d'Europe je considére comme des Ucbdiis, Ath. hirtus qui a les angles postérieurs du corselet ca- rénés, tandis que les Ath. trifasciatus, ruficaudis, villatus et autres qui n'ont pas ces carénes sont d’après moi des Pedetes Kirby. 82. Limonius clypeatus Ménétr. Elongatus, postice attenuatus, subconvexus, punctatissimus, vix nitidus, niger, dense cinereo pilosus, ore, antennis, elytrorum limbo subtus, abdominis ano margine pedibusque plus minusve rufo-lestaceis; capite subquadrato, crebre rugoso-punctato, antice excavato, clypeo distincte bidentato; thorace, punctato, subelon- gato, antice angustato, basi bisinuato, angulis posticis acutis fere divaricatis, carinatis, lateribus rectis; elytris tenuiter. striato- punctatis, interstitüs punctulatis griseo piliferis; prosterno medio excavalo, grosso punctato; corpore subtus punctulato; antenna- rum articulis 2-do et 5-0 minutis, longitudinem fere aequalibus, conjunclis 4-0 [ere brevioribus. Long. 31. — lat. 5/, 1. Nova Helvetia. 370 83. Limonius mandibularis Motsch. Elongato - subovatus, convexus, punctatus, vix nitidus, nigro- subaeneus, aureo pilosus, elytris pedibusque testaceis; capite sub- quadrato, crebre punctato, clypeo truncato, marginato, medio inflexo, mandibulis latis, exsertis, medio rufescentibus; thorace profunde sparsim punctato, subelongato, convexo, postice canali- culato, antice angustato, basi bisinuato, angulis posticis subacu- tis, carinatis, rufescentibus, lateribus fere rectis; elytris puncta- to-striatis, interstitüs rugoso-punctatis, cinereo piliferis; prosterno medio late excavato, crebre punctato; mesathorace abdomineque sparsim. subtilissime, pectore plus distincte punctatis; anlennarum articulo 2-o tertio, hoc quarto breviore. Long. 3°/, 1. — lat. 11. De ia récolte de feu Lorquin. 84. Limonius subcostatus Motsch. Elongato-subovatus, convexus, punctatissimus, vix nitidus, ni- gro-aeneus, griseo-pubescens, antennarum basi, elytrorum limbo subtus, abdominis segmentis ultimis margine, tibiis tarsisque rufo- testaceis; antennarum articulis serratis femoribusque infuscatis; capite subquadrato, crebre rugoso-punctato, fronte in medio exca- "vato, clypeo truncato, marginato, fere bilobo; thorace profunde punctato, subelongato, antice angustato, basi bisinuato, angulis posticis acutis, subprominus, lateribus fere rectis, postice laevis- sime sinuatis; elytris tenuiter. striato-punctatis, interstitüs eleva- tis, punctulatis, longissime cinereo piliferis; prosterno medio vix excavato, crebre punctato; antennarum articulo 2-do tertio, hoe quarto breviore. Long. 3'/, l. — lat. 1 1. \ Il m'a été donné par M. Le Conte de Philadelphie, avec son L. hispidus et sous ce dernier nom, comme ve- nant de St. Francisco. 85. Limonius angulatus Motsch. Elongatus postice subattenuatus, subconvexus, punctatus, fusco- aeneus, parce cano pilosus, ore, antennis, elytrorum margine 311 subtus pedibusque fusco-testaceis, femoribus medio infuscatis, cor- pore subtus nigro-aeneo, nitido, ano rufescente; сарие subtrans- verso, crebre punclalo clypeo subemarginalo, margine rufescente, angulis lateralis rotundatis; thorace subelongalo, convexo, punc- tato, longissime cinereo piloso, antice posticeque angustato, basi profunde bisinuato, angulis posticis subtruncatis, vix prominulis, carinatis, rufescentibus; elytris subdilutioribus, punctato-striatis, interstitüs parce punctulatis, longissime cinereo pilosis; prosterno sulura laterali excavata, creberrime punctata; antennarum arti- culo 50 longitudinem quarto aequale; corpore subtus dense punctulato. Long. 4'/, 1: — lat. 1"/, 1. Cetíe espéce m'a été donnée comme le Cardiophorus cahfornicus Mannh., duquel elle se distingue par une taille plus considérable etsurtout plus allongée. par son corselet retréci postéricurement, par les intervalles des stries des élytres non ruguleuses, parles astennes rous- sâtres avec les 2-d. et 3-iéme articles plus allongés etc. Col. Ross. 86, Limonius infuscatus Ménétr. Elongatus, postice subattenuatus, subconvexus, punctulatus, di- lute nigro - aeneus, parce cinereo pilosus, ore, antennis, thoracis margine antice, elytris, abdominis amo pedibusque plus minusve fusco-testaceis; capite transverso crebre punctato, medio canalicu- lato, clypeo emarginato, fere bilobo, rufescente, angulis lateralis rotundatis; thorace subelongato, punctato, longissime cinereo pi- loso, antice posticeque angustato, basi profunde bisinuato, angu- lis posticis obtuso - truncatis, vix prominulis, carinatis, rufescen- libus; elytris punctato-striatis, interstitiis parce subtiliter punctu- latis fere rugulosis, cinereo puberulis; prosterno medio excavato, creberrime punctato; antennarum articulo 5-0 longitudinem quarto subaequale; corpore subtus densissime punctulato. Long. 3 — 32/, 1. — lat. 55 — 1 I. bo = 372 Voisin du prérédent, mais considérablement plus petit et proportionellemet plus court, la ligne imprimée sur Je milieu de la téte, le chaperon plus arrondi sur les côtés, ce qui le fait paraître plus bilobé, le 3-ieme ar- ticle des antennes un peu plus court, paraissent le dis- tinguer, si ce ne sont pas des caractères purement se- xuelles. Nova-Helvetia. 87. Limonius maculicollis Ménéir. Elongato - ovatus, subconvexus, nitidus, punctatissimus, nigro- subaeneus, cinereo pilosus, thoracis lateribus subtus, et supra, ad angulas plus minusve late, tibiis tarsisque rufo-testaceis; capite confertim scrobiculato, subquadrato, clypeo truncato, medio sub- inflexo, lateribus acute marginalis, prominulis; thorace punctato, convexo latitudine vix longior, antice subangustato, basi sinuato, postice ad angulos leviter constricto, medio subcanaliculato, an- gulis posticis vix prominulis, late suboblique truncatis, non cari- nalis; scutello punctato subconvexo, oblongo, apice acuminato; elytris punctato-striatis, interstitüs planis, rugoso-punctatis, spar- sim cinereo pilosis; corpore subtus punctulato, parce piloso; pro- thorace antice valde producto, rufescente testaceo, medio in[usca- 1o; prosterno deflexo, plano, punctalissimo, marginato; antennis thoracis [ere longitudine, compressis, subserratis, 11 articulatis, articulo primo lato, 2-do et 5-o duplo angustioribus, aequalibus, subelongatis, 4-0 triangulariter dilatato, tertio vix longiore, 14-0 elongato, ovato, acuminato quarto longitudinem aequale; tarsis elongatis, gracilis subtus aequaliter pubescentibus, articulis 5-0 et 1-0 longitudinis aequalibus, 4-0 duplo breviore; tibiis leviter pubescentibus. Long. 2'/, 1. — lat. ?' ^ Cette espèce ressemble singulièrement à notre Limonrus lythrodes, mais les angles du corselet sans carênes et la couleur testacée des côtés latéraux et du dessous le font bientôt reconnaître. St. Francisco. 373 88. Prosternon (*) angustulus Ménétr. Elongato-ovatus, postice subattenuatus, depressus, punctatissi- mus, atro-fuscus, brevissime griseo pubescens, elytrorum segmen- tisque abdominis marginis subtus pedibusque plus minusve rufes- centibus, capite subtransverso, confertim rugoso-punctato, antice triangulariter subexcavato, clypei lateribus in carinis subelevatis, nitidis, piceis; thorace punctato, subconvexo anlice arcuatim an- gusialo, utrinque sinuato, postice canaliculato basi subconstricto, angulis posticis acutissimis, valde productis, sub divaricatis, ca- rinatis; elytris thoracis latitudine, postice attenuatis, pro[unde ilriatis interstitüs subelevatis, rugoso- punctatis, pilis brevissimis griseis subseriatim adspersis; corpore subtus dense punctulato, griseo pubescens, prosterno sutura laterali utrinque excavato, sparsim grosso punctato; antennis serratis, articulo 2-do minu- tissimo, 5 o subconico, non triangulariter dilatato, longitudinem quarto aequale, 14-o apice appendiculato, tarsis subtus aequaliter villosis, tibiis extus cinereo ciliatis. Long. 3'/, — 4 1. — lat. 1— 1*5 1. La forme générale etles couleurs de cet insecte rapel- lent un peu notre 2D. holosericeus, mais étant plus petit il est le double plus étroit. Nova - Helvetia.. 89. Prosternon oblongoguttatus Motsch. Elongato-ovatus, altenuatus, depressus, punctatus, ater, cine- reo pubescens, elytrorum basi anguste, margine maculisque ob- longis tribus testaceis, maculis media et postica vix distinctis: antennarum basi, abdominis segmentis margine pedibusque fusco- testaceis; capite crebre rugoso-punctato, subelongato, antice lon- gitudinaliter quadriimpresso, impressionibus lateralis obliquis po- (*) Dans le Catalogue des Coléoptéres d'Europe publié par M. Schaum, sur p. 56. cette ancienne dénomination a été changée en Tactocomus Kiesenweiter, nous ne connaissons pas encore les raisons, mais nous sommes persuadé que cet-entomologiste consciencieux, n'aura pas inutilement augmenté Ja nomenclature émbrouillée des Elatérides. 374 stice conjunctis mandibulis exsertis, medio rufescentibus; thorace fortiter punctato, longissime cinereo villoso, postice canaliculato, subelongato, antice angustato, basi bisinuato, postice dilatato, angulis posticis prominulis, subdivaricatis, carinatis, apice trun- catis, subtus rufescentibus; scutello fere rotundato, impunctato; elytris punctato-striatis, interstitiis subelevatis ruguloso-punctatis, pilis cinereis adspersis, apice acuminato, sutura rufescente; cor- pore subtus con[ertissime punclulato, parce cinereo pubescens; prosterno anqustato, plano, sparsim punctato; «antennis serratis, articulo 1-0 terlio vix longiore, 2-d minutissimo, 5-0 subconico, non triangulariter dilatato, longitudinem quarto subaequale, 11-0 elongato, apice vix consiriclo; tarsis sublus aequaliter. villosis, tibiis extus civialis. Long. 4 1. — lat. 1'/; 1. Par sa forme applatie et attenuée postérieurement, il ressemble beaucoup aux femelles des Cleniceros castaneus Bóberi et pareils, mais le 3-ieme articie des antennes non triangulairement dilaté et evidemment plus court que le 1-1ег article. lui assignent une place parmi les Dia- canthus à côté des D. holosericeus et sericeus. Le seul exemplaire que je possède de cette espèce remarquable, provient de Dupont, comme ayant été pris en Californie, sans indication plus précise. 90. Hadromorphus sumilissimus Ménétr. Elongato - ovatus, subconvexus, postice arcualim - attenuatus, punctatus, nigro-subaeneus, griseo pubescens; capile subtransver- so, antice Iruncato, grosso punclato, grosso punctato vel sparsim cicatricoso, medio antice excavato, clypei lateribus rotundatis, vix productis, thorace fere transverso, sparsim grosso punctato, convexo, antice arcuatim angustato, basi pro[unde bisinuato, po- stice dilatato, angulis posticis distincte divaricatis, carinatis, apice obtusis; elytris thoracis basi leviter latioribus, postice sub- dilatatis, apice arcuatim attenuatis, profunde striatis, interstitüs subelevatis, rugulosis, griseo piliferis; corpore subtus subtiliter punctulato, griseo subpubescens; prosterno medio subexcavato, 375 parce punctato, antennis subserralis, articulo 1-0 tertio wa lon- giore, 2-do minuto, 5-0 subconico, non triangulariter dilatato quarto [ere longiore, 11-o apice obtuso appendiculato; tarsis sub- tus aequaliter. villosis: tibiis extus indistincte ciliatis Long. 3'/, 1. — lat. i'/, 1. + Voisin de notre Selaios germanus, wiais quatre fois plus petit et couvert d’une pubescence assez prononcée. Les H. inflatus Say et H. corporosus Germ. de l'Améri- que seplentrionale sont plus grands et plus convexes. St. Francisco J'ai séparé les espèces velues des espèces lisses (Sela- fosomus Steph.) sous le nom de Hadromorphus. — M. Kiesenwetter a réuni de réchef tous ces espèces dans un seul genre Diacanthus Latr., ce qui me parait peu con- tribuer à faciliter la détermination. Car pourquoi fait-on les genres, sousgenres ete.? Je pense pour faciliter à re- connaitre son insecte? — Dans ce cas un genre qui con- tient réunis des espéces telles que le Selatosomus metal- licus au Hadromorphus latus n'est pas propre à pou- voir servir à la détermination. 91. Pristilophus subcanaliculatus Ménétr. Elongato-subovatus, subconvexus, punctatissimus, nitidus; ca- pite snbtransverso, crebre rugoso-punctato, medio fortiter excava- to, clypeo arcuato, lateribus distinctis, marginatis, nitidis, man- dibulis exsertis, dentatis medio rufescentibus, labro valde trans- verso, thorace medio sparsim. ad marginis dense grosso punctato, canaliculato, elongato, subgibboso, antice rolundato, postice sub- constriclo, angulis posticis prominulis, subdivaricalis, carinatis, scutello oblongo, apice acuminato confertim punctato, elytris tho- racis basi latitudine postice attenuatis, striato - punctatis, inter- slitiis [ere triseriatim punctulatis, transversim rugulosis; corpore subtus medio sparsim, lateraliter dense punctulato; prosterno an- 376 gustato lamiforme, sparsim grosse punctato, prothorace (*) ante ce arcuatim producto; antennis thoracis longitudine aequalis ser- ratis, articulo 2-4. minuto, subtransverso, 5-0 duplo longiore subtriangulariter dilatato, 4-o longitudinem tertio aequale, 14-0 oblongo apice constriclo, acuminato; tarsis validis subtus aequa- liter setosis, articulo 5-o longitudine duabus prioribus conjunctis aequale, tibüs extus. ciliatis. Long. 5'/, 1. — lat. 17, 1. La dilatation assez prononcée du 3-iéme article des an- tennes, éloigne un peu celte espèce de notre Pristilophus insilivus (depressus Germ.) d'Europe et le rapproche sous ce rapport des Corymbitis, mais tous les autres caracte- res s'accordent avec le premier de ces genres. Du Nord de la Californie. 92. Corymbites rudis Ménétr. Elongatus depressus, punctulatus, niger, pilis cinereis adsper- sus, thoracis angulis posticis rufo-testaceis, geniculis tarsisque pi- ceis; capite transverso, crebre punctalo, antice deplanato fere ex- _cavato, impresso, clypeo truncato, lateribus vix prominulis; tho- race subtiliter punctato, elongato, postice subconstricto, medio leviter convexo, angulis posticis prominulis divaricatis, valde ca- rinatis; elytris thoracis latitudine, postice subdilatatis, apice at- tenuatis, subaeneo resplendidis, striatis, interstitiis punctulatis, transversim rugulosis; corpore subtus confertim punctulato, spar- sim piloso; prosterno subinflexo, deplanato, grosso punctato, pro- thorace antice arcuatim producto, transversim impresso , fortiter punctato; antennis thoracis longitudine aequalis, gracilis, subser- ralis, articulo 2-do minuto, 5-0 quarto longiore, 14-0 elongato, apice consiricto, acuminato, secundo duplo longiore; tarsis gra- cilis, subtus aequaliter villosis, articulo 5-0 duabus prioribus con- Junctis longiore; tibiis extus subtiliter pubescentibus mon ciliatis. Long. 5 1. — lat. 17/, 1. (*) Sous l'expression prothoraz je comprends le dessous du thorax. 377 Tres voisin du Corym. umbricola Eschh., dont il n’est peut-être que variété locale, mais plus grand, avec le corselet plus ample antérieurement, la ponctuation géné- ralement moins serrée, les angles postérieurs du corselet pius largement testacés. Du Nord dela Californie, mais aussi des environs de Sitka. Le sousgenre Corymbites de M. de Kiesenwetter exposé dans le Cat. des Coléop. d'Europe publié par M. Schaum, ne s'aecorde pas non plus avec le cadre que je lui don- ne ici. Pour moi les El. castaneus L., haematoder ete. à antennes pectinées sont de Clenicerus Latr. 93. Corymbites rufipes Motseh.. Elongatus postice attenuatus, punciatissimus, nitidus, piceus, brevissime sparsim piliferus, ore, antennis pedibusque rufo-testa- ceis; capite transverso, sparsim grosso punctato, antice deplana- to, vix distincle impresso, clypeo truncato, laleribus subpromi- nulis; thorace subelongato, antice subconvero, grosso punctato, canuliculato, postice subconstricto, angulis posticis prominulis, subdivaricatis, acutis, carinatis; scutello oblongo, apice obtuso; elytris attenuatis, profunde sirialis, interstitiis elevatis, parce punciatis, transversim rugosis; corpore subtus punctato, parce cinereo piloso; prosterno vir inflexo, angustato, lateribus grosso punctatis; antennis thorace brevioribus, subserratis, articulo 2-d. non transverso, 9-0 quarto longiore, 11-0 oblongo, apice subcon- stricto, secundo vix longiore; tarsis mediocris, subtus aequaliter : setosis, articulo 5-0, a longitudine duabus prioribus conjunctis aequale; tibüs extus breviter ciliatis Long. 4. 1. — lat. 1'/, 1. Cet insecte présente plutót la forme atténuée des Cra- tonychus que celle des autres Corymbites, mais les an- gles simples et les autres caractéres le font placer parmi ces derniers. Colonie Ross. 378 94. Ludius serraticornis Ménétr. Elongatus, postice valde attenuatus, subconverus, punctatissi- mus, subnitidus, nigerrimus, brevissime sparsim fusco pilosus; ca- pite grosso punctato, subquadralo, antice atienuato, producto, fere plano clypei lateribus vix marginatis, thorace crebre puncta- 10, poslice dilatato, linea laevi abbreviata notato, basi truncato, marginato, medio bidentato, angulis posticis acutis, prominulis, divaricatis, carinatis; scutello oblongo, punctato, apice obtuso; elytris. valde attenualis, apice arcuatim acuminatis, confertim punctulatis, transversim rugulosis, corpore subtus nitido, postice subtiliter, antice creberrime punctato, hoc medio prosternoque im- puncttttis, sutura non concava, semper subinflexa ; antennis val- de serratis, thoracis longitudine superantis, distincte 12 articu- latis, artículo 2-0 transverso, 5-0 leviter longiore, subdilatato, 4-0 duabus prioribus longiore, triangulariter dilatato, sublobato, 11-0 triangulare, lobato, 12-0 abrupte angustiore, acuminato; tarsis elongat's, compressis, subtus ad lateribus aequaliter selosis, in medio creberrime punctatis, articulo 5.0 duabus prioribus con- junctis longiore, tibiis extus brevissime pilosis d . Long. 6'/, 1. — lat. 154 1. Plus petite et plus étroite que le А. attenuatus, ponc- tualion sur le corselet plus forte, pectination des articles des antennes beaucoup plus prononcée. Chez cette espéce lexistence du i2-iéme article aux antennes est hors de tout doute et ie 11iéme article y a parfaitement la forme et la construction des précédents, tandisque le terminal est triangulaire et visiblement enchassé dans le 11-1eme. Nova- Helvetia. 95. Dolopius simpler Ménétr. Elongato - subovatus, postice subattenuatus, convexus, puncta- tissimus, vix, nitidus testaceo pilosus, fuscus, thoracis margine an- tice angulisque posticis, elytris, abdominis limbo postice pedibus- que testaceis; eapite subquadrato, convexa crebre punctato, anti- 379 ce producta, clypeo truncato, submarginato; labro magno, sub transverso, punctato, antice rotundato; mandibulis acutis, vix exertis; thorace confertissime profunde punctato, elongato, fere parallelo, antice subrotundato, convexo, basi profunde trisinuato, angulis posticis acutis, prominulis, carinatis; scutello piceo, den- se pubescens, oblongo, apice obtuso, elytris profunde punctato- striatis, inlerstitüs subconvexis, punctulatis, transversim rugulosis, testaceo pilosis, corpore subtus confertim punctulalo-sparsim pilo- so, prothorace anlice producto, grosso punctato, prosterno angu- stato, subdeplanato, non excavato, basi densi punctato, antennis thoracis longitudine aequales, vix serratis, articulo 5-0 minuto, 2-40 vix longiore, binis conjunctis longitudine quarto aequalis, 11-o elongato, acuminalo articulo 4-o breviore; tarsis mediocris, subtus aequaliter. setosis, articulo 5-0 primo subbreciore tibiis ex- tus breviter pilosis. Long. 3'/5 l. — lat. 5/5 1. Un peu plus robuste que nos espéces d'Europe, rappe- lant un peu la forme des Agriotes, mais étant générale- ment plus court il présente le 4-iéme article des anten- nes plus allongé. 96. Dolopius sericatus Ménétr. Elongatus postice attenuatus, subdepressus, punctatissimus, ci- nereo sericeus, fusco - testaceus, ore, antennis, thoracis margine antice angulisque posticis, scutello, pedibusque testaceis; capite triangulare, dense punctato, fronte valde convexo, postice vix ca- naliculato, clypeo leviter producto, marginato; labro magno, lato, punctato, antice subemarginato, mandibulis acutis, arcuatis, bi- dentalis, postice subdilatatis, subexsertis; thorace fere quadrato-, parallelo, antice convexo, densissime punctulato, marginato, basi trisinuato, angulis posticis acutis, subprominulis, leviter divari- catis; scutello oblongo, punctulato, dense cinereo pubescens; ely- tris elongatis, postice arcuatim attenuatis, punctato - strialis, in- terstitiis planis transversim rugosis fere granulatis vel imbricatis; corpore subtus subtilissime reticulato - punctulato; prothorace an- tice arcuatim producto, prosterno basi punctulato, utrinque lon- gitudinaliter impresso, postice in lamina angustissima producto; N 5:299 25 380 antennis fere filiformibus, thoracis longitudine valde superantes, articulo 5-о breviore, 2-do longiore, quarto adhuc nonnihil supe- rante, 11-o elongato, acuminato articulo 1-o vix breviore; tarsis elongatis, compressis, subtus aequaliter pilosis, articulo 5-0 pri- mo breviore, tertio et quarto conjunctis aequale; tibiis extus vix pubescentibus. Long. 3 l. — lat. 97, l. Par sa forme convexe antérieurement, atténuée posté- rieurement, sa couleur uniforme et surtout parla pubes- cence soyeuse qui couvre tout le corps, cet insecte a la . plus grande ressemblance avec le Fornax bicolor Mels- heimer, mais étant plus allongé et n'ayant pas son cha- peron élargi en avant et les autres caractéres propres aux Eucnemides il doit prendre place parmi les Elatéri- des vrais. Nova - Helvetia et St. Francisco. DoLopıosomus Motsch. n. ©. Labre distinct. transversal, arqué en avant. Front perpendiculaire, convexe sans carene transversale. Chaperon avancé, distinctement marginé. Mandibules aigues, courbées, peu avancées, fortement unidentees, Dernier article des palpes maxillaires allonge, medio- crement élargi, tronqué à l’extremile. Antennes inserrées sur les côtés de l’épistome ou cha- peron, plus longues que le corselet, composées de 12 articles comprimés, en scie, presque égaux depuis le 4-iéme article jusqu'à l'extrémité; le 2 et 3 ième articles très courts et de Ja même longueur entr’eux, le 4-ieme pres- 381 qu'aussi long que les trois précédents réunis, le 11-iéme article plus court que le 4-iéme. Abdomen composé de cinq segments. Prosternum prolongé en lamelle étroite, ponctuée et excavée à la base, qui est coupée un peu obliquement vers le prolongement postérieur. Mesosternum à protubérances peu saillant, mais avec une forte cavité pour la réception de la lamelle pro- sternale. Lamelles des hanches médiocrement élargies vers le milieu où elles sont largement tronquées et concavement arquées. | Tarses médiocres, simples sans appendices et non bi- lobés, également vélus en dessous, pas plus courts que les jambes; leur 1 ier article est aussi long que le 5-iéme, le 2-d. d'un tiers plus court que le 1-ier, le 3-iéme un peu plus court que le second, le 4-ieme encore plus court et à peu prés la moitié de la longueur du 5-ième, qui est aussi long que le 3 et 4-iéme articles réunis. Crochets des tarses simples, étroits. L'unique espéce de ce nouveau genre a parfaitement la forme et la surface terne de nos Megapenthes (Elater lugens Redtb.), mais ses antennes composées de douze articles, avec le 4-ième très allongé, le distinguent faei- lement. L’Agriotes? pectinicornis du nord dela Chine, que j'ai décrit dans les Etudes entomologiques 1854. p 63. N° 2. présente beaucoup de caractères propres aux Dolopioso- mus, mais son labre est émarginé en avant, les antennes fortement peclinées, la surface du corps luisante et re- couverte d’une pubescence soyeuse. 382 97. Dolopiosomus aterrimus Motsch. » Elongato subovatus, subconvexus, confertissime punctatissimus, vix nilidus, niger, fusco pilosus, palpis tarsisque apice testaceis; capite subrotundato, confertim punctato, [ronte convexo, medio subimpresso, clypeo triangulariter producto, marginato, antice truncato; labro transverso, punctato, antice rolundato, fusco se- toso; mandibulis via exsertis; thorace confertissime punctato, opaco, subelongato, postice subdilatato, antice convexo, basi me- dio reflexo, brevissime canaliculato, triangulariter explanato, bi- dentato; angulis posticis acutis, prominulis, carinatis, leviter di- varicatis; scutello oblongo, punctatissimo, apice sagittiforme; ely- tris arcuatim attenuatis, profunde punctato - striatis, interstitis subnitidis, confertissime granulato-punclatis; corpore subtus reti- culato-punctato, brevissime nigro-fusco piloso; prosterno basi pro- funde excavato, punctato; antennis serratis, thoracis longitudine, articulo 11 o appendiculato, elongato, longitudinem quarto sub- aequale; tarsis elongatis, compressis, articulo 5-0 longitudinis quarto fere aequalis. Long. 51. — lat. 1'/,1. Tab. IV. fig. 21. Assez voisin par sa forme et ses couleurs de nos Ecti- nus alerrimus et lugens Redtenb., mais bien distinct par -les caractères génériques. Il provient des récoltes de feu Eschscholtz aux envi- rons de la Col. Ross. Dorerosomus Motsch. n. g. Les caracteres sont comme chez le Dolupiosomus avec les différences suivantes: Labre transversalement tronqué. Front peu convexe, sans caréne transversale. Chapéron peu avancé, largement tronqué au devant, marge distincte seulement au dessus de l’insertion des anlennes. 383 Mandibules médiocres faiblement unidentées. Antennes notablement plus longues que le corselet, fi- liformes et comprimées, composées de 11 articles, 4-ieme article presqu’aussi long que les trois précédents réunis, 11-iéme article plus long que le 4-iéme. _ Prosternum prolongé en une lamelle, triangulaire, ap- platie et longitudinalement concave dessus. Prothorax dessous largement lobé au devant et trans- versalement imprimé. Tarses étroites imprimés avec le 1-ier article le plus long de tous, le 2-d. égalant en longueur le 5-iéme et presque moitié plus court que le t-ier, le 3-ième un peu plus court que le 2-d., le 4-ième encore plus court, sur- passant de peu la moitié de la longueur du 5-ième article. Le genre Atractapterus Le Conte paraît se rapprocher beaucoup de ce nouveau genre, mais la tête placée non perpendiculairement, les antennes serriformes, avec les 2-d. et 3-ième articles cylindriques, un peu plus courts que le f-ier article, le 1-ier article des tarses peu al- longé et le 5-ième aussi long, que les trois précédents réunis, ne s'accorde nullement avec les espèces de Do- lerosomus, que j'ai examinées. La forme générale est celle des Dolopius, mais avec le corselet plus allongé et la surface desssus plus terne. D J'en connais maintenant trois espèces, dont deux de la P Californie et une des provinces orientales des Etats-Unis; P qui parait coincider ou bien être bien voisine avec /'At- raclopterus umbraticus Le Conte. 98. Dolerosomus flavipennis Ménétr. Elongatus, postice attenuatus, subconverus, punctatissimus, opacus, migro - fuscus, thoracis basi anguste margine antice, ely- 384 trisque rufo - testaceis, his testaceo pubescentibus, tarsis fusco te- staceis; capite subquadrato confertim sed minus profundo scrobi- culato, pilis erectis cinereis adsperso; mandibulis subexsertis, me- dio rufescentibus; thorace confertissime vix profunde scrobiculato, pilis testaceis adsperso, elongato, antice angustato, convexo, po- stice marginato, basi truncato medio excavato, bidentato, angu- lis posticis prominulis, subdivaricatis, valde carinatis, apice trun- catis; scutello fusco, oblongo, apice sagittiforme, convexo, indi- stincle punctato, piloso; elytris punctato-siriatis, interstitüs pla- nis, rugoso-punctatis, fulvo pilosis; corpore subtus confertim punc- tulato, cinereo piloso; tibiis simpliciter pilosis. Long. 25/, XE 3 l. a lat. Uh — E 1. Espèce très remarquable par sa surface terne et ses élytres d’un jaune roussâtre. Du Cap Draque dans la Californie septentrionale. 99. Dolerosomus humeralis Motsch. Elongatus postice attenuatus, subconvexus, punctatissimus, ni- ger, cinereo pubescens, thoracis elytrisque basi pedibusque testa- ceis; mandibulis medio, palpis antennarumque basi refescentibus; eapite subquadrato, confertim punctato, pilis erectis. cinereis ad- sperso; thorace confertissime vix profundo subtiliter cicatricoso, pilis cinereis adsperso; elongato, antice vix angustato, subconvexo, postice canaliculato, basi iruncato, medio excavato, bidentato, angulis posticis prominulis, divaricatis, carinatis, apice subtrun- catis, cum basin testaceis; scutello convexo, oblongo, apice sagit- tiforme, fusco; elytris profunde punctato-striatis, interstitiis cre- bre rugoso-punctatis, griseo pilosis; corpore subtus con[ertim punc- tulato, breviter pilifero. Long. 21/, |. — lat. 9/, 1. Tab. IV. fig. 22. Plus petit et plus étroit que le précédent, n'ayant de jaune que la base et le rebord des élytres et une marge étroite àla base du corselet avec les angles postérieurs. St. Francisco. 385 L'espèce des parties orientales des Etats - Unis enfin, qui dans ma collection est nommée Dolerosomus basalis a la taille et la forme du D. axillaris, mais ses cou- leurs moins vives, plus noiratres Ja distinguent de suite. Sa tache à la base des élytres s'élargit quelquefois jus- qu'à un tiers de la longueur de ces dernières, la ponc- tuation dans les intervalles des stries des élytres est moins rugueuse et bien moins serrée ce qui les fait paraitre plus luisants, tandis que celle de la tête et du corselet est plus fortement marquée. Pensylvanie. 100. Elater umbricolor Motsch. Elongato - ovatus, postice subattenuatus, depressus, punctatus, nigro-fuscus, brevissime fusco piliferus; ore, fronte, antennis, pec- tore, abdominis pedibusque rufescentibus; capite subtriangulare, crebre punctato, fronte medio foveolata, clypeo arcuato, margi- nato, mandibulis curvatis, vix exsertis; thorace longitudine non latior, vix profunde punctato, subconvexo, antice rotundato, po- stice fere parallelo, basi truncato, medio bidentato, angulis po- sticis acutis, prominulis, subdivaricatis, oblique carinatis; scu- tello punctato, oblongo, postice obtuso; elytris punctato - striatis, interstitüs planis, imbricato vel ruguloso punctatis, sparsim [fusco piliferis; corpore subtus punctulato, parce fulvo piloso; antennis thoracis longitudine, subserratis, articulo 2-do minuto, rotundato 9-0 fere duplo longiore, conico, 4-0 tertio vix longiore, triangu- lare, dilatato, 1-o longitudine 2-do et 5-0 conjunctis, aequale; larsis mediocris, subtus aequaliter [ulvo pubescentibus, articulo 1-o quinto longiore. Long. 4'/, l. — lat. 1'/, 1. De la récolte de feu Eschscholtz. 101. Cardiaphorus amplicollis Motsch. Elongato-ovatus, subconvexus, punctatissimus, niger fusco pu- berulus; ore, geniculis tarsisque infuscatis; capite transverso, den- sissime subtiliter punctulato, clypeo subimpresso, marginato; tho- 386 race amplo, convexo latitudine longiore, obsoleto canaliculato, densissime subtiliter punctulato, postice subangustato, angulis po- sticis acutis, prominulis; elytris thorace paulo angustioribus, pro- fundo punctato-strialis, intersticiis distincte punctatis, fere trans- versim rugalis; laminis coxarum quadrato dilatatis. Long. 2'/, 1. — lat. ?/, 1. Il est plus petit que le Cardiaphorus tenebrosus Le Conte, avec le corselet plus convexe, plus arrondi sur les côtés et plus rétréci postérieurement. Les élytres sont propor- tionellement plus courtes, atteignant à peine la double longueur du corselet; elles sont un peu moins larges que ce dernier et au lieu d'une ponctuation très fine dans les intervalles des stries, on y voit des points assez gros, confluants et formant presque des rides transversales. Des espéces de Californie, décrites par le Comte Man- nerheim comme Cardiophorus, le С. latiusculus: Eschh. m'est resté inconnu, le €. californicus Mann. est un /1- monius, le C. tantillus Mann. un Monocrepidius, enfin le Card. pulvinatus Ménétr. = C. tenebrosus Le Conte. 102. Campylus fulvus Motsch. Elongatus, postice subdilatatus, nitidus, rufo-testaceus; capite postice, pectore abdominisque segmentis quatuor primis piceo-ni- gris, antennarum articulis ultimis, palpis lateribusque elytrorum infuscalis; capile sparsim punctato, clypeo excavato, cristato; thorace convexo, medio canaliculato, parce punctalo, poslice via dilatato, basi bisinuato, lateribus fere rectis, angulis posticis pro- ductis acutis; elytris profundo foveolato - striatis, interstitiis im- punctatis; corpore subitus punctulato, ano teslaceo. Long. 3 1. — lat. 5/, 1. Une des plus petites espèces du genre et proportionel- lement plus courte et plus ovalaire. La ponctuation est 387 moins prononcée, les intervalles des stries sur les ély- tres plus lisses et ces dernières plus fortement dilatées et arrondies vers l’extrémité. Le segment anal arrondi à l'extrémité, en dessous duquel sort l'article sexuel en for- me de fléche aigue, traversée en dessous par deux ner- vures paralléles noires. Il parait que cette espéce a de la ressemblance avec le Camp. Sahlbergii Mann. des envi- rons d'Ochetsk, que je n'ai pas vu. Le Camp. varians Mannh. se rencontre aussi en Amérique et il a été pris sur l'ile St. George. IV. TEREDILES. а. Dasylides. Les Dasytides peuvent être divisés en deux sections: 1. Ceux qui ont les ongles des tarses distinctement appendiculés c. à. d. munis de lamelies membraneuses. Les genres qui y appartiennent sont: Lasius Motsch. Bull. de Moscou. 1845. 37. № 97. (Europe, Asie, Afrique.) Listrus Motsch. (Californie.) Henicopus Stephens (Henic. ater.) (Europe.) Emmenotarsus Motsch. (Emmen. conformis Lec., bre- vicornis Lec. etc.) (Europe, Asie, Californie.) Trichochrus Motsch. - | (Californie.) 3% 388 2. Ceux qui ont les ongles simples, sans pelottes ap- parentes et seulement plus ou moins élargis à la base. Ici viennent se ranger les genres suivants: Anthodromius Radtenb | (Anth, variabilis Redtb.) (Asie, Europe.) Haplocnemis Steph (Divales Lap.) (Europe.) Dasytes Payk. (Enodius Lap., D. niger Payk. etc.) (Europe, Am. bor) Psilothria Küster (Psd. procerus Gene.) (Europe.) Anthoxenus Motsch. (Anth. subueneus Sch., Anth. plumbeus Ol.) (Europe, Afrique., Dermatoma Motsch. (Derm. pallipes И.) (Europe, Asie ) Amauronia \ estw. (Europe, Asie, Afrique.) Dolichosoma Steph. (Linotoma Motsch. Ball. de Moscou. 1845. 37. 97. 2.) ete. Dans l'Histoire des Insectes de M. Lacordaire vol. IV, les Dasytides sont entièrement confondus avec toute sorte de choses el la caractèristique de son genre Dasyles com- plétement erronnée. Les Mélirides en général me parais- sent peu propres pour former une tribu de Malacoder- mes, surtout par la jonction de trois grouppss aussi dif- férents que le sont les Dasytides (Mélirides vrais). les Prionocérides et les Melachid»s. Les deux premiers ne sont pas du tout des Malacodermes, présentant un abdo. men de six arceaux dessous comme les Clerides, oü je 389 compte aussi ce nombre, quoique M. Lacordaire n’y en veut voir que cinq ou six. Tous ces insectes réunis forment pour moi une famille, les Térédiles, comme je les ai dé- terminés sur la table synoptique dans mes: Die Käfer Russlands Moscou. 1850. Ш. Quand aux Malachides, je les considère comme de vrais Malacodermes, chez lesquels les deux premiers segments de l’abdomen sont soudés comme chez les Elatérides et je ne crois pas qu'il soit naturel de les séparer des premiers. Listrus- Motsch. Térédile de la tribu des Dasytides. Crochets des tarses appendiculés, tarses simples dans les deux sexes Corps allonzé, un peu ovalaire, luisant, saas pubes- cence plus ou moins longue et peu épaisse. Elytres nou tronquées ou arrondies, mais sensiblement acumiuées à i'extrémilé. Téte et corselet assez luisants et marqués d'une pon- ctuation peu profonde, mais serrée; la premiére un peu plus étroit que le corselet, celui-ci presque carré et sen- siblement élargi postérieurement, avec les cótés latéraux un peu crénelées. Antennes courtes, grossissant sensiblement vers l'ex- trémité, avec leur dernier article ovalaire et plus grand que l'avant-dernier. ‘Dernier article des palpes maxillaires presque cylin- drique et tronqué au bout. 390 103. Zistrus constricollis Motsch. Alatus, elongatus, subovatus, punctatus, sparsim griseo subpi- losus, nigro-subaeneus, ore, antennarum basi, tibüs tarsisque ru- fo-piceis, femoribus corporeque subtus nigris; capite subtransverso, fronte triangulariter impresso, oculis vix prominulis; thorace ca- pitis latitudine, punctatissimo, antice distincte constricto, sinua- to, postice subdilatato, basi arcuato, angulis posticis rotundatis, anticis distinctis, obtusis, ad lateribus utrinque carinula paralle- la impresso; elytris thorace vix latioribus, subovatis, confertim - punctatis, medio leviter dilatatis, apice attenuatis; abdomine punctato. Long. 1'/; — i'/, 1. — lat. */; L Tab. IV. fig. 23. a — b autenue. Par sa forme allongé il rappelle les femelles de nos Anthoxenus (Dasytes subaeneus Schônh.), mais les crochets des tarses appendiculées et une pubescence trés peu sen- sible sur le corps le distinguent de suite. Dusyt. consiric- tus Le Conte paraît être voisin aussi de notre espèce, mais le, antennes et les pattes rousses le distinguent sul- fisamment. Nord de la Californie. 104. Listrus punctatus Motsch. Alatus, elongato-subovatus, subconvexus, nitidus, fortiter punc- tatus, brevissime sparsim subargenteo aequaliter setulosi supra nigro-aeneus, subtus niger, antennarum arliculis 2 — 4; labro, tibiarum apice tarsisque plus minusve testaceo-piceis; capite punc- tato, fronte inter antennas tuberculo nitido notato, oculis sub- prominulis; thorace subconvexo, [ere transverso, punctato, antice atteruato, angulis omnes rotundatis, lateribus postice distincte crenulatis; elytris fortiter punctatis, thorace paulo latioribus, subovatis, postice arcuato-attenuatis; femoribus subincrassatis. Long. i*/, 1. — fat. "Al. 391 Au premier abord cette espèce rappelle nôtre Anthicus ater, mais son corselet le distingue de suite. De la récolte de feu Eschscholtz à Ross. 105. Listrus tibialis Motsch. Alatus, elongato - subovatus, subconvexus, nitidus, punctatus, sparsim cinereo setosus, supra mgro - aeneus, subtus niger, tibüs rufo - testaceis, labro tarsisque infuscatis, antennis femoribusque nigerrimis; fronte inter antennas transversim carinulato, carinula valde nitida; thorace transverso, antice angustato, angulis anti- cis distinctis, posticis rotundatis, lateribus subcrenulatis, longis- sime setosis; elytris punciats, cinereo setosis, subovatis postice arcuato-attenuatis. Long. i'/1. — lat. !/, 1. Tres voisin du précédent, mais avec les Jainbes d'ua testacé clair, les antennes noires à la base et le corselet plus transversal. De la méme localité que le précédent. Au genre Listrus appartiennent encore Dasyt. canescens Eschh., Dasyt. rotundicol/is Le C. et probablement aussi les Dasyt. difficilis, senilis, obscurellus, luteipes, pusillus et erythropus décrits par M. Le Conte. Ce dernier a tort de dire avec sa légereté accoutumée, que la description du Dasyt. canescens donnée par feu Mannerheim ne soit pas caractéristique, tout au contraire c'est celle de M. Le Conte qui est applicable à plusieurs espèces voisines et les fasciis duabus posterioribus transversis de Manner- heim font de suite reconnaitre notre insecte. Mais il pa- rait que l'entomologiste américain n'a pas du tout connu Vespéce d'Eschscholtz et a décrit sous ce nom ou bien la femelle de son Dasyt. rotundicollis ou bien un tout autre insecte. L'anus-est velu de.noir et excavé dans les deux espèces chez le male et c'est principalement la 392 bande transversale noire des elytres, qui chez le L. ro- tundicollis est remplacée par une sinuosité oblique, qui les distingue l’u..e de l’autre. Tricuocarous Motsch. Térédile de la tribu des Dasytides. Crochets des tarses appendiculés; appendices presqu'aus- si longs que les crochets; tarses simples dans les deux sexes. Corps allongé, assez paralléle, recouvert d'une pubes- cence épaisse, également distribuée qui le fait paraitre opaque: mais sans poils verticaux et longs. Elytres arrondies à l'extrémité, assez obtuses. Téte et corselet transversaux, marqués d'une ponctua- lion serrée; la premiére à peu prés dela largeur du se- cond, celui-ci aussi large ou méme plus large que les élytres, à peine plus étroit en avant, cótés latéraux plus ou mo.ns arquées, marginés, sans crénelures. | Antennes courtes, comprimées presque monoliformes. plus grosses vers l'extrémité; articles médianes transver- saux, le 5-ième plus large que les précédent et le sui-: vant le dernier ovalaire conique à l'extrémité et pres- que deux fois plus long que l'avant dernier. Dernier article des pa:pes maxillaires ovalaire et sen- siblement attenué vers l'extrémité. Les espèces de ce genre, par leur pubescence couchée sur le corps, ressemblent beaucoup à nos Dermaloma (Das. pallipes etc.), mais se distinguent par leur corse- let plus large les élytres plus paralléles et surtout par les appendiculations membraneuses aux crochets des tar- 393 ses, qui sont seulement elargis à la base chez les Der- maloma. Les Trichachrous paraissent aussi vivre comme les Dermatoma, de préférence sur les fleurs des Ombelli- fères. 106. Trichochrous cañfornicus Dupont Alatus, elongatus, subovalus, subconvexus, punctalissimus, ci- nereo pubescens, nigro-aeneus, ore, oculis, antennis pedibusque nigris; fronte inter antennas tuberculo nilidissimo armata; tho- race capile latiore, subtransverso, antice vix angustato, basi ar- cualo, angulis posticis distinctis, obtusis, lateribus subarcuatis, marginalis; elytris. thoracis latitudine vix superantibus, paralle- lis, postice arcuatim attenuatis; antennis subcompressis, articulis transversim triangularis ó-o paulo dilatato. i Long. 11. — lat. */, 1. ll ressemble un peu à notre Dermatoma marginata Ullr. (Cosmiocomus marginatus Küster XXII.) mais sa tête étant plus petite, les yeux moins saillants et le corselet plus large, lui donnent un aspect plus ovalaire. Elle m'a été donnée par M. Dupont, comme venant de Californie. 107. Trichochrous cylindricus Motsch. Alatus, elongatus, parallelus, subcylindricus, dorso subde- pressus, punctalissimus, cinereo pubescens, niger, elytris subae- neis; labro femoribusque infuscatis; capite antice inter antennas utrinque impresso, medio vix punctato; thorace capite latiore, transverso, marginato, basi utrinque subsinuato, angulis posticis obtusis, lateribus valde rotundatis; elytris thorace fere latitudine, elongatis, parallelis, marginatis, punctatis, brevissime cinereo puberulis; antennis brevissimis, in foem. subclavatis, articulo 5-0 paulo dilatato, ultimo ovato in mar. longioribus, compressis, serratis, articulo ultimo subelongato, acuminato. Long. 15/, 1. — lat '/; 1. Tab. IV. fig. 24. а 4 b. antenne. 394 Facile à reconnaitre par sa forme plus allongée et plus cylindrique que chez les autres espèces du genre. Reçu de la récolte de Tschernik comme Dasyles laticol- lis Manoh., ce qu'il n'est pas du tout, ayant les élytres pius longues, le corsel:t plus large, une pubescence plus fine et des antennes moins comprimées. 108. Trichochrous antennatus Motsch. Alatus, parallelus, dorso subdepressus, punctatus, cinereo pu- bescens, nigro-subaeneus, ore, antennarum medio pedibusque plus minusve rufo-piceis; capite transverso, fronte subimpresso; thora- ce lato in mar. postice, in foem. antice angustato, angulis posti. cis obtusis, lateribus valde rotundatis, marginatis; elytris in mar. thorace latitudine in foem paulo latioribus, parallelis, apice ro- tundatis; antennis vix compressis, articulis vix serratis, 5-0 vir dilatato. Abdominis segmento ultimo Yn mar. longitudinaliter impresso. Long. 17/, 1. — lat. 5/. 1. Par sa forme trés voisin du Trichoch. laticollis Manuh., mais ordinairement un peu plus petit et moins robuste, avec le corselet plus transversal, les antennes moins com- primées, moins élargies, plus ou moins rousses au mi- lieu et leur 5-iéme article moins dilaté chez les femel- les. Je l'ai recu de M. Le Conte comme venant de Cali- fornie, comme son Dasyt. fuscus, ce qu'il n'est pas du- tout; comme la description le démontre. St. Diego et St. Francisco. Dans la premiere division des Dasytes de M. Le Conte, toutes les autres espéces sont pourvues d’une pubescence verticale et appartiennent à mon nouveau genre Emme- noiarsus, dont nous avons plusieurs réprésentants aussi en Europe; tels que: Das. trico Géné, Das. antiquus Ro- senh., Das. cylindricus Dej. ete. Le Das. brevicornis est 395 décrit par M. Le Conte comme n'ayant pas de pubescence verticale, mais sur des exemplaires typiques, que j'ai reçus de cet entomologiste lui même. elle existe effectivement, mais étant de couleur grise, elle n’est pas très appa- rente. Quand au Das. griseus (rufipes Motsch.) du même auteur, c'est un insecte qui s'éloigne assez sensiblement des Trichochrous. J'en ai formé un genre particulier sous le nom de Byturosomus dont les principaux caractères sont: antennes comprimées, pas plus larges vers l’extré- mité, à articles transversaux en scie depuis le 5-ième, qui n’est pas plus dilaté que les suivants, le dernier ova laire, conique et deux fois plus long que l'avant dernier; dernier article des palpes maxillaires, ovale et trois fois plus long que l'avant dernier; corps convexe et recou- rert d'une pubescence soyeuse trés épaisse; abdomen con- vexe et corné, jambes antérieures garnies d’épines droites sur le bord extérieur comme chez quelques Histéroides, crochets courts, appendices cartilagineux larges, tronqués, anguleux. Si les antennes et les crochets n'étaient dif- férentes, on prendrait cet insecte pour un Byturus, au- quel il constitue un passage très naturel. Dasytes Paykull. Teredile de la tribu des Dasytides. Corps luisant, presque sans pubescence, forme des Corynetes. Téte et corselet plus étroites que les élytres; le der- nier a angles postérieurs saillants et droits. Antennes pas plus courtes que la tête et le corselet réunies, un peu comprimées et très faiblement élargies vers l'extrémité; articles monoliformes le 3-ieme le plus № 4. 1859. 26 396 petit de tous, le 41-iéme en oval allongé, conique au bout et deux fois plus long que l’avant dernier. Dernier article des palpes maxillaires allongé et tron- qué au bout. | Crochets des tarses minces et courbés antérieurement, élargies postérieurement, appendices cartilagineux di- stincts,- ne dépassant pas la moitié de la longueur du crochet. J'ai donné cette définition, pour démontrer ce que je comprends sous le genre de Dasytes Paykull. 109. Dasytes breviusculus Motsch. Alatus, subovatus, postice leviter dilatatus, dorso depressus, nilidus, punctulatus, vix distincle nigro pilosellus, niger, ore an- tennarum articulo 2-do, tibiis tarsisque ru[o-testaceis; capite tho- raceque subaeneis; [fronte subconvexo, medio inter oculos biimpres- so, fere glabro; thorace capitis latitudine, subquadrato, sparsim punctato, utrinque linea laterali impresso; angulis posticis di- stinctis, subrectis, lateribus subarquatis, marginatis, rugulosis, ad marginem subtiliter cremulatis, vir ciliatis; elytris thorace sublatioribus, punctatis, antice subparallelis, postice paulo dila- tatis, apice rotundatis, humeris distinctis; corpore subtus nitido, punctulato, abdomine fusco piloso. Long. ?/,1. — lat. 7/, 1. Plus court que nos espéces d'Europe telles que: Dasyt. niger, obscurus elc. et présentant une forme trés voisine de quelques Corynétides, surtout des Zebasiella, mais avec des antennes et l'abdomen différents. Le St. Francisco. 397 V. MALACODERMES. a. Téléphorides. Les Téléphorides proprement dit se divisent en plu- sieurs genres d'après la forme de la tête, du corselet et les denticulations aux ongles des tarses, savoir: 1) téte carrée: a) crochets des tarses simples, c. a. d. non fendus à leur extrémité. j base des crochets simplement élargie sans dent distincte. ?) Antennes grossissant vers l'extrémité. Tylocerus Dalm. (Ind. or.) %) Antennes s'amincissant vers l'extrémité. .) téte prolongée anlérieurement en museau. a) élytres amincies vers l'extrémité. Callianthia De]. (Cal. flavipes Ol. Am. mér.) Chauliognathus (*) Hentz. (Am. b. et mér.) aa) élytres parallèles. Telerhina Motsch. (Am. mér.) {*) M. Lacordaire dit dans une note sur p. 350. du IV. vol. de son Hi- stoire des Insectes, que deux espéces de ce genre vivant sur les fleurs ne sont pas carnassiers. La premiére partie de cette remarque est vraie, mais la seconde inexacte, car ces insectes sont aussi friands de mouches ei autres insectes qui se trouvent sur et dans les fleurs, que nos Oripa. 26* 39% ..) tête non prolongée en museau. *) corselet simple sur le côtés latéraux, e. à. d. sans échancrures et épines. Orthosilis Motsch. (Am. mér., Colombie.) **) corselet échancré et épineux latéra- lement chez l’un des sexes au moins. Silis aust. (Eur., Asie, Amér.) ++ base des crochets élargie en dent distincte à leur base. .) tête de la largeur du corselet et un peu allongée. Dicranodes Motsch. _ (Caucase et Géorgie.) Dier. nodicollis. ..) tête plus étroite que le corselet, allongée. *) articles des tarses plus longues que larges: corselet parallele, assez etroit. Telephorus auct. Ancystronicha Mark. **) articles des tarses triangulaires et distinctement dilatés; corselet arron- di sur les cétés, large. Oripa Plin. +++ base des crochets non élargie à leur base. 8) élytres tuberculées Cyrtomoptila Motsch. (Eur. Cyrt. lateralis auct.) 399 b) crochets fendus o) le crochet interne seulement fendu, l'extérieur simple. .) élytres tuberculées. Cyrtomatoptera Motsch. (Am. bor.) 9) élytres sans tubercules Cratosilis Motsch. (Eur. Crat. laeta, Redten- bacheri, italica etc.) o0) tous les crochets fendus .) élytres longues, recouvrant entièrement l'abdomen. *) eorselet large, arrondi sur les côtés Rhaxonycha Motsch. (Am. bor. Hh. carolina F.) *") corselet trapéziforme, non arrondi sur les cótés. Rhagonicha auct. (Eur. Asia, Amér. , Afrique) ..) élytres raccourcies | Nastonycha Motsch. Etud. entom. 1852. p. 77. Caucasus. 2) tête triangulaire, fortement étranglée en arrière. + antennes plus courtes que le corps °) crochets des tarses fendus ) élytres plus où moins ovalaires et dila- tées postérieurement —Malthaeus Kirby. (Am. bor.) 400 ..) élytres parallèles Podabrus Fischer. ??) crochets des tarses simples | Dichelotarsus Motsch. | (Asie, Am. bor. Dichel. | piniphilus Esch.) ++ antennes au moins de la longueur du corps Macrocerus Motsch. E Bull. deMosc. 1845.38.98. 110. Oripa rubricollis Ménétr. Elongata, subparallela, depressa, punctata, cimereo pubescens, nigra, ore, capite antice, thorace abdomineque rubro - testaceis, antennarum articulis tribus primis subtus testaceis; capite postice dense punctato; thorace impunctato, nitido, marginato, reflexo, transverso, antice semilunare arcuato, medio bitubero - convexo, | - angulis posticis lateribusque rotundatis; elytris thoracis latitudi- ne, rugoso punctatis, postice leviter attenuatis, arcuatim truncatis. Long. 4'/, 1. — lat. 1*/, 1. Par la forme etles couleurs cette espèce se rapproche beaucoup de notre Oripa fusca, mais étant un peu plus petite elle parait proportionellement plus courte et plus attenuée postérieurement. Le corselet est unicolorement roux sans tache noire ainsi que tout l'abdomen, les cuis- ses sont au contraire noires. Nova - Helvetia. 111. Oripa transmarina Motsch. Elongata, parallela, depressa, .punctata, cinereo - pubescens, | nigra, capite, thorace abdomineque rufo - testaceis; capite postice | thoraceque sparsim punctatis, pilosis, hoc valde transverso, mar- | _ ginato, reflexo, medio subcanaliculato, postice utrinque in tubero leviter elevato, antice subangustato, angulis anticis lateribusque 401 votundatis, posticis obtuso-subangulatis, elytris thorace vix lalio- vibus, parallelis, granuloso-punctatis, postice arcuatim truncatis. Long. 5 1. — lat. 1", 1. Par sa forme allongée etses couleurs assez voisine de notre Or. dispar, mais avec les palpes, la base des an- tennes et pattes noires, la tête et l’abdomen entièrement d'un roux testacé comme le corselet, qui est plus trans- versal que chez notre espèce d'Europe. 112. Cyrtomoptera latiuscula Ménétr. Elongata, parallela, depressa, punctata, cinereo - pubescens, nigra, ore thoraceque rufo-testaceis hoc medio nigro bimaculato; antennarum basi testaceo, supra infuscate; capite postice confer- tim punctato; thorace subquadrato, marginato, reflexo, punctula- fo, nitido, postice bitubero-convexo, antice subarcuato, lateribus fere rectis, angulis. omnes rotundatis; elytris thorace latioribus, Zuberculatis, apice singulo rotundatis. Long. 3'/, 1. — lat. 1' ; 1. Tab. IV. fig. 23. La forme générale, rappelle notre Cyrtomoptila latera- lis, mais la taille est deux fois plus considérable et les cótés latéraux et les pattes sont noires. Nord de la Ca- lifornie. Ce nouveau genre est trés caractéristique par les pe- tits tubercules lisses qui sont parsemées sur la surface rugueuse des élytres et qui s'apercoivent facilement à travers la pubescence grise. L'espéce d'Europe (Cyrto- тора lateralis) a les crochets simples, chez les Cyrto- moptera de l'Amérique le crochet interne est fendu. Le corselet est carré ou allongé avec les cótés latéraux droits et parallèles. Canthar. binotata Mannh. et le Te- leph. divisus Le Conte appartiennent aussi au genre Cyr-' tomoptera. 402 :i3. Malthacus latimanus Motsch. Elongatus, subovatus, depressus, punctatus, cinereo-pubescens, niger, capite antice, palpis, antennarum articulis tribus primis subtus, thoracis lateribus, coxarum basi margineque segmentis abdominis angustissime ти]о - testaceis; palporum articulo ultimo clypeoque apicis infuscatis, tibiis anticis incurvis intus dilatatis inquiculisque rufescentibus; capite postice restricto, confertim punctato, transversim impresso; thorace transverso, punctatissimo, marginalo, reflexo, lateribus arcuatis, angulis anticis rotundatis, posticis subrectis; elytris rugoso-punctatis, utrinque trinervis; ab- dominis segmento 5-0 medio triangulariter valde exciso. Long. 3' |. — lat. 17/, 1. Tab. IV, fig. 26, Ce genre fondé par Kirby dans la Fauna Am. boreal. constitue un passage trés naturel des Rhoxonycha (R. carolina F.) aux Podabrus, ayant la forme moins allon- gée des premières et une tête triangulaire comme chez les derniers, mais ce qui la distingue des unes et des autres ce sont les élytres à nervures élevées distinctes comme chez quelques Lampyrides, assez sensiblement ` ovalaires et élargies postérieurement. L'espèce de Califor- nie est très caractéristique par la dilatation de ses jam- bes antérieures en forme de palette sur la moitié anté- rieure de la face interne. Une seconde espèce analogue se trouve en Pensylva- nie et se distingue de la précédente, par une taille un peu plus considérable, un corselet plus lisse, plus trans- versal, plus attenué en avant et marginé d'un testacé pâle; des élytres plus élargies postérieurement à nervu- res plus distinctes; des genoux jaunatres à toutes les pat- tes; un abdomen unicolorement noir et le 5-ième seg- sent moins fortement échancré au milieu. Je l'ai nom- mée Malth. pcrvicollis. 403 Une troisieme espéce dece genre également des Etats Unis orientaux a une forme plus allongée que les deux précédentes, un corselet plus carré, moins transversal et plus luisant, dontles angles postérieurs sont saillants et distinctement prononcés en dents latéralement. Les pattes, les antennes et les palpes sont entierement noires, les nervures sur les élytres moins distinctes et chaperon plus rembruni; le reste comme chez les précédentes. Elle res- semble beaucoup aussi au Malth. puncticollis Kirby, mais étant plus grande et plus allongée, elle a les pattes an- térieures noires et le corselet moins ponctué et plus court. Je l'aa nommée Malth. quadricollis. Une quatriéme espéce des Etats-Unis est mon Malth. atripes, qui est bien voisin du Malth. tricostatus Say, mais qui présente les pattes antérieures entiérement noires et un corselet trés fortement ponctué. Il est plus grand, avec les élytres plus larges, plus fortement rugueuses et des nervures plus distinctes. Du Malth. puncticollis il se différe en outre par son corselet fortement retréci vers la téte et presque trapézoidal. Une cinquiéme espéce de ce genre est, comme je l'ai dit, la Canth. tricostata Say. qui présente les cótés du corselet concaves; et une sixième le Ma/thacus puncticol- lis Kirby, figurée dans la Fauna Am. bor., qui est la plus pelite de tous. 114. Podabrus cinereipennis Motsch. Elongatus, parallelus, depressiusculus, punctatus, rufo - testa- ceus, elytris. abdominisque medio cinereis, cinereo pubescentibus, pectore mitido oculisque nigris; capite postice constricto, grosso punctato, antice laeve; thorace transverso, capitis latitudine [fere aequale, impunctato, nitido, refleto, binodoso, antiee arcuato, postice truncato, basi medio sinudto, angulis posticis rectis, spini- 404 forme vir prominulis; scutello triangulaire punctato; elytris pa- rallelis, rugoso-punctatis, nervis vix distinetis, humeris distinctis, lateraliter subtus testaceis. Long. 41. — lat. 11. Au premier abord tres voisin de notre Oripa dispar, mais d’un tiers plus petit et tres different par les ongles fortement fendus à tous les ongles. St. Francisco. b. Malachides. 115. Callops cyanipennis Motsch. Elongato - subovatus subconverus, subnitidus, punctatissimus, sparsim nigro pilosus, niger, capite elytrisque laete cyaneis, ore, antennis, tibiis tarsisque plus minusve testaceis; thorace subtrans- verso, postice semilunato, transversim impresso, linea longitudi- nali medio distincta, angulis anticis obtusis; elytris basi thoracis latitudine, postice subdilatatis, apice utrinque rotundatis. Long. 1*/, 1. — lat. 5/, 1. Il ressemble beaucoup aux Opalochrus, mais les tarses antérieurs ont cinq articles chez le mále, le seul sexe que je possede. Le corselet noir, sans taches et marges claires et couvert d'une ponctuation bien forte surtout vers les cótés latéraux ainsi que sur les élytres le font facilement reconnaitre. Le 2-d. article des antennes est triangulaire, mais pas plus large que le 1-ier, qui est presque deux fois plus long. Les segments supérieurs de l'abdomen sont d'une consistance cartilagineuse assez dure. П m'a été donné comme venant de la Californie. Je possède dans ma collection une espèce des Indes orientales extrémement voisine au premier abord de cel- 405 le que je viens de décrire, mais celle-là est un Latus qui diffère par des antennes et des pattes entièrement noires, un corselet transversal, plus lisse et de couleur un peu verdatre. Elle porte le nom de La?us cyaneus m. 116. Charopus longicollis Ménétr. Elongatus, subtilissime pnnetulatus, brevissime cinereo puberu- lus, nigro-viridis, thoracis lateribus late ru[escentibus, ore, an- tennarum basi subtus, tibiarum apice tarsisque articulis primis plus minusve infuscatis; fronte utrinque longitudinaliter oblique impresso; thorace subelongato, postice attenuato supra scutello producto, angulis omnes rotundatis; elytris in mar. parallelis, apice attenuatis, plicatis, appendiculatis, testaceo submaculatis; in foem. subovatis, apice rotundato truncatis, immaculatis. mas. alatus, foem. aptera. f Long. 1'/,1. — lat. d !/,1. — 2 $/; 1. Nova Helvetia. Par sa forme et ses couleurs trés voisin de notre Cyr- tosus cyanipennis Er., mais le 2-d. article des antennes non renílé, celui des tarses antérieurs non élargi et l'extré- mété des élytres appendiculée chez le male le distinguent facilement. L'Anthoc. otiosus Er. (Anth. Erichsonii Le C.) est volsin de l'espéce décrite, mais chez lui les élytres sont tronquées et appendiculées à l'extrémité. 117. Charopus umformis Motsch. © Elongatus, postice subdilatatus, subtilissime punctulatus, cinereo puberulus, nigro-viridis; epistomo antennarumque articu- lis 1-0 et 2-do apicis subtestaceis; fronte transversim subimpresso; thorace oblongo, postice attenuato, angulis omnes obtusis; elytris subovatis apice rotundato-truncatis; abdomine confertim punctato. Long. 1?/, 1. — lat. 5/; 1. Les couleurs et la forme rappellent beaucoup notre Charopus concolor, mais une taille trois fois plus grande et les pattes noires le font aisément reconnaitre. 406 || ní'a été donné par Dupont comme venant de la Ca- lifornie. ScaLorterus Motsch. Malacoderme de la tribu des Malachites. Caractéres généraux des Ebaeus, mais élytres à ex- trémité simple dans les deux sexes, celles des mâles très parallèles, les femelles un peu dilatées postérieurement. Second article dés tarses antérieurs, prolongé en cro- chet et recouvrant par dessus les deux suivants. Forme intermédiaire entre Anthocomus et Ebaeus, pré. sentant des élytres plus ovalaires et plus coriaces, plus dures que les premiers et plus allongées et plus paral- léles que les seconds. Les males les ont méme entiére- ment paralléles et simples à l'extrémité comme chez les femelles. Les antennes sont simples sans dilatation au 2-d. ou 3-iéme article, ce qui distingue ce nouveau genre des Cyriosus et la forme très parallèle des mâles, sans ponctuation distincte sur les élytres des Atialus Er. Les autres caractères sont comme chez les Æbaeus. 118. Scalopterus rufomarginatus Motsch. © Alatus, elongatus, postice dilatatus, subdepressus, nilidus, brevissime cinereo puberulus, niger, fronte, antennarum articulo 2-do, thoracis lateribus latissime, elytrorum margine suturaque postice rufis, tibus anticis abdominisque segmentorum marginis plus minusve ru[escentibus; fronte inter oculos transversim im- presso, anlennis subserratis, articulo 2-o breve, 5-0 primo aequa- le; thorace subelongato-rotundato, marginato, impunctato, linea media vix distincta; elytris thoracé sublatioribus, antice subpa rallelis, postice dilatatis, apice late rotundatis, coriaceis, im- punclatis, humeris distinctis; abdomine corzaceo, subtiliter punctato. Long. 1'/ 1. — lat. */, L Tab. IV. fig. 27. 407 119. Svalopterus trimaculatus Motsch. Q Alatus, subelongatus, postice dilatatus, depressiusculus, ni- tidus, brevissime cinereo puberulus, rufus, oculis, capite antice, palpis, antennarum articulis excepto 2-do et 5-0, scutello, ely- trorum maculata triangulari communi ad scutello; altera rotun- dato utrinque versus apicem, pectore, femoribus, tibiarum apice tarsisque plus minusve infuscatis; fronte inter oculas transversim impresso; antennis serralis; thorace subrotundato, marginato, in- terdum in medio linea longitudinali fusca; elytris thorace subla- tioribus, antice subparallelis, postice dilatatis, apice rotundatis, rugulosis, humeris distinctis, abdomine rufo in medio leviter in- fuscato; vix distincto punctato. Long. 17/3 1. — lat. 9/, 1. Par sa forme et ses couleurs il rappelle en petit. le Callops histrio, mais ses antennes de 11 articles le di- stinguent facilement. Du Nord de la Californie. Outre les espéces citées j'en posséde encore quelques autres des Etats-Unis qui paraissent encore inédites, no- tamment: Scalopterus infuscatus Motsch., 9 à peine °/, lignes de longueur, allongé un peu dilaté postérieurement à cótés latéraux assez droit, ce qui lui donne une forme qui rappelle nos Anthobium. La couleur du corps est noire, celle des élytres un testacé livide, assez fortement rem- bruni vers leur extrémité, qui est largement tronqué, laissant deux segments de l'abdomen à découvert. Les deux premiers articles des antennes, les jambes et les tarses sont d'un testacé roussátre. Le dessus est luisant et parsemé de quelques longues poils noirs droits. ll ressemble beaucoup au. Scalopt. liridus Dej. (scincetus Er.), mais la téte et le corselet sont entiérement noirs. 408 Je l'ai pris à la Nouvelle Orléans courant sur le tronc d'un chéne. Scalopterus haemorhoidalis Motsch., Q plus petit que le Scalopt. otiosus Say, d’un noir faiblement bronzé, par- ties de la bouche, base des antennes et les quatre pat- tes antérieures d’un testacé brunâtre, les cocardes laté- rales et l’extrémité des élytres d’un testacé d’ocre assez: vif. Le dessus du corps est luisaut et inégalement ru- gueux sur les élytres, qui sont dilatées chez la femelle, paralléles chez le male. Le crochet du second article des tarses antérieurs chez ce dernier est testacé et noir au bout. Le corselet est arrondi, presque transversal et ,tronqué en are en avant et en arrière. Pensylvanie. Des Anthocomus mentionnées par M. Le Conte dans le Catalogue des Mélyrides des Etats-Unis, tous paraissent appartenir au genre Scalopterus, à l'exception seulement de l’Anth. Erichsonii, dont le male présente des élytres molles et véloutées comme chez les Malachius et Clanop- tilus, largement tronquées et appendiculées à l'extrémité, le 2-d. article des tarses antérieurs non prolongé en crochet et celui des antennes non dilaté, caractéres qui lui assignent une place parmi les vrais Anthocomus. Une seconde espéce voisine, des Etats Unis, est mon Anthoc. pallifrons dont je ne connais que la femelle qui atteint presque la taille de /Anth. Erichsonii. La couleur do- minante est noire, plus terne et un peu grisátre sur les élytres, qui présentent quelques poils épars assez longs. Le corselet est transversal, arrondi, luisant, avec la marge des angles postérieurs et un petit point triangu- laire prés des antérieurs testacés, ainsi que les pattes, la base des antennes, les parties de la bouche, le cha- peron et tout le dessous de la téte. Les cuisses et les 409 jambes sont plus ou moins rembrunies dessus. Pensyl- vanie. CEPHALISTES Motsch. Malacoderme de la tribu des Malachides. Antennes distantes, inserrées sur le front, au devant des yeux de onze articles distincts, les trois premiers simples sans dilatation, les suivants triangulaires et en scie chez le male. Palpes maxillaires, avec leur dernier article securi- forme et plus long que le 3-iéme. Tête applatie, très allongée, yeux oblongues, peu saillants. Epistome membraneux, un peu rébordé, trapé- zoïdal. Tarses simples, de cinq articles, les deux premiers plus longs et un peu plus larges que les suivants chez les males. Lamelles onycéales plus jcourtes que les crochets, Elytres de consistance dure, droites sur les côtés, un peu dilatées postérieurement et simplement arrondies à l’extrémité dans les deux sexes. Ailes complètes dans les deux sexes. Segments abdominaux médianes du dessous membra- neux. Ce nouveau genre se distingue des vrais Malachius, dans lesquels M. Le Conte l’avait placé par sa tête ex- trêmement allongée, ses yeux oblongs et la consistance plus dure des élytres, qui rappelle les Attalus et les Ebaeus. 120. Cephalistes apicalis Menetr. Alatus, elongatus, postice_subdilatatus, nitidus, coriaceo punc- tulatus, sparsim nigro pilosus, niger, elytris plus minusve aenes- 410 centibus, his margine angustissime, apice suluraque postice san- guineis; abdominis segmentis subtus rufo marginatis; ore, anten- narum basi coxisque plus minusve infuscatis vel testaceis; capite longissimo, rostrato, fronte impresso, fere glabro; thorace glabro, rotundato, marginato, unicolore, elytris coriaceo punctatis, apice rotundatis; pedibus elongatis, gracilis. Long. 1*'/, 1. — lat. ?/, 1. Tab. IV. fig. 28. Au premier abord cet insecte rappelle les femelles de quelques Scalopterus. mais la tête très allongée et les antennes en scie le font facilement distinguer. St. Fran» cisco. Malachius longiceps Le Conte, de St. Diego en Cali- fornie, paraît être très voisine de l’espèce décrite, diffè- rent principalement pas les côtés latéraux du corselet, qui sont rouges. 121. Cephalistes unicolor Motsch. Alatus, elongatus, nitidus, coriaceo - punctatus, niger, elytris subcyaneis; antennarum basi, coxis segmentisque abdominis mar- -ginis plus minusve rufo-testaceis; capite thoraceque glabris, hoc rotundato, postice subdilatato; elytris unicoloribus, apice angus- tissime testaceo marginatis. Long. 11/, 1. — lat. %, 1. Entiérement de la forme et de la taille du précédent, mais sans coloration rouge au bout des élytres et sur la suture; le corselet est aussi un peu plus transversal. De la récolte de feu Eschscholtz. (A continuer.) ZUR FORTPFLANZUNGSGESCHICHTE DES EUROPAEISCHEN SEIDENSCHWANZES, Ampelis Linn. Bombycilla garrula Briss. Vox Baron В1снАвр KóNi1G-WARTHAUSEN. Jahrelang haben sich die Ornithologen vergeblich be- müht, über Nistweise, Eier und Brut dieses interessanten Vogels etwas Zuverlässiges zu erfahren. Zwar bilden schon Nozemann und Sepp in ihren «ne- derlandske Vogelen» ein angebliches Ei dieser Art ab, allein da der Text über die Aechtheit keinen Aufschluss ertheilt und die Darstellung jedenfalls ungenau, nament- lich in der Färbung verfehlt wäre, bleibt jenes Bild zwei- felhaft. In Ermanglung eines Besseren und vermuthend, jene Abbildung kann von einem in der Gefangenschaft gelegten Ei genommen sein, hat Thienemann im ersten Eierwerk (Th. et Brehm, Fortpflanzung der Vögel Euro- pas) dieselbe copirt. NM 4. 1859. 27 412 Verschiedene Versuche, Seidenschwänze in der Gefan- genschaft künstlich zum Nisten zu bringen, schlugen stets fehl. So setzte z. B. Thienemann mehrfach Paare abgesondert theils in Stuben, die mit Nadelgehölz ver- sehen waren, theils in grosse Käfige und liess es weder an frischem Wasser noch an hartgesottenem Ei fehlen. Dr. Gloger veröffentlichte im «Journal für Ornithologie» seine Ansichten über die zur Erzielung der Eier nothwen- digen Bedingungen und wies hiebei namentlich auf die Insekten-Nahrung im Sommer hin. Nun glaubte ich den - Stein der Weisen zu besitzen und liess zu meinen Ver- suchen einen ansehnlichen Transport der Vógel aus Bóh- men und von der sächsischen Gränze kommen. Auf zwei Punkte legte ich besonderes Gewicht: 1) auf jene Fütte- rung mit Insekten, 2) darauf, dass ich die Paare, die oh- nehin manchmal schwer zu erkennen sind, nicht trennte, sondern den ganzen Flug sich selbst überliess. Ich setzte nemlich voraus, die Winters so massenhaft in den ge- mássigten Ländern erscheinenden Seidenschwärze niste- -ten gesellschaftlich, etwa wie Turdus pilaris, und mein mit Laub- und Nadelholz, fliessendem Wasser und man- nigfachen Verstecken versehenes Vogelhaus hätte Platz genug zu bequemer Ueberbringung einer Brutcolonie dar- geboten. Allein auch dieser Versuch misslang gänzlich. Ameiseneier, Mehlwürmer, massenweise gesammelte Stu- benfliegen, kleine, dem übrigen Futter beigemischte Kä- fer, in den Raum eingelassene Maikäfer und Schmetter- linge liessen die Seidenschwänze, selbst wenn ich ihre übrige Nahrung bedeutend schmälerte, unberührt. Nach kleinen, zahlreich durch die Gitter fliegenden Mücken sah ich sie niemals schnappen. Sie wählten sich mit den den verschiedenen Jahreszeiten eigenthümlichen Beeren und mit frischem Obst geriebenen gelben Rüben, in Milch 413 geweichten Semmeln, liessen die nemliche Nahrung oft dreimal durch den Leib wandern, sassen stundenlang ver- dauend in Reih und Glied auf den Stangen und verschieden endlich alle am eigenen Fette, ohne ihren Lebensberuf erfüllt zu haben. Ein einziges Paar hatte sich abgesondert und bezeugte sich gegenseitig zärtliche | Aufmerksamkeit durch Zusammensitzen und Schnäbeln, alleın es erlebte den zweiten Frühling nicht. Nicht minder negative Resultate lieferten drei bei ornithologischen Freunden gesondert untergebrachte Paare. Graf C. von Hoffmannsegg und eine Zeit lang mit ihm K. G. Henke, haben aus der Umgebung von Archangelsk bis jenseits der Petschora mehrere Frühlinge und Som- mer hindurch nach dem Neste (dem ersten Impuls zur Reise) eifrigst geforscht, aber nichts weiter als nur zwei- felhafte Spuren vom Vorkommen des Vogels im Sommer gefunden. Etwas glücklicher, wenigstens durch Feststellung ei- nes Nistplatzes, war schon vor 36 Jahren Professor Alex. von Nordmann, der, wenn gleich das Nest nicht zu ent- decken war, doch ein gepaartes Paar Mitte Juli’s in ei- nem Tannenwalde des südlichen Finnlands beobachtete. Erst die drei letzten Jahre haben umfassende Aufschlüs- se gebracht. | John Wollei fand das erste Nest mit Eiern im Jahre 1856 in Finnland und das erste Ei soll in England um 40 Pf. Sterling verkauft worden sein!? Den einheimischen Jägern war für das Nest eine Prämie von 50 Silberru- beln ausgesetzt worden. In der «Naumannia» (Jahrg. 1858, If. 131.) finde ich ein bei Soas Kongas am 8-ten Juli 1856 von Wolley gefundenes Nest verzeichnet, dessen Junge nahe am Auskriechen waren, während das «Jour- nal für Ornithologie» (Jahrg. 1858, 1V. 308.) denselben Py y 414 Forscher auch in «Lappland» bei Ounasjoki mit Hilfe lappländischer Jager ein Nest finden lässt. Im folgenden Jahre traf Wolley im Distrikte der vorjáhrieen Nester kei- ne Brutvégel und schloss hieraus auf unregelmässige Som- merwandernngen. Anno 1857 brachte Dr. Edwin Nylander ein Nest mit 5 Eiern von der 3!/, schwedische Meilen siidlich von Tornea am Ausflusse des Kemi gelegenen In- sel Ajos. v. Nordmann nennt als Brutplätze im nördli- chen Lappland: Sodankyla und Kittilä. Das Jahr 1858 machte die Eier endlich auch für uns zugänglich, denn T. Keitel, ein unternehmender Naturalienhändler in Ber- lin machte sich nach Lappmarken auf, wo er nach einer sehr beschwerlichen und gefahrvollen Reise in zwölf- tägigem Aufenthalte am Muonioniska-Elf, «50 Meilen ober- halb Tornea» Mitte Juli’s 29 gute und 25 stark gebrü- tete Eier erbeutete. Nach Keitel’s Versicherung werden die Vögel dort nicht alljährlich bemerkt; die Nester stehen nach ihm in dich- ten, unwirthlichen Nadelwäldern vereinzelt und schwer " aufzufinden, 16-20 Fuss hoch auf Seitenästen, hart am Stamme und enthalten zu Anfang oder in der Mitte des Juni 5 bis 6 Eier. Weisstannen, Föhren und Birken sind die bis jetzt be- kannt gewordenen Träger des wenn auch etwas lokeren, doch sauberen und gefälligen Bau’s. Ein vor mir liegendes /Vest von Muonicniska-Elf stand, seiner Form und den daran hängenden Nadeln nach zu schliessen, seitlich an den Stamm angelehnt auf einer Föh- re (Pinus sylvestris), ist kaum 1°/, Loth schwer, 2 bis 2'/, Zoll (f Zoll Dezimalmaass — 29 Millimetres) hoch, A'/, bis 6 Zoll breit, mit rundem. 1 Zoll 4 Linien tie- fem, 3'/, Zoll weitem Napf und '/ bis 1 Zoll dicken — * 415 Seitenwänden, die sich oben sehwach hereinwölben. Die Unterlage besteht neben wenigen Rindenschuppen und Sprossen der Fóhre, auch einzelnen verwitterten, meist hanffaserartigen Kräuterstengeln ausschliesslich aus weis- sem Rennthiermoos (Cladonia rangiferina var. sylvatica Hoffm. vereinzelt beigemischt: Clad. rangif. var. alpestris und Hereocaulon corallinum). Die Seitenwände enthalten neben diesen, jedoch sparsamer beigemischten Stoffen we- nige Stücke eines grünen Laubmooses (Hypnum L. Tham- nium alopecurum Schimp.), stärkere Kräuter- und einige holzige Stengel, sowie ganz besonders reichlieh die sch wàrz- liche Bartflechte (Bryopogon Link, Cornicularia Schae- rer, Alectoria jubata Ach.), welche nach oben zu den Nest- rand beinahe ausschiiesslich bildet. Im Napf ist eine spar- liche Ausfütterung von Gras (Festuca ovina), von dem auch einzelne Blüthenrispen durch die Wande gezogen sind. Nur an einer Stelle schimmert eine grössere weis- se Feder durch die Ausfütterung des Napfs. Einige ein- zelne Renntbierhaare, Fructificationsstengel von Hypnum, wenige Weidenflocken und weiche Federchen der Er- bauer haben als unwesentliche Beigaben keinen Einfluss auf das Aussehen des Nests, das bei der geringen Man- niefaltigkeit und ziemlich abgegrünzten Vertheilung der Stoffe höchst eigenthümlich ist: der obere Rand fast schwarz, der Napf gelblich, der Unterbau silbergrau. Eine sehr ähnliche Beschreibung giebt Professor v. Nordmann (ef. Journ. für Ornith. 1858, IV, 307—9. ) von dem auf der Insel Ajos gefundenen Neste: «Das Nest hat einen Durchmesser von etwa 5 Zoll und Wände von 1 Zoll Dicke. Die Grundlage sowie den äussern Theil der Wäude bilden trockene, lose an einander ge- legte und mituuter grobe Tannenzweige, vermiseht mit einigen Moos-Arten (Hypnum und Bryum), Tannen- Fich- 416 tennadeln, sowie auch Weiden- Wollflocken, während die Hauptmassen der Wände aus einem dicht verflochtenen Filze von Usnea barbarta bestehen und den Vogel als kunst- reichen Baumeister beurkunden. Das Innere des über 1 Zoll tiefen Napfs ist mit seinen Grasstengeln und einigen Schneehuhnfedern ausgelegt. Ausserdem befinden sich ein- zelne Federn des Vogels selbst, namentiich die so kent- lichen rothbraunen untern Schwanzdeckfedern im Neste. Alle Zuthat von Erde fehlt; mit dem Neste einer Dros- sel hat es demnach keine Aehnlichkeit. Wolle und Haare sind ebenfalls nicht vorhanden. Der dicke Filz aus Bart- flechten carakteristisch. » Die Eier, von denen ich vier besitze und im Ganzen zehn Stück vergleichen konnte, wechseln nach folgenden . Maasen: Länge 2% bis 27, Breite 16 bis 18 Millimetres. Das längste misst 27 Mm. bei einer Breite von 17 Mm., das breiteste 18 Mm. bei einer Länge von 26 Mm.. Das kleinste ist 24 Mm. lang und 16 Mm. breit. Die gewöhn- lichste Länge beträgt 25 Mm., die gewöhnlichste Breite ‘17 Mm.. Das Durchschnittsgewicht eines entleerten Ei’s beträgt 3!/; Gran., die Struktur der Schaale bei 25 facher Ver- grösserung untersucht, ist trotz der ziemlichen Dünne deutlich entwickelt: feines, gerundetes, gleichmássig er- habenes, oben etwas abgeplattetes Korn, das manchmal vertiefte Längsfurchen zwischen sich lässt oder in erha- benen Zügen queer verlaufend, die Oberflache geadert darstellt; Poren mit runden und mit faltig zusammenge- drücktem Rande, flache Grübchen, bald wze Nadelstiche, in ihrer Tiefe spaltförmig oder eckig, manchmal mehrere vereinigt. Die Grundfarbe ist ein bald trüberes, bald ziem- lich lichtes Graugrün, selten in’s Weisse, manchmal in’s 417 Bläuliche oder auch in’s Violette ziehend. Hierauf sind violettgraue, zum Theil röthlich geränderte, dunkelbraune, runde oder kurz geschnörkelte, meist brandige, seltner verwaschene Fleckchen, manchmal auch schwärzliche fei- ne Punkte ziemlich gleichmässig vertheilt; nur selten deuten sie an der Basis einen Fleckenkranz an. Abgesehen davon, dass kleinere Exemplare denen von Bombyeilla carolinensis täuschend ähnlich sehen, sind diese Eier nicht leicht mit anderen zu verwechseln. Von gleichgrossen des Corythus enucleator unterscheidet sie schen der minder tief grüne Grund und die andere An- lage der Flecken. Die Structur der Schaale erinnert an das Korn der Drosseleier, mit denen jedoch die Färbung nichts zu schaffen hat. Manche Eier des Coccothraustes vulgaris erinnern gleichfalls sehr an die des Seidensch wan- zes und, oberflächlich characterisirt, liessen sich für den Empyriker diese als «Coccothraustes-Eier mit Hypolais- Fieckung» bezeichnen. | Kenntliche, wenn auch etwas rohe Abbildungen vide Naumannia, Jahrg. 1858. Tab. I, № 5—8. Stuttgart, !*/,—59. NOTES POUR SERVIR A L'HISTOIRE DES EPIZOIQUES. Descriptions de quelques espéces nouvelles appartenant aux genres: Docophorus, Nirmus, Lipeurus, etc. Par JEAN Paur CoiNDE DE Lyon. Parler des Epizoïques, c’est entamer la grande ques- üon, si générale et si étendue, du Parasitisme, qui forme une des premières lois de la nature, la base indispensa- ble de son harmonie, Je dirai plus de son existence. En effet, le Parasitisme n'est-il pas général, inhérent à la nature de chaque être et de chaque corps, ne forme-t-il pas dans le sens figuré la loi première et génératrice de toute autre, qui est celle de l’enchaînement si merveil- leux des corps de la nature, celle de la liaison si admi- rable des êtres entre eux. Un philosophe définirait le Pa- rasitisme: une sorle de communisme matériel et physique où chaque corps gagne par le contact d’autre corps des pro- priétés nouvelles, tout en leur communiquant les siennes pro- pres. Voilà pour le Parasitisme en général, c’est à-dire celui de la plante sur le minéral, et celui de l’être sur 419. la plante; si nous voulions approfondir la question, nous diviserions notre sujet en plusieurs parties, nous parle- rions du Parasitisme constant, celui par exemple des pucerons sur les plantes, des Epizoiques et des Acurus sur les animaux. Nous donnerions l’épithète de Parasitisme momentané à celui de la plupart des insectes sur les plantes qu'ils n’habitent que pendant une période de leur vie, et enfin le nom de Parasitisme intermittent à celui de tout étre qui vit, tantót aux dépens d'un autre étre, tantót aux dépens d'un autre corps. Mais dans cette courte notice je ne prétends pas trai- ter du Parasitisme selon l'étendue si vaste que lui donne son étymologie. C'est une loi, digne d'attirer l'attention d'un profond philosophe et de devenir pour luiun sujet spécial d'études, l'unique but de ses travaux. Je viens seulement ici me contenter d'apporter bien humblement ma plerre à cette partie du monument élevé aux scien- ces naturelles et à l'édification de laquelle ont tant tra- vaillé les illustres Zoologistes: Rédi (?), Geer (°), Swam- merdam (5), Nitzsch (*), Dény (5), Burmeister (S). Comme l'homme, dans son constant égoisme, juge inu- tile et méme nuisible tout ce qui n'entre pas dans l'ac- complissement de ses vues bornées, il n'éprouvera en gé- néral qu'un dégoût insurmontable pour ces êtres dont la petite taille, les moeurs inconnues, le genre de vie le repousse et les lui fait qualifier, dans son ignorance, du émoires pour servir à l'histoire des insectes. iblia naturae. Thierinsekten. Monographia anoplurorum Britanniae. Handbuch der Entomologie. Experimenta circa generalionem Insectorum etc. B mm mn a a опис ина — 420 nom de Vermine. Mais pour le naturaliste véritable, pour le philosophe désintéressé, ces êtres hideux, ces parasites degoütants deviennent une preuve de plus de la constante bonté du Créateur; en examinant leur organisation ad- mirable, on oublie i'antipathie traditionelle; .en recher- chant leur droit d'existence, on découvre bientôt qu'ils sont indispensables à la marche de la création et à son harmonie générale; en examinant quelle peut étre leur utilité, on ne tarde pas à voir qu'ils concourent aussi à un but en débarrassant les animaux, sur lesquels ou dans lesquels ils vivent, d'humeurs viciées, de productions pe- diculaires ete., qui nuiraient infailliblement à l'accomplis- sement de leurs fonctions et qui, en faisant dévier la marche physiologique, leur causerait alors de trés graves désa- gréments. Sans doute, pour l'homme qui remplit ces fonc- tions de nettoyage lui méme, ou pour les animaux domes- tiques qu'on débarrasse de ces désagréments, les Parasites, perdant leur utilité, deviennent à leur tour de véritables maladies, mais, pour les étres sauvages, livrés aux seuls “soins dela nature, ils me semblent concourir à un travail important; avoir, eux aussi, leur droit à la vie commune et remplir pour la santé de ces étres le méme but que les nécrophores, les pillulaires, les boucliers, la plupart des Diptéres ete. remplissent pour la purification de l'at- mosphére. Sans doute ces ouvriers inintelligents ne travail- lent que fatalement à ce but, ils semblent quelquefois méme dépasser les bornes qui leur sont imposées, mais enfin ils l'aecomplissent quand méme, comme il est trés facile de s'en rendre compte. Je viens donc vous offrir ici les descriptions de quel- qnes espéces d'Epizoiques trouvés sur des oiseaux exotiques tels que: Le Flammant de Nubie, L' [bis sacré et le rouge, le "Menure-Lyre d'Australie, un Toucan, un Aracara. Au- 421 cun des savants Epizoologistes que je viens de citer ne _ parle de ces parasites, non plus que Paul Gervais, profes- seur de la faculté de Montpellier, qui a traité cette partie dans l'ouvrage des Aptéres (Suites à Buffon publiées par Roret) de Monsieur le Baron Walcknaer, Dans une note, que nous espérons publier prochaine- ment, nous donnerons d’autres descriptions en traitant des Epizoïques en général et particulièrement du nom des animaux sur lesquels ils vivent; question assez em- brouillée à cause des mélanges de ces animaux dans les basses-cours, les ménageries, les carniers de chasse, les marchés ou les caisses de peaux, où se trouvent réunis et entassés une grande quantité de mammifères et d’oi- seaux, d'espèces, de genres et de familles entièrement différents; ce qui fait que les parasites qui émigrent sou- vent, surtout après la mort de ces animaux, se trouvent tantôt sur les uns et tantôt sur les autres, ce qui donne lieu à de graves erreurs. C'est ainsi qu'il m'est souvent arrivé de trouver des parasites d'oiseaux aquatiques, qui n'ont plus la méme organisation que les autres, sur des oiseaux terrestres, et vice-versa. En général, l’organisation varie ainsi que les formes chez les Epizoiques selon les animaux sur lesquels on les trouve, et cela n’est pas étonnant, car il est reconnu que les formes, l’organisation, les moeurs même de tous les animaux ne sont suscités et causés que par les fonc- tions qu'ils doivent remplir dans le milieu où ils sont ap- pelés a vivre. Je dirai plus, c’est le milieu qui forme et qui varie les organisations, et c’est à la complication plus ou moins variée de ces organisations elles mêmes que nous devons les moeurs et les instincts, comme je me pro- pose de le démontrer dans ma nouvelle théorie de la cré- 422 alion universelle. Ainsi, pour en revenir à nos parasites seulement, la structure est bien différente chez ceux des oiseaux de proie que chez ceux des gallinacés et chez ceux de ces derniers que chez ceux des palmipédes et des échassiers, ete. On n’a jamais trouvé chez des mam- mifères des parasites d’oiseaux, les premiers diffèrent tellement des autres qu'ils ne pourraient vivre aussi dé- placés et qu'ils ont mérité d’être séparés tout d’abord en deux classes par la plupart des Entomologistes classifi- cateurs et surtout physiologistes. Les Collectionneurs, assez rares il est vrai, de para- sites ont deux manières, deux méthodes pour les con- server. Les uns les collent sur de petits morceaux de pa- piers oblongs qu'ils piquent ensuite dans leurs cartons; lorsque les parasites sont un peu gros ils les piquent avec de fines épingles comme d'autres insectes, ainsi que les puces ou Aphaniptères. C'était la: pratique de M. Foudras, entomologiste de Lyon, qui possédait de magnifiques collections en tous genres et qui est mort trés agé lais- “sant en manuscrit un ouvrage auquel il avait travaillé conscienscieusement pendant plus de dix ans, sur la Mono- graphie du genre Altise (Haltica), qui constitue mainte- nant une grande famille dans l'ordre des Coléoptères. D'autres personnes, (le muséum de Paris, celui de Lyon etc.) se contentent de les placer dans de trés petits tubes pleins d'aleool et bouchés soigneusement, sur lesquels ils collent une étiquette contenant les noms génériques et spécifiques de l'aninial ainsi que ceux du mammifére ou de l'oiseau dont il est le parasite. Chacune de ces mé- thodes à son hon et son mauvais cöle et voici en quoi: Daas les premiéres, les animaux conservent assez bien leur systéme de coloration, mais ils se désséchent et se rataünent. Dans Ja seconde ils conservent leurs formes 423 ev ne se désséchent pas, mais ils perdent leurs couleurs et quelques unes jaunissent ou noircissent. Ainsi le Li- peurus du Flammant que nous décrivons plus loin a été considérablement jauni par l’alcool. Ne pouvant éviter le désagrément que cause l’emploi de chacune de ces deux méthodes et désirant réunir l’a- vantage que l’une et l’autre procurent; nous avons pen- sé que l'on ne devait pas être trop exclusif en quoi que ce soit, et, comme on se procure aussi facilement 20 ou 30 épizoiques de la méme espéce qu'un seul; le mieux était d'user des deux méthodes. Ainsi à cóté d'un de ces insectes collé et bien desséché pour qu'il conserve sa co- loration, j'en placais dans un petit tube une certaine quan- lite qui gardaient dans l'alcool leurs formes tout en per- dant un peu de leurs couleurs. | Cela dit passons aux espéces nouvelles. Genre Docornorus /Vitzsch. 1. Species nova. Docophorus de Foudras. Docophorus Foudrasi Coinde. Longueur. 1 millimétre !/;. Formes et Coloration. Téte en forme de demi-cercle. Abdomen arrondi, légérement bombé. Corps en général jaune foncé, tacheté de quelques pe- tits points noirs. . 494 Habitat. Trouvé sur l’Ibis sacré; un de ceux de l’Ibis rouge, qui est aussi un Docophore s’en rapproche beaucoup. Dédié à la mémoire de Monsieur Foudras de Lyon, epizoologiste et entomolgiste acharné, perdu pour les sci- ences naturelles. 1l possédait de très belles collections ainsi que nombre de notes fort précieuses qu’il faut es- pérer qu'on publiera dans d'intérêt de la science. 2. Species nova. Docophore de L’Aracara. Docophorus Aracarae Coinde. Longueur. 2 millimètres !/,. Formes et Coloration. Téte semblable à celle des autres Docophores. Abdomen rond, blanc au milieu, entouré d’un cercle noir. Tout le reste du corps jaune foncé et rougeatre. Habitat. Trouvé sur un Aracara femelle du Brésil. Genre Nırmus MNitzsch. 1. Species nova. Nirmus du Menure-Lyre. Nirmus Menurae-Lyrae Code. 425 Longueur. 2 millimètres. Formes et Coloration. Téte en triangle équilatéral. Corselet ou Thorax carré. Abdomen formant un oval parfait, un peu plus renflé a la partie postérieure. Corps entièrement d’un jaune luisant, plus foncé et presque rougeatre sur la tête et le corselet qui sont pour- vus d’un enveloppe plus dure que celle de l’abdomen. Habitat. Trouvé par M. Perret, Conservateur de la partie zoo- logique au Muséum d'histoire naturelle de Lyon, sur un Menure-Lyre d'Australie. 2. Species nova. Nirmus du Toucan. Nirmus Tocani Coinde. Nota. Je possédais, dans le temps, un Toucan en peau, tué aux environs de Mexico, je l’entreposais chez M. Fou- dras, qui se mit 4 le pouiller; quoique cet oiseau fut en peau depuis plusieurs années il trouva quatre Epizoiques du genre Nirmus et d’espéce nouvelles, elles se trouvent dans sa collection, il m'avait promis de m'en remettre, joubliai de lui en parler et je n'y pensai que lorsqu'il 426 n’était plus temps, je me contenterai donc de le signa- ler ainsi qu'une autre espéce nouvelle de Nirmus qui habiterait, je crois, sur l’Ibis sacer? Genre Lipeurus JVizsch. 1. Species nova. Lipeurus du Flammant. Lipeurus Phanicopterae Coinde. Longueur. 3 à 4 millimétres. Largeur. Un !/, de millimètre. F'rmes et Coloration. Téte conique ou ayant plutót la forme d'une courte . bouteille. Yeux saillants et noirs. Thorax ayant une forme parallélogrammique. Abdomen, ayant à lui seul une longueur de 2 millime- tres. I] est arrondi à ses deux extrémités. Coloration. Corps blane, luisant, mais considérablement jauni par l'al- cool et paraissant maintenant d'un jaune brillant plus clair sur l’abdomen, les pattes et les antennes que sur le cor- selet ou le thorax et trés foncé sur la téte. Historique et Habitat. Un jeune homme revenant des Indes, acheta de deux Numides sur le golfe Babel-Mandeb, deux Flammants de e 421 Nubie vivants. A son arrivée à Lyon il les fit transporter à l'hótel du Nord oü il était logé; malheureusement un dé ces beaux oiseaux mourüt, il le remit alors à Mr. Perret, qui le monta trés artistement pour les collections du Muséum de Lyon ou il figure en ce moment. C'est sur ce Flammant que ce laborieux et modeste savant trouva cette espéce de poux que je déterminai et dont je donne aujourd'hui la description, aprés y avoir été autorisé. En passant à Paris et aprés avoir visité ces immenses et belles collections de notre Muséum Impérial de France, je laissai à Mr. Lucas, aide-naturaliste de Mr. Milne Edwards, quelques tubes renfermant nos parasites parmi lesquels se trouvait ces nouvelles espéces. N 4. 1859. 28 DE LA DETERMINATION dans les eaux naturelles ou minérales des proportions d’acide carbonique ou sulfhydrique libres ou combinés avec les bases PAR Le Proresseur H. GAULTIER DE CLAUBRY, a Paris. Un grand nombre d’eaux naturelles ou minerales ren- ferment des Carbonates de chaux, magnésie, fer ou man- ganese qui, insolubles par eux mémes, se trouvent dissous par de l’acide carbonique. Dans l’analyse de ces sortes d’eaux, quelle proportion d'acide carbonique faut-il attribuer aux carbonates? quelle autre doit étre considérée comme dissolvant? Toute la pro- portion de cet acide qui excéde le double équivalent né- cesaire pour la formation des Bi-carbonates, peut-elle étre considérée comme à l’état de simple dissolution dans le liquide, où bien est-elle nécessaire pour que ce bi-car- bonate reste dissous ? 429 Dans les eaux alcalines gazeuses, comme celles de Vi- chy par exemple, quelle est la proportion d’acide car- bonique et de celle qui est combinée ? Jusqu'ici rien n'a pu permettre de résoudre ces ques- tions, et dans les analyses si nombreuses d'eaux minérales qui renferment. des carbonates insolubles, le dosage de ceux-ci et de l'acide carbonique qui leur est étranger a été véritablement impossible, malgré de nombreux essais en ce sens. Aujourd'hui que l'hydrologie occupe, et avec tant de raison, les chimistes, les administrations et les médecins, il m’a paru qu'il devenait important de fournir pour la détermination de ces divers éléments des moyens simples, facilement applicables, n'exigeant aucun calcul, ne repo- sant sur aucune donnée hypothétique pour l'appréciation des résultats, pouvant êire mis en usage sans aucun in- strument spécial et permettant d'opérer par des volumes de liquide assez considérables pour voir disparaitre toutes les causes d'erreur adhérentes à des expériences qui exi- gent, dans la mesure des volumes de gaz, une précision souvent imcompatible avec certaines conditions de l'opé- ration. Je me coutenterai de signaler ici les modes qui ont sem- blé de nature à mieux satisfaire aux données du problé- me, afin de bien faire apercevoir ce qu'ils laissent à désirer. Je ne m'arréterai pas au dosage de la totalité de l'acide carbonique par l'action d'un acide ou par la précipitation au moyen du Chlorure de baryum ou de calcium alcali- sés par lammoniaque, puisqu'ils confondent ensemble Vacide carbonique libre et celui qui y était à l'état de combinaison avec les bases. 28' 430 L'action de la chaleur, même fixée à 25 ou 30° qu'a proposée M. Grange, ne peut étre ulilisée par suite de la décomposition qu'éprouvent déjà à cette température les bi- carbonates terreux. Le procédé proposé par le Prof. Schrôtter ne peut con- duire à de meilleurs résultats. Si l’acide carbonique qui, dans les eaux minérales, tient en dissolution les carbo- nates insolubles, se trouve éliminé par le chlorure de cal- cium fondu qu’on a porté dans le liquide, on est obli- gé d’admettre que le volume qui y reste dissous est exac- tement proportionel à celui du liquide lui-même; or, rien ne démontre qu'on puisse admettre, dans ce cas, que le coéfficient de solubilité de l'acide carbonique dans l'eau, déterminé par le Prof. Bunsen, s'applique également aux dissolutions. Le contraire est trés probable par suite de l'énorme différence de solubilité de gaz carbonique et sulfhydrique dans des dissolutions saturées d'azotate de potasse, de sulfate de soude ou de magnésie, comme je l'ai démon- tré il y a de longues années (*), et qui est telle qu'on peut se servir de cette dernière, presque sans aucune absorp- tion, pour recueillir de l'air qui renferme seulement quel- ques centiémes de l'un de ces gaz ou des deux à la fois. En tous cas, des mesures exactes du volume du gaz et des calculs sont nécessaires pour apprécier les résultats et ce n'est toujours que sur de faibles volumes de liquide que l'on peut opérer. Dans un récent travail, M. Buignet a fait voir que les bi-carbonates naturels n'éprouvent pas d'altération dans le videeta fondé sur ce fait la détermination de la pro- (*) Annales de Chimie et Physique XXXVII, 380. 431 portion d'acide carbonique qui se trouve en liberté dans les eaux, en introduisant comparativement dans des cham- bres barométriques des poids égaux de l’eau à essayer, privée d’air et de gaz par l’ebullition et le vide, savoir: d’une portion de cette même eau à son état naturel et d'une autre dans laquelle on fait passer de l'acide sulfurique. Au moyen d'une formule trés simple, on détermine les proportious de l'aeide carbonique qui a pris la forme de gaz, mais dans des conditions à peu prés inapplicables aux lieux mêmes où il serait le plus utile d'expérimenter et, comme dans le procédé du Prof. Schrótter, sans qu'on puisse se prononcer sur la proportion réelle de gaz car- bonique restée dans le liquide, dont le coéfficient de disso- lubilité doit varier suivant la nature etla proportion des sels qu'il renferme, et en devant se borner également à opérer sur quelques parties seulement du liquide. Aprés avoir vérifié dans une suite de recherches, dont je publierai séparément les résultats, ce fait remarquable que, non seulement des gaz moins solubles dans l'eau que d'autres peuvent chasser ceux-ci de leurs dissolutions, mais que des gaz complétement inssolubles agissent de la méme maniére, j'ai trouvé dans son application le moyen de déterminer, dans une dissolution qui renferme de l'a- cide carbonique et des bi-carbonates de magnésie, de chaux, de fer ou de manganése, la proportion de cet acide li- bre ou combiné. n Partons de ce point qu'en faisant passer dans une dis- solution aqueuse de gaz carbonique un courant d'air suf- fisant, tout ce gaz en est chassé à la température ordi- naire. 432 Opérant alors sur de l’eau renfermant en méme temps des bi-carbonates de chaux, magnésie ou manganése ou un mélange de ces sels entre eux, lorsque l'air n'entrai- nera plus de gaz carbonique nous vérifierons que le li- quide retiendra les bi- carbonates de ces bases auxquels un excès d'air quelconque, pourvü qu'on n'éléve pas la température, n'enlévera pas d'acide carbonique. Le liquide fournira au contraire, par l'ébullition, ou , ar le passage d'un courant d'air échauffé, du gaz car- 5 bonique et un dépôt de carbonates. On voit que j'ai omis de parler du carbonate de fer dissous dans l'aeide carbouique; c'est à dessein, parceque le degré d'oxidation du fer n'étant pas toujours le méme et l’air injecté pouvant transformer Voxide ferreux en oxide ferrique, les proportions d'acide carbonique déga- gées varieraient par là méme et ne représenteraient plus l'état réel du sel dans l’eau. — Il faut alors substituer au courant d'air un courant - d'hydrogène, tout restant d’ailleurs le :réme. Le peu de basicité de l'oxide ferrique, la faible stabi- lité de son bi-carbonate et sa grande propension à se dé- composer exigent quelques soins particuliers dans l'opé- ration, comme on va le voir. Contrairement à ce qui a lieu pour les bi-carbonates de chaux, magnésie et manganése, dans lesquels un énor- me excès d'air ne détermine pas de précipité, un gaz comme l'hydrogéne, qui &e peut faire passer l'oxide fer- reux à l'état d'oxide ferrique, aprés avoir chassé l'acide carbonique en excés, détermine, à un moment donné, une précipitation de carbonate, d’où résulle que, si on dépassait le point de la réaction, une portion du gaz car- 433 bonique proviendrait de la décomposition plus ou moins complète du bi-carbonate. Après beaucoup de tatonaements je suis parvenu à ré- gulariser cette réaction d'une manière facile. Il suffit pour cela d'arréter le courant d’hydrogene à l'instant où une bulle détermine un léger trouble dans le point du liquide qu'elle traverse. Mais il faut se hater alors de retirer le tube qui ameae le gaz, d'adopter au vase qui renferme l'eau sur laquelle on opère un appareil propre à doser l'acide carbonique en retenant au passage l'eau par l'acide sulfuriqne et de- gageant le gaz earbonique par l'ébullitiou, par uu cou- rant de gaz, surtout échauílé, ou par un acide, suivant que l'on veut déterminer, séparément ou réunis, l'acide - carbonique du bi-carbonate ou du earbonate. Le mode le plus commode pour ne pas arriver à la décomposition du bi-carbonate de fer consiste à opérer dans un vase de verre fortement éclairé, ou observant par réfraction l’action altérante d'une seule bulle de gaz; ou incessament, en enveloppant le flacon avec du pa- pier noir dans lequel on a pratiqué d'un cóté une légere ouverture qui sert à introduire la lumière d'une bougie ou d'une lampe et de l’autre une fente étroite, devaut laquelle on se place pour observer l’action que nous avons signalée. ! Pour les eaux qui ne contiennent pas de fer, l’appa- yeil qu'on emploie se compose d'un aspirateur, d'un tube en U à ponce sulfurique, d'un tube à potasse pour re- tenir l'acide carbonique de l'air, du vase renfermant l'eau sur laquelle on opére, d'un tube à ponce sulfurique pour dessécher le gaz carbonique et d'un tube à potasse pour 434 le doser. Au de là on place un second tube à ponce sul- furique pour retenir l’eau entrainée par l’air qui pourrait rentrer dans l’appareil au moment où l’on remplit l’as- pirateur, et si l’on craignait que cet air renfermât de l'acide carbonique, un autre tube à potasse. On peut opérer ainsi partout, même au griffon d'une source, sur des volumes d'eau aussi considérables qu'on le désire et avec lesquels alors on voit disparaitre les causes d'erreur dont l'influence serait énorme, si on agis- sait sur de petites quantités. Lorsqu'on opére sur des eaux ferrugineuses, on se sert, pour produire le courant, d'un appareil à hydrogéne en supprimant l'aspirateur et le pre- mier tube à ponce sulfurique. Une dissolution d'acide sulfhydrique se conduit exac- tement, sous l'influence d'un courant d'air, comme celle de gaz carbonique; mais le dépót de soufre qui proviendrait de la décomposition d'une portion de gaz oblige à se ser- vir d’hydrogene. Si ce gaz renfermait du soufre, comme il arrive avec le zinc impur, on lui ferait traverser de l'acétate acide de plomb avant d'arriver au tube à potasse. Lorsqu'on opére sur une eau qui renferme du sulfure ou hydrosulfate de sulfure et un excès de l'acide sulf- hydrique, ce dernier seul sera entrainé et on le dosera au moyen de l'acétate acide de plomb. Si le liquide renferme à la fois du bi-carbonate, de laeide carbonique, des composés sulfurés et de l'acide sulfhydrique, on dose celui-ci par l'acétate acide de plomb et l’acide carbonique par la potasse, en opérant toujours comme nous l'avons dit. 435 L'air deplace dans les mêmes conditions l'acide carbo- nique qui se trouve en dissolution dans un liquide ren- fermant des bi-carbonates alcalins et permet de doser ce gaz d'une manière rigoureuse. Dans les eaux minérales magnésiennes, calcaires, fer- rifères ou manganésifères, les bi-carbonates sont accompa- gnés d’acide carbonique libre: elles rougissent le tournesol. Lorsque ce gaz a été chassé par le courant d’air, les bi-carbonates calcique, magnésique et manganique res- tent en dissolution, tant qu'on n'éléve pas la ,tempéra- ture et les liqueurs sont neutres au papier réactif. Le bi-carbonate de fer privé de l’excès d’acide carbo- nique qui l’accompagnait se décompose avec une extrème rapidité, méme dans une atmosphère d'hydrogène ou d’a- zote: nous avons vu précédemment comment il fallait dans ce cas conduire l'opération. Ainsi, à une source même, quand il ne s’agit que d’a- eide carbonique, un tonneau comme aspirateur; quelques tubes à potasse et à ponce sulfurique; un flacon pour contenir l’eau à essayer et une balance, sont les seules choses nécessaires; et comme on peut opérer à volonté sur 10, 30, 50 et méme 100 litres ‘d’eau, le poids de l'acide carbonique formé ne rend pas indispensable une balance d'une grande précision. Si c'est sur une eau hydrosulfurique que l'on opère, un appareil produisant d'hydrogéne substitué à l'aspira- teur suffit pour l'opération. Si l'eau renferme à la fois des acides carbonique et sulf- hydrique, l'appareil à hydrogéne, la ponce sulfurique, lacétate acide de plomb et la potasse permettent de re- cueillir et doser tous les produits gazeux. 436 Nous devons faire remarquer en terminant que, dans ce procédé, l’eau que l’on a ainsi chassée des acides car- bonique et sulfhydrique peut servir à déterminer tous les autres principes qu'elle renferme, condition qui n'est pas sans importance dans beaucoup de circonstances. ^ Ajoutons enfin que, quand il s'agira de déterminer la proportion d'acide carbonique dans des eaux atmosphé- riques, l'emploi d'un courant d'air purifié par la potasse sera préférable de beaucoup à l’ebullition et permettra de doser trés exactement le gaz sans avoir à se préoc- cuper de sa solubilité dans la portion d'eau qui se dé- gage avec lui et qui, en se condensant, en retient une plus ou moins grande quantité (X). Le procédé que nous venons de décrire nous parait sus- ceptible d'applications utiles et variées, et de nature à permettre de décider beaucoup de questions de météorolo- gie, d’hydrologie et de thérapeutique: nous nous bornons a indiquer les applications. Dans un autre mémoire nous - ferons connaître beaucoup de faits remarquables qui s'y rapportent. ———— — (*) Au moyen de l’acide carbonique on pourra déterminer exactement le volume d'air que contient une eau donnée; ce qu'est loin de fournir le mode suivi jusqu'ici. AUSZUGE AUS DEM BERICHTE über eine an die nordwestlichen Küsten des schwarzen Meeres und durch die westliche Krym unternommene Reise. Von PRorEsson K. KESSLER. — ТИ. Beiträge zur Kenntniss der den Unterordnungen Ana- canthın! Büll., Pharyngognathi Müll., Physostomi Müll. und Lophobranchi Cuv. angehórenden Knochenfische des schwarzen Meeres. Unterordnung der. Weichflosser. Anacanthini Müll. Erste FAMILIE. Gapoipe: Cuv. Diese in den nördlichen europäischen Meeren so reich- lich vertretene Familie zählt im schwarzen Meere nur wenige Repräsentanten von geringer Grösse. Gattung I. Morrhua Cuv. Stockfisch. 1. Morrhua euxina Nordm. Gadus euxinus. Nordmann, Faune pontique. 526. pl. 26. fig. 2. 438 Dieser von Nordmann zuerst beobachtete und beschrie- bene Fisch scheint am nördlichen Ufer nur in geringer Anzahl vorhanden zu sein. Einige kleine Exemplare fand ich auf dem Fischmarkte in Odessa. Anmerkung. Die Flussquappe, Lota vulgaris Cuv., ist in den südrussischen Flüssen gerade nicht selten, erreicht aber nie eine bedeutende Grösse und geht nicht bis zum Meere hinab. Gattung II. Motella Cuv. 2. Motella tricirrata Nilss. Motella trieirrata. Nordmann, Faune pontique. 531. p. 26. fig. 1. Gadus jubatus. Pallas, Zoographia. III. 202. — Rathke, Fauna der krym. 333. Dieser Fisch war ziemlich häufig auf dem Markte von Sewastopol und fand sich auch bei Jalta. Die Matrosen in Sewastopol nannten denselben Meerquappe, Morskoi : Nalim. Mein grósstes Exemplar mass 10”. D. I. 54—60. D. II. 55—60. A. 48—50. P. 19. V. 3. C. 22. Zweite FAMiILiE. Орнилх Müll. Gattung III. Ophidium L. 3. Ophidium barbatum L. Ophidium barbatum. Bloch, Oekonomische Naturg. der Fische Deutschlands. Taf. 159. fig. 1. — Risso, Hist. nat. de l'Europe mérid. Ш. 211. — Nordmann, Faune pontique. 538. 439 Scheint ziemlich haufig zu sein an den Kiisten der Krym, wenigstens bei Sewastopol. Der Riicken ist auf röthlichbraunem Grunde weisslich getüpfelt. Die einzel- nen Tüpfel haben die Gestalt längerer oder kürzerer Striche, die in zwei verschiedenen, einander kreuzenden Richtungen verlaufen. Mein grösstes Exemplar mass 9”. Im Magen fand ich die Reste von kleinen Fischen, Krebren (Partunus moenas) und Meerschnecken. Овтте Famitic. PLEURENECTAE Cuv. Gattung IV. Platessa Cuv. Scholle. 4. Platessa luscus Pall. Platessa luscus. Nordmann, Faune pontique. 532. pl. 27. Pleuronectes luscus. Pallas, Zoographia. Il. 427. — Rathke, Fauna der Krym. 347. Pleuronectes flesus. Pallas, Zoographia. III. 421. Platessa glabra. Rathke, Fauna der Krym. 352. Diese Scholle unterliegt bedeutenden Variationen, so- wohl in Betreff der Färbung, als auch hinsichtlich der Ausbildung der knöchernen Leisten und Schuppen, was denn auch Veranlassung zur Aufstellung einiger Pseudo- species gegeben hat. D. 58—63. A. 39—44. P. 10—13. V. 5—7. C. 18. Die Brustflossen pflegen stets ungleich ausgebildet zu sein; die rechte, merklich längere, enthält meist 12 oder 13 Strahlen, die kürzere linke 10, oder häufiger 11 Strahlen. Die Bauchflossen dagegen sind fast gleich gross 440 und bestehen jede aus 6 Strahlen; nur einmal fand ich in der rechten 7 und in der linken 5 Strahlen. Die sternfórmigen, mit kleinen Stacheln besetzten Schuppen, welche auf der rechten Körperseite an der Basis der Rücken- und Afterflosse sich hinzielien, sind bei verschiedenen Individuen verschieden entwickelt, bis- weilen sogar in doppelter Reihe vorhanden; auch finden sich bisweilen ähnliche, obwohl kleinere Schuppen auf der linken Seite. Auf der rechten Kôrperseite sind die Schuppen im Allgemeinen etwas grösser, als auf der linken; auf er- sterer Seite zählt man deren ungefähr 80 zwischen Kie- mendeckel und Schwanzflosse, auf letzterer gegen 100. Die Laterallinie der rechten Seite pfleet bisweilen von zwei Reihen besonderer, höckeriger Schuppen eingefasst zu sein, hauptsächlich gegen das vordere Ende hin; bei einem Exemplare fand ich sogar mehrere Reihen solcher Schuppen, sowohl über als auch unter der Linie, und . zwar ihrer ganzen‘ Lange nach. Aehnliche hóckerige oder sternfôriuige Schuppen finden sich bisweilen, unre- gelmässig vertheilt, auch auf der rechten Kopfseite. Die zwischen den Augen beginnende und zum oberen Rande des Kiemendeckels sich erstreckende Knochenleiste pflegt bei verschiedenen Individuen sehr verschieden ausgebil- det zu sein. Am hinteren Ende dieser Leiste beginnt ge- wöhnlich die Seitenlinie; doch besitze ich ein Exemplar, bei welchem das vordere Ende der Seitenlinie den Rand des Kiemendeckels nicht erreicht, sondern hakenformig nach oben umgebogen ist. Die Kopflange ist 4 bis 4Y, mal, die Körperhöhe 21/, bis 2°/, mal in der Totallänge enthalten. Mein grösstes Exemplar mass 107. 441 Diese Scholle ist sehr weit verbreitet, indem sie nicht nur das offene Meer bewohnt, sondern auch die am Ufer desselben gelegenen salzigen Seeen, mögen dieselben nun mit dem Meere durch Canäle in offener Verbindung ste- hen oder durch sandige Dünen von demselben getrennt sein. Auch in die Flussmündungen geht sie ziemlich weit hinein, steigt z. B. den Bug bis Nicolajew hinauf. Ihrer geringen Grösse wegen wird sie nicht besonders beachtet und nur gelegentlich, wenn sie nebst anderen Fischen in das Zugnetz geräth, zu Markte gebracht. So- wohl am nördlichen Gestade als auch in der Krym heisst man sie allgemein Glossa. Gattung V. Rhombus Cuv. Butte. 5. Rhombus maeoticus Pall. Rhombus maeoticus. Nordmann, Faune pontique. 534. pl. 28—30. Pleuronectes maeoticus. Pallas, Zoographia. Ш. 419.— Rathke, Fauna der Krym. 348. _ Die pontische Butte erreicht eine beträchtliche Grösse, wird gegen 2’ lang und gegen 1!/, breit. Sie ist häufig sowohl am nördlichen Gestade als auch an den Kiisten der Krym; findet sich auch in den Fluss- miindungen, geht aber nicht so weit in dieselben hinein wie die Scholle. Ihr Fleisch ist ziemlich geschätzt und ihr Fang wird eifrig betrieben, besonders in der Nahe von Odessa, einerseits vermittelst besonderer weitmaschiger Garne, die am Boden des Meeres ausgespannt werden, und an- derseits mit Angeln. Sie heisst allwärts Kambala. 442 Rathkes Rhombus rhombitis scheint mir kaum vom Rhombus macoticus verschieden zu sein; wenigstens stim- men manche jiingere Exemplare des Rh. maeoticus sehr genau mit der Beschreibung des Rh. rhombitis überein. D. 602-66) A7 16.48." p^ aaa с обе Lin. lat. 85—86. Die Kopflänge beträgt ungefähr */,,, die Körperhöhe 7/jg der Gesammtlànge, oder erstere 5/, und letztere 7/,, der Körperlänge mit Ausschluss der Schwanzflosse. Gattung VI. Solea Cuv. 6. Solea nasuta Pall. Solea nasuta. Nordmann, Faune pontique. 536. pl. 31. Pleuronectes nasutus. Pallas, Zoographia. Ш. 426. — Rathke, Fauna der Krym. 346. | Solea Lascaris. Risso, Hist. Nat. de l'Europe merid. III. 249. — Bonaparte, Fauna italica. V. fig. 2. Diese Solea scheint im schwarzen Meere allwärts ver- breitet, obgleich weniger häufig zu sein, als einige an- dere Schollen; ich fand sie sowohl bei Odessa als auch an den Küsten der Krym. D. 67—75. A. 54—59. P. 8. V. 5. C. 18. XXX Lin. lat. dextra 105 XL 108. XXXV XLVIII ipe. Lin. lat. sinistra 130 Die Angaben von Pallas scheinen auf die Existenz einer zweiten Art der Gattung Solea im schwarzen Meere 443 hinzuweisen. Anderseits glaube ich, dass die Solea na- suta Pall. und die Solea Lascaris Risso identisch sein mögen; wenigstens besilze ich ein Exemplar der Solea nasuta, welches mathematisch genau in allen Dimensio- nen mit der Abbildung der Solea Lascaris im Bonapar- tischen Kupferwerke übereinstimint. ‘ A e e . . Die russische Benennung der Solea ist Morskoi Jasyk, Meerzunge. Mein grósstes Exemplar mass 73°". Anmerkung. Kaup (Wiegmann's Archiv für Naturge- schichte 1858) giebt folgende Synonymie für diese Art: Solea nasuta Nordm.=Solea Lascaris Risso— Solea polus Cuv.=Solea theophilus Risso (jun.) ; interordnung der Schlundknocher. Pharyngognathi Müll. Erste FAMILIE. LABROIDEI CYCLoIDEı Müll. Gattung I. Labrus Cuv. 1. Labrus prasoctictes Pall. Labrus prasoctictes. Pallas, Zoographia. IIT. 272. — Nordmann, Faune pontique. 445. pl. 16. fig. 2. Labrus rufus. Rathke, Fauna der Krym. 337. Dieser hübsch gefarbte Fisch ist nicht selten bei Sewa- stopol, scheint aber nicht weiter nach Norden hinauf- zugehen. 9. Labrus turdus L. Labrus turdus. Cuvier et Valenciennes. Poissons. XII. 62. — Nordmann, Faune pontique. 449. Diese Art scheint im schwarzen Meere sehr selten zu sein. Nordmann hat sıch von derselben nur zwei kleine № 4. 1859. 29 444 Exemplare verschaffen können und giebt ausserdem den Fundort derselben nicht näher an. Ich habe dieselbe nir- gends angetroffen. Gattung II. Crenilabrus Cuv. Val. Die Arten der Gattung Crenilabrus sind ungemein schwer von einander zu unterscheiden, besonders im jüngeren Alter. In den Grössenverhältnissen der ver- schiedenen Theile des Körpers, in der Bildung der Lip- pen und Zähne, in der Zahl der Flossenstrahlen und Schuppenreihen, selbst in der Vertheilung der dunkleren Streife und Flecke am Kórper und an den Flossen stiui- men die pontischen Arten ziemlich genau mit einander überein, so dass sich in allen diesen Beziehungen keine genügenden Unterscheidungskennzeichen für dieselben auf- stellen lassen. Anderseits ist die Farbung der einzelnen Arten, nach Alter, Jahreszeit und Lokalitát, so betracht- lichen Abánderungen unterworfen, dass dadurch der Sucht für Namengeberei ein weiter Spielraum eröffnet ist und selbst gründliche Forscher zu Misgriffen verlei- tet werden können. Ich habe an den von mir bereisten Küsten des schwar- zen Meeres mit voller Sicherheit nur vier Arten der Gattung Crenilabrus unterscheiden können, welche ich versuchen werde, möglichst genau zu charakterisiren. A. Der Kiemendeckel bis zum häutigen hinteren Rande mit Schuppen bekleidet. 3. Crenilabrus Lapina Forsk. Crenilabrus Lapina. Nordmann, Faune pontique. 451. pl t9: | Crenilabrus pavo. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XIH. 149. pl. 372. i 445 Labrus polychrous. Pallas, Zoographia. III. 262. Unter dem Auge liegen auf dem Suborbitalknochen fünf Rethen kleiner Schuppen; der hintere Rand des Vordeckels ist häufig glatt, ungezähnell; meist machen sich jederseits am Körper zwei grosse dunkle Flecke bemerklich, der eine über dem Anfange der Brustflosse, der andere mitten am Schwanze, am Grunde der Schwanzflosse. D. 14 — 15/10 — 11. A. 3/10 — 11 P. 14. V. 1/5. C. 11 — 12. av PRE gue. ace Iamhilat.'3 x 35 Dieser durch seine práchtigen Farben ausgezeichnete Fisch ist ziemlich häufig an den Küsten der Krym, wo die Griechen ihn Lapina, die Russen Selenucha, Grün- ling, benennen. Besonders bezeichnend für diese Art sind zwei dunkle Flecke, der eine über dem Anfange der hellgelben Brust- flosse, der andere mitten am Grunde der Schwanzflosse, was schon von Pallas und Nordmann hervorgehoben wor- den ist. | Nicht selten bemerkt man fiinf blassgraue Querflecke auf der Riickenflosse und drei auf der Afterflosse, wel- che sich auch bei den anderen pontischen Arten der Gat- tung Crenilabrus wiederfinden und meist deutlicher aus- geprägt zu sein pflegen, als bei Crenilabrus Lapina. Die grüne Farbe der Iris erhalt sich ziemlich gut auch an den in Weingeist aufbewahrten Exemplaren. Unter dem Auge liegen àuf dem Suborbitalknochen fünf Reihen kleiner Schuppen, hinter dem Auge eine Reihe. 29° 446 Der Rand des Praeoperculum erscheint häufig fast ganz glatt, ungezähnelt, wie das schon Valenciennes bemerkt hat. Mein grösstes Exemplar mass etwas über 10". 4. Crenilabrus fuscus Pall. Crenilabrus fuscus. Cuvier et Valenciennes, Poissons. XII. 219. — Nordmann, Faune pontique. 455. Labrus fuscus. Pallas, Zoographia. HE. 266. — Rathke, Fauna der Krym. 342. Crenilabrus Staitii. Nordmann, Faune pontique. 452. pl. 18. fig. 1. Crenilabrus pusillus. Nordmann, Faune pontique. 454. pl. 18. fig. 2. Unter dem Auge liegen auf dem Suborbitalknochen zwei Reihen von Schuppen; ein schmaler dunkler Streif ver- läuft vom unteren Augenrande zum Unterkiefer und ein zweiter ähnlicher Streif umfasst weiter vorne das Kinn; am Schwanze, vor dem Grunde der Schwanzflosse, machen sich zwei dunkle Flecke mehr oder minder bemerklich, der eine am oberen . Rande, der andere am unteren. D. 14 — 15/10. A. 3/9 — 10. P. 13. V. 1/5. C. 13. Il Lin. lat. 33 — IX Die Untersuchung einer bedeutenden Anzahl von Fi- schen dieser Art, welche an den westlichen Küsten der Krym von mir gesammelt worden, veranlasst mich zu fol- genden Bemerkungen: Die Linge des ziemlich stark zugespitzten Kopfes ist 4 mal in der Totallänge enthalten, der Augendurchmes- 447 ser 4 mal in der Kopflänge; die Kórperhóhe übertrifft nur wenig die Kopflänge; die grösste Dicke des Körpers beträgt beinahe !/, der grössten Höhe desselben. Die Län- ve der Brustflossen beträgt */,,, die Länge der Schwanz- flosse ^/,5 der Gesammtlànge. Die Lippen sind dünn. doch enthält die obere an ihrer inneren Oberfläche jederseits 5 bis 6 starke Läugsfalten. im Zwischenkiefer sitzen 10 bis 12 Zähne, im Uuterkisfer 12 bis 16. Auf dem Suborbitalknochea liegen unter dem Auge zwei Reihen von Schuppen, hinter dem Auge eine Reihe. Der Kiemendeckel ist bis zu seinem häutigen Ran- de mit grossen Schuppen besetzt. Die Zähnchen am hin- teren Rande des Vordeckels siad scharf und sehr deutlich. In der Riickenflosse finden sich meistens 14 “tacheln, nur selten 15. Die Seitenlinie pflegt bisweilen an ihrer Biegung, auf der 24-ten Sehuppe, unterbrochen zu sein. Die Grundfarbe des Kórpers ist graugrün, grünlich- grau oder röthlichgrau, am Bauche gelblich. Vom vor- deren Augenrande geht ein breiter brauner Streif zum Bande der Oberlippe; ein schmaler dunkler Streif um- giebt den unteren Augenrand und senkt sich schräg hin- ab zum Unterkiefer, ein zweiter ähnlicher Streif umfasst das Kinn. Am Körper verlaufen jederseils zwei breite, aus braunen Flecken zusammengesetzte dunkele Streife, vo: welchen der obere den ganzen kaum zwischen der Seitenlinie und der Riickenflosse einnimmt und an seinen Rändern am dunkelsten zu sein pßegt, der untere, schmä- lere der Mitte der Leibeshébe entspricht. Zwischen und unter diesen Streifen finden sich auch noch vereinzelte braune Fleeke. Zwei schwärzliche Fiecke stehen jeder- seits am Grunde der Scirwanzflosse, der eine am oberen Rande, der andere am unteren, und bilden gleichsam die 448 hinteren Ende der ihnen entsprechenden dunklen Seiten- streifen; der untere Fleck ist meistentheils dunkler als der obere und bisweilen blau gerandet. Die Umgegend der Afteröffnung ist häufig blau gefärbt. Die Iris ist röthlichgelb. Die Brustflossen sind blassgelblich mit einem schwärz- lichen Fleck an der Basis, alle übrigen Flossen grau mit röthlichen oder blauen, in Reihen gestellten Tüpfeln. Aus- serdem enthält die Rückenflosse fünf, die Afterflosse drei dunkeleraue Querkreise oder Querflecke, welche vom vorderen Ende jeder Flosse bis zum hinteren in gleichen Abständen auf einander folgen. Der vorderste Querstreif der Rückenflosse erstreckt sich vom ersten Strahl bis zum dritten, der hinterste, am hinteren Rande der Flosse ge- legene, pflegt nur selten deutlich sichtbar zu sein. Ueberhaupt sind alle dunkle: Streife ‘und Flecke, so- wohl am Körper als auch an den Flossen, in Betreff ihrer Intensitat und Umgránzung bedeutenden Variationen un- ` terworfen und pflegen háufig mehr oder minder verwa- schen zu sein. Ich bin der Meinung, dass die von Nordmann aufgestell- ten Arten Crenilabrus Staitii und Crenilabrus pussillus ebenfalls nur als Varietäten des Crenilabrus fuscus anzu- sehen sind. Unter den von Valenciennes aus dem Mittelmeere an- geführten Arten scheint Crenilabrus Massa Risso unserem Crenilabrus fuscus am nàchsten zu kommen, aber durch einen merklich breiteren Kórper von ihm sich zu unter- scheiden. LA . Mein grésstes Exemplar mass 4" 5 449 B. Der Kiemendeckel ist nicht ganz mit Schuppen be- kleidet, sondern enthält um hinteren Rande einen grossen, kahlen Fleck. | | 5. Crenilabrus ocellatus Forsk. Crenilabrus ocellatus. Cuvier et Valenciennes, Pois- sons. XIII. 193. — Nordmann, Faune pontique. 458. panda HET, 2: Labrus perspicillatus. Pallas, Zoographia. III. 267.— Rathke, Fauna der Krym. 341. Crenilabrus Morelli. Nordmann, Faune pontique. 459. pl. 18. fig. 3. Unter dem Auge liegen auf dem Suborbitalknochen drei bis vier Reihen kleiner Schuppen, welche die ganze Breite des Knochens einnehmen; der kahle Fleck des Kiemen- deckels ist intensiv schwarz oder röthlichschwarz, mit rothem oder rothem und hellblauem Saume; - mitten am Schwanze findet sich jederseits, hart am Grunde der Schwanzflosse, ein mehr oder minder dunkler Fleck. D. 14/10. A. 3/10. po Vo PQ 13. IV Tan lat ЗО. in. lat. 3 X Dieser zierliche kleine Fisch ist häufig an den Küsten der Krym und rückt auch bis zum nördlichen Gestade vor, denn ein Exemplar desselben fischte ich in der Dnjepr- mündung, bei Otschakow. — Meine grössten Exemplare massen wenig über 4'. Auf dem Suborbitalknochen liegen unter dem Auge drei bis vier Reihen kleiner Schuppen, welche dessen ganze Breite einnehmen, hinter dem Auge eine Reihe. 450 Im Zwischenkiefer zählte ich 12 bis 14 konischer Zähne, im Unterkiefer 16 bis 20; die mittleren Zähne pflegen stets merklich stärker zu sein als die übrigen. In den Brustflossen fand ich stets 12 Strahlen, wie Pallas und Rathke, nicht 14, wie Nordmanu's Angabe lautet. In Betreff der Färbung giebt es cine Menge von Va- rietäten. Bald ist die Grundfarbe mehr grün, bald mehr röthlich; bei den einen sind die verschiedenen dunkeln Streife und Flecke mehr oder minder scharf ausgeprägt, bei den anderen mehr oder minder verwaschen. Der schwarze oder röthlichschwarze Fleck auf dem Kiemen- deckel hat entweder einen einfachen rothen oder einen mehrfachen biauen und rothen Saum. Der Crenilabrus Morelli Nordmann’s scheint mir eben- / . falls nur eine Varietät dieser Art zu sein. Aus Jalta besitze ich einen kleinen, nur 15°” langen Crenilabrus, der einer eignen Art anzugehören scheint. . Er ist schlecht erhalten, hat namentlich alle Schuppen verloren, scheint aber in der Fleckenvertheilung uad bin- sichtlich der Zahl der Flossenstrahlen ziemlich genau mit Crenilabrus ocellatus übereinzustimmen; was ihn aber von allen übrigen Arten auszeichnet, sind drei kurze, hornige, gegliederte Fäden, die jederseits am oberen bin- teren Winkel des Kiemendeckels stehen und dem unbe- waffneten Auge als kleine Zähnchen sich darstellen. 6. Crenilabrus aeruginosus Pall. Crenilabrus aeruginosus Nordmann, Faune pontique. 456. pl. 17. fig. 3. Labrus aeruginosus. Pallas, Zoographia. IJ. 264. — Rathke, Fauna der Krym. 340. 451 Labrus frenatus. Pallas, Zoographia. Ш. 270. — Nord- main, Faune pontique. 457. Labrus capistratus. Pallas, Zoographia. ИТ. 269. — Nordmann, Faune pontique. 457. Crenilabrus Roissoli et quiuquemaculatus. Risso, Hist. nat. de l'Europe mérid. lil. 323 et 324. — Cuvier et Valenciennes, Poissons. ХШ. 205 et 212. Unter dem Auge liegen auf dem Suborbitalknochen drei bis vier Reihen kleiner Schuppen, welche jedoch nicht des- sen ganze Breite einnehmen, sondern den unteren Rand unbedeckt lassen; drei schmale, mehr oder minder deut- liche dunkele Streife, von denen der vorderste den unteren Augenrand umfasst, der mittlere auf dem kahlen Theile des Kiemendeckels zu einem breiten Fleck sich erweitert, verlaufen über die Wangen, in schräger Richtung hinab zur Kehle; am hinteren Theile der Rückenflosse machen sich meistens zwei scharf wmgrünzte schwarze Flecke be- merklich und ein schwarzer Fleck jederseits am Grunde der Schwanzflosse. De POS TS МС lan slated 33 m X Unter dem Auge liegen auf dem Suborbitalknochen drei oder haufiger vier Reihen kleiner Schuppen, die jedoch nicht bis zu dessen unterem Rande reichen, son- dern einen ziemlich breiten Streif unbedeckt lassen. Im Zwischenkiefer zählte ich 8 bis 10 Zähne, von denen die zwei mittleren die übrigen an Grösse merklich übertreffen, im Unterkiefer 12 bis 16 Zähne. 452 In der Farbung kômmt diese Art dem Cr. fuscus am nächsten. Auf der Rückenflosse finden sich fünf dunkele Querflecke und drei auf der Afterflosse, doch sind die drei vorderen Flecke der Riickenflosse und alle drei Flecke der Afterflosse meist ziemlich blass, bisweilen kaum zu unterscheiden, dagegen die zwei hintersten Flecke der Riickenflosse fast immer intensiv schwarz, scharf umgranzt. Ein mehr oder minder deutlicher, blassgrauer Fleck findet sich auch auf dem Basaltheile der Bauch- flossen. Ein breiter brauner Streif erstreckt sich vom vorderen Augenrande zur Oberlippe; drei schmälere braune Strei- fe, von welchen der vorderste den unteren Augenrand umfasst, der mittlere am hinteren Rande des Kiemen- deckels zu einem breiten Flecke sich erweitert, verlau- fen über die Wangen, in schräger Richtung hinab zur Kehle; ein brauner Fleck endlich findet sich jederseits vor der Basis der Schwanzflosse, hart unter der Seiten- linie. Doch sind alle diese Streife und Flecke bisweilen sehr blass oder pflegen zum Theile auch gänzlich ver- löscht zu sein. Ebenso sind an den Körperseiten drei oder vier braune Längsbinden oder Längsreihen brauner Flecke bald deutlich ausgeprägt, bald mehr oder min- der verwaschen und verlöscht. Schon Rathke hat die Vermuthung ausgesprochen, dass die von Pallas aufgestellten Arten Labrus capistratus und Labrus fraenatus blosse Varietäten sein möchten, na- mentlich von dessen Labrus fuscus. Ich halte Labrus ca- pistratus und Labrus fraenatus ebenfalls für Varietäten, aber nicht vom Labrus fuscus, sondern von Labrus aeru- ginosus. Was besonders den Labrus fraenatus anbelangt, so sind darunter ohne Zweifel junge Thiere des Creni- 453 labrus aeruginosus mit scharf ausgepragten Streifen und Flecken am Körper und auf den Flossen zu verstehen. Ich fischte in der Bucht von Eupatoria zahlreiche Exem- plare von 16" bis 22’ Länge, auf welche die von Pal- las gegebene Beschreibung des Labrus fraenatus sehr gut passte. Mein grösstes Exemplar des Cr. aeruginosus mass Som. Gattung III. Ctenolabrus Cuv. Val. 7. Clenolabrus cinereus L. Ctenolabrus cinereus. Cuvier et Valenciennes, Poissons. ХШ. 234. — Nordmann, Faune pontique. 462. Labrus cinereus. Pallas, Zoogra»hia. Ш. 267. In Beziehung auf diese Art, deren Vorhandensein im schwarzen Meere von Pallas constatirt worden ist, bin ich nicht glücklicher gewesen als Rathke und Nordmann, indem mir kein Exemplar davon in die Hande gefallen ist. Sonderbarer Weise feblen auch bei Pallas alle An- gaben über den speciellen Fundort oder die Verbreitune des Ctenolabrus cinereus. Gattung IV. Coricus Cuv. 8. Coricus rostratus Cuv. Coricus rostratus Cuvier et Valenciennes, Poissons. XIII. 253. pl. 376. — Nordmann, Faune pontique 463. pl. 20. fig. 2. Diese Art ist von Nordmann angetroffen worden bei Sewastopol, mir selbst jedoch nicht vorgekommen. 9. Coricus brama Nordm. Corieus brama. Nordmann, Faune pontique. 464. pl. 20. fig. 1. 454 Ueber diese von Nordmann aufgesteille Art, welche ebenfalls bei Sewastopol sich finden soll, kann ich kein Urtheil abgeben, da es mir nicht gelungen ist, derselben habhaft zu werden. Zweite FAMILIE. CHRoMIDEs Müller. Gattung V. Chromis Cuv. 10. Chromis castanea Cuv. Chromis castanea. Nordmann, Faune pontique. 384. pl. 16. fig. 1. Dieser kleine Fisch ist ziemlieh häufig bei Sewastopol, weiter nördlich mir aber nicht vorgekommen. DrıTTE FAMILIE. Scomperesoces Müll. Gattung VI. Belone Cuv. Hornhecht. 11. Belone rosirata Faber. Belone rostrata. Faber, Naturgeschichte der Fische Islands 152. — Nordmann, Faune pontique. 514. pl. Doo. 1. Esox Belone. Pallas, Zoographia. Ш. 337. Belone acus. Bonaparte, Fauna italica. XVII. fig. 1. Der Hornhecht ist ziemlich häufig im schwarzen Мее- re und überall verbreitet, bis zum nördlichen Gestade. Während des Sommers streicht er in Schaaren an den Küsten umher, wobei bisweilen mehrere hundert. Stück auf einmal ins Zugnetz gerathen. i Seine Laichzeit scheint ziemlich spät einzutreten; we- uigstens traf ich bei Odessa noch gegen die Mitte Juli weibliche Thiere mit vollem Roggen. 455 Der Hornheeht ist ein lebhafter und behender Fisch, der bisweilen bedeutende Sätze aus dem Wasser hervor- macht; auf’ diese Weise geschieht es, dass er bisweilen in die Bastimatten, welche für den Harderfang auf der Oberlläche des Wassers ausgebreitet werden, hinein- springt. Im Magen fand ich stets Reste von kleinen Fischen und Krebsen (Crangon, Palemon). D. 17—19. A. 21—22. P. 12. V. 7. C. 15. In Odessa und überhaupt am nördlichen Gestade heisst man diesen Fisch Morskoi Bekass, Meerbecassine, oder Morskaja Schtehuka, Meerhecht, — an den Küsten der Krym Morskaja Igla, Meernadel, oder hàufiger Sargan (tatarisch). Unterordnung der Blasengünger. Physostomi Müll. Die zahlreichen, dieser Unterordnung angehörigen Fische sind fast aussehliesslich Bewohner der süssen Ge- wässer, nur die Vamilie der Clupeoidei Cuv. besteht zum eróssten Theile aus eigentlichen Meerfischen und die Fa- milie der Salmones Müll. enthált einige Repräsentanten, welche nur zur Laichzeit in die Flüss: hinaufsteigen, sonst aber ihren Aufenthalt im Meere haben. Die dem schwarzen Meere zukommenden Lachse bewohnen vorzüg- lich nur dessen östlichen Theil, verirren sich nur sel- ten in die nordwestliehen Regionen und sind mir daher auch nicht zu Gesichte gekommen; ich beschránke mich daher hier auf einige Notizen über die dem sch warzen Meere eigenthiimlichen Häringe. 456 FAMILIE DER HAERINGE. ÜCLUPEOIDEI Cuv. Gattung I. Clupea Val. 1. Clupea pontica Eichw. Clupea pontica. Eichwald, Fauna caspio-caucasica. 204. Tab. 32. fig. 2. — Nordmann, Faune pontique. 520. pl. 25. fie. 2 — Cuvier et Valenciennes, Poissons. XX. 244. — Kessler, zur Ichthyologie des südwest. Russ- lands. 52. Clupea piltschardus. Pallas, Zoographia. Ш. 204. Der Haring des schwarzen Meeres ist seiner Bezah- nung nach eine echte Clupea. Auch muss man mit Nord- mann durchaus annehmen, dass die Clupea piltschardus Pallas gleichbedeutend sei mit der Clupea pontica Eich- wald’s. Entbehrt die Beschreibung, welche Pallas von dem Fische gegeben hat, auch der gehörigen Genauigkeit, wie Valenciennes bemerkt, so giebt es doch im schwarzen Mee- re keine andere Art, auf welche jene Beschreibung bes- ser anwendbar wäre; endlich beseitigen die Angaben, welche bei Pallas über die Verbreitung und den Fang ' der Clupea piltschardus sich finden, jeden Zweifel in die- ser Beziehung. Da nun Herr von Baer sagt, dass der cas- pische Haring identisch sei mit dem pontischen, so kann doch auch jener unmöglich zur Gattung: oder Untergat- tung Alosa gehóren (Bulletin physico - mathématique de St. Pétersbourg. XVI. 332). In der Lebensweise freilich nähert sich der pontische Häring sehr der Alse, ‚indem er gleich dieser zur Laiche sich in die Flüsse begiebt und dann vereinzelt weit in denselben hinaufsteigt. Die sorgfältige Ausmessung von 11 Exemplaren ver- schiedener Grösse hat mir für den pontischen Häring fol- gende Verhältnisse ergeben: 457 Die Kopflänge ist je nach der Grösse der Individuen 4 bis 4°/; mal in der Gesammtlänge oder 31/, bis 4 mal in der Körperlänge enthalten; die Kopfhöhe beträgt un- gefähr ?/,, die Kopfbreite '/; der Kopflänge. Die grösste Kórperhóhe bleibt stets etwas hinter der Kopflànge zu- riick, die geringste Kórperhóhe am Schwanze betrigt bei grösseren Individuen */;, bei kleineren '/, der Kopflánge. Der Augendurchmesser betragt bei kleineren Individuen gut !/,, bei grossen dagegen kaum über '/; der Kopf- lànge; der Abstand von der Schnauze bis zum vorderen Augenrande übertrifft nur wenig einen Augendurchmes- ser, dagegen ist der Abstand vom hinteren Augenrande bis zur Kiemenspalte fast doppelt so gross. Die Entfer- nung der Augen von einander ist etwas kleiner als ein Augendurchmesser. Die Rückenflosse beginnt ungefáhr in halber Kórper- lànge und ist ziemlich gleich hoch und lang; die After- flosse ist merklich länger, aber nur halb so hoch. Die Lange der Brustflossen ist gleich der Basis der After- flosse, die Bauchflossen sind beträchtlich kürzer. Die längsten Strahlen der Schwanzflosse betragen gegen !/, der Körperlänge. N Se ety is ee И С Bauchschilder 31 — 35. Bei geschlossenem Maule überragt die untere Kinnlade nur wenig die obere, welche in der Mitte einen kleinen Ausschnitt enthält. Nicht bloss der Rand des Zwischen- kiefers, des Oberkiefers-und des Unterkiefers ist mit deut- lichen Zähnchen besetzt, sondern auch das vordere Ende 458 der Gaumenbeine, der Vomer und die Mitte der Zunge. Sowohl auf dem Vomer als auch auf der Zunge stehen die Zähnehen in zwei divergirenden Längsreihen. Das Operculum enthält auf seinem oberen Theile kaum be- merkbare, verästelte Furchen, auf seiner unteren Hälfte mehr in die Augen fallende facherformige Falten. - Die Schuppen sind gross, dünn, rundlich und fallen so leicht ab, dass beim Herausziehen des Fisches aus dem Wasser meist nur wenige derselben an ihm haften bleiben. Die Zahl der Bauchschilder beträgt meistens 33 oder 34, von welchen 18 bis 19 vor der Basis der Bauch- flossen zu liegen kommen; die Stacheln pflegen am stärk- sten zu sein an dem 20 bis 28 Schilde. Die Bauchflossen entspringe: gegenüber dem 3 oder. 4-ten Strahle der Rückenflosse. Der Abstand des Afters von der Schnauze beträgt ungefähr °/, der Körperlänge. Ganz junge Häringe, welche sowohl am ganzen nörd- lichen Gestade als auch im Limane des Bug, und im Flusse selbst, bis Wosnesensk hinauf, den Sommer über sehr häufig sind, werden oft mit den kleineren pontischen Clupeoiden verwechselt und zusammengeworfen, beson- ders mit Alosa cultiventris. Laichfahige Haringe von ver- schiedener mittlerer Grösse hiessen Pusinjok und Podtu- mok, ganz grosse Häringe Sseledka, Osseledetz, Russak. Der pontische Häring erreicht überhaupt eine Länge von 13”. Gattung il. Alosa Val. 2. Alosa cultiventris Nordm. Clupea eulüventris. Nordmann, faune pontique 522. Die Clupea cultiventris Nordinanns ist vollkommen zahn- los und gehört demnach zur Gattung Alosa Val. 459 Zur Vervollständigung der Beschreibung, welche Nord- mann von diesem Fische geliefert hat, mögen folgende Bemerkungen dienen: Die obere Kinnlade enthält in der Mitte einen kleinen Ausschnitt. in welchen das etwas verdickte Ende der un- teren Kinnlade sich hineinlegt. Das Praeoperculum ent- hält kaum bemerkbare, verzweigte Furchen, das Oper- culum ist fast ganz glatt. Das Stirnprofil ist gerade, we- nig ansteigend. Die Kopflänge ist ungefähr 4'/, mal in der Gesammt- länge enthalten, nicht ganz 4 mal in der Körperlänge; die Kopfhöhe beträgt gegen ?/,, die Xopfbreile gegen °/, der Kopflänge. Die grösste Körperhöbe kömmt beinahe der Kopflänge gleich, die geringste Körperhöhe am Swan- ze beträgt '/, bis 5/, der Kopflange. Der Augendurchmes- ser ungefähr 3'/, mal in der Kopflange enthalten; der Abstand von der Schnauze bis zum vorderen Augenrande beträgt ungefähr 1, der Abstand vom hinteren Augen- rande bis zur Kiemenspalte 1!/,, die Entfernung der Au- gen von einander Y, bis */. Augendurclimesser. Die Rückenflosse beginnt gleich hinter halber Kôrper- lange und ist etwas hóher als lang; die Afterflosse ist merklich lànger, aber kanm über halb so hoch. Die Lànge der Brustflossen übertrifft die Basis der Afterflos- se, die Lange der Bauchflossen kémmt der Basis der Rückenflosse fast gleich: die Endstrahlen der Schwanz- flosse betragen '/; der Körperlänge. Die Entfernung von der Schnauze bis zum After beträgt ^/; der Körperlänge. Der Anfang der Bauchfiossen liegt ungefáhr der Mitte der Rückenflosse gegenüber. № 4. 4859. 30 . 460 P. 1/13 — 14 V. 1/6 — 7. D. 2 — 4/8 — 13. A. 1—2/17 — 18. C. 19. Bauchschilder 25 — 29. Etwas auffallend ist die grosse Veränderlickeit in der Zahl der Rückenflossenstrahlen, doch muss ich bemer- ken, dass die Zahl der getheilten Strahlen meistens sich auf 12 beläuft, dagegen 8 getheilte Strahlen nur einmal, gleichsam als Ausnahme von mir bemerkt worden sind. Von den Strahlen der Afterflosse sind die zwei hintersten vieltheilig, fast büschelförmig. Die Stacheln der Bauch- schilder sind starker entwickelt als bei der Clupea pon- tica. * Die grossen, rundlichen, ziemlich glatten Schuppen fallen ungemein leicht ab und konnten daher nicht von mir gezählt werden. Die Nebenkiemen sind sehr stark entwickelt, die Rechenzähnchen der Kiemenhógen sehr lang. Meine grössten Exemplare waren 3" 2"' lang. Diese kleine A!se ist ungemein häufig am nördlichen Gestade, besonders aber in der Mündung des Bug, und im Flosse selbst, bis hinauf nach Wosnesensk. Der Haupt- fang derselben geschieht bei Nicolajew im Verlaufe der Wintermonate, von der Mitte Octobers bis Ende März. Da man sie jedoch nicht einsalzt. sondern frisch, in ge- frorenem Zustande in die Umgegend verfährt, so gehen bisweilen enorme Quantitäten derselben verloren. So zum Beispiel erzählte mir ein Fischhändler in Nicolajew dass ihm, in dem durch eine ungemein veränderliche Witte- rung bezeichneten Winter von 1856 auf 1857, gegen 500 Fuder dieser kleinen Alse zu Grunde gegangen seien. 461 Allgemein ist die Alosa cultiventris unter dem Namen Tulka bekannt. 3. Alosa delicatula Nordm. Clupea delicatula Nordmann, Faune pontique. 524. Die Clupea delicatula Nordmanns ist ebenfalls voll- kommen zabnlos und also gleich der Clupea cultiventris eine echte Alosa. Von dieser letzteren unterscheidet sie sich auf den ersten Blick durch den bedeutend gestreck- teren Körper, durch den weniger comprimirten und ge- raderen Bauch und durch die geringere Entwickelung der Stacheln an den Bauchschildern. Die Kopflänge ist 4'/, bis 45/; mal in der Gesammt- länge und fast 4 mal in der Körperlänge enthalten; die Kopfhöhe beträgt gegen °/, der Kopfiinge. Die grösste Körperhöhe macht nicht ganz */,, die geringste Kórper- höhe am Schwanze nicht ganz '/, der Kopflänge aus. Der Augen‘urchmesser ist gegen 4 mal in der Kopflange enthalten; der Abstand von der Schnauze bis zum vor- deren Augenrande beträgt etwas über 1, der Abstand vom hinteren Augenrande bis zur Kiemenspalte 1!/, die Entfernung der Augen von einander über 1/, Augen- durchmesser. Die Rückenflosse beginnt gleich hinter halber Körper- länge und ist merklich länger als hoch; die Afterflosse ist kaum länger als die Rückenflosse und nur halb so hoch. Die Länge der Brustflossen übertrifft meistens die Basis der Afterflosse; die Endstrahlen der Schwanzflosse betragen gegen ‘/, bis '/; der Körperlänge. Die Entfer- nung von der Schnauze bis zum After macht ungefähr 5/, der Körperlänge aus. Der Anfang der Bauchflossen liegt dem Anfange der Rückenflosse gegenüber oder noch etwas vor demselben. 30° 462 P. 1/16—17. У. 1/6. D. 4/13. A. 1—2/15—18. C. 19. Bauchschilder 29—33. Die Stacheln der 18 bis 19 vor den Bauchflossen ge- legenen Bauchschilder sind sehr wenig entwickelt, auch die der übrigen Bauchschilder merklich kleiner, als bei Alosa cultiventris. Die hintersten Strahlen der Afterflosse unterscheiden sich nicht von den vorhergehenden. Die obere Kinnlade enthält in der Mitte einen kleinen Ausschnitt für die untere Kinnlade, doch ist die Spitze der unteren Kinniade stärker verdickt und tritt desswe- gen mehr hervor, als bei Alosa cultiventris. Der Kie- mendeckel ist fast ganz glatt und bildet von den darun- ter liegenden Kiemenstrahlen keinen buchtigen Absatz, wie das bei Clupea pontica und Alosa cultiventris der Fall ist Die Schuppen sind gross. rundlich, leicht ab- fallend. | ; Meine gróssten Exemplare hatten eine Lànge von 4" 4. — Diese Alse ist am nördlichen Gestade unter dem Na- men der Sardelle bekannt und scheint in grossen Schaa- ren daselbst umherzustreichen, aber nicht in die Flüsse hineinzugehen. Gleich dem Anchovis bildet sie eine Lieb- lingsspeise der Makrelen, von welchen sie auch auf ihren Wanderungen stets verfolgt wird. Gattung III. Engraulis Cuv. 4. Engraulis encrasicholus Cuv. Engraulis encrasicholus. Nordmann, Faune pontique. 25; ot Clupea enerasicolus. Pallas, Zoographia. Ш. 212. Der Anchovis streicht in dichtgedrangten Schaaren, besonders im Frühjahre, an den Küsten der Krym um- 463 her, wo er allgemein unter dem tatarischen Namen Cham- sa bekannt ist; auch bis zum nördlichen Gestade des schwarzen Meeres dringt er vor. Auf ailen seinen Wan- derungen wird er von Schaaren raubgieriger Makrelen begleitet und verfolgt, so wie von zahlreichen Möven und Seeschwalben. Vierte Uuterordnung. Büschelkiemen, Lophobranchit Cuv. FAMILIE DER NADELFISCHE. SYNGNATHOIDEI. Gattung I. Syngnathus L. 1. Syngnathus variegatus: Pall. Syngnathus variegatus. Pallas, Zoographia. Ш. 119.— Rathke, Fauna der Krym. 315. Tab. IL fig. 7, 8. — Nordmann, Faune pontique. 541. — Kaup, Wiegmanns Archiv für Naturg. 1853. 232. Diese Meernadel habe ich, gleich den Herrn Pallas, Rathke und Nordmann, nur an den Küsten der Krym an- getroffen; sie scheint demnach weniger verbreitet zu sein, als die anderen pontischen Arten, namentlich nicht bis zum nördlichen Gestede kinaufzugehen. Ausserdem scheint dieselbe merklich früher als die anderen Arten zu lai- chen, denn gegen Ende August, wo hei S. argentatus und S. bucculentus noch junge Fische im Caudalsacke der Mànnchen sich vorfanden, war dieser Sack bei S. variegatus bereits vollkommen ertleert und geschlossen. Für die Charakterformel ergab mir die Untersuchung von 6 Exemplaren, die 9" bis 11" 3'"' lane waren, fol- gende Zahlen: P. 13. D. 38 — 39. A. 3. C. 10. Rumpfgürtel 18 — 19. Schwanzgürtel 39 — 40. 464 Die Kopflange ist ungefähr 7 mal in der Gesammtlän- ge enthalten, wobei der Rüssel ungefähr */, des Kopfes ausmacht. Dic Höhe des Rüssels beträgt gegen !/; von dessen Länge, aber merklich weniger als die halbe Kör- perhöhe. Der Augendurchmesser ist 8 bis 9 mal in der Kopflänge enthalten. Der Abstand von der Mitte des Au- ges bis zum hinteren Rande des Kiemendeckels beträgt ungefähr °/, der Rüssellänge. Die Rückenflosse ist nur wenig kürzer als der Kopf und ungefähr doppelt so hoch als der Rüssel. Die Entfernung von der Schnauze bis zum After verhält sich zu der Entfernung vom After bis zum Ende der Schwanzflosse wie 3 : 4, bei männlichen Thie- ren bisweilen wie 2: 3. Am vorderen Augenrande findet sich ein kurzer knö- eherner Vorsprung, aber keine solche Leiste wie bei S. argentatus. Im Darme fand ich meistentheils TUNE kleine Garneelen. 2, Syngnathus argentatus Pail. Syngnathus argentatus. Pallas, Zoographia. Ш. 120. — Rathke, Fauna der Krym. 316. Taf. IL fig: 5, 6. — Nordmann, Faune pontique. 539. pl. 32. fig. f. Siphonostoma argentatum. Kaup. Wiegmanns Archiv für Naturg. 1853. p. 233. Syngnathus ponticus? Pallas, Zoographia. JH fix Syngnathus viridis? Risso, Hist. nat. de l'Europe : mérid. Ш. 179. Die silberbauchige Meernadel ist weit verbreitet, fin- det sich haufig об am ganzen nördlichen Gestade bis Otschakow hinauf, als auch an den Küsten der Krym. In der Färbung variirt sie ganz ausserordentlich, doch 465 kann man zwei Hauptvarietäten unterscheieden, eine grau- grüne und eine röthlichbraune, welche beide bisweilen ziemlich einfarbig erscheinen, meistentheils aber mit mehr oder minder deutlichen, braunen Flecken und Streifen an den Seiten des Rumpfes und des Schwanzes geschmückt zu sein pflegen. Der Syngnathus ponticus Pallas scheint mir der röthlichtbraunen Varietät zu entsprechen, wel- che an den Küsten der Krym ud ist, als am nörd- lichen Gestade. Lie genaue Untersuchung und Ausmessung von 12 Exemplaren verschiedener Grósse hat mir für diese Art folgende Verhältnisse ergeben: Die Kopflänge ist 5'/, bis 55/; mal in der Gesammt- lange enthalten, wobei der Rüssel (vom vorderen Augen- rande bis zur Mundóffnung an gerechnet) 7/,; bis $/; des Kopfes ausmacht. Die Höhe des Rüssels beträgt bei gros- sen Exemplaren '/;, bei kleineren kaum М; der Länge desselben, stets aber über '/, der Körperhöhe. Der Augen- durchmesser ist 12 bis 14 mal in der Kopflänge enthal- ten; der Abstand von der Mitte des Auges bis zum hin- teren Rande des Kiemendeckels beträgt wenig über '/, der Rüssellänge. Die Rückenflosse ist nur wenig länger und höher als der Rüssel. PASS D. А TI Rumpfgiirtel 18. Schwanzgürtel 33 — 36. Bei den weiblichen Fischen ist die Entfernung von der Schnauze bis zum After fast gleich der Entfernung vom After bis zum Ende-der Schwanzflosse, dagegen bei den männlichen Fischen bedeutend geringer. 466 Zwischen dem vorderen Augenrande und der Nasen- vertiefung findet sich eine starke knöcherne Längsleiste, auf welche schon Rathke aufmerksam macht hat. Die Seitenschilder sind länglich oval, bei älteren Thie- ren jedoch mehr in die Länge gezogen, als bei jüngeren; auch entwickeln sich bei älteren Individuen in den häu- {ren Zwischenr?umen zwischen den hernigen Schildern des Rumpfes kleinere, rundliche Hornplatten. Die seitlichen Leisten des Rumpfes pflegen nicht im- mer gegenüber dem After einen Absatz zu bilden, wie Rathke angiebt, sondern verlaufen häufig ohne jede Un- terbrechung bis zu den oberen Schwanzleisten, besonders bei weiblichen Thieren. Die Laiche scheint bei verschiedenen Individuen zu verschiedener Zeit statizufinden und auf diese Weise lan- ge zu währen; wenigstens fand ich im Verlaufe von 6 Wochen, vor Anfang Juli bis Mitte August, fortwäbrend Weibchen mit reifen Eiern in den Eierstöcken anderseits Männehen mit Eiern oder junger Brut in der Schwanz- tasche. Die Zahl der Eier scheint mehr oder minder von der Grösse der entsprechenden Individuen abzuhängen: bei einem Männchen von 6" Länge zählte ich 185, bei einem anderen von 7'/,' Länge 214. bei einem dritten von 8'/," Länge 380 Eier in der Bruttasche. Die jungen Fische entwickeln sich vollständig in der Bruttasche und unterliegen also keiner Metamorphose, wie solche bei Scyphius lamGriciformis von Fries beschrieben worden ist (Wiegmanns Archiv für Naturg. 1838. 251.) und nach den Untersuchungen von Quatrefages auch bei Scy- phius ophidion stattzufinden scheint (Annales des se. nat. 1842. 193.). Bei einem 9” langen Männchen hatten die Jungen eine Länge von 10°”, lagen aber noch unbeweg- 467 lich zusammengerollt in den Zellen der Bruttasche; sie besassen vollkommen entwickelte Flossen, glichen jedoch durch den seitlich zusammengedrückten, vom Schwanze deutlich abgesetzten Rumpf kleinen Seepferdchen (Hip- pocampus). Bei den Männchen ist die Schwimmblasse länger, reicht weiter nach hinten zurück als bei den Weibchen. Im Darme fand ich stets kleine Garnalen. Mein grösstes Exemplar, ein Weibchen, mass 11”. Nach den Angaben von Ekström (Fische von Mörkö. 133.) soll die Zahl der weiblichen Meernadeln beträcht- lich grösser sein als die Zahl der männiichen, nament- lich kaum ein Männchen auf zehn Weibchen kommen. Unter den von mir gesammelten silberbauchigen Meer- nadeln (60 bis 70 Stück) waren dagegen beide Geschlech- ter in ziemlich. gleicher Anzahl vertreten. Bei manchen Weibchen fanden sich unter dem Schwanze zwei breite häutige Falten, gleichsam eine bei halber Entwickelung verbliebene Bruttasche, doch unterschieden sich diesel- ben von den Männehen auf den ersten Blick durch den längeren und dickeren Vorderleib. Der Syngnathus rhynchaenus Michachelles (Isis, 1829. p. 1014.) scheint dem Syngnathus argentatus sehr nahe zu kommen, wo nicht identisch mit demselben zu sein. 3. Singnathus tenuirostris Rathke. Syngnathus tenuirostris. Rathke, Fauna der Krym. 313. Taf. II. fig. 11, 12. — Nordmann, Faune pontique. 541. pl. 32. fig. 2. — Kaup, Wiegmanns Archiv für Naturg. 1853. 232. Syngnathus acus? Michachelles, [sis. 1829. p. 1012. 468 Die diinnschnabelige Meernadel, welche von Rathke bei Sewastopol entdeckt und später von Nordmann auch bei Odessa aufgefunden worden ist, muss bedeutend selt- ner sein als ihre übrigen Gattungsverwandten, denn ich habe dieselbe nirgends auftreiben können, obgleich ich emsig nach ihr geforscht habe. 4. Syngnathus bucculentus Rathke. Syngnathus bucculentus. Rathke, Fauna der Krym. 317. Tab. II. fig. 9, 10. — Nordmann, Faune pontique. 542.— Kaup, Wiegmanns Archiv für Naturg. 1853. 232. Die dickwangige Meernadel ist im schwarzen Meere, sowohl an den Küsten der Krym als auch am nördlichen Gestade, noch weit häufiser als die silberbauchige. Aus- serdem weicht sie von den übrigen europäischen Arten darin ab, dass sie auch süsses Wasser nicht meidet, son- dern ziemlich weit in Flüssen verbreitet ist; so zum Beispiel fand ich dieselbe im Bug, von Nicolajew bis Wosnessensk, im Dnjepr und dessen Nebenarmen, von Stanislaw bis Berislaw, und endlich im Dujestr bei ‘Akermann. Die dickwangige Meernadel variirt beträchtlich so- wohl in der Farbung als auch in Beziehung auf die Lange des Rüssels und in einigen anderen Stücken. Fol- gende Bemerkungen können als Ergänzung der Beschrei- bung, welche Rathk- von derselben gegeben hat, dienen: Die Kopflänge ist 7, bis 8'/, mal in der Gesammt- länge enthalten, wobei der Rüssel */; bis 9/,, des Kopfes ausmacht. Die Höhe des Rüssels beträgt '/, bis '/, der Länge desselben, aber nur V; bis '/; der Körperhöhe. Der Augendurchmesser ist 7'/, bis 8 mal in der Kopf- länge enthalten. Die Entfernung von der Mitte des Auges 469 bis zum hinteren Kiemendeckelrande kömmt meistentheils . der Rüssellänge fast gleich, pflegt aber auch bisweilen merklich geringer zu sein. Die Länge der Rückenflosse ist fast gleich der Kopflänge. pss 19. № ео от TO: Rumpfgiirtel 16 — 17. Schwanzgürtel 37 — 40. Diese Verhältnisse lassen mich bezweifeln, dass Syng. Acassizi Michach. und Syng. bucculentus Rathke iden- tisch seien, wie Kaup annimmt. — —— Die Entfernung von der Sehnauze bis zum After ver- hält sich zur Entfernung vom After bis zum Ende der Schwauzflosse wie 2: 3, bei männlichen Thieren sogar wie 4:7. Die Seitenschilder sind sechseckig, nicht selten mehr oder minder zugerundet. In den Zwischenräumen zwi- schen den Schildern finden sich häufig kleine rundliche Hornplatten, mit concentrischen erhabenen Ringen. Die seitlichen Leisten des Rumpfes gehen fast immer ohne alle Unterbrechung in die oberen Schwanzleisten über. Bei den weiblichen Fischen ist die mittlere Bauchieiste merklich stärker entwickelt, als bei den männlichen, auch pflegt dieselbe bei ersteren durch. ihre schwarze Farbe in die Augen zu fallen, bei letzteren weiss zu sein. Die Oberseite ist olivengrün, bei manchen Exempla- ren auch olivengrau oder róthliehbraun, die Unterseite stels weisslich. Besonders bezeichnend jedoch für diese Art sind helle Querstreifen, welche an den Seiten so- wohl des Rumpfes als auch des Schwanzes sich mehr 470 oder minder deutlich bemercklich machen, in regelmäs- sigen kleinen Zwischenräumen auf einander folgen und der Mitte der einzelnen Schilder entsprechen. Unter 150 Exemplaren, die von mir gesammelt wur- den, mass das grösste Weibchen 7” 1''", das grösste Männchen 6”. | Die Laichzeit scheint. wie bei Syng. argentatus, lange zu wihren, indem von Anfang Juli bis über die Mitte August hinaus sowohl trächtige Weibchen als auch Männchen mit Eiern oder junger Brut in der Schwanz- tasche sich fanden. Bei einem Männchen von 45/;" Länge zählte ich 73 Eier in der Bruttasche, bei einem anderen von 6" Länge 85 junge Fische, welche ihrerseits 6” lang waren. Bei allen Weibchen, die ich untersuchte, fand ich den rechten Eierstock stärker entwickelt und weiter nach vorne reichend, als den linken. Die dickwangige Meernadel scheint schlammigen Bo- den zu lieben, wenigstens in den Flüssen findet sie sich stets an schlammigen Stellen. Bei Berislaw wird sie von den Fischern als Angelköder zum Fange von manchen anderen Fischen, besonders von Barschen, häufig benutzt. Gattung Il. Scyphicus Risso. 5. Scyphicus teres Rathke. Scyphicus teres. Rathke, Fauna der Krym. 319. — Nordmann, Faune pontique. 542. Nerophis teres. Kaup, Wiegmanns Archiy fiir Naturg. 1853. 234. Syngnathus ophidion? Fries, Wiegmanns Archiv für Naturg. 1838. 248. 471 Diese zierliche Meernadel findet sich ziemlich häufig sowohl an den Küsten der Krym, als auch am nörd- lichen Ufer. Die Kopflänge ist ungefähr 16 mal, bei ganz grossen Exemplaren über 17 mal in der Gesammtlänge enthal- ten, wobei der Rüssel beinahe '/, des Kopfes ausmacht. Der Augendurchmesser beträgt '/, bis '/, der Kopflänge, der Abstand von der Mitte des Auges bis zum hinteren Rande des Kiemerdeckels !/, der Kopflänge oder etwas drüber. Die Riickenflosse ist fast doppelt so lang als der Kopf und enthält 32 bis 36 Strahlen. Die Zahl der Rumpfgürtel beträgt 29 oder 30, die Zahl der Schwanz- gürtel 60 bis 70. Die Körperleisten sind meistentheils nur schwach angedeutet, der Schwanz ist fast drehrund. Der After liegt ziemlich weit hinter dem Anfange der Riickenflosse. Männchen und Weibchen unterscheiden sich von ein- ander beträchtlich. Bei den Männchen ist der Rumpf platt- gedrückt, unten flach, zur Aufnahme von zwei bis drei Reihen von Eiern eingerichtet, im Durchschnitte fast halb- kreisfómig und dabei bedeutend kürzer als der Schwanz; bei den Weibchen dagegen ist der Rumpf seitlich zusam- mengedrückt, zugerundet, wahrend der Laichzeit mit ei- ner häutigen Bauchleiste und einem Rückenkiele verse- hen und ausserdem (mit Einschluss des Kopfes) merklich länger als der Schwanz. Bei den Weibchen ist die Kór- perhöhe uugefáhr 50 mal, bei den Männchen gegen 75 mal in der Körperlänge enthalten. In Betreff der Färbung ist auch diese Meernadel sehr veränderlich: ich habe gelblichgrüne, bräunlichgrüne, grünlichgelbe und gelbliehgraue Exemplare in den Hän- den gehabt. Die Exemplare von den Küsten der Krym 472 waren im Allgemeinen heller gefärbt, als diejenigen vom nôrdhchen Ufer, und ausserdem am Rücken dunkelbraun gesprenkelt. Die Kiemendeckel und der vordere Theil der Rumpfseiten waren während der Laichzeit, dass heist im Veriaufe des Juli, stets mit schönen blauen Lingsstreifen, die Bauchseiten häufig mit biauweiser kleinen. Tüpfeln geschmückt. Bei zweien Männchen 6" Länge zählte ich unter dem Bauche zu je 90 Eiern. Mein grösstes weibliches Exemplar mass 8" 5". Nach der beschreibung zu urtheilen, welche Fries von Scyphicus ophidion gegeben hat, möcht» unser Scyphicus teres kaum von jener Art zu trennen sein. Gattung Ш. Hippocampus Г. 6. Hippocampus guitulatus Cuv. Hippocampus guttulatus. Cuvier, de régne animal. I. Kaup, Wiegmanas Archiv für Nature. 1853. 228. Syngnathus hippocampus. Bloch, Oekonom. Natur,;. der Fische Deutschlands. pl. 109. fig. 3. — Pallas, Zoogra- phia. HI. 117. Hippocampus antiquus? Risso, Hist. nat de l’Europe Mérid. Ш. 185. Das im schwarzen Meere vorkommende Seepferdchen scheint, dem einzigen trockenen Exemplare nach zu ur- theilen, welches ich mir davon verschaffen konnte, die- ser Art anzugehören. Dasselbe hat eine grosse Verbreitung, indem es so- wohl am nórdlichen Gestade, von Odessa bis Otsehakow, als auch an den westlichen und südlichen Küsten der Krym angetroffen wird, doch ist es allwärts ziemlich sel- 473 ten und geräth nur vereinzelt bisweilen in die Zug- und Tragnetze. IV. Einige Bemerkungen über die Plagiostomen des schwarzen Meeres. Die Ordnung der Plagiostomen zählt nur wenige Re- präsentanten im schwarzen Meere. Schon die alten grie- chischen und römischen Schriftsteller wiesen auf diesen Umstand hin und führten die geringe Zahl dieser gros- sen Raubfische als eine der Bedingungen an, welche der Entwickelung der übrigen Fische im schwarzen Meere besonders förderlich seien. Aus jeder der beiden grossen Familien der Plagiosto- men, der Haie und der Rochen, kennt man bis jetzt im schwarzen Meere zu je zwei Arten, welche zum Theile noch nicht einmal genau untersucht worden sind. Bei den Fischern des schwarzen Meeres gelten sowohl die Haie als auch die Rochen für unrein, wozu besonders der Umstand, dass die meisten derselben lebendige Jun- ge zur Welt bringen, Veranlassung gegeben hat. In Fol- ge dessen suchen gewöhnlich die Fischer sich ihrer balu- möglichst zu erledigen, wenn dieselben zufällig in die Fischearne oder an die Angelhaken gerathen, uud hält es also schwer sich Exemplare davon zu verschaffen. Die Haie heissen im Allgemeinen Morskije Ssobakr, Meerhunde. Die eine Art desselben ist: Acanthias vulgaris Risso. Acanthias vulgaris. Risso, Hist. nat. de l'Europe mé- rid. 1. 131. — Müller und Henle, System. Beschr. der Plagiostomen. 83. Spinax acanthias Cuv. Rathke, Fauna der Krym. 315.— Nordmann, Faune pontique. 548. 474 Dieser Haifisch ist ziemlich haufig im ganzen schwar- zen Meere, bis zum nördlichen Gestade hinauf, und soll eine Länge von 3’ und drüber erreichen. Er geräth nicht selten an die grossen Angelhaken, welche zum Fange der verschiedenen Störarten in der Umgegend der Dnjestr- mündung gebraucht werden. Man bringt ihn bisweilen auf den Markt nach Odessa, weil die rauhe Haut des- selben von Tischlern zum Poliren der Möbel gebraucht wird. Ein zweiter Haifisch soll nach den Angaben Rathke’s an der Südküste der Krym vorkommen und der Gattung Scyllium angehören, doch habe ich über denselben kei- ne nähere Auskunft erhalten können. Zwar behaupteten auch die Fischer an der Dnjestrmündung, dass daselbst zwei Arten von Haien vorkämen, doch verstanden sie nicht mir dieselben genauer kenntlich zu machen. Die verschiedene Färbung der beiden angeblichen Arten, auf welche sie sich beriefen, dürfte vielleicht nur auf ver- schiedene Alterszustände des Acanthias valgaris zu bezie- hen sein. Die Rochen heissen im Allgemeinen Morskije Koschki, d. h. Meerkatzen. 1. Trygon pastinaca Cuv. Trygon pastinaca. Nordmann, Faune pontique. 549. — Müller und Henle, System. Beschr. der Plagiostomen. 161. Raja pastinaca. Pallas, Zoographia. III. 57.—Rathke, Fauna der Krym. 309. Diese im ganzen schwarzen Meere und nach Pallas auch im Asowschen Meere verbreitete Art heisst speciel Morskoi Kot, Meerkater. 475 In der Nähe von Odessa geräth der Meerkater häufig in die grossmaschigen Garne, welche zum Fange der Butten auf dem Meeresgrunde ausgespannt werden; doch fürchten die Fischer ihn seines Schwanzstachels halber und werfen ihn stets ins Meer zurück, ohne ihn je zu Markte zn bringen. 2. Raja clavata Rond. Raja clavata. Müller und flenle, System. Beschr. der Plagiostomen. 135. Raja rte Pallas, jeu ai Ш. 58. — Rathke, Fauna der Krym. 309. Tab. IX et X. — Nordmann, Pau ne pontique. 548. Diese Art heisst speciel Morskaja Lissiza, d. В. der Meerfuchs. Sie ist ebenfalls im ganzen schwarzen Meere verbreitet und namentlich am nördlichen Gestade, bei Odessa, noch weit zahlreicher vertreten als die vorher- gehende. Besonders häufig geräth der Meerfuchs, gleich dem Meerkater, in die Buttengarne. Rathke hält die Raja pontica für eine gute, von der Raja clavata verschiedene Art, welche der Raja rubus L. am nächsten komme, wogegen Müller und Henle so- wohl die Raja pontica als auch die Raja rubus nur als Varietäten der Raja clavata gelten. Ich habe Gelegenheit zahlreiche Exemplare der Raja pontica in Augenschein zu nehmen, auch zweı davon näher zu untersuchen und sehe mich dadurch veranlasst, ganz der Meinung Müllers beizupflichten. Die zugerundete Schwanzspitze springt nur wenig über den vorderen Scheibenrand vor. Die seitlichen Winkel der Brustflosen sind ziemlich scharf, nur schwach abge- № 4. 1859. 31 476 rundet. Der Raum zwischen den Augen ist vertieft, bil- det gleichsam eine breite, flache Rinne; dagegen ist der Schnauzenrücken gewölbt. Das Augenlied enthält eine mässig breite, knorpelige Scheibe, welche das Auge über- wölbt. Die quer-ovalen, kaum merklich zugespitzten Zäh- ne stehen pflasterförmig in ziemlich regelmässigen, schie- fen Reihen. Das grosse viereckige Nasenklappensege! bil- - det auf jeder Seite des Maules einen breiten, freien, ge- franzten Lappen. Auf dem Grunde der Nasenhóhle findet sich eine ovale, gitterfórmige Knorpelscheibe, welche aus einer mittleren Längsleiste und ungefähr 30 Paaren von Querstäben besteht. An der vorderen Wand des Spritz- loches liegt die Pseudobranchie, welche einen knorpeli- gen Halbring mit ungefähr 15 daran befestigten vertica- len Knorpelstäben zur Unterlage hat. Von der zweiten Rückenflosse bis zur Spitze des Schwanzes erstreckt sich ein schmaler häutiger Saum, welcher hinten abgestutzt ist; auch verläuft jederseits eine häutige Leiste-vom lezt- ten seitlichen Schwanzdorn bis zur Schwanzspitze. Die ganze Rückenfläche ist raub und zum grössten Theile auch die Bauchfläche: die ziemlich dicht stehen- den Schüppchen tragen kleine, nach hinten gerichtete Stacheln. Ausserdem giebtes grosse, von Schmeltz über- zogene Dornen, mit breiter, knöcherner, mehr oder min- der rundlicher Basis, welche einzeln über die Rücken- und Bauchfläche zerstreut sind. Eine ziemlich regelmäs- sige Reihe solcher Dornen (24—32) pflegt sich stets vom Hinterhaupte über die Rückenfirste und den ganzen Schwanz bis zwischen die beiden Rückenflossen zu er- strecken. Paraliel mit der mittleren Reihe der Schwanz- dornen verlàuft auf jeder Seite des Schwanzes, vorn mehr auf der Rückseite, hinten mehr an der Bauchseite, eine 477 Reihe von Dornen sehr verschiedener Grösse. Fast im- mer finden sich ein oder zwei Dornen auf der Schnau- zenspitze, ein Dorn jederseits am vorderen Augenrande und ein oder zwei Dornen jederseits am inneren Rande des Spritzloches. Die Farbe des Rückens ist sehr veränderlich, bald bräun- lichgrün mit braunen und schwarzen Flecken und Punk- ten, bald rötlicherau mit grossen gelben und kleinen schwarzen Flecken u. s. w. Die Bauchfläche ist stets weiss. Die Iris ist goldgelb, am oberen Pupillarrande mit silberfarbigen, schwarz eingefassten, feinen Streifen. Die beiden von mir ausgemessenen Exemplare hatten folgende Dimensionen: Г. И. О ОВ 20.0 go gu 5.0 Von der Schnauze bis zum After 17” 6’ 19” 6” Von der Schnauze bis zum Maule 5" 372 05955 Von der Schnauze bis zur vor- | deren Augenlinie. . . . 5" 3” 8" Grösste Breite der Scheibe . . 25" 197: 64 Eine vordere Seite der Scheibe. 17" 13" Eine hintere Seite der Scheibe . 15" 147 Distanz der Augen. . . . . 2” 10 Xn Distanz der, Spritzlöcher |). 09 527.5 2127 95 Distanz der Nasenöffnungen . ge Ea. Breite des Maules . . HN? NE ER QUA EZ Längsdurchmesser des Auges . 117,8 8", Längsdurchmesser der Iris . . TR —— 31* 478 Querdurchmesser der Iris Durchmesser der Pupille Grosser Durchmesser des Spritz- loches . Kleiner Durchmesser des Spritz- loches . Distanz der beiden Riickenflos- sen . SUR QUELQUES HYMENOPTERES nouveaux ou peu connus de la collection du Musée de l’Académie des sciences de St. Petersbourg. Par Mr. Ocravie RADOCHKOFFSKY. Colonel d'artillerie. (Avec planche V.) M’occupant depuis plusieurs années d’arranger la col- lection des Hymenopteres de l'Académie des sciences de St. Pétersbourg, j'ai eu l'occasion de déterminer des es- péces qui jusqu'à ce jour n'ont pas encore été classées. Cette étude m'amena à la découverte de certaines es- peces nouvelles ou peu connues, et à d'autres enfin dont on trouve les noms sans descriptions. Ces espéces proviennent surtout des différents voyages scientifiques dans les parties éloignées de la Russie ow les pays limotrophes, comme les Steppes de Bouckara, le Caucase, la Sibérie, les rives de l'Amour et du Djan- 480 Daria, et sont trés importantes pour la faune russe des Hyménoptères. Quoique j'aie l'intention, lorsque toutefois la collection des Hyménoptères de notre Académie sera entièrement rangée, de publier les Catalogues des différentes familles d’Hymenopteres de la Russie, j'ai résolu cependant, selon les moyens dont je pourrai disposer, de publier séparé- ment les espéces ,nouvelles ou peu connues provenant principalement de la Russie. J'espére que des études de ce genre, quoique livrées àla publicité par fragments, seront pourtant de quelque utilité pour les entomologistes russes qui voudrout étu- dier les Hyménoptères de leur patrie. Je tacherai d'ajouter des planches au texte dans le but de compléter ce que les descriptions de ces insectes laisseraient à désirer. Ceux qui veulent se livrer à l'étude de la faune des . Hyménoptéres (porte-aiguillons) russes devront consulter entr'autres deux ouvrages excellents dont les auteurs sont connus par leurs profondes connaissances, ces ouvrages sont: — Fauna hymenopterologica Volgo-Uralensis par le Dr. Ed. Eversmann dans les Bulletins de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou, etc. Adnotationes in expo- siionem monographicam Apum borealium auctore Wi- liam Nylander; — aussi les descriptions séparées que je me propose de donner, pourront servir de complément aux ouvrages ci-dessus mentionnés. Je crois de mon devoir d'ajouter, que j'ai donné à quelques espéces les noms des personnes qui ont contri- bué en quelque maniére à m'en faciliter l'étude; dans l'avenir je compte agir de méme. 481 Genus. BOMBUS Fab. — Latr. Apis Lin. Е. Apis. Bremus et Bombus Pz. 1. B. vipvus Erich. Ménétr. (Fig. 1). (B. viduus Ménétriés. Middendorff Sibirische Reise B. ll. p. 65.). Hirsutus, niger; thorace albo, fascia inter alas nigra; — abdominis segmentis primo albo, secundo luteo, tertio nigro, quarto quintoque et ano albis. — Alis subfuscis. Noir. Des poils jaunes entre les yeux et sur la bou- che. — Corselet blanc en dessus et sur les cótés, sur la poitrine entre les pattes; une bande dorsale noire entre la base des ailes. Premier segment de l'abdomen blanc, se- cond Jaune, le troisiéme noir, les deux derniers et l'anus blancs. — Pattes noires, jambes et tarses mélés de poils roux. — Ailes assez transparentes. — femelle long. 22 millim. : Mále. Des poils noirs entre les yeux et sur la bou- che. — Le reste comme dans la femelle. — Long. ff ош. De la Sibérie occidentale — Mer d’Okhotsk, du voyage de Mr. Middendorff et de celui de Mr. Léopold Schrenck. 2. B. 1снЕги nob. (Fig. 2). Hirsutus, niger: thorace albo, fascia inter alas nigra; — abdominis segmentis: primo et secundo basi, albis cum margine infero nigro, tertio nigro, quarto quintoque et ano luteo-fulvis. — Alis subfuscis. Noir. Des poils roussâtres sur la bouche. Corselet blanc en dessus et surtes cótés; une bande dorsale noire entre la base des ailes. — Premier et second segmens 482 de Vabdomen blanc, celui-ci offre sur le bord antérieur une bande de poils noirs: le troisième noir, le quatrième, cinquième et l'anus d'un jaune roussätre. — Pattes noi- res, jambes et tarses postérieurs mélés de poils roux. — Ailes enfumées. Femelle long. 24 millim. De l'Amour, par Mr. Léop. Schrenck, et du Kamtschatka par Mr. Dittmar. 3. B. caucasicus nob. (Fig. 3). ifirsutus, niger, thorace anlice et scutello albis, ano fulvo-rubro. Noir. Poils de la bouche roux. — Corselet blanc en dessus; une bande dorsale noire entre la base des ailes. — Première, deuxième et troisième segments de l’abdomen - noirs, quatrième, cinquième et l’anus roux. Jambes et tarses mélés de poils roux. — Ailes assez transparentes. — Femelle long. 25 millim. Cette espèce a élé rapportée du Caucase et des envi- rons de Tiflis par le Général Bartholomei. В. WunrLENn nob. (Fig. 4). Hirsutus, niger, thorace, segmentis 2 primis abdominis luteo-albis, avo fulvo-rubro. Noir. Corselet en dessus et côtés d'un jaune clair, ainsi que les deux premiers segments de l'abdomen; le troisième noir, les quatrième, cinquième et l'anus roux. Ailes assez transparentes. — Male long. 16 millim. Du Caucase — rapportée par le Général Bartholomei. 5. D. eriopnorus 81. (Fig. 5). (B. eriophorus Eversm. Buliet. des Natur. de Mose. 1852. Ш. р. :33). 483 Hirsutus ater, thoracis dorso candido, ano fulvo rufo. Noir. Corselet blanc en dessus; quatrième et cinquiè- me segments de l'abdomen roux, ainsi que lanus. — Jambes et tarses mélés de poils roux. Ailes enfumées vers le bout. — Femelle long. 22 millim. Mäle. Comme dans la femelle. Long. 8 millim. Du Caucase et des environs de Tiflis, rapportée par le Génér. Bartholomei. 6. B. MrNETRIEsH nob. (Fig. 6). Hirsutus, thorace flavescente luteo, fascia media nigra, abdomine luteo - flavescente, segmentis secundo et tertio ferrugineis; pedibus flavescenti-hirtis. D'un jaune lirant sur le gris. — Sur le corselet une bande noire entre la base des ailes. — Premier segment de l'abdomen jaune, deuxième et troisième roux; qua- iriéme, cinguiéme et l'anus noirs; chacun de ces deux segments ofire sur leur bord inférieur une bande Jaune. Pattes noires couvertes de poils jaunes mélés de roux. Alles assez transparentes. Femelle long. 20 millim. Mâle. Le poils plus long; quatrieme et cinquième segments de l'abdomen entiérement jaunes. — Pattes cou- vertes de poils jaunes. — Long. 12 a 14 millium. De Sitka et Kwych-pack, rapportée par. Mr. Vosne- sensky. 7. B canimus Eversm. Hirsutus, ater, thoracis fascia antica abdominisque segmentis dorsalibus 1 — 4 albis; femelle. (B. Calidus Eversm. Bull. des Natur. de Mose. 1852. Ш. p. 133). 484 В. Calidus Erichs. Middendorff's Sibirische Reise B. II. p. 65. est un Bombus hypnorum Fabr. Piez 349. 33. et pas même une variété. 8. В. FRAGRANS variété d'Orenbourg Pall. (Fig. 7). Hirsutus, niger; thorace abdomineque supra griseo- luteis, fascia inter alas nigra. (B. fragrans Eversm. Bull. des Natur. de Mosc. 1852. Ш. р. 129. B. equestris Mus. Ber. sicut Eversm.). Noir. Dessus et cótés du corselet d'un jaune grisátre avec une bande noire entre les ailes. — Dessus de l'ab- domen d'un jaune grisätre. — Pattes noires. — Ailes brunâtres, enfumées vers le bout. — Femelle long. 32 . à 34 millim. Orenbourg. Nota. ll ne difiere du Bombus fragrans connu, que par sa grande taille et sa couleur d'un jaune grisatre. 9. B. sısırıcus Fab. (Fig. 8) Hirsutus, subtus ater, supra flavus, fascia media tho- racis et ano laete-ferruginea aut cinnamomea. (В. sibiricus Fab. Ent. Sue. 2. 322, 33. Fab. Piez. p. 349. n. 34. — Eversm. Bull. des Natur. de Mosc. 1852. Ш. p. 134. — Nyland. Monog. ap. bore. 237). Noir. Dessus et côtés du corselet jaunes avec une bande rousse assez large entre les ailes. — Les trois premiers segments de l'abdomen jaunes, les quatriéme et cinquième roux, l’anus noir. — Tarses couverts de poils roux. — Ailes enfumées, de teinte plus foncée à l'extrémité. — femelle long. 32 millim. 5 489 Sibérie et Transoural, recu de la part de Mr. Evers- mann. 10. В. atraicus Everm. Hirsutus, ater; thorace segmentisque duobus basalibus flavis, fascia inter alas nigra. (D. altaicus. Evm. Bull. des Nat. de Mose. 1852. III. p. 134.). Noir. Dessus et côtés du corselet d'un jaune roussâtre,' avec une bande noire entre les ailes. Les deux premiers segments jaunes. — Ailes enfumées avec un reflet violet. Femelle long. 27 miliim. 1 Майе. Semblable, mais la couleur de ses poils est d'un blanc jaune tirant sur le gris et n'ayant pas de bande noire entre les ailes. — Ailes plus transparentes sans reflet violet. Long. 16 millim. Nota. D'aprés un exemplaire envoyé par Mr. Evers- mann. Transoural. 11. B. rurescens Everm. (Fig. 9). Hirsutus, thorace flavescenü fascia media nigra; abdo- mine rufescente, segmento primo flavescente. (B. rufescens Everm. Bull. des Nat. de Mos. 1852. ]H. p. 131.). Noir. Dessus et cótés du corselet jaunes tirant sur le gris surtout vers les cótés, avec une bande noire entre les ailes. Premier etsesond segments de l'abdomen roux, avec leur bords inférieurs jaunätres; troisième, quatriè- me, cinquième et l'anus d'un jaune roussâtre; ventre cou- 486 vert de poils roussâtres. Pattes grisatres mêlé de roux. Ailes enfumée vers l'extrémité. Femell. long. 20 mill. Mâle. Semblable, mais plus poilu. — Ailes plus trans- parentes. — Pattes ouvertes de poils jaunes grisätres. Long. 15 millim. Orenbourg. Nota. Il se distingue trés visiblement du B. alpinus Dib., du D. lapponicus et du D. intercendens. 12. В. Srevenn nob. (Fig. 10). Hirsutus, niger; thorace antice fascia abdomineque segmentis 1—4 luteo-flavis. Noir. Téte noire; roux sur les parties de la bouche.— Corselet noir, offrant sur sa partie antérieure une ban- de jaune. — Les quatre premiers segments de l'abdo- men d'un jaune roussátre; le cinquiéme ainsi que l'anus noirs. — Pattes noires, tarses roux. — Ailes enfumées avec un reflet violet. — Femelle long. 20 millim. Mále. Semblable; le bord supérieur du premier segment garni de poils noirs. — Ailes plus transparentes. Long. 10 millim. Crimée. — Collection de Mr. Steven. CATALOGUE des insectes rapportés des environs du fl. Amour, depuis la Schilka jusqu'à Nikolaëvsk, examinés et énumérés PAR V. MOTSCHULSKY. Le catalogue contient un grand nombre d'espéces nouvelles, dont une partie est décrite dans le voyage de M. Schrenk, une autre se trouve diagnosée dans les feuilles qui suivent et sera décrite plus en détail dans ce Bulletin. I. COLEOPTERES. A. ENTOMOPHAGES. Carabiques. Cicindela sylvatica L. restrieta Fisch. spinigera Eschh. transbaicalica Motsch. laetescripta Motsch. Elisae Motsch. — — — Elongato-parallela, nigro-ae- nea, cupreo - variegata, subtus albo-villosa; elytris lumulis ha- matis tribus margineque angusto testaceo-albis. Long. 3—35/, 1. — lat. 11/,—13/, 1. De la forme et avec les des- seins de la contorta, mais tache suturale à l'extrémité, courte. Elaphrus riparius L. Bembidium striatum F. conicolle Motsch. foveum Motsch. Eurytrachelus amurensis Motsch. Notaphus tenebrosus Motsch. 488 Notaphus fasciatus Motsch. — obliquus Sturm. — amurensis Moisch. Peryphus amurensis Motsch. — depressiusculus Moisch. — ventricosus Menetr. — transbaicalicus Motsch. Tachys nana F. Blemus resplendens Motsch Trechus apicalis Motsch. Patrobus lacustris Motsch. Diachila polita Faldm. Miscodera erythropa Motsch. Harpalus brevis Motsch. — ? leiroides Sfotsch. Anisodactylus signatus #1. — intermedius Motsch. Pseudophonus griseus Pz. Bradycellus obscuritarsus Motsch. Demetrias amurensis Motsch. Dromius ater HMotsch. — flavipes Motsch. — sigma Rossi. Charopterus femoratus Motsch. Brachynus longicornis Motsch. Calathus irideus Motsch. Lyperopherus cancellatus Motsch. Steroderus antiquus Motsch. — montanus Motsch. — insignis Sahlb. — gracilis Motsch. Platysma vitrea Eschh. Argutor strenuus Pz. Poecilus fulgidus Eschh. — cupreus Г. Pterostichus rapax Motsch. — confluens Fisch. Bradytus pallidulus Motsch. Celia chalcea Gebl. — dilatata Motsch Amara violacea? Motsch. — borealis Motsch. — daurica Motsch. — obseuricornis? Motsch. — spreta De). — affinis Motsch. — interstitialis Dej. Chlaenius pallipes Gebl. — lineellus Motsch. Supra viridis, elytris viridi subaeneis, his lineis longitudi- nalibus confluentibus, limbo la to, thoracis lateribus, ore, pal- pis pedibusque ruf[o-testaceis. Long. 5 l. — lat- 2 l. Agostenus costulatus Motsch. Niger, supra nigro-subaeneus; thorace foveolato, trisulcato, an- tice attenuato elytris punctatis- simis, profunde striatis, inter- stitiis brevissime fulvo pubescen tibus, altermis tribus utrinque suturaque elevatis, nitidis. Long. 5'/, 1. — lat. 2'/, 1. Panagaeus crux major L. Lorocera rufilabris Motsch. Agonothorax latipennis Esch. — minutus Motsch. — longulus Motsch. — octocolus Chaud. Tanystola bicolor Eschh. Limodromus angusticollis F. 489 Limodromus assimilis Payk. Nebria microthorax Motsch. dubia Sahlb. subdilatata Motsch. altenuata Motsch. Gyllenhalii Sch. arclica De). Carabus granulatus L. Meander Fisch. Faldermanni De. incompletus Fisch. Gaschkevitschii Motsch. - Supra nigro-subeupreus, ely- trorum limbo subviride; capite thoraceque scabrosis, hoc qua- drato vel subelongato; elytris dense carinulatis, carinulis in- terruptis, tuberculis elongatis tri- plici serie. Long. 5—51/, 1. — lat. 2'/, —25/, 1. Carabus viridilimbatus Motsch. Niger, nitidus, thorace elytris- que viridilimbatis, haec dense carinulatis, carinulis vix inter- ruptis, foveolis majoribus tripli- ci serie; thorace transverso, po- stice subangustato, rugoso-punc- tato. Long. 1!/, |. — lat. 3 1. Carabus Mannerheimii Ре). Coptolabrus Schrenkii Ménetr. smaragdinus Fisch. Callisoma dauricum Motsch. aeneum Motsch. Nigrum, supra aeneum, capi- te thoraceque rugosis, hoc trans- verso, lateribus valde arcuatis, angulis posticis rotundatis; ely- iris elongatis, postice subdilata- tis, granulatis, foveolis aureis triplici serie, striis nullis. $ Long. 12 1. — lat. 41/, 1. Callisoma cyanescens Motsch. Nigrum, supro nigro-cyaneum, thorace minuto, transverso, cor- dato, rugoso, angulis posticis apice acutis; elytris subbrevi- bus, postice dilatatis, regulariter. punctato-striatis, interstitiis an- gustis, valde elevatis. Long. 8 1. — lat. 41. Hydrocanthares. Haliplus sibiricus Motsch. Hydrocoptus obscuripes Motsch. dauricus Motsch. Hydroporus septentrionalis Gyll. porosus Gebl. Dytiscus frontalis Motsch. confusus Motsch. Rhantus nigriventris Motsch. infuscatus Eschh. luteicollis? Mannh. Hydaticus stagnalis L Ilyobius lateralis Gebl. Colymbetes chalconatus Pz. subquadratus Motsch. alpinus Motsch. Orectochilus dauricus Motsch. Hydrophilus ruficornis Degeer. Laccobius cinereus Motsch. 490 Hydrochus kirgisicus Motsch. Helophorus sibiricus Motsch. fennicus Gyll. : grandis ZU. Heterocerus seriepilosusMotsch. Sternoxes. Dicerea acuminata Pall. Paecilonota virgata Motsch. Punctatissima, nitida, laete viridi-metallica; maculis fronta- li, thoracis quinque elytrisque ' utrinque octo cyano - violaceis; thorace subquadrato, elytris sca- brosis, apice subtruncatis. Long. 4 |. — lat. 15/; 1. Ancylochaira punctata F. strigosa Gebl. Melanophila appendiculata P. с бе ег! Де). Anthaxia reticulata Motsch. Agrylus dauricus Motsch. — grandicollis Motsch. olivaceus Gyll. Adelocera conspersa Gyll. Athous limbaticollis Motsch. Prosternon sericeus Gebl. Selatosomus rugosus Gebl. germanus f. coerulescens Motsch. gracilis Motsch. Ctenocera castanea L. testaceipennis Motsch. Pristilophus dauricus Mus. Petr. Elater sanguineus L. ephippium F. Elater tristis /. nigrinus Payk. sobrinus Motsch. dilutipes Mus. Petrop. Limonius parallelus Motsch. Cardiaphorus vulgaris Motsch. ? eurtulus Motsch. Scoliocerus depressus Gebl pallipes Motsch. Cryptorhypnus opacicollis Motsch. geniculatus Motsch. nigripes Motsch. Corymbites daurieus Molsch Sericosomus brunneus 7. Agriotes pilosus F. subviltatus Motsch. ` Fusco-testaceus, puberulus; tho- racis angulis posticis elytrorum sutura, lateribus, antennis pedi- busque plus minusve laete testa- ceis; dense punctatissimus. Long. 2°/,—3'/, 1. — lat. 5/,—^/. 1. Paranomus costalis Payk. Campylus linearis F. dilutiangulus Motsen. Malacodermes. Luciola mongolica Motsch. Lampyris noctiluca L. Lygistopterus flabellatus Motsch. sanguineus £L. Dyctiopterus acuticollis Motsch. atricollis Motsch. hvbridus Mannh. 491 Oripa lurida L. Telephorus translucidus De). — melanogastricus Mann. Podabrus dilaticollis Mus. Petr. — ochoticus Mus. Petrop. — marginellus Motsch. — annulatus Fisch. Dichelotarsus flavipes Motsch. — flavimanus Motsch. — recticollis Mus. Petrop. Rhagonycha nigriventris Motsch. — cembricola Eschh. — geniculata Gebl. Terédiles. Opilus substriatus Motsch. Clerus substriatus Gebl. Trichodes irkutensis Laxman. Corynetes violaceus L. Hylecoetus dermestoides F. Brachelytres. Olophrum nigropiceum Motsch. Oxytelus borealis Motsch. — clypeatus Motsch. Bledius talpa Gyll. Latrobium brunnipes F. Emus nebulosus L. | Creophilus orientalis Motsch. — fulvago Motsch. Staphilinus erythrocephalus Mus. Petrop. Ocypus picipes? Nordm. Philonthus nigrosectus Motsch. — angulicollis Motsch. Oxyporus angularis Gebl. Ellipsotomus bipustulatus F. Oxypoda fuscata Motsch. Homalota lividipennis Mann. X 4. 1859. В. RurporHaGes. Crassicornes. Byrrhus Kamtschalicus Motsch. Cytilus varius F. Brevicornes. Dermestes vorax Motsch. — lardarius Г. — domesticus Gebl. — _tessellaticollis Motsch. — sibiricus Er. — Fritschii Kugel. . Clavicornes. Antherophagus nigricornis F. Silpha perforata Gebl. — obscura F. Oiceptoma collaris Eschh. — lapponica L. — rugosa L.. — sinuata К. уаг.? producta Motsch. — latericarinata Motsch. — opaca I. — baicalica Motsch. Globicornes. Necrophorus dauricus Motsch. — orientalis Motsch. — mortuorum PF. Cercus sambucei Er. Nitidula 2 pustulata Г. Omosita colon L — . depressa Г. Epurea iacompleta Motsch. 32 492 Epurea Jaricina Motsch. Maligethes marginalis Motsch. — borealis Motsch. | dauricus Motsch. compactus Motsch. Carpophilus obscurus Motsch. dauricus Motsch. Cercyon ovillum Motsch. Saprinus Sedakovii Mannh. planiusculus Motsch. Hister distans Fisch. — Lamellicornes. Aphodius ater De Geer. semiruber Motsch. sublimbatus Motsch. C. PsEUDORHYPOPHAGES. Phyllophages. Decamera rufipes Motsch. Hoplia 12 punctata Ol. daurica Motsch. Gnorimus subapacus Motsch Trichius fasciatus L. Pseudotrichius succinctus Poll. Osmoderma barnabita Motsch. Glyciphana fulvistemma Motsch. variolosa Motseh. viridiopaca Motsch. Cetonia costata Motsch. subaurata Motsch. var. aeneae? daurica Mannh. var. ae- neae? Rhombonyx cribricollis Motsch. | Euchlora mongolica Faldm. Anomala daurica Mannh. Anomala oblonga Motsch. Phyllopertha horticola L. Rhizocolax conspersus Motsch. Sericania fuscolineata Mus. Petr. Metopodontus dauricus Motsch. Prismognathus subaeneus Mus. Petr. Tenebrionites. Upis ceramboides L. Encyalesthus subviolaceus Motsch. Callicomus humeralis Eschh. Mycophages. Anisotoma calcaratum? Er. Dircea fuscipes Motsch. Scodotes annulatus Eschh. Stenotrachelus Roullieri Motsch. C ANTHOPHILES. Pectinipèdes. Cephalaon variabilis Mus. Petr. pallens Motsch.. Cteniopus femoralis Motsch. Allecula fulvipennis Motsch. Acumines. Mordella aculeata L. Mordellistena daurica Motsch. — mongolica Motsch. nana Motsch. Obtusipennes. Monocerus dauricus Motsch. Lagria laticollis Motsch. 493 Lagria fuscata Moisch Pyrochroa fuscicollis Dej. Vesicants. Mylabris calida Pall. Meloe binodosa Motsch. Anaris dubia? F. amurensis Motsch. Epicauta megalocephala Bod. Lytta suturella Motsch. Sténélytres. Ditylus laevis F. Anancodes coarctata Gebl. croceiventris Motsch. . Viridi-subaeneus, in 2 thora- ce aódomineque toto rufo, con- vexo, nitido; in d segmento ana- li valde excavato, pygidio in[us- cato, utrinque bilobo. Long. 3—3"/, 1. — lat. */,—1'/, l. . Anancodes nigriventris Motsch. Nigro-viridis, in 9 thorace ra- fo, punctatissimo, medio impres- so, abdomine nigro - aeneo, seg- mento anali subrufo; in 4 seg- mento anali excavato, pygidie furcato, utrinque belobo, lobis ex- dernis elongatis. Long. 3—3'/, 1. — lat. 5,—1'/, l. Oedemera lurida L. virescens F. — testaceicollis Motsch. - D. Xxrornaczs. Longicornes. Grammoptera testacea Motsch. bivittis Motsch. Anoplodera coerulea Motsch. ? dentato-fasciata Motsck. parallelopipeda Motsch. Leptura cincta F. sanguinolenta L. sanguinosa Gyll. rubro-testacea Ill. virens L. variicornis Dalm. Stenura atricolor Motsch. ` aterrima Motsch. nigripes De Geer. — melanura L. ^ fasciata-L. Strangalia arcuata Helvig. annularis F. 12 guttata F. Pachyta minuta Gebl. ruficollis Motsch. var? virginiae. bicuneata Mus. Рег. Lamed L. Evodinus interrogationis L. punctatus Faldm. variabilis Gebl. dauricus Fisch. strigillatus F. Rhagium indagator L. Agapanthia cirsii Motsch. fasciculosa Motsch. — pennicillata Gebl. Phytoecia unicolor Motsch. Saperda laterimaculata Molsck. 32" 494 Saperda 12 punctata Motsch. 16 punctata Motsch. 10 punctata Gebl. metallescens Mus. Petr. Dorcadion humerale Gebl Mesosa myops Sch Monochammus saltuarius Esch. Rosenmülleri Cederj. & maculatus Motsch. Astynomus sibiricus Motsch. Ibidimorphum 8 pustulatum Mus. Petr. Obrium fusculum Motsch. vini Panz. Clytus gracilipes Faldm. minutus Motsch. sexmaculatus Motsch. Viriscente pubescens, elytris maculis oblongis sex punctoque humerali nigris, macula basali arcuata. Long. 41. — lat. 1*/, 1. Clytus capra Germ liciatus L. Tetropium aulicum £F. castaneum L. Asemum striatum L. Criocephalum rusticum L. Callidium violaceum L. dilatatum Payk Pronocera daurica Molsch. Elongata, parallela, cinereo sparsim pubescens, nigra; tho- race rufo, transverso, sparsim punctalo, nitido, lateribus ar- cuatis; elytris thorace paulo la- | tioribus et sex duplo longioribus, | conferlim rugoso-punctatis, cine- reo puberulis. Long. 9]. — lat. ЗЕ Polyzonius bifasciatus Ol. Anoplistes sellatus: Stev. affinis. Motsch. Tragosoma depsarium 7. Tropiderus dorsalis F. albirostris Hrbst. Brachytarsus varius F. Variicornes. Brontes planatus L. Cucujus sanguinolentus Г. Leperina squamulosa Gebl. Ostoma grossa L. Trogosità' caraboides F. Tomicus subelongatus Motsch. cembrae Heer. stenographus Duft. typographus L. Hylastes decumanus Er. EnNOPHAGES. Rhynchocéphales Rhyncolus chloropus F. Sitophilus oryzae L. Rhinoncus guttalis Grav bruchoides? Hrbst. Ceuthorhynchus posthumus? Grm. haemorhoidalis Motsch. Coeliodes carinifrons Motsch. Cryptorhynchus Lapathi L. Centrinus dauricus Motsch. 495 Baridius rufitarsis Motsch. Tanyrhynchus tessellatus Motsch. Tychius albolineatus Motsch. Ovatus, fulvo- 071560 densissi- me pubescens, rostro, antennis larsisque rufo-testaceis, thorace lineis tribus, elytrorum sutura striis interstitiisque alternis ut- rinque tribus. albis. Long. 1'/, 1. — lat. 3/,1. Balaninus glandium Marsh. — nigrirostris Motsch. Solenorhynus variegatusMotsch. Erirhynus bituberculatus? Gyll. vecors Sch. rufipes Motsch. rotundicollis Motsch. bimaculatus Gyll. Magdalinus duplicatus Germ. Pissodes piniphilus Hrbst. cembrae Motsch. Lixus? corpulentus Motsch. elongatus Sch. divaricatus Motsch. Oliorhynchus brevicollis Sch. cribricollis Sch. Peritelus griseus? Ol. Alsus flavipes Motsch. Phyllobius maculosus Motsch. lugubris Motsch. crassipes Motsch. Ovatus, postice subinerassatus, laete - viridi dense squammosus, antennis tibiis tarsisque rufo-te- staceis; rostro antice subbicari- nato; thorace transverso, latera- liter valde arcuato; elytris tho- race paulo latioribus, profunde punctato-striatis, interstitiis sub- rugulosis; femoribus omnibus va- lide unidentalis, anticis valde di- latatis; tibüs anticis paulo in- flexis. Long. 2'/, ]. — lat. 11. pacificus Mus. Petrop. chloris Sch. lgurinus Dej. malachiticus Motsch. maculicornis Germ. Phytonomus puncticauda Motsch. — meles Г. mongolicus Motsch. viltatus Motsch. auratus Motsch. Hylobius albosparsus Mannh. altaicus Motsch. var.? pinastri Gyll. arclicus L. Lepyrus nebulosus Motsch. irroratus Motsch. albomaculosus Motsch. Alophus albonotatus Motsch. gibbulosus Motsch. — Ovatus, postice acuminatus, dense fulvo-brunneo pubescens, cinereo serialim fasciculosus; cor- pore subtus, elytrorum lateribus albo villosis; thorace subquadra- to, scrobiculato-punctato, late- ribus vix dilatatis; elytris pun- 496 ctato-striatis, punctis subirrequ- | mosus, lateribus | dilutioribus; lariter sparsim impressis. Long. 25/, — 3 1. — lat. 17, 1. — robustus Motsch. Cleonus sulcirostris L. Polydrosus? costulatus Motsch. — íassellatus Motsch. Chlorophanus submarginalis Gebl. — scabricollis Motsch. — brachythorax Motsch. Ovatus, postice attenuatus, densissime viridi squammosus, corpore subtus laleribusque sub- sulphureis; rostro longitudinali- ter carinato; thorace transverso, versus lateribus subrugoso-plica- to, postice dilatato, angulis la- teraliter subprominulis. Long. 4'/, 1. — lat. 15/, 1. Chlorophanus parallelocollis Motsch. Elongato-ovatus, postice acu- minatus, subproductus; dense vi- ridi squamuloso, lateribus sub- albis; rostro elongato [rontisque longitudinaliter carinatis; thora- ce subparallelo, subquadrato, ru- gato, angulis posticis vir pro- minulis; elytris subtiliter puncta- to-striatis, apice mucronatis. Long. 41/,1. — lat. 1°/; 1. Chlorophanus bidens Motsch. Ovatus , postice attenuatus , apice subdivaricato bimucrona- tus, dense viridi argenteo squam- rostro - mediocri, carinato; tho- race rugato, subelongato, posti- ce dilatato, angulis subprominu- lis; elytris punctato - striatis. Long. 2%, — 31. — lat. 1 — 1! 7, 1. Chlorophanus foveolatus Motsch. Elongato-ovatus, postice atte- nuatus, apice mucronatus, dense viridi-argenteo squammosus, la- teribus dilutioribus; rostro cari- nalo; thorace rugato, elongato, capitis fere latitudine, postice subangustato; elytris grosso [o- veolato - striatis. | Long. 41/, l. — lat. 1, 1. Chlorophanus glaucopterus ? Motsch. Leposoma variegata Motsch, Sitones audax Sch. — lineellus Sch. — sulcifrons ? Thumb. — flavellus Motsch. Piazomias griseus Motsch. Brachyderes ventricosus Molseh. Cneorhinus fossulato-punctatus Motsch. Apion crassirostra Motseh. — nigricorne Motsch. — trifolii ? L. — flavipes F. Rhynchites betulae L. — cupreus Г. — puberulus Motsch. — rugosus Gebl. — betuleti F. 497 Rhynchites rugipennis Motsch. Attelabus cyaneus Sch. eicatricosus Motsch. Apoderus maurus Motsch. — carbonicolor Motsch. flavimanus Motsch. rubidus Motsch. humerosus Motsch. politus Gebl. Kamtschaticus Motsch. coryli Г. (avellanae F.) dauricus Motsch. Coryli tantum affinis, sed ca- pite magis conico, antennis lon- gioribus, art. mediis elongatis; var.? — Apoderus longiceps Mus. Petrop. Brachycéphales. Bruchus ptilinoides ? Fald. Crioceris dodecostigma Suffr. longipennis Motsch. Lema mongolica Motsch. flavipes Mgl. Donacia inermis Motsch. Bromius obscurus L. vitis? F. Colasposoma cyanea Motsch. Nodostoma nigripes Motsch.~ — fulvipes Motsch. aeneipennis Motsch. — nigroviridis Motsch. cribricollis Motsch. rufo-testacea Motsch. Cryptocephalus laevicollis Gebl. amurensis Mofsch. - var.? regalis Gebl. Cryptocephalus rubidus Motsch. coryli L. pusillus? F. lunatus Motsch. Dlochrysa auriferaMotsch.{var.?) virgata Motsch. Chrysomela artemisiae Motsch. Ambrostoma 4 impressa Ménetr. Chrysomorpha quadrangulata Motsch. Taeniosticha tarda Motsch. Lithoptera subtanea Motsch. Stichoptera nigripes Motsch. polita L. Entomoscelis orientalis Motsch. Lina longula Motsch. Linastica peltoidea Gebl. platessa Motsch. Gonioctena arcuaticollis Motsch. salicis Motsch. Baaderi Pz. (var.?) testacea Motsch. rufipes De Geer. Phratora longula Motsch. obtusicollis Motsch. vitellinae L. atrovirens Cornelius. latipennis Motsch. striata Motsch. Plagiodera armoraciae Г. Emmetrus brassicae Motsch. purpureus Motsch. Spartophila fulva Motsch. Colaphus 12 punctatus. Gastrophysa eyanea Motsch. Hispa nigrocyanea Motsch. Galleruca capreae L. — maculicollis Motsch. — sagittariae Gyll. 498 Luperus altaicus Gebt. impressicollis Motsch cembrae Motsch. . Phyllobrotica puncticollis Motsch. — bisignata Gell. Malacosoma splendida Motsch. Luperodes nigripennis Motsch. praeustus Motsch. quadriguttatus Motsch. Graptodera nigro-aenea Motsch. oleracea L. plicata Motsch. Crepidodera interpunctata Motsch. Elongato-ovata, nitida, testa- cea, oculis solum nigris; anten- sis dimidio corporis longioribus; thorace subquadrato, punctula- to, postice impresso, lateribus pa- rallelis, angulis posticis subrec- tis; elytris subparallelis , thora- cis fere latitudine, fortiter undu- lato punctatis, interstitiis punctis nonnullis irregulariter instructis. Long. 17/, l. — lat. ?/. 1. Crepidodera sublevis Motsch. Ovata, postice acuminata, le- stacea , oculis nigris; thorace transverso, lateribus arcuatis, antice angustalis; elytris thorace latioribus, subtiliter punctato - striatis, apice levigatis. Long. 1/, 1. — lat. 2/, 1. Crepidodera obscuritarsis Motsch. Orata, nitida, testacea, oculis, antennarum apice tarsisque ni- gris, femoribus posticis apice. i- bisque infuscatis; thorace trans- verso, anlice arcuatim. angusta- lo; elytris ovatis, thorace paulo latioribus, subtiliter punctato- striatis, inlerstitüs sparsim irre- gulariter punctatis. Long. 2.1. — lat. 11. Haltica nitidicollis Motsch. Longitarsus luridus OL. pratensis Px. longicornis Motsch. Plectroscelis costulata Motsch. Hydropus splendens Motsch. Psylliodes pusillus Molsch. Argopus unicolor Motsch. nigritarsis Fisch. Argopistes suturalis Motsch. biplagiatus Motsch. — limbatus Motsch. flavitarsis Motsch. Cortocyela transparipennis Motsch. Platycéphales. Hippodamia 13 punctata L. Adonia mutabilis Serib. Coccinella 7 punctata L. trifasciata F. — transversoguttata Ра. Mannerheimii Dej. variabilis ZU. Synonycha mirabilis Mus. Petr. Leis spectabilis Fald. 4 Besseri Fald. 2 — frigida Mulst. 19 signata Fald. Calvia hololeuca? Motsch. biseptemgultata Schall. 499 Novius velutinus Motsch. Perlides. Scymnus analis F. Dapsa subnotata Molsch. Endomychus nigricolor Motsch. Languria Ménétriesi Motsch. Phalacrus varicis Sturm. Ephémérides. Olibrus aeneus JI. Semblis bicaudata L. — femoralis Motsch. Nemura? frontalis Motsch. Palyngenia amurensis Motsch. IL. ORTHOPTÈRES. Baelis sp.? Ephemera vulgata F. IV. NEUROPTERES. Forticulaires. Forficula amurensis Motsch. Gryllions. Phryganides. Limnophilus griseus L. Leptocera radiata Motsch. — nivea Motsch. Locustines. — albescens Motsch. Selodes azurea L. Hydropsyche sp.? у. HYMENOPTERES Acheta musica Motsch. — ? larvae 2. Locusta? larvae 2. Acridiens. Chrysochraon dispar Heyer. — umbonatus Motsch. Stenobothrus biguttatus L. Cimbex villosus Motsch. Goinphocerus biguttatus Charp. — barbipes Motsch. — longicornis Motsch. — sibiricus Г. Prumna viridis Motsch. Oedipoda amurensis Motsch. — ? larvae 3. Tettix subulata L. — elevata Motsch. Long. 81. — lal. 2/, 1. — bipunctata L. T'entrédinites. Niger, abdomine postice et sub- tus, tibiis tarsisque rufo-testa- ceis, corpore supra pectoreque cinereo willoso, costa | alarum medio infuscata, dilatata; [emo- ribus posticis unidentatis sed non incrassatis. Hylotoma flavopicta Motsch. Ш. ODONATES. — ustulata Klug. 4 — nigronodosa Motsch. Onychogomphus forcipatus_L. 5 Aeschna mixta Latr. Valde affinis Hyl. berberid., Agrion minimum? Herr. rufo-testacea, capite, antennis 500 nodis duabus elongatis in medio | Microgaster? sp. thoracis, alarum costa, pedibus | — tibialis Nees ab Es. quatuor anticis, tibis tarsique | Macropalpus? sp. posticis. nigris. Aulacides. Long. 41. — lat. 1'/, 1. ^ : Foenus jaculator L. Hylotoma fulvicornis Motsch. Nematus medullarius Hartig. VUE ge — sp.? Pteromalus artemisiae Förster. Dolerus uliginosus Klug. apa Crabronides. Monophadnus albipes L. Crassocerus? sp. Tentredo livida Motsch. Crabro vagus F. — punctulata Klug. — scalaris Klug. Sphegides. — trabeata Klug. Lyda depressa Klug. Pompilus amurensis Motsch. Cephus unifasciatus Motsch. Niger, nitidus, abdominis seg- Urocéri mento 2-do rufo-testaceo. rocérides. : р à Long. 5 1. — lat. 1'/, 1. Xyphydria flavipes Motsch. Urocerus sibiricus Motsch. Pompilus viaticus L. . р Pelopaeus? dimidiativentris Ichneumonides. o Ichneumon vaginatorius L. Slide — sp.? — 2. Tryphon pallifrons Motsch. Tiphia morio F. Cryptus? seticornis affinis. Sapyga? sp. Pheugadeuon sp.? Helcon? apicalis Motsch. Pezomachus sp.? Rhyssa persuaria L. Formicides. Formica pubescens F. — truncicola Nyl. SEES WM Myrmica daurica Motsch. Bassus sp.? Campoplex pallidicornis MotscA. Vespides. Porizon harpurus Schr. Chelonus dimidiatus Motsch. Odynerus minutus F. spud Polistes sp.? 501 Melliferes. Halictus subfasciatus St. Farg. Colletes sp.? Bombus hortorum L. VI. HEMIPTERES. Pentatomides. Graphosoma lineata L. Coptosoma biguttula Motsch. Fere subtransverso-ovata, po- stice subdilatata, nitidissima, punctata, limbo angustissimo punctisque duobus ad basin ely- trorum flavis, antennis, oculis pedibusque rufo-testaceis. Long. 47/, 1. — lat. 11/, 1. Coptosoma dilatata Motsch. Fere quadrato-ovata, postice dilatata, nitidissima, punctata, nigra, oculis, antennarum basi, geniculis tarsisque rufo-testaceis plus minusve infuscatis. Long. 15/, 1. — lat. 1'/, 1. Stenaspis maura L. Trigonosoma nigrolineata Г. Picromerus fusco-annulatus Stal. Arma custos F. var. fusco-antennata A. Kouschakevitch. Eysarcoris intermedius Wolff. var. pallidus A. Kouschak. Tropicoris metalliferus Motsch. Magnus, punctatissimus, vix nitidus, viridi-metallicus, cupreo variegatus, seutello apice, abdo- minis lateribus annulatis, corpo- re subtus tibiisque livido - testa- ceis; thoracis angulis productis, valvatis. Long. 81. — lat. 41. Tropicoris semiannulatus Motsch. Livido - testaceus, supra, plus minusve rufescente reflexus, ab- dominis lateribus annulatis, tho- racis margine antica scutelloque albescentibus; angulis anticis pro- ductis obtusis. Long. 81. — lat. 41. Tropicoris 10 punctatus Motsch. Livido-testaceus, fere unicolor, thoracis angulis antice lunato productis, in medio punctis qua- мот, transversim dispositis, ad scutello quatuor, medioque ely- trorum utrinque uno atris. Long. 1!/, 1. — lat. 41. Tropicoris rufipes L. nigricornis F. Pentatoma prasina L. obtusa A. Kouschakev. verbasci F. baccarum L. i Corpocoris eryngii Germ. vernalis? W. Acanthosoma haemorhoidale L. grisea L. var. Gorskii Kouschakev. — ferrugator F. nana А. Kouschakevitch. 502 Eurydema бе ег! Kolenat?. — daurica Motsch. Nigra, subtus subalbo annula- ia, supra rubro picta, macula nigra hemielytrorum in medio fere non sinuata. Long. 21/ |. — lat. 19,1. (Eurydema ornatae var. ?) Aelia acuminala L. -' — "bronza A. Kouschakev. Coreides. Alydus atratus Motsch. Elongatus, punctatus, subopa- cus, ater, antennis, tibiis tarsis- que basi [usco-testaceis; [emori- bus posticis subdilatatis, quinque- dentatis. Lc tad Long. 41/, 1. — lat. 1'/, 1. Syromastes marginatus L. Coreus disciger Kolenatz. Corizus crassicornis L. Nysius ericae Schill. Lygaeides. Rhyparochromus agrestis Fall. Lygaeus cruciger Moisch. Subovatus, depressus, ruber, capite, oculis, thorace maculis duabus magnis, hemielytrorum quatuor cruciforme disposilis, ab- dominis lateribus serie utrinque, antennis pedibusque migris. Long. 3.1. — lat. 1'/; l. Cymus foliaceus Motsch. Miris virens Г. — tridentatus A. Kouch. — holsatus F. Lopus gothicus L. — dolabratus Fall. Deraeocoris’ chenopodii Fall. Phytocoris varicornis A. Kouch. — bioculatus A. Kouch. Capsus pratensis L. — nigripes ‘A. Kouch. — Schrenkii À. Kouch. — annulicornis Sahlb. — tripustulatus L. — quadrinotatus A. Kouch. — frater A. Kouch. — infuscatus A. Kouch. — campestris £. — furcatus И. Sch. — niger A. Kouch. Myrmecoris ? bimaculatus Motsch. Formicaeformi, niger, hemie- lytris abbreviatis, postice albis; antennis pedibus quatuor anticis, tibiis tarsisque posticis plus mi- nusve fusco - testaceis; oculis prominulis; abdomine medio di- latato. Long. 1'/; 1. — lat. °/; 1. Halticus sp.? Reduviens. Nabis ferus L. — brevipennis Motsch. — conformis? Germ. — . elongata A. Kouch. — grossa A. Kouch. 503 Rivulaires. Salda littoralis Г. — oblonga Stal. Ploteres. Gerris paludum F. VII. HOMOPTERES Cicadaires. Cicada hyalina Grm. Fulgorelles. Delphax sp.? Asiraca Sp ? Cicadelles. Aphrophora coleoptrata L. Ptyela spumaria L. Bytascopus sp.? Tettigdnia atramentaria Motsch. Elongata, parallela, nitida, supra nigro- subaenea, macula sculellaris, altera frontali, ca- pitis lateribus, elytrorum limbo, corpore subtus pedibusque dilute flavo-subviridis. Long. 2?/, 1. — lat. 5/, 1. Jassus? larva. Deltocephalus? larva. Psyllides. Psylla sp.? Aphides Aphis sp ? VIII. DIPTERES. Cousins. Culex caspius Pall. flavus Motsch. Dilute fusco-testaceus, capite thoraceque subinfuscato , tarsis anticis [usco-annulatis. Long. 3 l. — lat. ?/, |. .Anopheles sp.? Chironomus annularius F. viridulus L.. Tipulaires. Limnobia sp? | Tipulina breviceps Motsch. Tipuliformis , fuscotestacea , abdomine testaceo annulato, fe- moribus tibiisque basi testaceis; capite brevi, antennis. filiformi- bus, 16 articulatis apice attenua- tis, capite. plus duplo longiori- bus; abdomine apice subdilatato, rotundato - obtuso. Long. 4'/, 1. — lat. thor. 5, 1. — exp. alar. 8*/, 1. Scatopsides. Simulia reptans L. Crapitula sibirica Gimmerth. Agromyza pulicaria Meig. pygmaea? Meig. Oscinides. Oscinis nitens Fall. Nasuta Meig. Я i | N 504 Sciomyzides. Dryomyza sp.? Opomyzides. Calobata cibaria? L. Orthatides. Trypera continua Meig. Scatomyzides. Cordylura haemorhoidalis Meig. Dolichopodes. Dolichopus ungulatus L. — sp.? Muscides. Anthomyza tabida ... — cunicularis Г. — sp? Musca domestica L. Exorista prominens Mezg. Erebia tremula L. Sarcophaga albiceps Meig. Phorocera pullata .. Gonia microceps Motsch. Tantum Gon. capita, sed capi- te minore, angustiore, abdominis lateribus postice testaceis. Rhyzomyzides. Trixa? nodifrons Motsch. Ocyptera borealis? Zetterst. Coriacees. Hippobosca oculata Motsch. Dilatata, depressa, fusco picea fronte, scutello femoribusque te- Staceo subviriscentibus, | oculis magnis, nitidis, nigris; abdomi- ne postice bilobo. Long. 3'/, 1. — lat. abd. 21/, 1. Oestracides. Oestrus trompe Modeer. — iarandi L. Conopsides. Myopa testacea F. — tessellatipennis Motsch. Fusco-picea, nitida, abdomine fascii cinereis tribus, ore fron- tisque pallide-testaceis, antennis rostro pedibusque plus minusve brunneis; alis dilute infuscato tessellatis, nervis nigro-piceis. Long. 3'/, 1. — lat. thor. 1 l. exp. alar. 7 |. Syrphides. Paragus rufiventris Motsch. — obscurus Meig. Eristalis sp.? Scaeva vitripennis Meig. — arcuata Fall. Syrphus floreus? Fall. — sp? Volvucella tabanoides Motsch. Magna, nigro-picea, fronte, ore, rostro, thoracis lateribus macu- laque basali, scutello alarumque basi flovotestaceis, abdomine di- midio antice albo-testaceo; alis [изсо bifasciatis. Long. 65/, 1. — lat. thor. 2'/, 1, — exp. alar. 18 1. 505 Merodon narcissus Meig. Haematopoda pluvialis F. Milesia speciosa .... Tabanus tarandinus L. Xylota segnis L. — fulvus? Fall. à — oculatus Motsch. Аарон — bromius Г. Rhamphomyza sp.? Empis borealis? L. Hybosides. Dasypogon sp.? Asilus culiciformis Pall. — germanicus Meg. | Laphria rufipes Fall. Asilides. Hybos muscarius F. Leptides. Leptis scolopacea? F. ^| ‘VILL. LEPIDOPTERES. — tessella Motsch. : N i 1. Rhopalocères. Subabbreviata, nigra, cinereo | sparsim puberula, abdomine och- Papilio Maakii Ménétr. raceo, medio nigro maculato; о i, _elytris lato fusco variegatis. A chan p Long. 3 1. — lat. thor. 5/, 1. — exp. | Parnassius Nomion Fisch. alar. 7 1. — Phoebus F. — Stubbendorfii Ménétr. header, Leucophasia sinapis L. Anthrax flava Meig. — amurensis Ménétr. — maura F. Pieris crataegi L. e — daplidici L. T'abanides. — napi Z. -— melete Ménétr. Anthocharis cardaminis С. Gonopteryx rhamni L. — Aspasia Menetr. Colias palaeno L. Argynnis Paulina Nordm. — Sagana Doubld. — paphia£. ^. Chrysops bipunctatus Motsch. Niger, fronte, thoracis lineis quatuor margineque segmentorum abdominis postice cinereo pube- rulis; ore antennarum basi ab- dominisque dimidio antice albo- testaceis, hoc in medio punctis nigris duobus; alis hyalinis, fas- — adippe L cia media costaque antica nigris. | _ laodice Pall Long. 4 1. — lat. abd. 1!/, |. — exp. — daphne px alar, 8 1. — ino Rott. Esp. 506 Argynnis Euphrosyne Г. — ossianus Herbst. — oscarus Eversm. Melitaea amphilochus Menetr, — latonigena Eversm. — phoebe VW. y. — trivia W. V. — didyma Esp. — parthenie Borkh. var. orientalis Menetr. — protomedia Menetr. — dictynna Esp. — athalia Esp. Araschnia prorsa L. Grapta c-album L. Vanessa V album W. V. — xanthomelas JW. V. — urlicae L. — io L — antiopa L. Pyramus carduii L. — callirhoé Hübn. .Neptis aceris Esp. — Jucilla W.V.. — Philyra Meneir. — thisbe Menetr. Athyma cassiope Ménétr. — nycteis Menetr. Limenitis populi L. — Sydyi Kinderm. — amphyssa Menétr. Adolias Schrenkii Meneir. Apalura iris L — ilia F. Pronophila Schrenkii Menetr. Erebia parmenio Böber. — eumonia Ménétr. — Sedakovii Eversm. Arge halimede Ménétr. Chionobas Nanna: Ménétr. — urda Eversm. — jutta Hübn. Lasiommata epimenides Menetr. Pararga dejanira L. — deidamia Eversm. 9. Hétéroceres. Lithosia rubricollis L — quadra L. — griseola Hübn. Euthemonia russula L Chelonia leopardina Ménetr. Arclia fuliginosa Г. | — urticae Esp. Dionychopus niveus Menetr. Limacodes hilaris Westw. Liparis dispar L. Leucoma. V-nigrum Ё.. Lasiocampa quercifolia L. — femorata Meneir. Odonestis potatoria L. Clisiocampa neustria L. Bombyx fasciatella Ménétr. Aglia tau L. Brahmaea lunulata Brem. Altacus carpini W. V. Lophopteryx camelina Г. Pygaera timon Hübn. Cymatophora or W. V. — ocularis L. liydroecia micacea Esp. Mamestra abjecta Hübn. Apamea gemina Hiibn. Agrotis fennica Tausch. Taeniocampa rubricosa W. V. Cerastis serotina Ochs. Dianthoecia conspersa W. V. Aplecta occulta L. 507 Cloantha perspicillaris L. Heliothis camptostigma Menetr. Anthoecia? sigillata Ménetr. Calpe thalictri Borkh. Amphipyra pyramidea 4. Amphipyra perflua F. — Schrenkii Méneétr. Toxocampa pastinum Treitsch. - Euclidia glyphica Г. | Zethes musculus Meneir. — subfalcata Menetr. . Pyralis regalis W. V. Aglossa pinguinalis L. Spilodes cinctalis Treitsch. Angeroma prunatia L. Phorodesma smaragdaria Esp. Geomelra glaucaria L. — herbacearia Ménétr. Tephrosia trepuscularia W. V. Boarmia roboraria W. V. — rhomboidaria W. V. Fidonia atomaria L. = melanaria L. Eupisteria quinquaria Hübn. Aspilates mundataria Cram. — formosaria Eversm. | Eubolia mensuraria W. V. Coremia ferrugaria L. Cidaria marmoraria Hiibn. Larentia dilutaria W. V. Melanippe hastaria £L. — alchemillaria L. — unangularia Wood. — luctuaria W. V. — marginaria Hübn Zerene grossularia L. — flavipedaria Ménétr. — ulmaria F. Pylarge commutaria Treitsch. Strenia clathraria L. Lozotaenia ribeana Hiibn. Tortrix palleana Mazz. Psecadia pyraustella Her.-Sch Adela Degeerella L. En tout environ 1000 espe ces. : j 3 REISESKIZZEN - AUS DER LOMBARDEI UND VENETIEN VON ADOLPH SENONER. (AUS BRIEFEN AN DEN ERSTEN SECRETAER, STAATSRATH DR. RENARD.) Die Eisenbahn brachte mich ununterbrochen nach Triest — die Witterung, obschon erst Anfangs Februar, war sehr frühlingsmässig — schon an der Spitze des durch seine riesigen Eisenbahnbauten rühmlichst bekann- ten Semmering’s brachten die Kinder Massen von Cal- luna vulgaris und Leontodon Taraxacum, die an ge- schützten Stellen dieses über 3000 Fuss hohen Berges in Menge blühten; je weiter man nach Süden vor- rückte, desto reichlicher waren die blumenreichen Stel- len und zahlreich die in Blüthe stehenden Weiden und Erlen — aber in Triest war Winter — da regnete und stürmte es, dass ich trachtete weiter zu kommen, daher dauerte mein Aufenthalt auch nur zwei Tage und 509 ich konnte nicht alle Sehenswürdigkeiten der tagtäglich an Grösse und Kraft sich entwickelnden Seestadt besehen. Einer meiner ersten Besuche galt dem naturhistori- schen Museum, welches auf Anregung des Herrn Hein- rich Koch im Jahre 1846 gegründet wurde mit dem Zwecke, die Fauna des adriatischen Meeres so viel als möglich vollständig aufzustellen. Den Grund dieses Mu- seums bildete die von Freunden der Naturwissenschaften angekaufte Koch’sche Sammlung, welche Mollusken, Fische, Crustaceen ete. des adriatischen Meeres in un- gefahr 4000 Arten umfasste und dann eine ansehnliche Anzahl von höchst werthvollen und seltenen exotischen Conchylien. Kaum war diese Sammlung geordnet und zur öffentlichen Benutzung gegeben als auch schon von allen Seiten namhafte Geschenke eintrafen und das Museum bereicherten. Im Jahre 1852 wurde dasselbe von dem Vereine obenerwähnter Freunde der Naturwis- senschaften der Stadt Triest zum Geschenke gemacht und es nimmt jetzt einen ehrenvollen Platz unter den vaterländischen Instituten ein, dessen Protectorat Seine Kaiserliche Königliche Hoheit Erzherzog Ferdinand Maximi- han zu übernehmen geruhte und wodurch sich das Museum höchst werthvoller und zahlreicher Bereiche- rungen zu erfreuen hat. Als Ehrendirector fungirt Herr Heinrich Koch, als Custos Herr Heinrich Freyer, dem man auch zu verdanken hat, dass das Museum sich gegenwärtig auf alle drei Naturreiche ausdehnt. Die Fauna des adria- tischen Meeres ist sehr reichhaltig und enthält manche selten vorkommende Art; um aber dieselbe vollständig zu repräsentiren, bleibt derThätigkeit des Museums-Custos noch ein sehr weites Feld? Sehr zahlreich ist die Samm- lung der Land- und Süsswasser-Mollusken des eigenen 33° 510 Gebietes *), namentlich aber aus Dalmatien durch den Ankauf der Kutschig schen Sammlung. — Zahlreich sind auch die andern Sammlungen; unter den Säugethieren verdient Erwahnung das bei Cittanuova erlegte Pottwal **); unter den Fischen die von Koch neu aufgestellte Tricera typiea, die sich der Form nach an Miliobatis nahert; dann die zwei Fuss lange Loligo sagittata (ohne Kopf); der Innachus Kampferi aus Japan u. m. a.—Unter den Versteinerungen finden wir Knochen, Zähne, von Hóhlen- bàren u. a. Thieren, von Hirschen Geweihe, die bei Gele- genheit der Eisenbahnarbeiten bei S. Croce ausgegraben wurden ***). Obschon gewóhnlich die Ansicht besteht, dass in einer Handelsstadt wohl sehr wenig Neigung zu Wis- senschaften sich vorfinde, so scheint doch dies nicht der Fall in Triest, denn die .vom spanischen Consul, Herrn Guillemard d’Aragona, zur Winterzeit gehaltenen Vorträge über Geologie waren immer sehr zahlreich be- sucht, und es würde gewiss einem allgemeinen Wunsche entsprechen, wenn auch Herr Freyer populäre Vorträge halten möchte und zwar über Botanik, um auf diese Weise die Neigung des Publikums zu den Naturwissenschaften *) Ein Verzeichniss der im Triester Gebiete, Istrien und im Isonzo Thale aufgefundenen Mollusken giebt Dr. Prada als Anhang zur Cornalia’s geologischen Beschreibung von Istrien (Memorie dell’ I. В. Istituto Lomb. delle scienze, Milano. Ш). **) Heckel gibt in den Sitzungsberichten der Kais. Akad. d. Wiss. in Wien (IX. p. 765) eine ausführliche Mittheilung darüber. Nahere Daten über die Thatigkeit des Triester Museums findet man in der Druckschrift «Civico Museo Ferdinando Massimiliano in Trieste. Alto Protettorato; Cenni storici e statistici. 1846—1856. Trieste 1856». ARP) 511 aufrecht zu erhalten und zu fördern; ferner wäre es auch sehr zweckmässig, wenn in den alljährlich zu erscheinen- den Berichten ausser dem Museal - Inventar auch Mitthei- lungen über Geologie, Fauna und Flora des Triester- und der nachbarlichen Gebiete gegeben würden, um so mehr da alldort an geistigen Kräften kein Mangel ist. Triest be- sitzt in Folge der Anregung desHerrnN. Bottacin auch eine Gartenbaugesellschaft, welche unterderLeitung des rühm- lichst bekannten Botanikers Cav. Tommasini, zur Hebung des Obst- und Gemüsebaues und der Blumenkultur alle Kräfte anstrengt und trotz-ihres erst kurzen Bestehens doch schon manche günstige Erfolge brachte und zwar durch Ausstellungen, Anbauversuche, Vertheilung von Sämereien und Pflanzen, Veröffentlichung eines Journals *) u. s. f. Unter den vielen Garten, die sich in Bezug auf Blumen- kultur auszeichnen, soll der erst in Angriff genommene Garten Sr. Kais. Hoheit Erzherzog Ferdinand Maximilian zu Miramare den ersten Rang einnehmen; die Gárten der Herren Cav. Sartorio, Cav. Giannichesi, Morpurgo. Freih. v. Zanchi, Cav. Revoltella u. a. m. sollen auch manches Schône enthalten, jedenfalls aber dürfte der Garten des Herrn N. Bottacin der vorzüglichste unter diesen letzteren sein. Durch freundliche Vermittlung des Herrn Gemeinde- rathes Edm. Bauer war mir das Vergnügen zu Theil, diesen Garten besuchen zu können. Er ist von keiner grossen Aus- dehnung, aber geschmackvoll angelegt, sorgsam gepflegt und mit vielen seltenen Pflanzen in freiem Boden berei- *) L'Ortolano. Giornale popolare d’orticoltura, che si publica in ' Trieste sotto gli auspici delia società d'orticoltura del Litorale. Trieste 1859. 512 chert, wie: Wellingtonia gigantea, von ansehnlicher Grösse und kräftig, Cupressus glauca, Cupressus pendula, Cupres- sus gracilis, dann Daphne grandiflora, Rhododendron und Camellien*) (Camellia Sacco, caryophylloides u. a.)in voll- ster Bluthe; Azaleen, Pampas Gras, Gynerium argenteum u. m. a., die den Winter hindurch gar nicht gelitten und daher sehr leicht den Akklimatisations-Versuchen entspro- chen hatten. Von hohem Interesse ist die Sammlung der Rosen (über 500 Varietäten), worunter auch die so oft besprochene grüne Rose; dann die der Camellien (über 400 Var.). worunter prachtvolle und seltene Exemplare, wie Faustina Lechi, Ettore Fieramosca, Lavinia Maggi, der 22 Marz, Maria Louise, Maria Theresia, Colombo u. s. f. Zu erwahnen sind ferner: Trevisia palmata, Thuyopsis de- labata, Libocedrus chinensis, die in Triest zuerst von Herrn Bottacin eingefuhrte Begonia Rex, -Edwarsia chry- santha, Telonia spinosissimaete. etc. Ausserdem finden wir bei Herrn Boltacin eine höchst werthvolle Munzen-Samm- lung, eine kleine Antikensammlung, ausgezeichnete Ge- mälde, Marmorstatuen u. a. Gegenstände, die den hohen Sinn des Besitzers dieser Villa für Kunst und Wissenschaft bekunden. — Unter den Handelsgärtnern verdienen Er- wahnung: die Herrn Heinrich Koch, Wiener, Franco, s. g. della Scala Santa u. A. Für den Fremden ist das Tergesteum ein sehr ange- nehmer Aufenthaltsort, wozu mit der gróssten Zuvorkom- menheit der Eintritt gestattet wird. Hier in dem mit Glas - bedeckten Kreuzgange versammelt sich die ganze Triester Handelswelt, betreibt ihre Geschafte, erfahrt die Ankunft *) Camellien sollen nach Herrn ВоНасйт; Versuchen, in geschützten Lagen, noch bei 8° В. Kälte ohne Nachtheil fortkommen. 513 und Abfahrt der Dampfbote und anderer Schiffe etc.; in den zwei anstossenden Leselokalitäten des Lloyd und des Kaufmanns - Vereins liegt eine namhafte Anzahl von Zeitungen und Journalen in allen Sprachen vor; ein anderes Zimmer ist mit allen Schreibrequisiten versehen für Jene, die eine Correspondenz zu besorgen haben; ein Caffeehaus bietet Erfrischungen etc: Das freundliche Anerbieten des Herrn Edm. Bauer das technische Etablissement, das Lloydarsenal, die Nahfabrik u. a. sehenswerthe Institute") zu besehen, musste ich ablehnen, das Wetter war wirklich allzuwinterlich. Von Triest ging ich über Land nach Udine, da das Meer allzu stürmisch war. Die Bewaldung des Karst, Бери welcher sich eigene Gesellschaften gebildet, die aber bis jetzt noch sehr wenige Beweise ihrer Thätigkeit gegeben haben und wohl auch nicht geben konnten, wird wohl nicht sobald in Erfüllung gehen; — die fürchterliche Bora ist wohl eines der Haupthindernisse und dann kommt der Mangel an Holz und Futter, welcher die armen Bewohner verleiten könnte, die Pflanzungen vor gehöriger Zeit zu ihrem eigenen Gebrauche zu benutzen. Die Ansicht, dass *) Als Führer für Freunde dient wesentlich: «Triest. Historisch-topo- graphisches Reisehandbuch für die Besucher dieser Stadt u. s. w. 2 Aufl. Triest 1857.» Dieses Werk bildet den 2 Theil der «Lloyd’s Illustrirten Reisebibliothek».—Auch H. N. Kleefeld gibt in seinem «Reisebericht» (Abh. d. Nat. Ges. zu Görlitz IX. 1859) einige Andeutungen über Triest, namentlich in geologischer Beziehung; erwähnt aber keines Wortes des dortigen naturhistorischen städ- - tischen Museum’s. Sonderbar ist die Bemerkung «dass der Italie- ner keinen Sinn für Natur hat, nur Sinn für Corso-fahren, gehen, sitzen etc.» weil «die guten Triester ihren Kaffee zwischen hohen Gartenmauern trinken». 514 der Karst bewaldet gewesen sei, bezeugen die noch ver- einzelt und gruppenweise stehenden Baume, worunter ei- nige Crataegus Oxyacantha von betrachtlichen Dimensio- nen; Anpflanzungen von Pinus Arten wären am geeignet- sten, da diese keine tiefgreifende Wurzeln haben, und dann mussten die Gemeinde-Gründe gegen äusserst niedriges Pacht - Geld, gegen unentgeldliche Abgabe von Saamen und Pflanzlingen und gegen Pramien vertheilt werden; . auf diese Art würden sich gewiss die armen Karstbewoh- ner, troz der Armuth an Holz und Futter, herbeilassen, mit allem Eifer die óden Stellen anzubauen *). Bei Duino fangen schon die Lorbeer- und Olivenbàu- me an; an den Hecken wuchert der Asparagus acuti- folius — die Weinreben bilden Gehänge und Guirlan- den — die Obstbaume in der Blüthe — wir sind in dem schónen Italien. | In Udine fand ich im Hause der Familie Pirona die gastfreundlichste Aufnahme und konnte daher mit Musse das reichhaltige Herbarium des Herrn Professor Dr. Julius Pirona durchsehen. Von Interesse ist namentlich die Flo- ra von Friaul, die durch die eifrige Thatigkeit des Pro- fessor's manche Bereicherung neuer Arten (Medicago rupestris Pir. (Med. Pironae Vis.) Brassica palustris Pir. uo erhielt Das Naturhistorische Kabinet des K. K. Lyceal-Gym- nasiums besitzt eine sehr lehrreiche Sammlung von *) Ueber die Karstbewaldung siehe man: «die Bewaldung des Kar- stes» von Hiubeck (im Wochenblatt der К. К. steiermark. Land- wirthschafts-Gesellschaft 1857); «der Karst» von Miroslaw (in der Triester Zeitung von 1857). **) Florae Forojuliensis Syllabus. Jul. Andr. Pirona. Med. Det. Utini 1855. 515 Felsarten der Provinz Friaul, die Professor Dr. Pirona im Jahre 1856, als er den Herrn k.k. Bergrath Franz Foetterle bei dessen geologischen Aufnahmen begleite- te *), gesammelt hatte; auch eine schöne Suite von friaulischen Petrefakten, dann das bei Cividale neu ent- deckte gediegene Quecksilber u. m. a. ist da. Die Fauna der Provinz ist ebenfalls in allen Richtungen sehr reichhaltig vertreten. Die Ackerbaugesellschaft in Udine verdient wegen ihrer rastlosen Thätigkeit in Hebung der Landwirthschaft, des Garten - und Obstbaues in Friaul lobenswerthe Erwähnung; obschon erst seit wenigen Jahren in’s Leben getreten, hat sie doch schon glänzende Erfolge gelie- fert. — Herr Graf Colloredo als einer der Gesellschafts- Präsidenten, dann der Gesellschafts Secretar Dr. Газ sind unermüdlich in dem Bestreben den Stand der Land- wirthschaft zu verbessern, aber auch die Municipalitat **), die Handelskammer und einige Mitglieder nehmen leb- haften Antheil daran und es ist zu hoffen, dass wohl in wenigen Jahren die ganze Provinz sich der segens- reichen Früchte erfreuen wird. Die Gesellschaft hàlt zwei- mal im Jahre eine Generalversammlung, verbunden mit einer Ausstellung von Land - und Garten - Producten, von Obst und Vieh, die Praemien sind den bis jetzt noch *) Die Resultate dieser geologischen Aufnahmen hat Dr. Pirona in dem «Annottatore Friulano» Jahrgang 1856 unter dem Titel «Lettere geologiche sul Friuli» veröffentlicht. Versuchsweise wurden fünf Pissoirs hie und da in der Stadt er- richtet;—der Urin làuft in eine gemeinschaftliche Grube, von wo aus er dann dem Landwirthe verkauft wird. Schon im ersten Jahre bestand der Erlós in 200 Zwanziger. (Manche Stadt dürfte sich ein nachahmungswerthes Beispiel nehmen). *+ 516 nicht glänzenden Verhältnissen der Gesellschaft entspre- chend; die Gesellschaft halt wôchentlich populare Vor- träge uber alle Zweige einer rationellen Landwirthschaft, die, wie ich mich selbst überzeugte, sehr fleissig besucht sind; sie veröffentlicht ein «Bolletino» und am Jahres- schlusse ein «Апппагю» und ausserdem gibt sie auch wichtige Aufsätze in dem vom Dr. Valussi redigirten «Annottatore friulano».—Bibliothek, Naturalienkabinet sind noch unbedeutend.—In dem nemlichen Gebaude, wo die Landwirthschafts - Gesellschaft ihr Bureau hat, befindet sich auch das Lesekabinet, in welchem eine reiche An- zahl von politischen und wissenschaftlichen Journalen aufliegt; auch die Akademie, die eine bedeutende, werthvol- le Bibliothek besitzt, hat in diesem Gebäude ihren Sitz. _ 50 wie man von Nabresina bis Udine in einem Post- wagen eingeengt, die Reise machen muss, so ist dies auch der Fall von Udine bis Casarsa; man hofft aber doch jetzt noch, dass die Eisenbahn beide Endpunkte " verbinden wird. Allgemein wird die Ansicht ausgesprochen, dass die Eisenbahn-Linie von Laibach nach Triest unzweckmassig und mit grossen Kosten gebaut wurde; sie geht grós- stentheils über ódes Gebirg, berührt keine Ortschaften, bringt daher weder dem Gebiete, welches sie durchschnei- det, noch sich selbst entsprechenden Gewinn. Von Laibach gegen Górz zu geleitet und von da über Gradisca, Monfal- cone, Duino u. s. f. nach Triest geführt, hatte, wie allge- mein die Ansicht ist, die Linie gewiss weniger Kosten und mehr Vortheile gebracht. — Aber dies ist ein zu delikater Gegenstand, der von kenntnissvollen und mit den Lo- kalitáten vertrauten Ingenieuren debattirt sein muss! — In 51: drei Stunden führte mich die Eisenbahn von Сазагза nach Venedig — wo ich bei meinem alten verehrten Freunde Dr. Wilh. Abineri die liebevollste Gastfreundschaft fand. Das K. K. Institut der Wissenschaften in Venedig wirkt in jeder Richtung, im Interesse der Wissen- schaft, der Künste, der Industrie, des Akerbaues,—und mit unermüdlicher Thätigkeit von Seiten des Secretärs Herrn Dr. Namtas. Die vom Institute veröffentlichten «Me- morie», dann die Atti") geben den glänzendsten Beweis des rastlosen Eifers der Mitglieder, die theilweise besol- det, theilweise unbesoldet; ihre Arbeiten ohne Honorar lie- fern. — Das K. K. Institut der Wissenschaften befindet sich im Dogenpalaste; hóchst werthvoll und zahlreich ist die Bibliothek **); alle einlangenden Journale, Werke elc. werden vor ihrer Einreihung, wahrend zwei Monaten im Lesekabinete aufgelegt, zu welchem Jedermann frei- en Eintritt hat, sobald er sich dem Secretar vorgestellt hat. Das Naturhistorische Museum wird Jetzt einer ganz- lichen Revision unterworfen; es wurde zu diesem Be- hufe ein eigenes Comité ernannt, welches aus den Her- ren Dr. Massalongo, Dr. Nardo, Dr. de Visiani, Dr. Za- nardini u. À. besteht und eifrigst bemüht ist, dasselbe zu vermehren und der Würde des Institutes gleich zu stellen. *) Besonders sind zu erwähnen die Arbeiten über Topographie, Sta- tistik, Naturgeschichte etc. der Venetianischen Provinzen; so fin- den wir von de Visiani ein Verzeichniss der im Königreich Ve- nedig vorhandenen Phanerogamen (1858. III. p. 91 u. s. w.), das Verzeichniss der Algen von Zanardini (1858. Ш. p. 245), der Reptilien von Massalongo (1859. IV. p. 300) u. s. f. In Naumann's «Serapeum, Zeitschrift für Bibliothek-Wissenschaften, Handschriftenkunde.— Leipzig», finden sich Mittheilungen über die Bibliotheken Venedigs, dann auch von Mailand u. a ©. **\ ) 518 Die prachtvolle Mineralien-Sammlung stammt von dem früheren Professor Innocenti her, besonders reichhaltig und werthvoll an Krystallen in ihren vollständigsten Formen; eben so bedeutend ist die Sammlung der Gebirgsarten, der Marmorgattungen, der Petrefakten und namentlich der fossilen Pflanzen und Fische, mehrere darunter in rie- sigenExemplaren. Erwähnungswerth ist dieSammlung der Eingeweidewürmer, worunter mehrere von Professor Molin neu aufgestellte Arten*); jene der Reptilien **), sehr zahl- reich ist die Sammlung der Vögel, Fische, Crustaceen, Molluskenu.s.f.—es bleibt aber doch noch vieles zu thun, der Eifer des Comite’s darf nicht erkalten, um das lobens- werthe Unternehmen dem angestrebten Ziele zuzuführen, und die Fauna und Flora des adriatischen Meeres und der - Venetianischen Provinzen vollständig zu repräsentiren. Zu diesem Zwecke wäre es dringend nöthig, einen -eigenen Custos anzustellen, der immerfort im Museum arbeiten und Sorge auf die Zustandhaltung der Sammlungen, Ver- mehrung derselben u. s. w. tragen müsste. Ein solches Individuum wäre nach meiner Ansicht in Venedig baldigst gefunden. Vom Professor Pisanello wurde mir ein junger Mann, Namens Trois, vorgestellt, welcher anatomische Kenntnisse und die nöthigen Eigenschaften besitzen würde; ich sah seine Fisch- und Vögel- Skelete, Injectionen u. a. Präparate, die alle mit dem grössten Fleisse, mit der grössten Genauigkeit ausgeführt sind ***). *) Das betreffende Verzeichniss ist im 4-ten Bd.— 1859. S. 402 der «Alti» des К. К. Institutes der Wissenschaften abgedruckt. **| Siehe: Atti, 1859. IV. S. 300. ***) H. Heinrich Phil. Trois (St. Eustachio, Salizzada Carminati J£ 1870) übernimmt Commissionen zu solehen Arbeiten; seine Preise 519 In Venedig hat sich im Auftrage der dortigen k. k. Statt- halterei ein Comité gebildet, welches, aus den Herrn Professoren Massalongo, Pazienti, Pisanello und Bizio beste- hend, zum Zwecke hat, die Mineralwässer der Venetiani- schenProvinzen zu analisiren und zu beschreiben. —Diese Arbeiten schreiten aber sehr langsam vorwiarts—bis jetzt ist nur die Mineral-Quelle des Monte Civellina in der Pro- vinz Vicenza chemisch untersucht worden und Dr. Massa- longo gab die geognostische Beschreibung der Lokalität”). Dass die Arbeiten nicht rasch aufeinander folgen kön- nen, hängt davon ab, dass die Mitglieder der Commission nur die Schulferien benützen können, um diese Arbeiten auszuführen, die sonstige Zeit sind sie mit Schul- und anderen Geschäften überhäuft. *) Bemerken muss ichnoch, dass alle Samstage Abends*™*) bei dem Secretär des K. K. Institutes derWissenschaften, Herrn Dr. Namias, grosse Conversation stattfindet, bei sind sehr billig gestellt. Ein Preis-Verzeichniss liegt beim Secre- tariate der Kais. Gesellschaft zur Ansicht und allenfalls bin ich mit Vergnügen bereit, die Vermittlung zu übernehmen. ^ Atti dell’ I В. Isstituto veneto di scienze, lettere ed arti 1856— 1857. III. S. 593. Es ware daher wohl wünschenswerth, dass die chemische Unter- suchung der Mineralwässer, deren es im Venetianischen eine ыы grosse Anzahl und von hohem medicinischen Werthe gibt, von Seiten der k. k. geologischen Reichs-Anstalt vorgenommen würde. Vom Vorstand des chemischen Laboratoriums dieser Anstalt, Herrn Carl Ritter von Hauer, wurden im verflossenen Jahre die Mineral- wässer von Monfalcone, Stefano bei Montona in Istrien, dann Stubitza in Kroatien, Trentschin, Stuben, Grosswardein u. m. a. in Ungarn untersucht. Y “**) Eine Abend-Conversation fangt, wie bekannt, nach venetianischer Sitte, erst nach 10 Uhr an und dauert bis 2—3 Uhr Morgens. 520 welcher alle Gelehrten Venedigs sich versammeln, und wozu auch die Fremden mit der grossten Zuvorkommen- heit eingeladen werden. Die Biblioteca Marciana befindet sich ebenfalls im Do- genpalaste; sie ist eine der reichsten und werthvollsten, namentlich in Bezug auf die Geschichte der Republik Venedig. | In botanischer Beziehung besitzt diese Bibliothek unter mehreren andern seltenen Werken auch das Herbarium von Peter Anton Michiel, welches in 5 Banden die Geschichte der zu seiner Zeit (XVI Jahrhundert) bekannten Pflanzen- arten gibt, worunter viele von Michieli selbst entdeckte; dann von Benedict Binio das Werk «Libro dei semplici» (1445), in welchem 443 Pflanzen beschrieben sind und wozu Andreas Amadio die Abbildungen lieferte. — Ueber diese zwei Werke finden sich nähere Daten in Moretti's «Bibliotheca manuscripta graeca et latina». Bassani 1802 I. p. 398; dann in Zanardim’s «Prospetto della flora veneta. Venezia 1847». p. 4. — Dass Venedig stets an berühmten Botanikern reich war, ersehen wir aus Dr. Visiani’s Ab- handlung: «delle benemerenze dei Veneti nella Botanica *)» worin die Namen aufgeführt werden eines Martinelli, welchem Tournefort seine Manuscripte vor deren Veröffent- lichung zur Durchsicht übergab, eines Nic. Contarim, welchem Pona, Alpinus ihre Schriften widmeten; eines Morosim, dem zu Ehren Linné die Gattung Maurocenia aufstellte; eines Ant. Donati, welcher die erste Flora vene- ta **) gab; eines Zannicheli, der die Fortsetzung dieser Flora lieferte; eines Grisellini, welcher mit Vitaliano Donati die *) Atti dell I. В. IAiluto veneto di scienze, lettere ed arti 1834. “*) «Trattato dei semplici, che nascono sul lido di Venezia.» 521 Befruchtung einiger Algen entdeckte u. s. f. — Der erste botanische Garten wurde in Venedig gegründet und. zwar im Jahre 1330 durch Gualtieri, dem dann so viele andere nachfolgten, dass Venedig in der Zeit vom 16-ten auf das {7te Jahrhundert mehr botanische Gärten zählte, als jetzt ganz Italien. — Höchst werthvolle Sammlungen finden sich im Museo Correr, Coronini, Tironi, Zoppetii u. a. Reiche Venetianer haben ihre Samnflungen dem Correr testamentarisch hin- terlassen mit dem Zwecke, dass diese so viel als móglich vermehrt und dem Publikum zugànglich würden. Director dieses Museum's ist der verdienstvolle Numismatiker Lazzari, der eben jetzt mit der Zusammenstellung des Musealkatalogs beschäftigt ist. Da finden wir hóchst werth- volle Kunstschätze — Cameen, Schnitzwerke aus Elfen- bein und Bernstein, Münzen, Ornamenten-Theile des be- rühmten Buccintoro, auf welchen der Doge sich alljáhrlich einschiffte, um die Cerimonien der Vermahlung mit dem Meere zu feiern; auch eine Fahne dieses Schiffes wird noch aufbewahrt; von Canova sind viele Modelle und viele sei- ner ersten Arbeiten vorhanden, dann Gemälde namentlich der Venetianer Schule, Basreliefs u. s. f. — Die von Con- tari hinterlassenen Sammlungen bestehen in Vögeln sammt ihren Eiern und Nestern und in Insekten. Beide umfassen die Venetianischen Provinzen,—als seltene Arten erscheinen in ersterer: Anas nigra und glacialis, Procellaria pelagica u. a. Bei den Insecten sind auch die auf Vogeln lebenden Parasiten repraesentirt, worunter bemerkenswerth die von Contarini beschriebene *) Caeci- *) Esercitazioni seientifiche e lelterarie dell’ Ateneo veneto. Venezia 1839 S. 122. 522 domia Woldichii, die auf Lestris cataractes und parasiticus, Alca torda vorkommt. Zu bedauern ist, dass die Samm- lungen nicht sorgsam gehalten sind — es geht vieles zu Grunde:—Lazzari ist Numismatiker, und sehr verdienst- voll, beachtet aber sehr wenig die Naturalien-Sammlun- gen.—Von Interesse ist der von Contarim selbst verfasste Katalog mit zahlreichen, hôchst werthvollen, die Venetia- ner Fauna betreffenden Daten. . Für den Geologen sind die Sammlungen im k. k. Lyceal- Gymnasium zu Santa Catterina sehr wichtig— sie enthal- ten die Felsarten und Petrefakten der venetianischen Pro- vinzen und der nächst liegenden Grenz - Theile. Profes- sor Dr. Ludwig Rossi *) hat selbst die betreffenden Lo: kalitäten durchforscht, um dieselben zu sammeln, er hat daher genaue Kenntnisse der geologischen Beschaffenheit . der betreffenden Gegenden; die Sammlungen sind theils in systematischer, theils in geographischer Richtung ge- ordnet. Reichlig bedacht sind auch die zoologischen . Sammlungen und Herbarien. Von Inferesse ist ein altes Pflanzenverzeichniss mit Abbildungen ohneTitel, dann ein Manuscript von Chterighini *) über die Fauna der Lagunen Venedigs. *) Verfasser eines neuen mineralogischen Systems: «Nuovi principii mineralogiei. Memoria del. Prof. L. M. Dott. Rossi. Venezia 1857, u. m. a. Schriften über den Stand der Naturwissenschaften in Italien. **) «Descrizione dei pesci, dei crostacei e dei testacei, ehe abitano le lagune ed il golfo veneto» mit zahlreichen schwarzen und eo- lorirten Abbildungen, welches Verzeichniss dann im Auftrage der K. K. Regierung, nach dem gegenwärtigen Standpuncte der Wis- senschaften von Dr. Nardo bearbeitet und unter dem Titel «Sino- nimia moderna delle specie registrate nell’ opera intitolata» Deseri- Auch die ‚Realschule zu S. Giovanni Laterano hat in ihren Naturalien-und technischen Kabineten mehreres von Interesse. —Der theilweise dem k. k. Lyceal-Gymnasium zugehörige Garten, unter der Leitung desHerrn Ruchinger, darf nicht unbesucht gelassen sein. Beim ersten Eintritt in den Garten wird man vom Anblicke einer riesigen Agave americana überrascht, die behufs eines kräftigen Gedei- hens im Winter jedoch einer Hülle bedarf *). Ausser den gewöhnlichen Medicinal—u. a. Gewächsen, die jedem bo- tanischen Garten eigen sind, finden sich auch manche an- dere seltene Pflanzen, wie- 2. B. Picea Pinsapo, Cedrus atlantica, Podocarpus crenata, chinensis und, macro- phylla, Ruscus balearicus, Pinus Deodara, Cupressus ma- crocarpa, Chinigania sinensis var. glauca, Thuya aurea, Ginkgo biloba, Rhus Toxicodendron und radicans, Acacia elata, Mentha Requieni, Sempervivum macranthum, Arau- caria Cumingiana und excelsa, Phoenix dactilifera, Agave foetida, Nymphaea coerulea, eine24Fuss hohe Yuccau. m. a., von denen mehrere im freien Boden cultivirt werden. In:Bezug auf die von Herrn Ruchinger vorgenommenen Kulturversuche ist zu bemerken, dass Phormium tenax und Urtica nivea nicht fortkommen, Holcus saccharatus eine Höhe von 12 Fuss erreicht und der Saamen sehr leicht reift etc. Beachtungswerth ist dieSammlung der Cacteen, denen Herr Ruchinger grosse Sorgfalt schenkt; es sind üppige, kräftige, darunter riesige Exemplare: Opuntia spinosissima mit 15 Fuss Hohe, Cereus triangularis 24 Fuss hochu.s.f. zione dei crostacei etc. dell ab. Stef Chierighini, Ven. Clodiense. Venezia 1847 — veröffentlicht wurde. *) Die Winter sind in Venedig nieht selten sehr strenge; im Jahre 1857 sind die meisten Pflanzen erfroren und zu Grunde gegangen. NM 4. 1859. 34 924 Botanik ist. in Venedig allein durch den rühmlichst bekannten Algologen Dr. Zanardini vertreten.— Herr Dr. Nardo, der verdienstvolle Forscher der Fauna des adria- tischen Meeres, besitzt eine prachtvolle Conchylien-Samm- lung. Von Interesse sind die verschiedenen Formen einer Art, welche die Uebergange von einerSpecies zur andern bilden, und die Suite von Anomalien. Zu bedauern ist, dass Dr. Nardo das Feld der Malacologie ganzlich ver- lassen hat, um sich den physikalischen und linguistischen Studien zu widmen. Auch derCanonicus und Marienkaplan Herr Ujhelj soll eine reichliche MoHusken - Sammlung besitzen *). Einen Besuch verdient ferner das Mechitaristen-Collegi- umaufder Insel San Lazzaro, welches eine zahlreiche(15000 Bande), hôchst werthvolle Bibliothek besitzt, ein physika- lisches Kabinet, ein naturhistorisches Museum, welches sehr reich an Naturalien aus Egypten, Nubien, Armenien ist, aber noch einer Sichtung und Ordnung entgegensieht. . Erwähnungswerth ist endlich die Druckerei; hier werden zahlreiche Werke gedruckt, meistens in armenischer Sprache **), theils verkauft, theils in Armenien behufs Be- *) Herr H. Kleefeld erwähnt in seinem Reiseberichte (l. c.) der rei- chen Conchylien- und Algensammlung des Herrn Ujhelj, aber wirklich wunderbar ist es, dass H. Kleefeld von den andern vie- len in Venedig vorfindlichen naturhistorischen Sammlungen kein Wort spricht — und doch hatte H. Kleefeld dort reichliche Gele- genheit gehabt, sich zu überzeugen, dass er sehr Unrecht hat, auszurufen, dass sehr wenige geborene Venetianer heutzutage in der Kunst oder Wissenschaft hervorragen. **| Seit dem Jahre 1845 erscheint jahrlich ein Band Abhandlungen über Wissenschaften, Künste, Naturgeschichte, unter dem Titel «Polyhistor. 525 lehrung und Förderung der Wissenschaften, Industrie u. s. f. unentgeldlich vertheilt. — Erwähnen muss ich schliesslich noch einiger in dieser Seestadt eigenthümlichen Nahrungs-Mittel. Auffallend ist es gewiss, wenn man hie und da aufeiner Brücken-Stiege, besonders aber an der Riva dei Schiavoni Schiffer, Fischer, Facchin’s u. a. sitzen sieht, die mit einer Mütze voll Ceri- thium vulgatum, Murex truncatus, Mur. brandaris, Che- nopus Pes pelicani u. a. Gasteropoden, die kleinen Thier- chen lebend’ aus ihren Gehäusen herausziehen und mit dem grössten Appetite essen. Die Helix pisana, mit Knob- lauch und Oel zubereitet *), wird vom Volke als ein Lek- kerbissen gesucht. Bekannt sind die Austern und na- mentlich dies. g. Arsenal-Austern. Ferner findet man eben soauf dem Tische der Armen wie aufderTafel der Reichen in mannigfacher Weise zubereitet den Pecten glaber, va- rius und Plica, den Mytilusedulis, dasCardium edule, ru- sticum und clodiense™), Solen Siliqua und callosus, Pho las Dactylus, Venus Gallina und decussata u. m. а. ***). Zu Padua fand ich gastfreundschaftliche Aufnahme bei *) «Buovoli, buovoli, agio e ogio» hört man zur Sommerszeit auf allen Strassen ausrufen. **| Cardium rusticum ТГ. und Card. clodiense Ren. sind. wahr- — scheinlich keine selbständige Arten, sondern nur Varietäten von Cardium edule L. ***) In dem bei Gelegenheit des im Jahre 1847 zu Venedig gehal- tenen wissenchaftlichen Congresses erschienenen Werke: Venezia e le sue lagune, findet sich eine Abhandlung von Dr. Dom. Nar- do — «Prospetto della fauna marina volgare del veneto estuario» in welchém alle im Meerbusen von Venedig lebenden Thiere auf- geführt werden, mit Angabe ihres , wissenschaftlichen und Trivial- x Namens, Brutzeit, Aufenthalt, eulinarischen Anwendung u. .s. f. 34° 526 meinem hochverehrten Lehrer und Freunde Cay. Catullo, obschon im hohen Alter, doch noch frisch an Geist und rüstig den Wissenschaften lebend *). Der К. К. Universitäts-Garten **)im Jahre 1545 unter der Regierung der Republik Venedig gegründet, hat unter der gegenwartigen Leitung des Herrn Professor Rob. de Visiam, nicht das Mindeste an seinem alten Ruhme und Glanze verloren, und berücksichtigt man die finanziellen Verhältnisse, so staunt man, in demselben so grossen Reichthum an Seltenheiten zu finden; de Visiani scheuet aber auch keine Opfer, um dem Garten den weltberühm- ten Ruf zu erhalten. — Als eine Reliquie.der ersten Anla- ge wird der riesige knorrige Platanus orientalis, von 2 Metern in Umfang, angesehen, welcher von andern altehr- würdigen Bäumen — Gleditschia horrida, Ailanthus glandulosa, Carpinus Betulus, Liriodendron tulipifera, Juglans nigra und olivaeformis, Populus alba, Fagus pur- purea, Diospyros virginiana ***) u. a. von 40 bis 80 Fuss . Höhe, umgeben ist.—Die Eintheilung des Gartens ****) ist streng wissenschafllich geordnet; ein besonderer mit Thuja-Hecken eingeschlossener Raum ist für kranke Pflan- *) In Bezug auf die wissenschaftliche rastlose Thätigkeit des Pro- fessor Catullo finden wir eine Aufzählung seiner Druckschriften vom Jahre 1812 bis 1856 mit kurzen Angaben ihres Inhalts in dem «Prospetto degli seritti publicati da T. A. Catullo Professore, compilato da un suo amico e discipolo. Padova 1857». x ** Guida all’ I. К. orto botanico di Padova, di Cent Antonio. Pa- dova 1854. ***) Di aleune piante storiche del giardino di Padova. Cenni eritici del Prof. Rob. de Visiani (Nuovi Saggi dell’ I. R. Accademia di Padova 1856 VII). ****) Das Thor, durch welches man in den Garten kommt, trägt die Aufschrift «Hic oculi, hinc manus». 327 zen bestimmt; die Warm-und Kalthäuser, deren es 10—12 ^ gibt, enthalten viel Seltenes; die Pflege ist dem Ober- gärtner Herrn Carl Canelini anvertraut und von diesem mit der gróssten Liebe und Sorgfalt betrieben.—Hier finden wir die Vanilla planifolia durch unermüdliche Tha- tigkeit des Prof. Vasciami zur Blüthe und Befruchtung gebracht; die Musa paradisiaca, cocinnea und zebrina, die das Material zur Erzeugung von Geweben liefert, die Tillandsia dianthoidea und Duratii, die in freier Luft, ohne sonstige Wartung, lebend, im März ihre schöne Blüthen entfalten; ferner die Nepenthes distillatoria, Haematoxylon campechiarum, Ficus stipulata, welche die Wände des Palmenhauses bedeckt, Chamaerops humilis var. arborea”) u. m. a. dann den Cereus senilis, Cer. formosus, Ma- millaria Galeotti, coronaria, Histrix, Echinocactus pru- nosus, Agave filifera, Bonapartea graminifolia, Arauca- ria excelsa **) etc. ete. Höchst werthvollsind die Herbari- en, ein allgemeines systematisches Herbarium aus 18000 Species bestehend, ein Herbarium, die Flora Dalmatiens umfassend, das Herbarium von Moretti u. s. f.—die Biblio- tek zähltüber 5000 Bande; sie enthält zahlreiche Werke, die in Pritzel sThesaurus literaturae botanicae (Lipsiae 1854) nicht aufgenommen sind; sehr interessant ist auch die *) «La Palma di Goethe» benannt, weil bei dieser Palme Güfhe die Metamorphose der Pflanzen studirte und worüber Göthe von Rom aus an Herder schrieb: mit der Metamorphose des Blaites erklä- ren wir uns die Symetrie und die Anomalie der Formen, die Be- fruchtung und Sterilität der Pflanzen. **) Im Jahre 1857 wurde diese Araucaria, damals 15 Met. hoch, in ein eigenes mehrere Meter hóheres s. g. chinesisches Pavillon ver- pflanzt und jetzt musste sie abgegipfelt werden, da sie schon die ganze Höhe des Pavillons eingenommen hatte. 528 dasselbst aufbewahrte Autographen-Sammlung: inte Ore ginal-Briefen von Andreas Cesalpino, Linné, Sequier, Haller, Spallanzani, Ardwno, Alhoni, Willdenow | u. m. a. — Ferner sind zu erwähnen die Sammlungen von Hôlzern, von Saamen, von Pilzen und endlich die pracht- volle Sammlung von fossilen Pflanzen, die Flora von Dalmatien resp. des M. Promina”), die Flora vom Monte -Bolea, Chiayon, Saleedo, Rotzo ete. umfassend, mit den | riesigen Palmen und Fruchten. In dem amphitheatralischen Horsaale, welcher uber200 Studirende fasst, sind die Porträte aller früheren Prafe- cten des botanischen Gartens aufbewahrt, wie АпдиШага (eigentlich Squalermo) von Anguillara im Kirchenstaate (1546 — 1561), Cortuso aus Padua (1590 — 1603), Pro- spero Alpine von Marostica in der Provinz Vicenza (1594— _ 1616), Julius Pontedera, von Lonigo ebenfalls in der Pro- vinz Vicenza (1720—1757), Johann Marsigli von Venedig (1760 — 1793) u. s. f. | Das naturhistorische Museum der Universitat **) wurde vom fruheren Professor Cav. Thomas Catullo, man kann sagen, gegründet, in ausgedehnter Weise vergrôssert und namentlich hatte man immer das Ziel vor. Augen, das eigene Venetianische Kônigreich in jeder Richtung repra- * Piante fossili della Dalmazia raccolte ed illustrate dal M. E. Rob. de Visiani (Mem. d. Ist. ven. VII. 3. p. 423). **| Das Universitäts Gebäude, it Boi genannt, weil einst an dieser Stelle ein Wirthshaus «zum Ochsen» gestanden hatte, wurde schon im Jahre 1495 von der venetianischen Regierung erbaut., Auf der Treppe ist die Statue der berühmten Helene Lucrezia Corner- Piscopia, welche hier den Doctorhut der Philosophie errang. Eine Erweiterung des Gebäudes ist höchst nôthig: — schon von der vorigen Regierung wurden einige Hauser zu diesem Behufe ange- 529 sentirt zu sehen .Besonders reich ist die Conchylien-Samm- lung, sie enthalt die Fauna aller Meere, namentlich aber die des adriatischen Meeres mit Original-Typen der yon Professor Renier neu aufgestellten Arten,-sehr zahlreich und ausgezeichnet sind die geognostischen Sammlungen, höchst werthvoll die Sammlungen der fossilen Fische u. a. Thiere, die Sammlungen von fossilen Knochen des s. g. Serbaro bei Verona, dann die Sammlungen von Saugethie- ren, Vógeln, Fischen, Reptilien etc. etc. und endlich die Sammlungen von Eigeweidewürmern und brasilianischen Schmetterlingen, von dem gegenwärtigen Professor Dr. Molin nachgetragen. Aber im hóchsten Grade musste ich staunen, im gan- zen Museum kein einziges Exemplar fossiler Pflanzen zu sehen, die ganze fossile Flora vom M. Bolca, von Chiavon, Rotzou. a. O. wanderte in das Museum des Botanischen Gartens; aus den geognostischen Samm- lungen wurde jedes Exemplar entfernt, ja sogar Exem- plare von fossilen Fischen, worauf zufállig eine Pflan- ze befindlich, mussten in das botanische Museum hinüberwandern *) u. s. f. kauft, die aber alle noch an fremde Parte'en vermiethet wer- den. — Ueber das Museum finden wir Daten in der Schrift des Dr. Ioh. B. Ronconi: Del Museo di storia naturale dell’ I. R. Universita di Padova e dei suoi Direttori. Padova 1857 und einen Auszug in der allg. deutsch. Naturhist. Zeit. Dresden 1857 Ш. S. 94. *) Herr Professor Catullo hat über diesen «wissenschaftlichen Raub» sich oftmals mit Entrüstung ausgesprochen, u. a. auch im Jahrbuche der K. K. Geologischen Reichsanstalt. Jahrgang 1854, S. 251, dann im «Prospetto degli scritti publieati da T. Catullo. 530 Wahrscheinlich ist Herr Dr. Molin *) der Ansicht, dass die Phyto-Palaeontologie fiir das Studium der Geolo- gie ganz unnôthig, und dass daherin den geognostischen Sammlungen auch nicht nôthig sei, die fossile Flora reprae- sentirt zu haben. Ohne in den Gegenstand weiter einzu- dringen, überlasse ich es den Geologen zur Entscheidung, ob eine Sammlung ohne irgend einen Repräsentanten der fossilen Flora, von wissenschaftlichem Interesse und Werthe sein kann. — Die K. K. Akademie der MWsdcmscteitéeng in Padua, wel- che von Zeit zu Zeit ihre «Nuovi Saggi» und «Revista periodica» veróffentlicht, besitzt eine sehr zahlreiche Bib- liothek, die aber wenig benutzt zu sein scheint, da ich das betreffende Local meist geschlossen fand. Der Apotheker Herr Dr. Roncom widmet sich besonders dem Studium der Pathologie der Pflanzen und hat sehr zahlreiche Schriften über die Trauben-und Seidenwürmer- krankheit verôffentlicht **). Gegenwärtig schreibt Dr. Ronconi au einer Abhandlung über den Stand der Botanik im Kônigreiche Venedig. Ein grossartiges : Cryptogamen - Herbar besitzt Herr Victor von Trevisan, der aber für gewohnlich sich auf seinem Landgute bei Piovene in der Provinz Vicenza auf- halt. Nach dessen Tausch-Kataloge ***), wovonbis jetzt nur *) Ein eifriger Verfechter des Mohs’schen Systems, **) Im Collettore dell’ Adige, welche Zeitschrift von Professor Dr. Manganotti in Verona redigirt war, aber jetzt eingegangen ist. ***) Herbarium cryptogamicum Treviscianum. Catalogue raisonné des plantes eryptogames déposées dans l'herbier du Chev. V. B. A. Trevisan. N° 1 Rhizocarpieae, Calamariae, Filices, Selagines. Pa- dove 1851. N° 2 Musci, Hepaticae. Padove. 1853. 531 zwei Hefte erschienen sind, enthalt dasselbe an Moosen und Farrn 299 Gattungen mit 2109 Arten, wovon von Tre- visan acht Gattungen und 207, Arten *) neu aufgestellt sind; die Lichenen-Sammlung soll eine der werthvollsten sein, sie soll Original-Typen von Fries, Linne, Scherer, Acharius, Flörke, Körber, Massalongo u. A. in zahlreichen Exemplaren enthalten. Sein Phanerogamen-Herbar wurde namentlich durch den Ankauf des Alschinger’ schen Her- bars der Flora von Dalmatien höchst reichlich vergrössert. Herr v. Trevisan hat ebenfalls sehr werthvolle Daten über die Traubenkrankheit veröffentlicht **). Der Geolog und Palaeontolog findet beidem Freiherrn de Zigno ausgezeichnete Sammlungen und in beiden Rich- tungen besonders die venetianischen Provinzen reprae- *) Caratteri di dodici nuovi generi di Licheni. Padova 1853. — ** Delle Erisifee ed in particolare di quella he causa e generante l'attuale epifitia delle viti ( Colttivatore I. N° 25; spighe e paglie I. 21)—Sulla origine delle alterazioni, che osservansi alla super- ficie delle parti verdi nelle viti affette dal bianco dei groppoli Padova 1852. Sulla provenienza del bianco dei grappoli sopra viti malate di piehiola (Coltivatore I. N° 28). — Sulla esatta de- terminazione scientifica del fungo parasito dell’ uva (Revista pe- riod. Trim. Ш. e IV. 1852—1853 p. 321).—(Rendic. dell'Acca- demia dei Georgofili. Firenze 1853; Coltivatore II. 26; Spighe e paglie I, S. 49). — Sul Tetranychus Passerinii, nuova specie d'Aracnide della tribü degli Acari. a) Robinson Desvoidy schreibt die Traubenkrankheit dem Acarus calidiorum zu und Trevisan fand diesen Acarus in der Provinz Padua und in angrenzenden Ort- schaften (Rev. per. Trim. И. 1851—1852 p. 7). — Metodo certo per prevenire i danni del bianco dei grappoli, sperimentati e pro- posti da V Trevisan, Padova 1853, in welcher letzteren Schrift eine Aufzáhlung aller von Trevisan verôffentlichten Abhandlungen über Traubenkrankheiten gegeben wird. 532 sentirt. Von hohem Werthe ist jedoch die Sammlung der fossilen Pflanzen undnamentlich die der Oolith-Formation, zu deren Bearbeitung *) de Zigno alle bekannten Loka- litäten der venetianischen Provinzen. ausbeutete, auch mehrere neue Fundorte entdeckte, und die Wissenschaft mit vielen neuen Pflanzenarten bereicherte. }. Eine prachtvolle Sammlung von brasilianischen Vögeln, Käfern und Schmetterlingen sah ich bei dem Opernsänger Herrn Guglielmi; er wünschte sie zu verkaufen — aber der Preis war doch etwas zu hoch gestellt. Für den Oekonomen bietet der Universitäts - Land- wirthschafts-Garten, unter Leitung des Herrn Professor Dr. Keller vielfachen Stoff zu lehrreichen- Betrachtun- gen. Professor Keller ist genügend bekannt durch seine gediegenen Vorträge, bei welchen sich nicht allein die studirende Jugend, sondern auch zahlreiche Landwir- the der Umgegend einfinden und durch seine zahl- reichen Schriften **), die nicht wenig zur Hebung der .Agrikultur in der Provinz Padua beitragen. Der Gar- ten enthält eine grosse. Anzahl der besten in-und *) Sulla flora fossile dell’ Oolite. Memoria di Ach. de Zigno (Mem. dell I. В. Ist, ven. VI 1856. — Flora flossilis formationis ooliticae. Le piante fossili dell’ Oolite descritte ed illustrate dal Pr. de Zigno. Padova 1856. Lief. 1, 2. — (Ueber diese beiden Druckschriften findet sich eine Notiz in der allgemeinen deutschen Naturhistorischen Zeitung von Dresden 1857. Ш. S. 97). Vom Freih. de Zigno haben wir ferner auch eine Uebersicht der geo- logischen Studien vor dem 19. Jahrhundert: Della geologia e suoi progressi prima del secolo XIX. Padova 1853 u. m. a. Schriflen in den Publikationeu des k. k. Instituts in Venedig u. derk.k. Akademie in Padua. **) Sulla moltiplicazione delle piante considerate dal lato agrario del Dr. Ant. Keller. Padova 1858.—I. foraggi eoncenfrati ed i conci- 533 auslandischen Obst-und Rebengattungen, dann zablrei- che Pflanzen - Arten behufs Acclimatisirung und Ein- führung in den allgemeinen Ackerbau; das Kabinet ent- hält eine schöne Sammlung von Modellen landwirth- schaftlicher Geräthe und Maschinen, worunter auch man- che neue Erfindung, Verbesserung von Paduaner Agrono- men; eine schöne Sammlung von Obst und. Trauben aus Wachs, eine Sammlung von Sämmereien, unter welchen ich eine Varietät von Mais vorfand, die Pro- fessor Brignoli Zea Mays var. Kelleriana benannte, die kleinkörnig, aber eine grosse Anzahl von Stengeln und Blättern gibt, und die sich besonders als Futterpflanze für nördliches Klima eignen dürfte, Rieinus Mappa, wel- cher nicht allein als werthvolle Oelpflanze, sondern auch als Zierpflanze empfehlenswerth ist, Sida Abutilon, Gos- sypium herbaceum etc. etc. Behufs Forderung des Akerbaues und der Industrie wirkt in Padua sehr wesentlich die Societa d’incoraggia- mento, welche alljährlich eine Ausstellung veranstaltet und in obiger Richtung sehr werthvolle Schriften *) ver- öffentlicht.—Das Lesekabinet besitzt über 50 Journale, Zeitungen, sowohl politischen als wissenschaftlichen In- mi chimici in rapporío alle noftre. condizioni agricole. Memoria del Dr. A. Keller (Rev: рег. dell” Accad. di Padova. Sem. If. 1858— 59) — Sull' allevamento del bestiame bovino. Considerazione del Dr. Ant. Keller. Padova 1858—u. m. a. | I] Racoglitore, publicazione annuale della Società d’ incoraggia- GS mento nella Provincia di Padova. Padova 1852— 1859. — Scritti raccolti e publicati della Societa.... Padova 1851. — Atti della distribuzione dei premii.. Padova 1851, 1854, 1856. — Dell agricoltura nel Padovano Leggi. e cenni storici. Padova 1855. 534 halts, die mehrere Tage aufgelegt bleiben; dann auch eine namhafte Bibliothek. Die Gesellschaft, deren Pra- sident gegenwartig Herr Professor Dr. Bellavitis ist, be- steht aus 119 wirklichen und 67 theilnehmenden Mit- gliedern, durch deren Jahresbeitrage das Lesekabinet er- halten wird. — Mit der grössten Zuvorkommenheit wird jedem Fremden der Zutritt gestattet. Die Universitäts-Bibliothek besitzt eine grosse Anzahl seltener und höchst werthvoller Werke—aber die Stunden- eintheilung ist karg bemessen. Die Bibliothek wird erst nach. 9 Uhr geöffnet und bleibt bis 3 Uhr Nachmittags offen; Donnerstags bleibt sie den ganzen Tag geschlossen. Die K. K. Sternwarte, deren Director Herr Dr. San- lini, befindet sich in dem vom Tyrannen Eccelin erbau- ten Kastell.; erwähnungswerth ist der berühmte Mau- er-Quadrant von Ramsden, das vortreffliche Durch- gangs-Instrument mit dem chromatischen Fernrohre von Reichenbach, das Reflexions-Telescop von Shors, das Newtonianische nach Herschel verfertigte Telescop von Professor Amici aus Modena, mehrere Fernröhre von Dollond, bewegliche Quadranten, Sextanten u. s. w. Unter den zahlreichen Gebäuden und Kirchen, die in historischer Beziehung, Architektur, Reichthum an Gemälden u. s. f. sehenswerth sind, verdient der Ge- richtspalast—il palazzo della regione—Erwähnung, nicht nur wegen der zwei aus Egypten von Belloni gebrachten prachtvollen Sphynxen aus Porphyr, sondern hauptsäch- lich wegen seiner Bauart. Der Saal hat eine Länge von 81 und eine Breite von 21 Fuss, besteht aus einem ein- zigen Bogen und steht in paralleler Linie mit dem Ae- quator. Zur Zeit der Sonnenwende dringen die Strah- by 935 len bei den gegen Süden liegenden Oeffnungen herein und bei jenen gegen Norden wieder hinaus. Aus dieser Ursache sind um den Saal herum die Zeichen des Thier- kreises angebracht, von denen alle Monate eines, so wie es am gestirnten Himmel vorfällt, regelmässig be- schienen: wird. | In Vicenza, der Geburtsstadt des weltbekannten Ar- chitekten Palladio, mit dessen Olympyschem Theater, war mein erster Gang zu Herrn Dr. Franz Beggiato, um unter seiner Führung das städtische Museum *) zu sehen. Der Palast Chiericati von -Palladio erbaut, wurde von der Stadt gekauft, restaurirt und zur Aufnahme der zerstreut liegenden Monumente, naturhistorischen Samm- lungen, Gemälde, Münzen etc. prachtvoll hergestellt. Die- se Sammlungen vermehren sich täglich, theils durch Geschenke, theils durch Ankaufe; das Ganze leitet oben- erwähnter Herr Dr. Beggiato.—Zu ebener Erde finden wir Monumente und Statuen, darunter viele aus dem erst vor kurzem entdeckten Theater Berga, deren Zusammen- stellung, Beschreibung, Abbildung vom Architekten Herrn Mighoranza, in Aussicht steht. In den oberen Lokalitä- ten sind alle sonstigen Sammlungen aufbewahrt. Die Gemäldegallerie zählt gegen 300 Stücke, darun- ter höchst werthvolle Originale von Tintoretto, Paolo Veronese, Caliarı, Tizian, Lumo, Corregyio, Palma, u. m. a., dann ausgezeichnete Copien aus verschiedenen Schu- len. — Die Kupferstichsammlung enthält gegen 500 Blät- ter, worunter mehrere von Caracci, Mantegna, Dürer, Mor- " Il Museo civico di Vicenzia solennemente inaugurato il 18 Agosto Vicenza 1855. Il palazzo del Museo civico in Vicenza, descritto ed illustrato dall Ab. Ant. Magrini. Vicenza 1856. 536 ghen, Reni u. s. w. ‚Besondere Erwähnung verdient eine Mappa Mundi im Manuseript von Joh. Leardus mit der Jahreszahl 1448, und eine geographische Karte vom Jahre 1465 von Benincasa.—Von hohem Interesse sind die Autographen - Zeichnungen von Palladio, von Sca- mozzi, Calderari u. A.—Sehr reichhaltig und. von hohem Werthe ist die Münzensammlung, die. über 11300 Stücke zahlt.—Sehr bedeutend und ausgedehnt sind die Natura- lien-Sammlungen. Ausser einer allgemeinen oryctogno- stischen, geognostischen und palaeontologischen Samm- lung finden wir auch eine eigene Sammlung der Pro- vinz Vicenza, und da ist namentlich die Suite der fos- silen Pflanzen und Fische *) von Chiavon, Salcedo, Ar- zignano, Novale u. a. О. in höchst zahlreichen und - prachtvollen Exemplaren von hohem Werthe. ‘Höchst reichhaltig sind die Herbarien, worunter die Flora der Provinz Vicenza von Mazzari-Pencati, von Turra, von Sanziacom und Spranzi, dann das Herbar von Arduino mit Pflanzen aus dem Venetianischen und ein zweites mit Pflanzen, die von ihm im botanischen Garten zu Padua eultivirt waren; das von Dr. Beggiato dem Museum ge- schenckte allgemeine Herbar zählt über 14000 Species und enthalt. meistens Pflanzen, die er selbst auf seinen Reisen durch Oesterreich, Bohmen, Ungarn, Tyrol, die Schweiz, Frankreich etc. gesammelt hatte. — Die — *) Unter den Fischen verdient alle Aufmerksamkeit ein riesiges Exem- plar von Squalus, welches zu vielen wissenschaftlichen Debatten und Publikationen Anlass gegeben hat, u. a. in folgenden Druckschriften: Lettera al Sig. Fr Scortegagna sopra la descrizione d'un pesce petrificato da esso publicato in Vicenza. Lettera: di G. B, Gazzola. Verona 1805.—A.M. Foujas de Saint Fond, Professore. Memoria 537 Vôgel, von Carraro in Lonigo ausgestopft, die Insekten, repräsentiren vollends die Fauna der Provinz Vicenza; die Sammlungen von Crustaceen, Zoophyten, Conchylien, dann jene von Obst und Pilzen in Wachs — alle sind sehr reichhaltig. Auch das Seminarium besitzt hôchst werthvolle und reichliche naturhistorische Sammlungen, namentlich aber sind es die fossilen Fische und Pflanzen der Provinz Vicenza, die alles Interesse erregen. Die Sammlung der in der Provinz Vicenza vorkommenden Insek- ten *), die von dem Prediger Herrn P. Dr. Е. Disconsi dem Seminarium geschenkt wurde, ist in blechernen hermetisch geschlossenen Kästchen aufbewahrt und ent- hält manche für diese Fauna neue Art; ein Georissus nobilis L., Trichius faseiatus L., MelolonthaFullo L., Syno- dendron cylindricum L., Peltis grossa L., Dytiscus la- tissimus L., zum ersten Male von P. Disconsi in Jahre 1892 am See Timon bei Vicenza aufgefunden, Carabus Neesii Hpp., Car. candisatus Dufl., Clytus semipunctatus Е. von Dr. Disconsi ein einziges Mal bei Asiago gesam- epistolare per servire di schiarimento alla descrizione d'un pesce petrificato. Padova 1807.— Sopra Г ittiolito esistente nella publica Biblioteca di Vicenza, rapporto del Prof. Raf A. Remer. Padova 1891. — Schiarimento del Dr. Fr. A Scotegagna relativamente a quanto fuseritto sino qui sopra Г Ittiolito nella publica Biblioteca - di Vicenza. Padova 1824. — Al rinomatissimo Dr. L. Agassiz. Epistola sommaria contenente nuovi schiarimenti del Dr. Fr. Scor- fegagna intorno all’ Ittiolito esistente nella publica Biblioteca. Padova 1841. ^| Das Verzeichniss dieser Insekten findet sich im Programma det Ginnasio-Liceale Vescovile in Vicenza per l'anno 1857. 538 melt, Gymnopleurus Sturmii M. L., Trichius apia- rius L. var. semifasciatus Disconsi u. m. a., dann Sesia apiformis L., S. scoliaeformis L., Deilephila lineata F., Libethaea celtis F., Satyrus Hermione L. u. s. f.—Dr. Disconsi ist ein in entomologischer Richtung höchst ei- friger Forscher seines Gebietes; seine eigene Coleopte- ren-Sammlung ist ebenfalls sehr reichhaltig. Bei dem Herrn Grafen Piovene findet sich eine höchst werthvolle Sammlung von fossilen Fischen *)und Pflanzen von Chiavone. Da Graf Piovene Grundeigenthümer der Lo- kalität ist, wo besagte Fossilien vorkommen, so ist es ihm sehr leicht, dieselbe auszubeuten und seine Sammlungen tagtaglich mit prachtvollen Exemplaren zu vermehren. Herr Hofrath Tournier soll eine höchst reichhaltige Con. ehylien-Sammlung besitzen; ich erfuhr dieses gerade bei meiner Abreise. | | Die Academia olimpica in Vicenza, deren Präsident Herr Dr. Beggiato ist, ‚wirkt unermüdet in Förderung der Wissenschaft, der Industrie, des Ackerbaues etc. Die Mitglieder derselben halten ôffentliche Vorträge, die fleis- sig besucht werden; die Akademie veranlasst Ausstel- lungen**) mit Prämien u. s. f. *) Von einigen bei Chiavon vorkommenden Fische hat Heckel in den Sitzb. der Kais. Akad. d,, Wiss. in Wien XI. 322. Beschreibungen gegeben. | **) Im dahre 1855 wurde eine Ausstellung gehalten, zu welcher alle Natur- und Kun:tproduete der Provinz Vicenza eingesendet waren. Der betreffende Katalog: Catalogo ed illustrazione dei prodotti pri- mitivi del suolo e delle. industrie della provincia di Vicenza, of- ferti alla publica mostra nel palazzo del Museo civico il 26 Ago- sto 1855. Vicenza 1855 — enthált ausser dem Verzeichnisse der 539 ‘Auf Anregung des ой erwähnten Dr. Beggiato hat sich in letzterer Zeit auch eine Gesellschaft gebildet mit dem Zwecke, die in der Provinz Vicenza vorkommenden fos- silen Brennstoffe und Erze auszubeuten. Man hofft auf sehr günstige Resultate, da bedeutende Kapitalien zu Gebot stehen. Ein Omnibuswagen brachte mich in 4 Stunden von Vieenza nach Bassano, wo mir in der Familie Beltra- mini Nob. dei Casati zuvorkommendste Gastfreundschaft geboten wurde. Herr Dr. Franz Beltramini widmet sich speciell dem Studium der Lichenen und besitzt ein höchst namhaftes Herbarium, in welchem die Flora der Provinz Bassano vollständig repräsentirt ist, die von ihm auch veröffentlicht wurde **), wir haben jedoch in kurzem noch einen Nachtrag zu erwarten, da Dr. Beltramini unermüdlich in Erforschung seines Gebietes ist. Auch das Phanerogamen-Herbarium ist sehr reichhaltig; es enthält manche werthvolle Pflanze von Brocchi, besonders aber ist von Interesse die flora von Bassano, die so voll- ständig und mit so zahlreichen werthvollen Daten ver- sehen ist, dass eine Veröffentlichung dieser Flora sehr leicht zu Stande kommen kann, was auch der Fall sein wird, wenn nicht baldigst eine solche von anderer Seite gegeben werden wird. Von besonderem Interesse ist das städtische Museum und das Athenaeum, welche beide Institute unter der ausgesteliten Gegenstände auch höchst werthvolle Daten über den Stand der Landwirthschaft, “Gartenbau, Industrie etc. besagter Provinz Vicenza. Lichonografia Bassanese di Fr. Beltramini dei Casati, Dott. in chimica, Bassano 1858.— Es sind darin 115 Genera mit 307 Species, und 160 Varietäten beschrieben, worunter mehrere von Beltra- M 4. 1859. 39 ca 340 Leitung des verdienstvollen Dr. Basseggio stehen, und besonderen Werth erlangen durch die Reliquien Cano- va's, welcher in dem wenige Stunden von Bassano ent- fernten Dorfe Possagno *) geboren wurde. Wir finden hier unter vielen andern Modellen, die der zwei Reiter- statuen Car!’s Ш und Ferdinand’s von Neapel, dann Cano- va's eigenhändige Zeichnungen, seine Bibliothek, seinen Hammer **), dann alle Werke, Schriften, in denen von Canova's Arbeiten Erwähnung gemacht wird; ferner besitzt das Museum über 12000 Kupferstiche von dem ersten Beginn der Kupferstecherkunst bis zu unseren heu- tigen Tagen, dann eine Sammlung von Holzschnitten, worunter sehr seltene von Ugo da Carpi, Antonio da Trento u. A., eine hochst werthvolle Munzensammlung, eine Autographensammlung, die über 20,000 berühm- te Namen aufzählt. Die Mineralien- und Petrefaktensammlung ist nur in der Beziehung von Interesse, weil sie von Brocchi her- . stammt, dieselben erhalten aber gegenwärtig den höchsten Glanz durch die höchst zahlreichen und werthvollen Sammlungen, die Freiherr v. Parolini dem Museum zum Geschenke gemacht hat. Das Local behufs Aufstellung die- ser Sammlungen wurde auf Kosten des Bischofs Canova, Bruders des obenerwähnten Bildhauers, dem Museum ange- baut und Freiherr v. Parolini besorgt die zur Aufbewahrung mini neu aufgestellte Arten wie: Arthopyrenia Molinii, Arth. Paro- linii, Acolium Montellium, Placidiopsis Grappa, Thelidium Mon- tinii, Haematomma cismonicum, Bilimba Visianica u. m. a. ^| In Possagno hat Canova einen grossartigen Tempel erbaut, nach dem Style des Pantheons von Rom. **) Die rechte Hand Canova’s ist т Venedig aufbewahrt in der Aka- demie der schinen Künste. 541 und Aufstellung der Sammlungen nöthigen Kästen, Ti- sche etc.—Die Musealbibliothek zählt über 40000 Bän- de, worunter manch seltenes alte Werk und viele Druck- schriften von Brocchi. Das Herbarium ist auch sehr _ grossartig; theils durch Beiträge des Dr. Baseggio selbst, theils durch Ankauf des Montini schen *) Herbars, wel- *) Montini starb am 18 Nov. 1854, in einem Alter von 52 Jahren. Herr Dr. Ronconi hat im März 1855 im Athenäum von Bassano eine Denkrede an Montini “gehalten! und bei dieser Gelegenheit einer Druckschrift erwähnt, die Montini im Jahr 1840 bei Anlass der Installirung des Pfarrers von Angarano in der Provinz Vicenza, herausgegeben hat. Dieselbe enthält geschichtliche, statistische, topographische Daten jener Pfarrgemeinde und im Anschlusse auch eine Aufzählung der dort vorkommenden Insekten und Pflanzen. Das Gebiet von Angarano bietet auf einem Flächenraume von 41 italienischen Miglien über 1000 Arten Phanerogamen und 300 Arten Cryptogamen. Unter den ersteren werden als besonders er- wähnungswerth aufgezählt: Orthopogon undulatifolius R. B., Lephc- chloa phleoides Rich., Fimbrystilis dichotomus Bert., Vulpia li- gustica Lk., Heteropogon Allionii R. S., Veratrum nigrum L., Orchis fusca Jacq., Tommasinia verticillata Bert., Paeonia coral- lina Retz., dann Orobus Clusii Spr., Fumaria Halleri Willd., Daphne alpina L., Spallanzania agrimonioides Pall., Roncela Erinus Dun., Tordylium maximum L., Sison Amomum L. u. m. a. Von den Cryptogamen verdienen Erwähnung: Polytrichum aloides Hedw., Barbula Wahliana Schult., Hypnum populeum Hedw. H.. silesiacum, P. R., H. palustre L., Syntrichia subulata Mor., u. s. f. Als im besagten Gebiete vorkommende und nennenswerthe Insekten finden sich angemerkt: Papilio Apollo, Machaon, Hipp- sifite, Aethiope; Bombyx bucephala, Alucita Reaumerella. dann Sca- rabaeus nasicornis, Rhagium mordax, Saperda scalaris; Ascalaphus barbarus, Agrion pulla und Sophia; —Acridium coerulescens, Mantis Sancta; — Apis bicornis; Ichneumon jaculator, Ichn. manifestator, Chrysis ignita; Nepa cinerea, Notonecta glauca: Syrphus inanis, Tipula 39° 942 ches namentlich die Flora der Provinz Bassano enthält, und nach welchem Dr. Baseggio eine Flora der Provinz Bassano herauszugeben gesonnen ist, bereichert mit vielen eigenen Bemerkungen und Entdeckungen. — Von Interesse ist auch die Suite der aus Wachs sehr kunst- voll bereiteten Früchte, die im Territorium von Bassano eultivirt werden. Obenerwahnter Freiherr von Parolim istallbekanntdurch seine mit Webb unternommenen Reisen, durch mehre- re auf dem Gebiete der Botanik gemachten Entdeckun- gen (Dianthus Webbianus Par. u. a.), durch seine pracht- volle Mineralien-Sammlung, deren Uebertragung in das Museum, Katalogisirung, die Freiherr v. Parolini selbst besorgt, und endlich durch seinen ausgezeichneten Garten. In diesem Garten finden wir zahlreiche Ge- wächse, Baume, die Parolim von seinen fernen Reisen gebracht; prachtvoll sind die 30 Met. hohen Cedern vom Libanon, die über 14 Fuss hohe Gingko biloba, die pectinicornis; —Oniscus Armadillo, Julus sabulosus u. m. a. Von Dr. Alb. Fabris haben wir eine kleine Uebersicht der Flora von Arzignano, ebenfalls in der Provinz Vicenza, mit Angabe der geo- logischen Verhältnisse dieses Distrietes, der Kulturpflanzen, einiger topographischen und historischen Daten unter dem Titel: «Storia topo- grafica del distretto di Arzignano del. Dr. Alb. Fabris. Padova» 1850. In Larber’s: «Saggio generale sui funghi» hatte Montini den micro- scopischen Theil zur Bearbeitung. Fries in seiner Epicrisis. S. 170, 302 und 341 sagt: «Caveas maxime a perversis et ut videtur prorsus fictitiis Larbrei iconibus». Montini war Apotheker in Bas- sano, ein hôchst eifriger Forscher seines Gebietes, ‘er stand in wissenschaftlichem Verkehre mit den ersten botanischen Autoritäten, mit Host, Jacquin, Reichenbach, Parlatore, Bertoloni-u. a.; er war Mitarbeiter an der Flora italica und an Larber’s Bearbeitung der Pilze. 543 Pinus Deodara und excelsa vom Himalaya, Pinus insignis aus Californien, Pinus canariensis u. m. a. Coniferen, welche alle sehr kraftig gedeihen und Beweise liefern von dem milden Klima der Stadt Bassano, trotz dem dass die Tiroler Berge nicht gar sehr entfernt sind. Ausgezeichnet ist aber die Pinus Parolinii Vis. *) vom Berge Ida in Kleinasien. Zahlreich sind die in. Töpfen gezogenen Pflanzen, worunter auch manche seltene Art, wie Stapelia europaea Guss, Nepeta thuj- dea Webb etc. Endlich ist zu erwähnen das Samen- haus mit über 2500 verschiedenen Samen-Arten be- hufs Tauschverkehr ™), dann das werthvolle Herba- rium mit vielen Pflanzen von Webb, Brocchi u. A. Im Pfarrhause, dem ehemaligen Pallaste von Eccelin, in dessen Hofe zwei riesige Oleanderbàume stehen, wird Vittorelli s. Bibliothek, meist aus theologischen Werken, bestehend, aufbewahrt.—In der Nahe von Bassano sind sehenswerth die Grotte von Oliero mit ihrem unterirdi- schen Flusse ***) und das schon erwähnte Possagno mit Canova’s Tempel. Für jene Naturforscher, die sich eines Führers bedienen wollen, ist der alte Giovanni Negro von S. Michele, eine halbe Stunde von Bassano entfernt, sehr empfehlenswerth; er kennt alle Lokalitäten, wo Fossilien und seltenere Pflanzen vorkommen. *) Illustrazione delle piante nuove o rare dell’ orto botanico di Pa- dova (Memorie dell’ I. В. Ist. ven. di sc. 1. ed. a. Venezia 1856. VI). **) Semina anno 1858 collecta, quae hortus botanicus Parolinianus in. mutuam. permutationem offert. ***) Sulla Sospensione temporanea nel corso dell’ Oliero del $. c. Cav. Parolini. Atti dell I. К. Is. «ten. 1857—1858 ТИ. disp. 3. p. 226. 944 In Gesellschaft des verehrten Freundes Herrn Dr. Beltramini bin ich von Bassano nach Schio gewandert. Ich habe die berühmten an Fossilien reichen Lokalitaten Salcedo, Piovene, Lonigo *), Shiavon u. a. O. passirt, aber mich nirgends aufgehalten um zu sammeln. — Die Zeit drangte. In Chiavon, in dessen langs dem Ba- che und unter demselben liegenden Mergel-Schichten die berühmten Fische und Pflanzen vorkommen, ist ein gewisser Artuso, von dem es manchmal gelingt etwas kauflich an sich zu bringen; der Grundbesitzer Graf Piovene soll aber strengen Befehl gegeben haben, dass ohne seine vorhergegangene Bewilligung Niemand graben dürfe. In Schio wurden wir von dem ausgezeichneten Geo- logen, Herrn Ludwig Pasini mit der grössten Zuvor- kommenheit, aufgenommen — wir sahen seine: reich- lichen mineralogischen und palaeontologischen Samm- lungen, die eine allgemeine systematische Sammlung und dann mehrere Localitats-Sammlungen Italiens um- fassen; seine hóchst werthvolle Bibliothek, die immer- fort mit den allerneusten Publikationen aus dem Ge- biete der Geologie und Palaeontologie bereichert wird; seine. geologischen Arbeiten u. s. f. — Eine grosse Sammlung von Petrefakten, Ammoniten, Posydonien, Krebse, Terebrateln u. a. m., darunter mehrere ausge- zeichnete Exemplare aus der Provinz Vicenza, fand ich bei Herrn Michael del Pretto; er mochte sie verkaufen *) Bei Lonigo ist der s. g. Campo d'oro. ein Feld, in welchem lose Rubine, Hyacinthen, Saphire, Korunde u. m. a.edle Gesteine vor- gefunden werden. Herr Graf Piovene besitzt eine. sehr interessante Suite solcher Gesteine. i 545 aber der Preis dafür ist zu hoch.—Catatani ist als Füh- rer anempfehlungswerth; er besitzt immerfort ein reich- liches Assortiment von Mineralien und Petrefakten dor- tiger Gegend; auch bei Freiherrn de Zigno in Padua hat er immer einen Vorrath von verkäuflichen Mineralien vorhanden. Auf der Reise nach Vicenza, die man von Schio, mit einem Omnibuswagen in drei Stunden zurucklegt, wurde mir das Vergnügen zu Theil, den Badearzt von Re- coaro, Herrn Dr. Bologna kennen zu lernen. Dr. Bo- logna ist allen Geologen als ein eifriger Forscher dorti- ger Umgebung bekannt, er soll eine namhafte Samm- lung besitzen, die nach seiner Angabe besonders sehr reich an bei Recoaro entdeckten fossilen Resten von Sauriern, Auerochsen etc. sein soll. Von Vicenza setzte ich meine Reise gegen Verona fort; alle Tavernelle jedoch verliess ich die Eisenbahn, um nach Montecchio maggiore zu gehen, da ich den Wunsch hatte, bei dem dortigen Mineralienhändler Johann Mene- guzzi Einiges anzukaufen. Man findet bei ihm reichliche Auswahl von Petrefakten *) aus der ganzen Provinz Vi- cenza, seine Preise sind billig und auch als Führer ver- dient er alle Anempfehlung.— Bei meiner Ruckkehr alle Tavernelle erfuhr ich, dass im nahen Altavilla auch eine Sammlung zu sehen ware und zwar bei dem Wirth- schafter des Hauses Morosim, Herrn Marcus Severin— ich wollte dieselben sehen, fand aber Niemanden zu Hause—ich kehrte also alle Tavernelle zurück, von wo ich dann mit der Eisenbahn nach Verona weiter.uhr. *) Auch bei Herrn Dr. Beggiato in Vicenza hat Meneguzzi immerfort ein reichliches Lager von Mineralien und Petrefakten vorräthig. 546 Am Bahnhofe wartete schon mein verehrter Freund, Herr Professor Massalongo, um mich in sein mir gast- freundlichst eröffnetes Haus einzuführen. — Ich hatte alsg alle Musse, um seine verschiedenen zahlreichen. Sammlungen zu besehen, die wirklich in jeder Bezie- hung ausgezeichnet sind. Es dürfte sich wohl schwer- lich eine zweite Sammlung fossiler Pflanzen und Früch- te vorfinden, die so reich an Seltenheiten und riesigen Exemplaren sei. Da stehen über 100 Palmen von 2—3 Fuss Höhe (die riesigen: einige davon 60 Cent. lang und 56 Cent. breit) Früchte von Fracastoria und Castellinia*), wel- che den jetzigen Früchten von Adansonia und Crescentia gleichkommen; da wieder ein 3 Fuss hoher Farrn, die For- tisia Reneriana Mass:, dann ein prachtvolles 3 Fuss. hohes Dracaernophyllum venetum Mass., ein Blatt von Musophyl- lum italicum Mass., ferner mehrere Exemplare von Spar- tophycos funalis Mass., ein 2 Fuss hohes Antarthrophyton formosum, Auracarites RotzanusMass., prachtvolle Exem- plare von Silphidium Visianieum, Maffeia ceratophylloi- des, ein riesiges Blatt von Coccolites muzzolonica Mass. mit fingerdicken Nervaturen, in Grösse und Form der jetzigen Coccoloba pubescens ähnlich und so noch viele andere neue und seltene Arten, die alle vom M. Bolea, von Novale **) von Ronca, Salcedo, Vegroni ***) M. *) Palaeophita rariora formationis tertiariae agri Veneti, auctore Dr. A. B. Prof. Massalongo (Atti dell I. R. Ist. ven. 1857 — 58. III. p. 729). **) Flora dei terreni terziarii di Novale nel Vicentino, descritta da Rob. de Visiani ed A. Massalongo (Mem. della R. Accad. di sc. di Torino 1858 T. XVII.: ***| Sulle piante fossili di Zovenedo e dei Vegroni. Lettera del Dr. A. B. Prof. Massalongo al Prof. Rob. de Visiani. Verona 1858. 547 Colle *) M. РазеПо “"). M. Spilecco ***) u. a.. О, der venetianischen Provinzen herstammen. Man kann. anneh- men, dass die Sammlung des Dr. Massalongo uber, 18000 Species zählt, von denen der unerschopfliche, Monte Bolea. ****) allein , uber, 6000, Arten, ‚die andern, ‚Lo- kalitäten über 9000 Arten ‚lieferten und cirea. 3000. Ar- ten anderer Floren von Sinigaglia *****), von Leffe in der Provinz Brescia, von Castelarquato, von Stradella u..s. f. *) Flora fossile del Monte Colle nella provincia veronese, del Dr. A. B. Prof. Massalongo (Mem. dell’ I. В. Ist. Ven. 1857. VID... **) Reliquie della flora fossile eocena del. M. Pastello nella: provin- cia veronese del Dr. A. B. P. Massalongo (Atti dell’ I. R.. Ist, ven. 1858 T. M). m Descrizione d: aleuni fucchi fossili della calcaria del M. Spilecco nella provincia veronese del*Prof. A. Massalongo (Rev. period. dell' Imp. R. Aecad. di sc. di Padova 1855—56 T. III— IV). ****) Brevi notizie storico-statistiche sul. M. Bolca (Ibis di Verona -1857. S. 21; Gazetta off. di Verona 1857. T. II. 97). Ueber die Flora des Venetianischen haben wir ferner noch von Dr. Massalongo: Sopra le plante fossifi dei terreni terziarj del Vi- centino. Padova. 1851. — Sapindacearum fossilium monographia. Veronae 1852. — Plantae. fossiles novae in formationibus tertiariis regni veneti nuper invenfae. | Veronae 1853. — Monografia delle Dombeyacee fossili sino ad ora conosciute (Mem. dell’ Accad, di Verona 1854). — Monografia delle Nereidi fossili del. M. Bolca. Verona 1855.— Syllabus plantarum fossilium, hucusque informatio- nibus tertiariis agri veneti detectarum. Veronae 1859. Specimen photographicum animalium quorundam plantarumque fossilium agri Veronensis. Cum tab. 40. Veronae 1859. — *****) Sulla flora fossile di Sinigaglia. Lettera del Dr. H. B. Massa- longo a Gius. Scarabelli. Verona 1857.— Synopsis florae fossilis Si- nagalliensis. Auct. D. A. B. Prof. Massalongo. Veronae 1858 (Das grüssere Werk über diese Flora ist in Druck; der geologische Theil ist von Herrn Joseph Scarabelli Nob. dei Flaminii bearbeitet). 548 Zahlreich sind ferner die Versteinerungen aus den Ter- tiair-Formationen der venetianischen Provinzen, von Cas- telarquato, aus Piemont u. s. f., dann die Sammlung der fossilen Fische von M. Bolca, Salcedo, Chiavon u. a. O., worunter besondere Aufmerksamkeit verdient der pracht- volle Protobalissum imperiale Mass. aus der Familie der Balistines — das einzige bis jetzt am M. Bolca auf- gefundene Exemplar.) — Einen weltbekannten Namen hat sich ferner Dr. Massalongo durch seine Leistungen in der Lichenologie erworben; höchst reichhaltig und werthvoll ist sein Lichenen—Herbarium, da Massalongo von den ersten Autoritäten ihre Originaltypen erhält und seine Entdeckungen “) in Folge der ununterbro- chenen Forschungen und Studien immer noch sehr zahl- ") Von allen selteneren Arten von fossilen Pflanzen, Früchten und Fi- schen hat Prof. Massalongo Gypsmodelle bereitet, von denen er mehre- re Suiten an Museen überlassen hat; auch die k. k. geologische Reichsanstalt besitzt eine solche Suite von Modellen. **) In Betreff der von Dr. Massalongo auf dem Gebiete der Licheno- logie veröffentlichten Druckschriften erwähne ich: Aluci generi d- Licheni nuovamente limitati e descritti. Verona 1855.—Descrizione di alcum licheni nuovi (Atti dell’ ven. 1857. Il). — Miscella- nea lichenologica (Per le nozze Pazienti-Bizio. Verona 1856).— Neagenea lichenum. Veronae 1854.—Geneacaena lichenum. Veronae 1854.—Frammenti lichenografici. Verona 1855.—Richerche sull’ au- tonomia dei Licheni erostosi e materiali sulla loro naturale ordi- nazione (Bespr. im Lit. Berichte von 1850—54 des zool. bot. Ve- reins. Wien 1855). — Zoophycos, novum genus plantarum fossili- um monographia. Veronae 1855. — Schedula critica in lichenes exsiccatos Italiae, Veronae. 1855.—Dieses letzte Werk bringt ein descriptives Verzeichniss der von Massalongo in 10 Lieferungen ver ausgabten getrockneten Flechten (360 Species), von denen noch wenige Exemplare zu vergeben sind. 549 réich sind. So auch ist seine Phanerogamen-Herbarium von grossem Interesse, welches namentlich die Flora vom Königreiche Venedig reichlich repraesentirt.—Von grossem Wertheist endlich seine Bibliothek, die in mehr als 2000 Nummern, allein phytopalaeontologische und lichenologi- sche Werke enthält, nicht eingerechnet die andern na- turhisthorischen Publicationen. Was Massalongo im Gebiete der Botanik, das ist Edu- ard Nob. de Betta im Gebiete der Malacologie. Höchst ausgezeichnet ist seine Sammlung von Land- und Süss- wasser-Mollusken; sie zählt über 3000 Species, worun- ter über 700 Species Helices, über 300 Arten Clausilien, gegen 300 Arten Bulimus u. s. f. Von grossem Inte- resse ist die Suite der Anomalien (eine Clausilia Brau- nii mit 2 Mundöffnungen u. s. f.). Ausser der grossen systematischen Sammlung besitzt de Betta die Fauna der venetianischen Provinzen *) und die des Nonthals in Südtyrol **). De Betta ist gegenwärtig beschäftigt ein systematisches Verzeichniss seiner Sammlung mit Anga- be der Synonymien, kritischen Bemerkungen u. a. zu verfassen. Auch die Sammlung der Meerconchylien ist sehr schon.—De Betta widmet sich eifrigst auch den Studien der Erpetologie und wir finden ebenfalls ausser einer systematischen Sammlung auch die Fauna der Ve- *) Catalogo dei'Molluschi terrestri e fluviatili delle provincie venete. Di Od. Nob. de Betta e. P. Martinati. Verona 1855. — Descrizione di due nuove conchiglie terrestri del Veneto. Di Od. Nob. de Betta. Verona 1852. **j Malacologia della Val di Non nel Tirolo italiano, di:Od de Betta. Parte I. Molluschi terrestri. Verona 1852. 550 netianischen Provinzen und des Val di Non *) reprasen- tirt, Zweiseltene ‚Exemplare, von Vipera Aspis besitzt de Betta in semer Sammlung, eines mit hervorragendem Penis und das andere im: Akte der Gebärung, ausser- dem: ist fast jede Artin den verschiedenen Altersstadien vorhanden. Hier sah. ich auch: die von, Massalongo in einem einzigen Exemplare bei Padua neu entdeckte Pe- traponia nigra Mass. **), die nach de Betta **) den na- türlichen Ring zwischen den Salamandern und den Tri- tonen bildet, indem sie von der Salamandra atra die Farbe, den Körper, den Kopf, die Rückenfurche. und von Triton alpestris die Natur, die Füsse sammt den Ze- hen und den Sehweif hat. —Mit mancher seltenen Art ist auch die vaterländische Vogelfauna bereichert. Eine schöne Sammlung von Petrefakten, von Meer- eonchylien: und von Land- und Süsswasser-Mollusken finden, wir auch bei Herrn Joh. Bapt. Spinelli; und. na- mentlich ist von hohem Interesse die Fauna der Provinz Brescia! ***) mit den neuen Species: Pupa volsabina Spin., Lymneus solidulus Villa, Unio. Spinelli: Villa, Anadonta Idrina Spin. u. m. a. *) Zur Erleichterung eines Tauschverkehr hat de Betta einen «Catalo- gus systematicus reptilium Europae in Museo exstantium Ed. de Betta. Veronae 1852» veróffentlicht; dann eine «Erpetologia delle provineie venete e del Tirolo meridionale» bearbeitet, welche im Jahre 1857im 34—ten Bande der «Memorii» der Akademie von Verona erschienen ist. ** Annali di sc. nat. Bologna. 1853. ***) Erpetologia delle provincie venete, p. 330; Catalogo .dei Rettili della Val di Non nel Tirolo italiano (Verh. d. zol. bot. Verein. Wien. 1851. II. p. 153). ****) Catalogo dei molluschi terrestri e fluviatili della provincia Brescia- na. Brescia 1851 und in 2. Xufl. 1856. 551 Ferner hatte ich das Vergnügen eine reichhaltige Sammlung von Helices ‘bei Herrn Gabriel von Mortillet*) zu sehen, welcher namentlich seine Beobachtungen auf die geographische und Hóhen—-Verbreitung der Mollus- ken lenkt. — Der Ornitholog findet bei Herrn Kajetan Pe- rini eine’ ausgezeichnete Vogelsammlung und besonders die vollstándige Fauna der Provinz Verona **) mit nicht wenigen seltenen Arten.—Der Vogelausstopfer Benati hat auch manchmal einige schöne Exemplare vorräthig.—Als verdienstvoller Botaniker ist Herr Professor Dr. Anton Manganotti durch seine Schriften und namentlich durch seine Studien in der Pathologie der Pflanzen allgemein bekannt; in dem von ihm früher redigirten Collettore dell’ Adige» finden wir zählreiche gediegene Aufsätze über die Krankheiten der Pflanzen. Fernere naturhistorische Museen finden sich in der Akademie für Handel und Ackerbau, bei dem Herrn Gra- fen Gazzola und bei Herrn Marquis Canossa ete. Ob- schon Herr Graf Gazzola im Jahre 1797 seine ganze Sammlung fossiler‘ Fische von M. Bolca an Napoleon überliess und dieselbe nach Paris wanderte, war Graf Gazzola doch seit jener Zeit neuerdings in der Lage eine zweite Sammlung anzulegen, die in Bezug auf Reich- thum und ‚Seltenheit, der Exemplare den ersten Rang über alle derartigen behauptet, indem sie über 2000 —— ^ Herr v. Mortillet hat mit Herr Franz Dumont den Catalogue critiqué ‘et malacostalique des mollusques terrestres et d'eau douce de la Savoie et du Bassin du Leman im Bull: de Inst. nation. génevois 1857 veröffentlicht. Degli uccelli veronesi. Notizie raccolte da Gaet. Perini (Mem. dell’ Accademia di Verona 1858. XXXVI). nj 552 Doppelplatten zählt, darunter mehrere von Riesengrösse, und mehrere Arten bis jetzt nurin einem. Exemplare am М. Bolca aufgefunden. Herr Marquis Canossa*), welcher als einer der grössten Förderer der Naturwissenschaften anerkannt und als Podesta der Stadt Verona keine Gele- genheit unbenützt lässt, um dieselben zu unterstützen, besitzt ebenfalls reichhaltige Sammlungen von: höchst werthvollen und seltenen ArtenfossilerFischeund Pflanzen. Das Museum der Akademie für Handel und Ackerbau **) besitzt ebenfalls eine namhafte Suite von fossilen Pflan- zen und Fischen und andern organischen Resten, eine schöne Mineraliensammlung, eine sehr interessante Suite aller in der Provinz Verona vorkommenden Marmorarten, eine Sammlung aller im Königreich Venedig vorkommen- den Holzarten, dann eine reichliche Conchylien-Samm- lung, worunter namentlich Erwähnung verdient die von *) Herr Prof. Dr. Massalongo hat vor Kurzem die Sammlung de Marq. Canossa nach dem jetzigen Standpunkte der Wissenschaft geordnet, und bei dieser Gelegenheit war er so glücklich, die fast seit einem Jahrhunderte verschollen gewesene Sammlung des berühm- ten Naturforschers Calceolari auf einem Getreideboden zu ent- decken. **) Diese Akademie ist rastlos bemüht in ihrem Wirkungskreise die Wissenschaften, den Ackerbau, dieIndustrie, Gewerbe etc. zu he- ben, zu fördern. Die Leistungen der Massalongo, de Betta, Perini u. A. wurden durch Ertheilung von goldenen Medaillen anerkannt. Bei der letzten Ausstellung von Industrie-und Ackerbau Produkten im Jahre 1857 war ersichtlich, welche Resultate durch Aneiferung, durch Praemien von Seiten der Akademie erlangt waren; die. Atti dell' esposinione provinciale veronese di agricoltura, industria e delle arti etc. Verona 1857 gaben ein treues - Bild dieser Ausstel- lung und zugleich auch die Geschichte der Akademie selbst. 553 den verstorbenen Mitgliedern der Akademie, Da Campo und Menegazzi*) hinterlassenen Sammlungen der Land-und Susswasser-Mollusken; dann die Sammlung der Insek- ten vom verstorbenen Angelini, der Reptilien, die Vo- gelsammlung u. s. f. Von hohem Interesse ist das Herbarium von Polini, von Da Campo und von Moreni mit Notaten von Segwer.—Auch das Naturalien-Kabinet ат К. К. Lyceal-Gymnasium zu Santa Anastasia unter der Leitung des Professor Massalongo besitzt manches werth- volle, namentlich an fossilen Fischen und Pflanzen. — Auch Herr Dr. Paul Martinati hat reichliche Samm- lungen von Vögeln sammt deren Eiern und Nestern, und von Land- und Süsswasser-Mollusken — aber er hat dieselben nicht bei sich in Verona, wo er ansässig, son- dern auf seinem Landgute in Gorgo **) bei Padua. Mir waren diese Sammlungen um so mehr nicht zu- gänglich, da Herr Martinati sich gerade in Monza befand. Dr. Massalongo, de Betta u. a. hatten sich vor einigen Jahren bestrebt, in Verona einen naturwissenschaftlichen Verein zu gründen, sie hatten auch einen schónen Kreis unter dem mythologischen Namen «bis» — von jun- *) Die von Lud. Menegazzi hinterlassene Sammlung enthált die Ori- ginal-Exemplare zu seiner Malacologia veronese (Mem. dell Accademia di Verona. 1888 XXXII). ** Da Campo hat im Jahre 1849 eine neue Art Helix — H. Pol- linii aufgestellt, die er im 32 Band der Abhandlungen der Veroneser Akademie beschrieben hatte; De Betta hat in seiner Druckschrift: Sulla Helix Pollinii da Campo, Verona 1858 «bewiesen, dass diese Helix nur eine var: albina der H. cincta Müll. sei und Dr. Martinati fand diese Ansicht bestätigt, da die in seinem Garten zu Gorgo aufgezogene Helix Pollinii- Junge zur Welt brachte, die ganz das Ansehen von H. eineta Müll. hatten. 554 gen: kenhtnissvollen. Männern um sich versammelt, sogar Aufsätze in der amtlichen Veroneser Zeitung, im Regolatore amministrativo und in der Specola d'Italia u. à. Journalen yeróffentlicht—wie es aber zu einer förm- lichen Konstituirung kommen $ollte, waren. auf | einmal alle. Theilnehmer verschwunden: und es verblieben‘ de- rem nur fünf--diese verloren dann allen Muth, um zur Bildung einer Gesellschaft zu schreiten und somit lóste sich das Ganze auf. — Das Lokal, wo sich die «bis»: mit ihren Jüngern versammelte, war ein kleines unbe- deutendes Kaffeehaus bei San Sebastiano; — zur Erin- nerung. nahm ich daselbst eine Tasse Kaffee! Eine zahlreiche Bibliothek mit vorzugsweise klassi- schen Werken besitzt das Lesekabinet am Brá. Dieses wird von einer Gesellschaft erhalten, die aus 940 Mit- gliedern besteht, von denen jedes 40 Zwanziger als Jahresbeitrag giebt; eine namliafte Zahl von Journa- len; Zeitungen in allen Sprachen, politischen . und wissenschaftlichen Inhalts, liegen in den verschiedenen " Zimmern auf; und der Fremde, dem mit freundlichster Züvorkommenheit der Eintritt gestattet wird, kann sich hier manche Siunde vertreiben. — Fur das Militair ist ein Leselokal (Casino) in dem. grossartigen von San- micheli erbauten Palast, ebenfalls am Bra, vorhanden. dieses ist aber mit grósserem Comfort eingerichtet, mit Spieltischen, Billards, Tanzsälen etc. | Der Gartenfreund findet in Verona wenig von Bedeu- tung. Der botanische Garten bietet wenig Wesentli- ches; der Garten des Grafen Guisti ist mehr als Park zu» betrachten, verdient aber besucht zu werden wegen der schönen Aussicht, die man von da aus über die Stadt Verona geniesst; Herr Joh. Bapt. 555 Feruzzi, welcher auch die Vanilla planifolia zur Blüthe und Befruchtung brachte und sonstige werthvolle Ge- wachse besass, ist gestorben und sein Garten steht vernachlässigt. Handelsgärtner gibt es mehrere in der Stadt und diese verkaufen Vormittags auf der Piazza delle erbe ihre niedlichen Bouquets je nach der Jahreszeit; auffallend für den Fremden sind jedenfalls die zur Winterszeit zahlreich gebotenen kleinen kugel- runden gelben wohlduftenden Blüthen von Acacia farne- siana, die in und um Verona häufig im freien Grunde kultivirt, zu kräftigen Stämmen gebracht, und nur bei der strengsten Kälte eingehüllt wird.- Elegant geklei- dete Mädchen überreichen den Spatziergängern den gan- zen Tag hindurch am Bra kleine Blumen-Bouquets, wo- für man einige Centesimi zahlt. Vor meiner Abreise von Verona gelang es mir durch freundliche Vermittlung des Professors Dr. Manganotti auch das Institut Mazza besuchen zu können. Dieses Institut, von Don Nicola Mazza aus eigenem Vermögen gegründet, erstrebt mehrere Zwecke. Es werden arme Knaben und Mädchen aufgenommen und je nach ihren Talenten und Wünschen zu wissenschaftlichen Studien oder zu Professionisten: erzogen; daselbst werden die nach Central-Africa ‚bestimmten Missionäre herangebil- det und endlich werden da auch Mohren-Kinder erzogen mit der Bestimmung später in ihrer Heimath unsere Religion, Sitten, Gewerbe etc. zu verbreiten. Gegen- wärtig leben in diesem Institute gegen 600 Zöglinge verschiedenen Alters; dieselben werden durch die Ein- künfte des Don Mazza erhalten, die aber leider in den - letzten Jahren sehr abgenommen haben in Folge der N 4. 1859. 36 556 mehrjährigen Trauben- und Seidenwürmer- Krankheit; dann durch den Erlös der im Institute ausgeführten Hand-Arbeiten, unter welchen namentlich die Seide- und Goldstiekereien und die künstlichen Blumen Er- wähnung verdienen, die wahrlich wundervoll ausgeführt sind, und für welche das Institut bei der Weltausstel- lung in Paris die goldene Medaillle erhielt. Ich fand 22 Mohrenkinder, darunter 13 Mädchen; alle Zöglinge hängen mit grösster Innigkeit an ihrem «Vater», dem ehrwürdigen Don Mazza, und wahrlich er verdient diese Liebe. — Dr. Mazza hat sein ganzes Vermögen aufgeopfert und sehr oft muss er die Mildthätigkeit der Reichen in Verona ansprechen, wenn die Arbeit stockt und Mangel an Brod und Polenta im Institute herrscht. Dieses Institut verdient die kräftigste Unterstützung und namentlich durch häufige Bestellungen von Sticke- reien und künstlichen Blumen, damit ja‘ das Institut nicht eingehe und dann so viele Zöglinge brodlos wür- den! — Eine kleine Sammlung von Waffen, Haus- und andern Geräthschaften, aus Central Africa von den Mis- sionären eingesendet, bietet dem Ethnographen man- ches Interesse. j Von Verona machte ich einen Ausflug nach Mantua, um das Herbarium des Herrn Grafen Anton. Magnaguti zu sehen. Dasselbe ist sehr reichhaltig (über 10,000 Species) an Pflanzen, die er auf seinen Reisen durch Italien, Spanien, Algier*) gesammelt hatte; — vollstan- *) Graf Magnaguti hat im «Fotografo» von Mailand 1859, einige . Skizzen über Algier gegeben, die aber mehr für Touristen als für ' ®otaniker geschrieben sind: im Druck ist seine Reisebeschreibung durch Spanien. 557 dig repraesentirt ist die so interessante Flora der Pro- vinz Mantua. Eine ausgezeichnete Sammlung von Conchylien, Pe- trefacten, Mineralien etc. soll Herr Graf Arco besitzen. Ueber die Lepidoptern-Fauna der Provinz Mantua gibt uns Herr Ach. Nizzoli in seiner Inaugural-Dissertation «Lepidotteri diurni del Mantovano, Pavia 1854» volle Kenntniss. Wir finden als selten vorkommende Arten aufgeführt: Hesperia Tesselum, Hecaerge celtis, Papilio Daplidice, Lycaena Hippothoé u. m. a. und dann eine Var. valesina der Argynnis Paphia. Noch am nämlichen Tage nach Verona zurückge- kehrt, setzte ich dann meine Reise nach Brescia fort, wo ich an Herrn Dr. Erra einen. höchst eifrigen, thä- tigen Forscher seines Landes fand. In dem Collegium Peroni, in welchem Dr. Erra die Naturgeschichte lehrt, fand ich kein grossartiges Museum, aber die Fauna der Provinz Brescia ist, namentlich in Bezug auf Vögel und Insecten, reichlich repraesentirt. Dr. Erra istein kennt- nissvoller Ornitholog. — In letzterer Zeit ist es ihm gelungen, einen Pieper zu fangen, den er auferzogen und nach langen Beobachtungen als eine neue Art er- kannt hat, die in dem demnächst erscheinemden Ver- zeichnisse der Vögel der Provinz. Brescia als Anthus Zitt Err. erscheinen wird. — Unter den Reptilien ist eine Lacerta viridis mit zwei Schweifen sehr interres- sant; von grosser Seltenheit ist die im Territroium von Brescia erlegte Mustela_Erminea. 36° 558 Herr Professor Dr. Zerzi besitzt ein -sehr reichhalti- ges Herbar, die Flora der Provinz von Brescia fast voll- ständig umfassend. Dr. Zerzi ist beschäftigt, diese Flora zu bearbeiten; seine eigenen zahlreichen Beobachtun- gen, dann die vielen im Athenaeum aufbewahrten Mate- rialien fruherer Botaniker, durften diese Arbeit als eine sehr gediegene erscheinen lassen. Das Athenaeum in Brescia hat ein kleines naturhisto- risches Kabinet; von Werth sind die Original-Exempla- re der von Herrn Spinelli beschriebenen Land-und Süss- wasser-Mollusken der Provinz Brescia; sehr reich an seltenen Werken ist die Bibliothek. Das Athenaeum veröffentlicht nun wieder nach langjährigem Stillstand einen Band ihrer «Commentari». Von hohem Interesse fur Archaeologen ist das vom Athenaeum im Jahre 1838 herausgegebene Werk «il Museo Bresciano illustrato», wovon jedoch nur ein Band erschienen ist. Der Geologe findet beim Apotheker Herrn Ragazzoni eine vollstandige Sammlung der in der Provinz Brescia vorkommenden Gesteine, Erze. Petrefakten etc. — Herr Raggazoni ist ein genauer Kenner seines Landes und ist gerade beschäftigt, eine geologische Karte seiner Pro: vinz zu bearbeiten. Das Lesekabinet ist sehr reich an politischen und wissenschaftlichen Zeitungen, Journalen etc.; es zählt 230 Mitglieder, deren jedes 24 Zwanziger als Auf- nahms - Beitrag und 36 Zwanziger als Jahres - Beitrag zahlt, Auch hier wie in allen Städten ist den Fremden freier Zutritt auf zuvorkommendste Weise gestattet. 559 Die stadtische Bibliothek ist ebenfalls sehr reich an seltenen, namentlich die Geschichte Brescia’s betreffen- den Werken.— Dem Archaeologen ist von hohem Inte- resse das alte Theater, das archäologische Museum, in welchem die berühmte Victoria prangt. Der Gartenliebhaber unterlasse ja nicht den Garten des Herrn Camill Brozzon zu besuchen — er wird sich ganzlich zufrieden gestellt sehen. Herr Cocchi, dem der Florist zahlreiche neue und prachtvolle Varietäten von Camellien verdankt, — leitet das Ganze mit gastloser Thatigkeit und Liebe. Das Camellienhaus gleicht einem Walde;—da stehen uber 1000 kraftige 6 bis 9 Fuss hohe baumartige Camellien in freiem Boden ”), еше verschie- den von der andern;—ich sah sie alle in ihrem grössten Blüthen-Schmucke prangen! Auch die Cacteen**)—Samm- lung ist sehr reich und enthalt manches ausgezeichnete Exemplar.—Die Magnolien fand ich ebenfalls in vollster Bluthe. Cocchi machte mich auf ein Exemplar aufmerk- sam, dessen Blüthe grösser und einen Muscateller Ge- ruch hatten, im kommenden Herbste wird diese Magno- lia*™) als eine Variétat im Handel erscheinen. Von Brescia setzte ich meine Reise direct nach Mai- land fort, ich kam aber zu einer sehr ungunstigen Zeit dort an; in Folge der politischen Verhaltnisse waren die Gemüther alle sehr gedruckt.—Mein erster Besuch ^; Im Winter wird die ganze Pflanzung mit Brettern bedeckt, da die Winter grösstentheils sehr rauh sind. **) Cocchi gibt den Cacteen eine Mengung, die aus 1 Theil Erde, 1 Theil Seidenwiirmernmist, und i, Theil Sand besteht und dabei begiesst er die Pflanzen sehr reichlich. ***; Die Magnolien können nach Cocchi eine Kälte von 159 R. ohne nachtheilige Folgen aushalten. 560 galt meinem alten Schulfreunde HerrnAnton Villa, welcher in Gemeinschaft mit seinem Bruder Herrn Johann Bap- tistValla, ein sehr reichhaltiges Museum *) besitzt. Das- selbe enthält systematische Sammlungen von Coleo- pteren und Conchylien **), dann die betreffenden voll- ständigen Faunen der Lombardei *”*) und ebenfalls sehr instructive Suiten von Gesteinsarten und Petrefakten dieses Gebietes. Beide Villa sind unermüdliche Forscher der Lombardei, und haben die Naturwissenschaften mit unzähligen werthvollen Beobachtungen und Entdeckun- gen bereichert ****). Alle Sonntage ist den Schülern der *) Eine Beschreibung dieses Museums gab ich im Jahrbuche der K. К. Geologischen Reichsanstalt, Jahrgang VII. 1856. S. 763, nach mir mitgetheiHen Daten. ! **) Dispositio systematica conchyliorum terrestrium et fluviatilium, quae adservantur in collectione fratrum A. et I. B. Villa. Mediolan. 1841. *** Catalogo dei Coleotteri della Lombardia.— Catalogo dei Molluschi della Lombardia; beide Verzeichnisse finden sich in den bei &e- legenheit des Kongresses in Mailand (1844, von Dr. C. Cattaneo herausgegebenen Notizie naturali e civili sulla Lombardia, **** Unter den vielen von Villa veröffentlichten Schriften erwahne ich: Sulla costituzione geologica e geognostica della Brianza e segna- tamente sul terreno cretaceo. Milano 1844. — Comparsa periodica delle Efimere nella Brianza (Economista Nov. 1847). — Osserva- . zioni entomologiche durante l'eclisse del 9 Ott. 1847 (atti dell’ Accad. fis med. stat. Milano 1847).— Degli Insetti carnivori ad- operati a distruggere le specie dannose all’ agricoltora (Spettatore III. 19. 26. Giornale agrar. lomb. ven. Gen. 1847). — Necessità dei boschi nella Lombardia (Giorn. dell Ing. Arch. ed Agron. 1856 Ш, N° 7, 8). Ulteriori osservazioni geognostiche sulla Brianza (Gior. dell Ing. Arch. ed Agr. 1857. IV).—Osservazioni geognos- tiche geologiche fatte in una gitta sopra alonni cilli del Bresciano e del Bergamsco (Gior. del Ing. 1857 V). Sulla distribuzione -oro-geografica dei Molluschi terrestri nella Lombardia. ‘Atti della soc. geolog. di Mitano 1859) u. m. a. 561 verschiedenen Lehranstalten und jedem sonstigen Freun- de der Naturwissenschaften der Zutritt gestattet und die Gebruder Villa bemühen sich auf jede Art der Jugend Neigung und Liebe zu diesen Studien einzu- flössen. Das städtische Museum *) unter Leitung des Herrn Georg Jan mit dem Directions Adjuncten Herrn Dr. Em. Cornalia**)und dem Adjuncten Herrn Christian Bellotti*”*), ist sehr reichhaltig an prachtvollen und seltenen Exem- plaren;—nur ist zu bedauern, dass das Lokal der Gross- artigkeit der Sammlungen nicht entspricht, indem das- selbe nur aus schmalen Gängen und kleinen Zellen besteht; es ist schon seit mehreren Jahren ein ande- res mehr geeignetes Gebäude dazu bestimmt, es zeigen sich jedoch immer Hindernisse, die die Uebersiedlung der Sammlungen noch in die Ferne hinausschieben. Die reichste und werthvollste Sammlung ist die der *) Cenni sul museo civiso di Milano 1857. Am Schlusse findet sich ein Verzeichniss aller im Museum aufbewahrten Reptilien und Amphibien mit Angabe der Doubletten behufs Tauschverkehrs (S. Allg. deutsch. Nat. 36 Zeit. Dresden III. N. 1. 8). .**) Verfasser des ausgezeichneten Werkes: Monografia del bombi- ce del gelso (Mem. dell’ I. R. Ist. Lomb. 1857); dann der: Na- tura rappresentata e descritta. Milano 1856. — Notizie geominera- logiche sopra alcune valli meridionali del Tirolo. Milano 1848. — Sulle branchie transitorie dei feti Plagiostomi (Gior. dell’ I. R. Ist. Lomb. IX f. 52. 1857); dann der mit Panceri herausgegebe- nen: Osservazioni zoologico anatomiche sopra un nuovo genere di crostacei isopodi sedentarii (Gyges branchialis; (Mem. d. R. Accad. Torino 1858. XIX). ****| Herr Belotti widmet sich speciell den Studien der Ichtyologie und hat u. m. a. in den Studii geologici e paleontologici von Stoppeni die Beschreibung der fossilen Fische geliefert. р 562 Reptilien *) und Amphibien (gegen 1000 Spec.), da der Director Dr. Jan **) alle seine Krafte dieser Fami- lie von Thieren widmet, um die Iconographie ***) der- selben, so viel wie möglich zu vervollständigen. Ferner verdienen alle Aufmerksamkeit die Tertiärpetre- fakten, die das Material lieferten zu Brocchi’s «Gonchio- logia subapennina», ferner die Sammlungen von Säuge- thieren (über 400 Spec.), der Mineralien, (mit den prachtvollen Schwefeln, Cólestinen u: Arragoniten aus Sicilien), der Conchylien, Insekten etc. etc. besonde- re Erwahnung aber erfordert das vollstandige 7 Me- ter lange Skelet von Balanophora Cuvieri, welches mit andern fossilen Knochen von Wallfisch, Delphin, Rhi- noceros, Elephant etc. von Cortes: in den Apenninen von - Piacenza aufgefunden und der Napoleonischen Regie- rung gegen eine hohe Lebensrente verkauft wurde. … Bei Herrn Marani sah ich eine niedliche Sammlung von Conchylien und Tertiárpetrefakten.— Cav. Turati soll eine ausgezeichnete Sammlung von Vógeln, Conchylien ‘und Insekten haben,— Mahler Galeazzi eine schóne Co- leopteren Sammlung. Ich kann nicht mit Stillschweigen ERTL pan dass man in einigen Sammlungen noch s. g. Lusus naturae *) Hier findet sich die höchst seltene Monolophis Herpeton, von welcher ein zweites Exemplar sich in Paris vorfindet. **) Ueber die magnetische Kraft, die Herr Dr. Jan auf die Schlan- gen und Eidechsen ausübt, die er lebend in Kasten bewahrt, lese man Eversmann’s «Erinnerungen» im Bulletin des Naturalistes de Moscou. 3. 1858. ***j Kine Skizze des Planes dieser Iconografie gibt Dr. Jan in der Rev. et mag. de Zoologie. Paris 1858. N° 10 unter dem Titel: «Plan d'une Iconographie descriptive des ophidiens efc.» 563 aufbewahrt und diese, manchen Formen organischer Theile gleich sehend wirklich als solche anzuerkennen glaubt. Eine Suite solchartiger organischer Reste fand ich bei dem Ingenieur Herrn Joseph Cerim; da gab es fossile Nieren, Herzen, Gedärme u. s. f.!!! *). Eine sehr reichhaltige, sehr instructive Sammlung von Petrefakten aus der Lombardei findet: sich beim Abbé Herrn Dr. Anton Stoppani "), welcher, ein kennt- nissvoller Paleontolog, ein unermüdlicher Forscher sei- nes Gebietes, die Wissenschaft mit zahlreichen werth- vollen Daten bereichert. - Das K. K. Institut der Wissenschaften, welches den nehmlichen Wirkungskreis hat, wie das K. K. Institut in Venedig, hat namentlich unter dem Präsidium des K. K. Feldmarschall-Lieutenants Herrn Camill Vacano Frei- *) In Cerinis Druckschrift. «Idee della filosofia geologica e paleonto- logica etc. Milano 1858» finden sich seine Ansichten ausgesprochen. **) Abbé Stoppani ist Verfasser «der Studii geologici e paleontologici sulla Lombardia. Milano 1858» (besprochen von Villa in den Atti dell Accad. f. m. statist. 1858 und von Buzzoni in der Cronaca von Cantu 1858. IV Jahrg. Ней 2); dann Herausgeber der «Pale- ontologie lombarde ou description des fossiles de la Lombardie ete., wovon bis jetzt 8 Hefte erschienen sind und Stoppan? s Monographie der Gasteropoden vom Esino etc. enthált; für die folgenden Hefte sind schon mehrere Arbeiten vorbereitet, und von Cornalia über fossile Knochen der Lombardei (Stoppani in der Cronaca von Cantu. Jahrg.IV. Heft 22. 1858— beschreibt eine neue Knochenreiche Hóhle, bekaunt unter dem Namen: il buco dell Eremita — bei Levrange in Val Dignone, Provinz Brescia , von Meneghini über Cephalopoden, und von Massalongo über fossile Pflanzen u. s. f. Endlich hat Stoppani in den Atti der Mailander geologischen Ge- sellschaft zu von Hauer's Geologischen Karte der Lombardei (Jahrb. d. K. K. Geolog. Reichsanst IX. 1858. S. 445) einige Erläuferun- gen gegeben. 564 herrn von Forte Olivo einen kräftigen Aufschwung sei- ner Thatigkeit zur Hebung, Forderung und Verbreitung der Wissenschaften erhalten, und der Secretär Herr Dr. Jobis Curiom *) ist der erste Geologe und Mon- tanistiker der Lombardei, nach welchem sich die jün- geren herangebildet haben. Von dem K.K. Institut er- scheinen die «Memorie» und die «Atti, welche letztere früher den Titel «Giornale» führten. In Mailand ist auf eine von der K: K. geologischen Reichsanstalt schon früher an H. Director Jan ergangene Anregung, durch Professor Robiati erst kurzlich eine geologische Gesellschaft in’s Leben gekommen, deren Prasident Dr. E. Cornalia und Secretäre Abbé Stoppam und Professor Omboni sind **). Die Gesellschaft, welche ihre Studien auch auf die andern Zweige der Naturwis- senschaften ausdehnt und bis jetzt drei Hefte ihrer «Atti» veröffentlicht hat, findet ihre grösste Thätigkeit in den jüngeren Freunden der Naturkunde. *) Von Curioni haben wir u. m. a. Schriften: Cenni geologici dei terreni terziari di Lombardia (Politechnic. 1839) ,—Stato 'geologico della Lombardia (Notiz. natur. e civ. di Cattaneo 1841). — Sui terreni di sedimento inferiore dell’ Italia settentrionale (Mem. dell I. В. Ist. Lomb. 1845. XI);—Sulla distribuzione dei massi егга- tici (Gior. dell I. В. Ist. Lomb. 1841. II) — Sulla successione normale dei diversi membri del terreno triasico in Lombardia (1. c. 1855. VID u. s. f. **) Omboni hat in seinen scenni sullo stato geologico dell’ Italia. Milano 1856, dann in der: «Série du terrain sédimentaire de la Lombardie (Bull. de la soc. géol. de France. Sér. 2. T. XII, 1853) sehr werthvolle Daten über die geologische Beschaffenheit dieses Landes gegeben. Omboni hat ebenso wie Stoppani zu v. Hauer’s geologischen Karte einige Erläuterungen gegeben in den Atti della Soc. geolog. Milano. 1859. S. 2. 565 Die wichtigsten Bibliotheken in Mailand sind die des K. K. Instituts der Wissenschaften, der Brera und die Biblioteca Ambrosiana; diese letztere im Jahre 1609 yom Kardinal Borromei gegründet, besitzt im Allgemeinen nur theologische Werke; sieist sehr reich an seltenen Manu- scripten, aus denen Muratori so schön geschöpft hat, an Original-Briefen von Heiligen, an herrlichen Gemäl- den und Zeichnungen, unter andern der Karton der Schule von Athen von Raphael u. s. f. Hier war der weltbekannte Polyglott Abbé Angelo Mai als Bibliothe- kar angestellt: Ausser den gewöhnlichen Bibliotheks- Beamten sind noch vier Doctoren Theologiae mit je 2000 Zwanzigern jahrlichen Gehalts, welche sich -nur mit dem wissenschaftlichen Theile zu beschäftigen haben, nämlich Durchsicht, Studium, Veröffentlichung aller wichtigen theologischen Schriften etc. In dem ehemaligen Jesuiten-Kollegium Brera findet sich das K. K. Institut der Wissenschaften mit seiner sehr reichhaltigen Bibliothek, dann die Bibliothek der Brera selbst mit dem ganzen Haller’schen Büchernach- lasse, ferner ein im Jahre 1808 errichtetes Medaillen- und Münzkabinet mit den Museen Caroni, Anguissola, S. Clemente, Millingen und Canonici bereichert, eine höchst werthvolle Gemälde-Gallerie, ein Saal mit Studien, mehrere Ateliers für Bildhauer, Maler und Steinschnei- der, physikalische und technologische Kabinete, ein botanischer Garten etc. etc. etc. | Unter den vielen Handelsgartnern sind zu erwähnen die der Herren Burdin bei Porta orientate und Tagliabue bei Porta Vercelina. Beide haben in reichlicher Menge die neuesten Raritäten und namentlich sind es Camellien und 966 Magnolien *), die vorherrschend sind. Beide Gärtner veröffentlichen alljährlich die Kataloge ihrer Vorräthe und namentlich jener von Burdin ist mit zahlreichen Notaten über die Kultur der betreffenden Gewächse bereichert. ' Die in Mailand befindlichen berühmten Kirchen und sonstige Gebäude, wie die Domkirche mit der in Be- zug auf Anatomie bewunderungswürdigen Statue des heil. Bartholomeus von Marcus Agrati, mit dem im Jahre 1786 am Fussboden gezogenen Meridian, mit der un- terirdischen mit Silberplatten ausgetafelten Kapelle und dem krystallenen Sarge, wo die Gebeine des heil. Carl Borromeus ruhen u. m. a. Merkwürdigkeiten; die uralte Kirche St. Ambrogio im 4. Jahrhundert vom heil. Am- brosius, der in Mailand Lehrer war, erbaut, mit dem Grabmale der uralten Edlen von Petracanta aus dem IX Jahrhundert, des Historikers Candidus Decembrius , des Konigs Bernhard von Italien, dem Kaiser Ludwig der Gütige die Augen ausstechen liess, mit der Kanzel aus den Zeiten Kaiser Ferdinands 1, mit dem mit goldenen Platten ausgelegten Hochaltar, an dem die Könige von Italien mit dereisernen Krone gekrönt wurden u. s. f., die 16 Säulen zu San Lorenzo, die zu den Bädern des Nero, oder nach anderen des Aurelius Severus gehört ha- ben;—die Kirche San Stefano, schon anno 433 gebaut, mit dem noch immer rathselhaften Rade, worauf die Worte «Rota sanguinis fidelium, die Kaserne der Pom- piers alla Madonna delle Grazie mit dem Abendmale von Leonardo da Vinci u. s. f. u. s. f. — alle zu be- schreiben, fühle ich mich nicht im Stande; nur dies *; Bei Tagliabue kostet ein 3 Fuss hoher Pflanzling von Magnolia 4—5 Zwanziger. 567 muss ich noch bemerken, dass der sogenannte Carne- valone *), der in Mailand sonst immer in Saus und Braus, mit unzähligen Masken zu Fuss und zu Wagen, mit Bombardement von Gypskügelchen **), Confecten, Blumen, Pomeranzen etc. unter einem Zusammenlaufe von vielen Tausenden von Menschen aus andern Stadten gefeiert wurde, in diesem Jahre gänzlich unbeachtet vorbei. ging! é' Von Mailand aus machte ich einen kleinen Ausflug nach Monza und einen andern nach Pavia.—Monza***) ist die alte Haupt- und Krönungsstadt der Könige von Italien; besonders bemerkenswerth ist die Kirche San Giovanni mit ihren uralten Basreliefs an dem Thore, die Kénigin Theodolinde, und ein anderes hinter dem Chor vom Jahre 1290 eine Krönung, der die deutschen Kurfürsten beiwohnten, vorstellend. Der Schatz sammt der eisernen Krone ist hinter einem Altarblatte aufbe- wahrt; sehenswerth ist auch der ausgetroknete Kôrper des bei der Belagerung von Monza 1413 getödteten Hector Visconti. — Der Park ****) an der К. К. Villa ist einzig in Italien, er umfasst einen Flächenraum von m ri *; Seit den Zeiten des heil. Ambrosius wird in Mailand und im zum Ambrosianischen Ritus noch gehürigen Territorium, nach dem Ascher- mittwoch noch der Donnerstag und Samstag als Fasching gefeiert. **) Diese Gypskügelchen, die s. g. Benis haben ein von dem Gesetze bestimmtes Gewicht und werden in grossen elastischen Löffeln ausgeworfen. j Nicht weit entfernt von Monza ist Desio mit der Villa Cusani mit einer englischen Anlage und einem exotischen Pflanzengarten, all- wo die Kultur der Ananasse im Grossen betrieben wird. ****| Besprochen in den Mittheil. des Forstvereins der österr. Alpen- Lander 1857. N° 26. “u. 568 beiläufig 1200 Joch; die Waldungen (524 Joch) be- stehen aus Eichen, Kastanien, Ulmen mit eingemeng- ten Platanen, Robinien, Tulipiferen, Sophoren, Ailan- then u. m. a.; inder Baumschule (16 Joch circa) wer- den viele Tausende der schönsten einheimischen und exotischen Holzarten auferzogen, wofür alljährlich be- deutende Summen verausgabt werden. In der Fasanerie werden jährlich an 1500 Fasanen aufgezogen etc. An der Strasse nach Pavia ist erwähnungswerth die Certosa mit ihren Mosaikarbeiten, mit dem Grabmal ihres Stifters, Herzogs lohann Galeazzo, dem mit Wall- fischzähnen ausgezierten Altar, den Gemälden von be- rühmten Meistern etc. In historischer Beziehung hat die Karthause einen Nahmen wegen der im 16. Jahrhun- derte erfolgten Gefangennehmung Franz I. Königs von Frankreich.—Der Agronom findet seine Freude an den herrlichen fetten Wiesen, die Winter und Sommer hin- durch unter Wasser stehen und 7 — 10 Manden *) ge- *) Als ich diesen Weg gegen Hälfte März machte, war schon der erste Schnitt vorüber. Diese Art von Wiesencultur nennt man а’ marcita und wurde von: den Cisterciensern, die im nahen Chiara- valle ein Kloster hatten, eingeführt. Das dazu nöthige Wasser wird entweder von den vielen schiffbaren Kanälen (Navigli), die das Land in vielfacher Richtung durchschneiden, hergeleitet, oder yon Quellen, die zu Tage gebracht (Fontanili , das Wasser mittelst Ka- nälen, die nur so viel Fall erhalten, als zum langsamen Fliessen des Wassers nöthig ist, auf die bestimmten Wiesen liefern. Die ganze Umgegend von Mailand, Gorgonzola, Lodi, Pavia, Monza u. а. 0., мо eine solche Wiesenkultur betrieben wird, hat auch grossartige Viehzucht und die hievon gezogene Milch wird fast aus- schliesslich zur Bereitung von, irrigerweise Parmesan genannten mit mehr Recht Lodigiano Käse und zum s. g. Strachino verwendet. 969 ben. Die hundertthürmige Stadt Pavia bietet wenig Be- sonderes; zur Schulzeit ein Gewuhle von wiessbegieri- ger Jugend, in der Ferialzeit eine ausgestorbene Stadt.— Mit meinem hochverehrten Freunde, dem Herrn Professor Dr. Balsamo Crivelli besuchte ich das Naturhistorische Museum *) der К. К. Universitat. Alle Sammlungen wur- den von besagtem Professor nach dem gegenwartigen Standpuncte der Wissenschaft neu geordnet, alle wurden neu catalogisirt und bei dieser Gelegenheit wurde manch neues noch unbeschriebene Thier aufgefunden, viele Sammlungen wurden ganz neu hergestellt; viele erhielten reichlichen und seltenen Zuwachs, unter andern die Fauna der Myriapoden und Crustaceen der Provinz Pavia mit den neuen Arten Isaura ticinensis Bals. und Armadillo Brambillae Bals. **). Ein in den Waldungen am Ticino aufgefangenes Hermelin u. m. a. ziert die vaterlàn- dische ‚Fauna. Eine ausgezeichnete vaterländische Vögel-Fauna ***) fand ich bei Cav. Joseph Brambilla; darunter die sehr seltenen Falco peregrinus und rufus; die seltene Nuci- fraga Caryocatactes, Sylvia rubetra, Anthus Richardi, Fringilla montium, Numenius phaenopus; Ciconia Gar- zetta, Podiceps auritus u. m. a.; fast von jeder Art sind ganze Reihen von Exemplaren in verschiedenen *) Herr Prof. Balsamo-Crivelli hat eine Druckschrift veröffentlicht — Quadri sinnotici di zoologia. Pavia 1857—58, welche für Studie- rende als Führer im Museum sehr dienlich ist. **) Di un nuovo crostaceo della famiglia dei Branchiopodi-fillopodi riscontrato nella provincia di Pavia e considerazioni sopra i generi affini (Mem. dell’ I. R. Ist. Lomb. 1858, VII. fasc. 3). ***j Elenco degli uccelli, che^si trovano nelle pianure dell’ agro pa- vese. di G. Brambilla (Strenna pavese 1856). 570 Alter, Grössen und Farben und besonders sind die Haussperlinge und die Staare in zahlreichen verschie- denartigen Exemplaren vertreten. Herr Dr. Theodor Prada hat eine schöne Sammlung von Insekten *) und von Land- und Süsswasser - Mollus- ken der Provinz Pavia "). — Die Lepidoptern ***) und Conchylien Sammlung des Marquis del Mayno konnte *) Curculioniti dell’ agro pavese del Dr. Teod. Prada. Pavia 1857. in welchem Verzeichnisse ‚öfters eine von Virg. Betta im Jahre 1847 ‚geschrieben Inaugural-Dissertation «De quibusdam coleopteris agri Ticinensis «citirt wird, in welcher mehrere neue Arten be- schrieben werden, wie Tropideres pictus Betta Apion onsuratum (in Villa's Katalog. Ap. Centrimacula Betta), Sitones maculipes Betta, Smicronyx aericollis und minusculus Bett. u. m. a. u. m. a. Die Diognosis einiger dieser Arten finden wir auch in dem Verzeich- nisse von Prada.—Ueber Coleopteren der, Provinz Pavia schrieben früher schon Ludw. Aragena: de quibusdam Coleopteris Italiae no- vis ac rarioribus (1830), dann Ludw. Cadolini: Enumeratio cara- bicorum Ticinensium etc. (1820).—In der Strenna pavese vom Jah- re 1857 finden wir von Pel. v. Strobel auch ein Verzeichniss der um Pavia vorfindlichen Wanzen. **) Ueber Land- und Süsswasser-Mollusken der Umgebung von Pavia haben wir ein Verzeichniss von Am. Rezia in einer Inaugural-Dis- sertation vom Jahre 1848: Enummerazione sistematica dei Gastero- podi terrestri e fluviatili dei dintorni di Pavia; dann von Pel. von Strobel: Lumache ed ostriche dell' agro Pavese (Strenna par 1856). **") Lepidotteri dell’ agro Pavese (Strenna pavese 1857), unter wel- chen Erwáhnung verdienen Leucophasia sinapis L. in einer Varietat mit schwarzen Flecken an den Vorderflügeln und grüner, schwarz- marmorirter Unterseite; diese würde einer Var. von Leuc. Lathyri Hübn. gleichkommen, aber diese Art wurde in der Provinz Pavia noch nirgends aufgefunden; dann Satyrus Janira Latr. mit einer. Varietät, die eine gelbliche Scheibe mit schwarzem Auge auf den Vorderflügeln und ein lichtgraues Band an dem untern Theile der Hinterflügeln zeigt. 571 ich nicht sehen, .weil sie, schon eingepackt war, da Marquis del Mayno im Begriffe war, nach Mailand zu übersiedeln. Wegen Mangel an Zeit war es mir nicht môglich, den botanischen Garten zu besuchen und die Vallisneria pusilla *) zu sehen, die zwischen Herrn Paul Barbiert und Professor Dr. Manganotti zu so vielen Debatten Ursache gab. Endlich war ich am Ziele meiner Reise; auf meiner Rückreise hielt ich mich in den verschiedenen Orten auf, um nochmals meine Freunde und Bekannte zu be- grüssen und so ging es dann bis Laibach **), wo ich *) Antorno ad una specie di Vallisneria teste osservata nel Pavese da P. Barbieri; lettera a! Sign. Prof. Dr. S. Garovaglio. Pavia 1853.— Dr. Manganotti im Collett. dell’ Adige 1853. N° 51 und 57 be- streitet die Aufnahme dieser Vallisneria als selbständige Art und schreibt den lokalen Verhältnissen diese von der Val. spiralis 'theilweise abweichenden Merkmale zu. **) Die Grotte von Adelsberg habe ich nicht gesehen— ich glaube aber einige darauf bezügliche Druckschriften erwáhnen zu müssen. — Durch Unterstützung der K. K. Geologischen Reichs-Anstalt im Jahre 1850, dann im Jahre 1851 im Auftrage des K. K. Handels- Ministeriums, und im Jahre 1853 im Auftrage des K. K. Finanz- Ministeriums hatte Herr Dr. Adolph Schmidt mit Beihülfe eines Bergingenieurs und einiger Bergknappen behufs markscheiderischer Aufnahmen die Krainer Grotten oftmals untersucht, die Resultate dieser Untersuchung finden sich in einem vorläufigen Berichte: «Bei- trag zur Höhlenkunde des Karst (Sitzb. d. K. Ak. d. Wiss. Wien. Dec. Heft, 1850), dann in der Abhandlung über den unterirdischen Lauf der Recca» (l. e. Mai Heft 1851)», in dem «Wegweiser in die Adelsberger Grotte und die benachbarten Hóhen Karst. Wien 1853 «und endlich in dem ausführlichen Werke: Grotten und Höhlen von Adelsberg, Lueg, Planina und Laas. Wien 1854, — in welchem auch geognostische Bemerkungen gegeben und die Fauna M 4. 1859. 37 Sega ee, Ee Е E SS nes Sas Se SSS SSS 572 die Freude hatte, den Nestor der krainischen Naturfor- scher, den verdienstvollen Herrn Ferd. Schmidt in voll- ster Gesundheit zu finden. Ausgezeichnet prachtvoll sind Schmidt's Sammlungen von Land- und Susswassermollusken und von Insekten; besonders von hohem Werthe die Sammlung der Landes- Fauna und namentlich die der Grottenthiere. Nur dem rastiosen unermüdlichen Eifer des Herrn Schmidt ist es zu verdanken, dass die Fauna von Krain dem wis- senschaftlichen Publikum bekannt und die Wissenschaft mit zahlreichen neuen Arten bereichert wurde. Da stehen die seltenen Leptodirus"), Pristonychus, Adelops, Anophthalmus, Sphodrus, Quedius, die Carychien, diePro- teen und viele andere augenlose Thiere, über welche in - zahlreichen Schriften”) Mittheilungen gegeben wurden. Fauna und Flora der betreffenden Hohlen besprochen werden. Auch von Dr. Ethb. Costa haben wir einen s. g. Führer: «die Adelsberger Grotte, Laibach 1858», welcher jedem Fremden anzuempfehlen ist. Dr. Costa hat auch eine Schilderung der Adelsberger Grotte in dem - Denkbuch der Anwesenheit Allerh. Majestäten Franz Josefund Elisa- beth im Herzogthum Krain. Laibach 1857» gegeben, als dieselbe von I. Majestaten im Marz 1857 besucht wurde.—Herr Dr.Kleefeld Reise- bericht in den Abhandl. d. Görlitzer Naturf. Gesellschaft. IX.W. 1859, ^| Auf Leptodirus sericeus fand v. Heufler eine als Isaria eleuthera- torum N. bestimmte Pilzbildung etc. (Verh. v. K. K. Zool. bot. Wien 1858. V. p. 93). **) Z. B. von Schiddte in der Overs everdet К. D. Vidensk. Selsk. Forhandl. Kjóbenhavn 1847 und in det К. D. Vidensk. Selsk. Skrift. Kyobenhaven 1855. — Von Motschulsky in dem Bulletin d. Nat. Jahrg. 1850, 1851 dann 1851 u. 1855.—Von Ferd. Schmidt in der Laibacher Zeitung 1852, in Haidinger’s Berichten über Mit- theil. d. Fr. d. Naturw., in der Stettin. Entomolog. Zeit. 1851, im Illyr. Blatt. 1832. №3, 1846. N° 98, 1848. №2, 1850. № 154, in den Verh. des z. bot, Vereins u. s. f. — Von Ludev. Müller 919 Das Landes-Museum unter der Leitung des Herrn Karl Deschmann hat zum Zwecke, die vaterlandische Fauna und Flora*) so vielals möglich vollständig darzustellen und dies ist auch nach allen Kräften geschehen, ohne jedoch auch Sammlungen von ausservaterlandischen Produkten behufs Belehrung, Vergleichung etc. zu entbehren. Auch eine vom verstorbenen Provicar Dr. Knoblocher eingesandte Sammlung von ethnographischen Gegenstanden aus Central-Afrika ist von hohem Interesse. Erwahnung ver- dienen die in dem Museo aufbewahrten Autographen des Mineralogen Freih.Sigm.Zois™) u. Anderer; das Herbarium in den Verhandl. der zool. bot. Ges. Von Dr. J. R. Schiner in Schmidt s «Grotten und Höhlen von Adelsberg, Lueg, Planina und _ Laas. Wien 1854» und in den Verhandl. der z. b. Ges. — Von Fiirst Khevenkiiller und Pokorny ebenfalls in den Verh. der zool. bot, Ges.—In Sturm’s Deutschl. Fauna V. АБВ. 15. Bd. — Von Doleschal in Sitzber. 4. К. Ak. d. Wiss. Wien 1852.— Von Freyer in Haidinger's Berichten. — Von Fitzinger in den Sitzber. der K. Akad. Wien 1850 etc. etc, etc. Eine Flora von Krain hat Herr Fleischmann in den «Annalen der К. К. Landw. Ges. in Krain» Laibach 1843, II. Abth. VI, Heft gegeben. Seit jener Zeit jedoch haben die unermüdlichen Forscher Freyer, Deschmann u. A. so viele neue Entdeckungen gemacht, dass es wirklich an der Zeit wäre, auf die Herausgabe einer neuen Flora zu denken. Herr Freyer hat ein werthvolles Material beisammen, aber — wann wird er Zeit finden, dasselbe zu bearbeiten? **) Herr Dr. Kleefeld in Görlitz hat Proteen lebend nach Hause ge- bracht und dieselben mit Regenwiirmern gefüttert. In seinem Rei- sebericht (Abhandl. d. naturf. Ges. zu Görlitz. IX Bd. 1859) spricht Dr. Kieefeld die Ansicht aus, dass der Proteus eine verirrte gleichsam verunglückte Salamanderquappe sei, die durch die Strö- mung des Wassers in unterirdische Höhlen gerissen, hier in Er- mangelung des Lichtes zwar aufwuchs, aber nicht zu ihrer normalen Entwicklung gelangen konnte, und dass es daher gewagt sei, eine 37° + —- 574 von Hiaamck mit einem umständlichen Nomenklator in Manuskript; das Herbarium von Hacqaet, das von Jansa, von Plemel mit einem Manuskripte: Beitrag zur Pflan- zen-Geographie Krains etc.; eine von Freyer benannte: Vipera gigantina, der Vipera Prester nahestehend; die in Krain als erstes Exemplar aufgefundene Emys eu- ropaea, das Herbarium vivum Eupensis Joan. Gabr. Gal- ler Mag. Ph. et Med. Dr..... a Joan Bapt. Flyissen de Luttenberg Phil. et Med. Dr. etc. congestum anno 1696 mit 4—5 aufgeklebten Pflanzen und Benennungen in lateinischer und deutscher, mitunter auch in kraini- scher Sprache etc. etc. etc. Der Verein des Landesmuseums veröffentlicht von Zeit zu Zeit Berichte und Beiträge *) zur vaterlän- dischen Fauna und Flora, welche nicht wenige werthvolle Daten liefern über ein Land, welches noch reichliche Schätze birgt und daher den krainischen Forschern noch namhaftes Material zur Bearbeitung liefert. Thierklasse, deren Entwicklungs-Geschichte noch so in Dunkel ge- hüllt ist, in zahlreiche Species trennen zu wollen. *) Von Freih v. Zois finden sich einige Briefe in dem von Dr. ЕФЬ. Costa herausgegebenen «Vodnik Album» (Laibach 1859) abgedruckt, deren einer eine von Graf Hohenwarth in die Wocheiner Gebirge, unternommene Reise, ein anderer die Petréfakten des Triglavs etc. beschreibt. ^^) «Landesmuseum in Herz. Krain 1836—1838. Laibach1838— 1839» diese zwei Hefte enthalten eine Aufzählung von Geschenken ;—Jahres- heft desVereins des Krainer Landes-Museums. Redig. von Karl Desch- mann, N° 1, 2. 1856, 1858 «enthalten Beschreibung des Hylobius variegatus Schm., der Monas prodigiosa Ehr., die Berichte des Vereins vom Jahre 1849 bis 1855, die naturwissenschaftlichen Forschungen in Krain, Verzeichniss der Land-und Süsswasser-Mollusken Krains, über Grottenkunde etc. etc. 579 Kin sehr eifriger Malacolog ist Herr Heinrich Hauf- jen *), ein Zögling des Herrn Ferd. Schmidt; er besitzt eine Sammlung von Land- und Süsswassermollusken, in welcher die Krainer Fauna vollständig repräsentirt ist, von hohem Interesse sind namentlich die verschiedenen Carychium **) Arten, die Helix Hauffeni u. т. a. aus den Grotten Krains. Ein unermüdlicher Forscher Krains und namentlich der Grotten und Höhlen ist ferner der Messerschmidt- meister Herr Hoffmann, bei welchem man alle seltenen Vorkomnisse Krains an Insekten, Conchylien, Proteen, Pflanzen etc. zu sehr billigen .Preisen und in schönen instructiven Exemplaren erhalten kann. In Graz erregt das grösste Interesse das Joanneum. Im Jahre 1811 hatte Seine Kaiserliche Hoheit Erzherzog Johann Baptist seine höchst werthvollen und umfangs- reichen Sammlungen von Kunst und- Naturschätzen den Ständen Steiermarks mit der Bedingung geschenkt, dass diese behufs Förderung der Wissenschaft in einem ei- genen Gebäude aufgestellt würden. Diese Sammlungen bilden den Grund des gegenwärtigen Joanneums, wel- *) Im 2ten Jahreshefte des Vereins d. Krain. Land.Mus.1858 S. 19 gibt Herr Hauffen ein systematisches Verzeichniss der Land-und Süsswas- ser-Mollusken Krains. Wenn man dieses Verzeichniss mit jenem ven Herrn Schmidt in Jahre 1847 herausgegebenen systematischen Ver- zeichnisse vergleicht, so ist den Krainer Forschern gewiss aller Dank zu zollen, dass sie rastlos in ihren Arbeiten fortschreiten; wir können daher die Hoffnung hegen, dass wohl bald das 3te Jahresheft mit reichlichen Beiträgen zur Fauna und Flora Krains erscheinen wird. Von H. Hauffen über neue Carychien u. a. sehe man Werhandl. d. K. K. Zool. bot. Ges. Wien 1856, IV. p. 465. 623. 702 u. Frauenfeld’s Bemerkungen hierzu l|. c. p. 93. Ah) 916 ches immerfort durch die Huld Seiner Kais. Hoheit Erzherzogs Johann Baptist und durch sonstige Geschenke und Ankaufe vergróssert, den Glanzpunkt der Stadt Graz bildet. Diese Sammlungen bieten nicht allein dem wissenschaftlichen Forscher, sondern auch dem In- dustriellen, dem Agronomen etc. reichhaltiges Material, um zur Kenntniss des eigenen Landes zu gelangen; denn, ausser den systematischen allgemeinen Sammlungen ist die Geologie, Fauna und Flora Steiermarks auf das voll- ständigste reprasentirt. Die Mineraliensammlung *) zerfällt in eine allgemeine oryctognostische und von Mohs selbst nach seinem Systeme geordnete und in eine termi- nologische; dann folgt eine allgemeine geognostische und eine allgemeine palaeontologische Sammlung, und end- lich folgt die steiermärkische mineralogische und geogno- stische, die palaeontologische und die steiermärkische technologische Sammlung. Prachtvoll ist die zahlreiche Suite von Flussspath, von Kalkspath, von Baryt, von Feldspath, Quarz etc. in verschiedenen Farben und Krystall-Combinationen, das Silber-Horn-Erz von Peru, der Wagnerit von Werfen, die jetzt sehr seltenen rosa- rothen Turmaline und die Berylle von Elba, der höchst regelmässige ausgebildete Granat-Krystall von der Stubalpe in Steiermark, das natürliche Amalgam von Mosel-Landsberg u. m. a. Bei der steiermarkisch-geognostischen in geographi- scher Richtung geordneten Sammlung ist bemerkens- werth, dass bei jedem Exemplare ausser.dem Namen und Fundorte, meistens auch die Bezeichnung der Ueber- *) Das Mineralien-Kabinet am Steierm. stand. Johanneum zu Graz etc, yon Dr. Sigm. Aichhorn. Graz. 1855, 911 gange in den Gemengtheilen und die Resultate von Hó- henmessungen angegeben sind; bei dieser Sammlung lie- gen zwei geologische Karten, die eine von Professor Anker (vom Jahre 1832) von ganz Steiermark und die zweite von Prof. Aichhorn vom nórdlichen Theile der Steiermark. Unter den Petrefakten verdienen alles Interesse die Original-Exemplare zu Professor's Unger Phytopalaeon- tologischen Arbeiten, dann ein Pentaerinus subangularis, ein Chirosaurus Barthi, ein Ichthyosaurus communis u. m. a. Von hohem practischen Werthe ist die tech- nologische Sammlung, da diese die Materialien u. Roh- producte zur Ansicht bringt, welche im Huttenwesen, in der Landwirthschaft, Baukunst, in den Gewerben und Kiinsten angewendet werden; derselben ist eine Suite der steiermarkischen Steinkohlen angeschlossen. Die übrigen Sammlungen von Säugethieren, Vo- geln, Fischen, Insekten, Mollusken ete., dann von Pflan- zen sind eben so reichlich, als ausgezeichnet, und ge- ben ein treues Bild der Fauna und Flora der Steiermark; der botanische Garten, in welchem Mohs’s Büste prangt, ist sehr zweckmässig geordnet und reichlich ausgestattet. Die Botanik findet in Graz ihre Repräsentanten in Herrn K. K. Gubernialrath Dr. Streinz, von welchem wir baldigst einen Catalogus fungorum *) zu erwarten haben, in Herrn Ritter von Pittom, welcher die genaue Durchforschung der Steiermark nach allen Kräften be- fördert, in dem Professor Dr. Bill und Herrn Maly, wel- cher aber gegenwärtig in Folge langjährigen Leidens ") In den Verhandl. 4. К. К. Zool. bot. Gesellsch. in Wien 1858, p.125 finden sich von Herrn Dr. Steönz’s Handschrift ein Probebogen abge- druckt, woraus ersichtlich, däss in Bezug auf genaue Citation der Wer- ke, Streinz's Catalogus den Vorzug vor Steudel’s Nomenklator gebührt. 578 ‘sich nicht mehr den Studien mit ‘seiner gewohnten Thatigkeit widmen kann u. a. Der geognostische montanistische Verein ist rastlos bemuht, die geologischen Aufnahmen in Steiermark fort- zusetzen — und die Resultate in einem jahrlichen Be- richte zur Veröffentlichung zu bringen. Die gesammel- ten Mineralien, Gesteinsarten und Petrefakten werden in die Sammlungen des Joanneums einverleibt. CORRESPONDANCE. (Lettre adressée au Premier Secrétaire, Dr. Renard). Pemettez-moi, Monsieur, de vous communiquer quelques observations que j'ai été à méme de faire durant cette année. Le ?/, Avril à 9 h. 40 m. du soir, une magnifique aurore boréale, a éte vue dans ma campagne de Prodobof- ka, située à 40 werstes de Jytomir (50° 51’ lat. du Nord et 46° 20’ longit.). Le jour qui précédait ce phé- nomène était chaud et calme, et la soirée une des plus belles du printemps: C'est au nord-ouest que la voûte du ciel commença à se revêtir d’une lueur bleuätre qui pre- nait de plus en plus d'intensité et lancait des rayons de lumière scintillante en forme de colonnes. Cette appa- rition dura une demi-heure, puis les rayons se dissolve- rent mais le ciel resta encore longtemps voilé d'une es- pèce de brouillard jaunatre. Le !%/,, Mai, depuis 6 jusqu'a 9 h. du matin, une quan- tité de bolides parcourut le firmament de Sud-ouest à l'est, presque horizontalement et pas plus haut qu'à 2 ou 3 toises du sol. Ce phénomène fut observé dans plusieurs localités du district de Jumpol, de Balta, de Haysyn (Po- dolie) et dans ceux d'Oumagne et de Radomysl (rouv. 380 de Kieff). Les bolides en question étaient de la grandeur d’une téte humaine, avaient une forme ovale, jetaient un éclat si vif que les rayons du soleil n’en pouvaient pas éteindre la clarté, et laissaient après elles des trainées bleuätres et lumineuses. Dans le district de Radomysl ces météores furent vus presque dans chaque village, ils crevaient avec fracas parmi les habitations et se dissipaient en poussière. Com- me dans ce temps il y avait aux environs plusieurs acci- dents d’incendies, les habitans alarmés de cette appari- tion inattendue, l’ont. prise dans leur simplicité pour des feux d’artifice, lancés par des malfaiteurs inconnus dans le dessein d’incendier leur campagne. Plusieurs plaintes ont été adressées à ce sujet à la police du district, qui, pour calmer les esprits, donna des ordres pour explorer les förets voisines à fin de découvrir les prétendus in- cendiaires! Ce qui est le plus remarquable dans ce phénomène, est, selon moi, la diréction du trajet des bolides mentionnées, de sud-ouest à l’est; c’est à dire dans un sens qui est presque de celui de Ja terre; tandisque toutes les obser- valions antérieures constatent que les bolides et les étoiles filantes ont toujours des mouvements en sens inverse de notre planète (Cosmos trad. franc. 1 part. p. 136). Il est connu que ce fait figure parmi les objections contre l'an- cienne hypothèse de l’origine sélénitique de ces météores. Nous devons noter d'ailleurs que la date du !5/5, Mai n'est pas encore consignée dans la table des météores pério- diques dressée par Mr. Jules Schmidt de Bonne, citée par Humboldt dans son Cosmos (traduct. france. T. 3 seconde part. p. 613), et que l'apparition d'essaims 381 d'éloiles filentes et de bolides en plein jour et si pres du sol, appartient aux phénomènes les plus rares. Après avoir parlé des phénomènes celestes, je ne puis passer sous silence des objets plus communs, mais qui ont leur importance dans la vie pratique et peuvent intéres- ser les naturalistes. Dans la seconde moitié du mois de mal, on a vu aux environs de Toultschine, sur le terrain de plusieurs vil- lages du district de Balta et de Bratzlaf (Podolie), une quantité inombrable de petits papillons de nuit. Ces in- sectes appartenaient au genre Chilo Zink. mais je ne pou- vais pas déterminer strictement l'espèce, à cause que les exemplaires qui m'ont été communiqués étaient endom- magés. De nombreuses chenilles produites par ces pa- pillons ont attaqué les semailles d'orge, de pois, les plantations de concombres et de melons, elles ont aussi détruit les oignons dans les jardins potagers, mais n'ont pas fait beaucoup de dégats dans le froment et n'ont pas touché au seigle. Pendant la sécheresse qui s'est prolongée jusqu'aux der- niers jours de Septembre, les chenilles connues sous le nom des Moissoneuses (Noctua segetum), ont ravagé Jes semailles de blés aux environs de Kamienietz Podol- ski. Heureusement, les piuies qui commencèrent à tomber à la fin de Septembre et au commencement d’Octobre, ont arreté ce mal. La sauterelle de passage (Oedipoda migratoria), a fait invasion en Podolie: une partie de ces insectes devasta- teurs entra du cóté du gouvernement de Cherson par le district d’Auanief dans le district de Balta le 15 Juillet; 982 l’autre aparüt du côté de la Bessarabie, traversant le Dniestère dans les districts d’Ouschytza et de Kamienietz, le 7 Août; se montra même à plusieurs reprises à Ka- minielz Podolski et dans ses faubourgs, depuis le 9 jus- qu’au {1 du mois d’Aoüt. Le plus grand nombre tomba sur le district de Baita, occupant dans son passage l’es- pace de 15 verstes de longueur et 3 verstes de largeur. Ce fléau a désolé plus ou moins tous les districts de la Podolie. C'est ainsi que dans le district de Balta en allant de retour au gouvernement de Cherson et en Bessarabie, elle revint de nouveau favorisée du vent, le 7, 8 et jusqu’au 20 du mois d’Aoüt. A peu près dans la même époque, elle visita les districts de Bratzlaf, d’Olgopol, de Jampol, de Mohilef, d’Ouschytza; le 9 d’Aout le dis- trict de Ploskirof; de là, se séparant en deux colonnes, une partie passa au Nord en Volhynie, l’autre à l’ouest ' en Gallicie autrichienne, et la troisième à l'est dans le district de Latytschef où elle se montra pour la première fois près des villages de Korzoftzé et Jaskoftzé. Elle était aussi dans le district de Lityn, et on l’a vue passer en masse durant deux heures dans la village Louka barska Elle a fait le plus de ravages dans les districts de Bal- ta, de Haysine, d'Oigopol, de Mohilef et d'Ouschytza, en détruisant les Mais, le blé sarrasin et le millet, dont on n'avait pas fait encore la récolte, déposa ses oeufs dans les mémes districts sur de trés grands espaces, surtout dans les localités situées aux bords de Dniestère, de Boh et d’Ouschytza. Les dommages que les habitants de Po- dolie ont subis à cause des sauterelles, soat évalués à 57,457 г. arg. Heureusement que la plus grande partie Ot RES 583 des céréales dans le temps de son invasion, avaient été déjà récoltés. 11 est digne d'observation, qu'à la suite d'une automne chaude et séche, les oeufs des sauterelles, qui n'éclosent ordinairement qu'au printemps prochain, ont produit dans quelques localités du district. d'Ouschytza, des larves de ces insectes au mois d'Octobre. On peut donc regarder cette circonstance comme trés favorable pour la destruction de ces insectes, à cause de la sai- son avancée. Cependant il est certain qu'il reste encore dans la terre un grand nombre d'oeufs qui peuvent pro- duire des germes au printemps, si l'on ne prend des mesures énergiques pour les détruire. Il ne me reste qu'à vous communiquer encore quel- ques renseignements sur les travaux de quelques natura- listes polonais qui ont été récemment publiés. Mr. le professeur Kozoubowski de Cracovie, a présen- té à la Réunion des Naturalistes allemands à Bonne, une notice trés importante sur la découverte des mâles de /' A- pus cancriformis jusqu'alors inconnus. Ce travail inséré dans les Archives d'histoire naturelle (Arehiv für Natur- geschichte 1857, viertes Heft, p. 312.) a été publié en polonais à Cracovie en 1858. Mr. le Prof. Czerwiakowski a publié sa Botanique spé- ciale (Botanika szizigótow) ouvrage trés recommandable, et nous devons à Mr. Felix Berdau la Flore des environs de Cracovie qui contient la description de 1183 espèces de plantes. A Varsovie a paru en {858 l'ouvrage de Mr. le C-te Casimir Wodzicki, Ornithologue renommé, inti- tulé la Fauconnerie et les oiseaux de chasse (o Sokol- nitwie ete.). Le savant auteur y traite de l'histoire de 584 la Fauconnerie en général et particulièrement en Pologne; donne les moyens de prendre les faucons et de les dres- ser; il y joint la description la plus détaillée de tous les oiseaux de vénerie. Le journal scientifique de Varsovie (Biblioteka warszawska) dans sa livraison du mois d’Avril de l’année courante, a publié un article de Mr. Walecki sur les Antilopes de l'Asie centrale (Antylopy Trodkowej Azyi). L'auteur, habitant depuis plusieurs années ces con- trées, a eu l'occasion d'observer les moeurs de ces ani- maux, dont il donne une description très intéressante et trés instructive, relativement surtout à leurs migrations périodiques et à l'aversion de l'eau de l'espéce nommée Dzeren (A. gutturosa); il désigne aussi les limites dela distribution géographique du Saïga, du Dzeren et de Dzei- ran en Russie. Le méme journal (la bibliothéque de Var- sovie) dans sa livraison d'Octobre et les suivantes. con- tient un travail étendu de Mr. Taczanowski, ornithologue distingué, sous le titre: les oiseaux de proie du Royaume de Pologne (o Ptakach drapieznych). Dans cet ouvrage d'une valeur scientifique incontestable, l’auteur décrit ‘avec la plus serupuleuse exactitude toutes les espèces in- digènes des oiseaux de proie avec leurs variétés prove- nant:.de l’âge, fait un tableau intéressant et animé de leurs moeurs avec la sagacité d'un habile observateur, et prouve, que même les oiseaux de proie, ne doivent pas être indistinctement persécutés et détruits, và l'uti- lité de quelques-uns d’entre eux. Quelques propriétaires fonciers du gouvernement de Volhynie, notamment MM. Charles Kaczkowski, Léon Lipkowski et Alexandre Groza, animés d’un zèle loua- ble pour faciliter au public l’acquisition de livres utiles et instructifs et affranchir cette branche de commerce du 585 monopole des libraires, ont fondé en 1858 a Jytomir une Association, qui a pour but de publier et de vendre, a des prix modérés, les ouvrages scientifiques de tous genres. Plusieurs collaborateurs ont offert leur coopération et je me suis chargé aussi de composer un ouvrage sur les Insectes nuisibles à l’agriculture et les moyens de les dé- truire. J'aurai l'honneur de vous présenter plus tard un exemplaire de ce livre etc. etc. GusrAvE BELKE. Kamienietz Podolski le 21 Décembre 1859. EET E ob ts voile: sh ‘édite бар bilis | Amas quot ohésupäiausi A996 ME TNNT 4d Do asi Mie. M d Es. end T C hello tao _brapharodstigo , ma nr dE #9 ask eh | ini. 15 зо oh ieee gags LI ETT A tom 24} 30 euni iaoriep 1 i enldigima., ls pen. euo. b: Ansaapd bing |, be pos i UN er sit ‚345 pray 35 ab CALE CE M ass! 3 т у УР 4 3e 4 eu wi i, ei aM hie s TM DT" int V sic e HM Y Ta erh hades ends: Res p AERE eH acu OF ee de Fa | ‘oon et Sails TN m quar — nt | 0 м В fed af ono s MP Tf e E N | FR | e HS WT Oen } SEANCES DE LA SOCIETE IMPERIALE DES NATURALISTES DE MOSCOW. _ SEANCE DU 15 JANVIER 1859. S. Excellence Mr. le Professeur Nic. Brascumann présente son manu serit sur sa théorie de la stabilité de l'équilibre. (Voy. Bullet. N° I. 1859.) Mr. le Dr. N. I. ANpEnsoN, Professeur de botanique à l'Académie В. des sciences à Stockholm, exprime le désir d'enirer en relation d'échan- ge de plantes russes contre des suédoises et d'autres qu'il a rassemblé durant son voyage autour du monde en 1851—53 pendant lequel il a vi sité entre autres aussi les iles Galopayos et le detroit de Magellan. — Etant présentement occupé de la rédaction du genre Salix pour le Pro- dromus de Mr. DeCandolle et ayant recu pour ce travail de riches maté- riaux de différens savans et notamment aussi des herbiers de l'Académie Imp. des sciences de St. Pétersbourg i! offre, si la Société le désire, de lui adresser une Monographie sur toutes les espéces de saule habitant les différentes contrées de la Russie. La Soviété Linnéenne de Lonüres, en remerciant pour l'envoi des derniers Numéros du Bulletin, prie en méme temps de lui ccmpléter autant qu'il М 3. 4859. 1 2 sera possible son exemplaire des publications de la Société. — La Socié- té Linnéenne annonce de méme qu'elle a expédié déjà au mois d'Avril plusieurs volumes de ses dernières Transactions et offre de compléter de son côté ce qui nous manquerait dans la série complète. Mr. de Morscaoursxy annonce que le manuscrit posthume de feu Gebler a ай être imprimé aux frais du jardin botanique de St. Péter- bourg, mais l'impression n'a pas eu lieu. — En méme temps il prie de rayer dans le manuscrit quelques espéces décrites comme nouvelles et qui ne se trouvent pas dans le Musée de l'Académie de St. Pétersbourg, où les types trouvés par le Dr. Schrenk, ont dû être déposés. Mr. le Professeur-Adjoint Cuartes Rosin de Paris remercie pour sa nomination comme membre de la Société et promet l'envoi prochain de plusieurs de ses publications ainsiqu'un manuscrit intéressant zoologique et anatomique (pour notre Bulletin) sur quelques Acariens du genre Sarcopte. Sır Roperic Impey Murcuison, en suite d’uze réclamation du premier Secrétaire, annonce qu'un envoi destiné à la Société a été définitivement expédié le 2 Octobre 1855 par la maison Nowgate et Williams de Lon- dres à Leipzig. Néanmoins cet envoi n'a pas été recu par la Société. — Le Premier Secrétaire a fait d'ultérieures demarches à ce sujet et a prié Mr. Murchison de vouloir bien lui faire savoir le contenu de cet envoi.— Sir Murchison promet en méme temps l'envoi de la nouvelle édition de sa Siluria. Mr. le Professeur Cuantes Косн de Berlin remercie pour sa nomina- iion comme membre de la Société et annonce le départ d'une caisse rem- plie des publications des Sociétés d'horticulture et entomologique ainsi- que de ses propres ouvrages. Mr. le Dr. Kraatz, Président de la Société entomologique de Berlir annonce l'envoi des 2 premiéres années du Journal publié par la dite So- ciété, remercie pour l'envoi du Bulletin 1858, N° 1 et 2 et demande $’ serait possible d'accorder à la Société entomologique de Berlin le Bulle- tin de 1857. Mr. de Motscuovtsky en remerciant pour l'envoi du Bulletin N°3 de 1858, donne eneore quelques détails sur le manuscrit posthume de feu Gebler 3 - sur les Coléoptères trouvés par le Dr. Schrenk sen. pendant son voyage dans le monts Alau-Tau. Mr. le Dr. Buuse de Riga remercie de ce que la Société veut bien pu- blier une partie des planches appartenant à sa flore de la Ferse et indi- que pour le moment 7 planches comme réprésentant les espèces les plus nécessaires, car elles ne sont fondées que sur des Unica. L'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon annonce qu’el le a reçu le Bulletin de notre Société dès 1853—1857 N° 1 et elle expri- me des remercimens pour cet envoi. La Société Royale des sciences d' Upsala en envoyant les volumes 1 et 2 de la 3-éme série de ses Nova Acta exprime le desir d'entrer en échan- ge continuel des publications et annonce qu'elle se propose d'adresser à la Société les volumes 2—14 in 4 de la seconde série de ses Acta, les précédens volumes n'existant plus. Le Premier Secrétaire a donné les ordres nécessaires pour envoyer à la Société Royale d'Upsala le Bulletin dés 1830 et les 2 derniers volumes des Mémoires parus, en échange de cette offre. L'Académie Royale des sciences de Munic annonce que, le 28 Mars 4859, elle va célébrer le centième anniversaire de sa fondation. — La Société Imp. décide d'adresser à l'Académie Royale une lettre de félicita- tions et, s'il est possible, un travail scientifique imprimé. S. Exc. Mr. Braschmann met pour ce but à la disposition de la Société son travail présenté dans la méme séance. Mr. АротрнеЕ Senoner de Vienne envoie du sable d'Olahpian, dans le- quel il suppose qu'on trouvera du Partschine demandé il y a quelques temps par notre membre Mr. Hermann. — En méme temps il annonce la formation d'une Société géologique à Milan et envoie les rapports des séances de l'Institut géologique de Vienne pour les mois de Novembre et Décembre. Mr. Nicora ARTZIBASCHEFF remercie pour sa nomination comme mem- bre de la Société et annonce qu'il prépare un article pour le Bulletin. La Société médicale allemande de Paris envoie un volume du Recueil de ses travaux et exprime le desir d'entretenir un échange scientifique 4 de publications respectives. — Le premier Secrétaire a envoyé le Bul- ' letin N? 1 et 2 de 1858. MM. les frères Antoine et Jean Baptiste Уилла de Milan, en envoyant plusieurs de leurs publications, communiquent aussi les réglemens de la Société géologique nouvellement fondée à Milan, dont Mr. Antoine Villa est le Vice-Président. S. Excellence Mr. Eıcauwarn de St. Pétersbourg demande si la Société n'a pas dans ses collections des pétrifications de l'Oural ou de l'Altai qui ne sont pas encore décrites; — il en fera volontiers la description pour le Bulletin. Mr. le Professeur Warneck fait part verbalement de quelques détails intéressans sur le voyage de Mr. Séverzoff sur les bords du Sir Daria. Mr. Séverzoff a rassemblé plus de 500 espéces d'oiseaux et dans leur nombre 7 exemplaires du rare Podoces Panderi qui avait été décrit d'a- prés un exemplaire unique conservé dans le Musée de l'Université de Moscou. Mr. la Second Seerétaire, Dr. AurrBacx, demande l'autorisation de - réimprimer la liste des membres de la Société et se déclare prét à se charger de ce travail. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la part de S. Ex- cellence Mr. le Comte Adlerberg, des MM. Murchison de Londres, Koch de Berlin, Motschoulsky, Eichwald et Belke, dela part de l'Académie des sciences de Dijon, de l'Institut géologique et de fa Société géogra- phique de Vienne, de la Société entomologique de Berlin, dela Société des Naturalistes de Fribourg, des Universités de Moscou, Kasan et Dor- pat, de la bibliothèque Imp. publique, du Lycée d'Alexandre, de la So- ciété libre économique et du jardin botanique de St. Pétersbourg, du Co- mité d'aeclimatation de Moscou, de l'Institut pédagogique de St. Péters- bourg, de la Société savante de l'Esthonie à Riga, de l'Académie médico- chirurgicale et de la Société des médecins russes à St. Pétersbourg. Consentement d'échange de publications de la part de la rédaction de la Gazette médicale russe de Moscou, de la Gazette de Moscou, du Jour- nal Русское Слово, du Парусъ, du Pycesin ВБсгныкь et Русская becbaa. La cotisation pour 1839 et le diplome ont été payés par Mr. Nicola Artzibascheff et la cotisation de la part de Mr. Oumow. 5 DONS. Objets offerts. Mr. Sommer d'Altona fait don de 32 insectes remarquables du Brésil, de 3 chauves souris, de 3 poissons, d’un Lézard, de 2 Crustacées, de 2 Astéries et de 2 nids de guépes, tous de la méme localité. Mr. Nicoca ARTZIBASCHEFF présente quelques Lézards et une Lycosa tarantula. Mr. Arvacaew de Weliki Oustiouk fait don de 54 échantillons de roches et pélrifications du Gouvernement de Wologda. b. Livres offerts. 9 1. Koch, Carol. Hortus dendrologicus, fasc. 1—2. Berolini, 1853. im 8°. De la part de l'auteur. 2. Saussure, Henri. Monographie des guépes sociales. Cah. 10. Paris, 1857. in S'. De la part de l'auteur. 3. Siebold, C. Th. v. u. Kolliker, Alb. Zeitschrift für wissenschaftliche Zoologie. Band 9, Heft 3. Leipzig, 1858. in 8°. De la part des MM. les rédacteurs. | i . Kaexazs, Газета ua 1858 годъ. № 95—101. Тиълись, 1858. in fol. De la part de la rédaction. [2 . St. Petersburger Zeitung für 1858. № 270—284. 1859. N° 1—4. St. Petersburg, 1858. in fol. De la part de la rédaction. 6. Промышленный Листокъ на 1838 roa». № 100—403. Москва, 1858. in fol. De la part de la rédaction. 7. ZKypuaae для Акшонеровъ на 1838 roan. N°101—104. С.-Петербургъ? 1858. in fol. De la part de la rédaction. S, Экономичесяй указатель na 1838 годъ. № 97, 98, 103, 104. C.-IIe- тербургъ, 1858. in 4. De la part de la rédaction. > Руссай ВБствикъ на 1858 годь. № 22, 93, Москва. 4858. ш 8°. De la part de la rédaction. | :- EE — BERE ——————— 10. 11. 12. 13. 14. 16. 11. 18. 19. 6 Атеней, журналъ ua 185$ годъ, №. 50—52. Москва, 1858. in $. De la part de la rédaction. | Recueil des travaux lus à la Société médicale allemande de Paris. Première année. Paris, 1856. in 8°. De la part de la Société médicale allemande à Paris. .= Pfeiffer, Gustave. Etude anatomo-pathologique sur une tumeur du genre Collonema. Strassbourg, 1858. in 8'. De la part de l'auteur. Heyer, Gustav. Allgemeine Forst- und Jagd-Zeitung. 1858. Juli, August und September. Frankfurt a. Main, 1858. in gr. 8°. De la part de Mr. le Professeur Heyer. ЯЖурналь Министерства Государственныхъ Имуществъ на 1858 г. Декабрь. С.-Петербургъ 1838. in 8°. Dc la part de la rédaction. sKypnaas Сельскаго Хозяйства на 1838 годъ. № 10, 11. Москве, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. d'agriculture de Moscou. #Kypnars Садоводства на 1858 rox», Декабрь. Москва, 1858. in S°. De la part de la Société d’horticulture de Moscou. Klotzsch, F. Ueber die Abstammung der im Handel vorkommenden rothen Chinarinde. Mit 2 Tfin. Berlin, 1838. in 4°. De la part de l'auteur. Abhandlungen herausgegeben von der Senckenbergischen naturfor- schenden Gesellschaft, 2-ten Bandes 2-е Lfrg. Mit Tafel 9—18. Frankfurt a. M. 1858. in 4°. De la part de la Société de Senckenberg des Naturalistes à Francfort s. M. Sandberger, F. Das Alter der Tertiärgebilde in der obern Donau - Hochebene am Nordrande der Ostalpen. Wien, 1858. in 8°. De la part de Mr. Sandberger de Carlsrouhe. —— Geologische Beschreibung der Umgebungen von Badenweiler. Carlsruhe, 1858. in 4°. De la part de l’auteur. . Московская Медицинская Газета на 1838 годъ. N° 49—59. Москва, 1858. in 4. De la part de la rédaction. Nova acta Regiae Societatis scientiarium Upsalensis. Seriae tertiae Vol. 1. Vol. 2. fasciculus prior. Upsaliae, 1855—56.in 4°. De la part de la Société Royale des sciences d' Upsala. 24. = í . Naturhistorische Abhandlungen aus dem Gebiete der Wetterau. Eine Festzabe der Wetterauer Gesellschaft zu Hanau bei ihrer 50 jahri- gen Jubelfeier am 11 August 1858. Hanau, 1858. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes de Hanau. Jahresbericht der Wetterauer Gesellschaft. für die gesammte Natur- kunde zu Hanau über die Gesellschaftsjahre vom August 1855 bis dabin 1857. Hanau, 1858. in S'. De la part de la Société des Natura- listes de Hanau. 25. Inonomuveckia Записки на 1858 годь. N° 48, 49. C.-Ilerepoypr», 26. 19 - 30. 3t. 32. 1858. in 4°. De la part de la Société économique libre de St. Péters- bourg. Bulletin dela classe physico-mathématique de l'Académie Imp. des sciences de St. Pétersbourg. Tom. 17. N° 18—20. St. Pétersbourg, 1838. in 4. Dela part de l'Académie Imp. des sciences de St. Pé- tersbourg. . Записки ИмпЕРАТОРСКАГО Общества Сельскаго Хозяйства Южной Poccin на 1858 roys, № 11. Одесса, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. d'agriculture du Midi de la Russie à Odessa. . Schriften der Universitat Kiel aus dem Jahre 1857. Band 4. Kiel, 1858. in 4. De la part de l'Université de Kiel. . Pictet, F. I. Matériaux pour la paléontologie suisse ou recueil de monographies sur les fossiles du Jura et des Alpes. Livraison XI. Genève, 1858. in #. De la part de l'auteur. —— Seconde série. Livrais. 3. Genève, 1858. in 4°. De la part de l'auteur? Memorie della Reale Academia delle scienze dal 1852 in avanti. Vol. II. Anni 1855 a 1857. Napoli, 1857. in #. De la part de l'Académie Royale des sciences de Näples. Sanucki: Wimueparopekaro Казанскаго Экономическаго Общества на’ 1838 годъ. №. 10. Казань, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. d agriculture de Kazan. . Froriep’s Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde. 1858. Band 4. N° 5—12. Jena, 1858. in S. De la part de Mr. le Dr. Fro- riep de Weimar, 34. 36. 5 Jahrbiicher des Vereins fir Naturkunde im Herzogthum Nassau. Heft 12. Wiesbaden, 1857. in 8°. De la part de la Société des Natu- ralistes de Wiesbaden. . Kleine Schriften der naturforschenden Gesellschaft in Emden. N° V. Emden, 1858. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes d’Emden. Jahresbericht (43-ter) der naturforschenden Gesellschaft in Emden, 1857. in 8°. Emden, 1838. in 8°. De la part de la Société des Natu- ralistes d’Emden. . Mémoires de l’Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon. Année 1815—46, année 1847—48, année 1849—50. Dijon, 1846—51. in 8°. De la part de l' Académie des sciences de Dijon. Séance publique de l’Académie des sciences à Dijon le 21 Août 1845. Dijon, 1843. in 8°. De la part de l' Académie des sciences de Dijon. . Труды ИмпеРАТОРСКАГО Вольнаго 3Kkosowuueckaro OóinecrBa Ha 1858 © roy», Сентябрь. Октябрь. С.-Петербургъ, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. libre économique de St. Pétersbourg. . Mittheilungen der K. freien ökonomischen Gesellschaft zu St. Pe- tersburg, 1858. Heft 6. St. Petersburg, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. libre économique de St.-Pétersbourg. . Отечествениыя Записки на 1838 годъ. Декабрь. C.-ilerepóypr b, 1858. in 8°. Dela part de la rédaction. . Leonhard, K. C. von und Bronn, H. G. Neues Jahrbuch fiir Minera- logie, Geognosie etc. Jahrgang, 1858. Heft 6. Stuttgart, 1858. in 8°. De la part des MM. les rédacteurs. . Bronn, H. G. Die Entwickelung der organischez Schôpfung. Stutt- gart, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. . Verhandlungen des naturhistorischen Vereins zu Heidelberg. V. Heidelberg, 1858. in 8°. De ia part de la Société des Naturalistes de Heidelberg. . The:Atlantis a Register of literature and science. N° 2. July 1858. London, 1838. in 8°. De la part de l’Université catholique d' Irlande à Dublin. 46. ds d a Qc 56. Gi m 9 Jan, Prof. Plan d'une iconographique descriptive des Ophidiens. (Extrait). 1858. in S. De la part de l'auteur. . Leuckart, Rud. Bericht über die Leistungen in der Naturgeschichte der niedern Thiere wahrend der Jahre 1854—56. (Extr.) 2 brochures. De la part de l'auteur. Atti dell Imp. Reg. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti del No- vembre 1857 all'Octebre 1858. Teme terzo, seria terza. Dispensa nona e decima. Venezia, 1857—58. in 8°. De {a part de l'Institut Imp. Royale des sciences de Venise. Neun und siebzigstgs Bücherverzeichniss von Friedlander und Sohn. Berlin, 1859. in-8°. De la part de M. Friedlünder., Miine Edwards, H. Lecons sur la physielegie et l'anatomie compa- rée de l'homme et des animaux. Tem. 2, partie 1. Paris, 1857. in $^. De la part de l'auteur. Baars, 3. 9. Опыть изслдованта o PYCCEHXB названтяхь мле- копитающихъ JKHBOTHBIX b возящихся въ предБлахь Pocciuckow Илперш. Казань, 1858. in 8°. De ia part de l'auteur. - . Gemeinnützige Wochenschrift für 1858. N° 1—21. Würtzburg, 1858 in S. De ia part de la Seciete d'agriculture à Wurtzbourg. Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. Band 8, Heft 4. Berlin, 1858. in 8°. De la part de la Société géologique de Berlin. Verhandiungen der physikalisch - medizinischen Gesellschaft in Wurzburg. Neunter Band, Heft 1. Wurzburg, 1838. in 8°. De la part de la Seciété physico-medicale de Wurzbeurg. des Vereins zur Beförderung des Gartenbaues in den K. Preussischen Staaten. Lieferung 6, 7, 9—16. Berlin, 1826. 9-te Auf- lage 1831 u. 1844. in 4. De la part de la Société d'horticulture de Berlin. Hyprass Mauyeartypb и Торговли на 185$ годъ, Декабрь. C.-He- тербургъ, 1858. in 8°. De la part de la rédaction. Portugaliae monumenta historica a saeculo oclavo post Christum us- que ad quintum decimum jussu Academiae scientiarum Olisipeneusis 12 60. 61. 62. 63. 66. 10 edita. Leges et consuetudines. Vol. 1. fasc. 4. Olisipone, 1856. in fol. De la part de l'Académie des sciences de Lisbonne. . Annaes das sciencias e letiras publicados debaino dos auspicios da Academia Real das sciencias. Sciencias mathematicas, physicas, hi- storico-naturales, e medicas. Tomo 1. Primeiro anno. Marco e Abril de 1857. Lisboa 1857. in $. De la part de l'Académie Royale des sciences de Lisbonne. sciencias moraes e politicas, e bellas lettras. Tomo 1. Pri- meiro anno. Abril e Maio de 1857. Lisboa, 1857. in 8°. De la part de l'Académie Royale des sciences de Lisbonne. EH Historia e Memorias da Academia R. das sciencias de Lisboa. 2 se- rie. Tomo 3 parte 1. Lisboa, 1851. in gr. 4°. De la part de l Académie Royale des sciences de Lisbonne. Actas das sessôes da Academia Real das sciencias de Lisboa. Tom. 1. N° 3 e 6. Tom. 2. № 1—4. Lisboa, 1849—1850. in S. De la part de l’Académie Royale des sciences de Lisbonne. , Memorias da Academia Real das sciencias de Lisboa. Classe de sciencias moraes, politicas e bellas lettras. Nova serie. Tomo 1, par- te 1. Lisboa, 1854. in 4. De la part de l'Académie Royale des scien- ces de Lisbonne. Classe de sciencias mathematicas, physicas e naturaes. Nova serie. Tomo 1, parte 1. Lisboa, 1834. in 4. Dela part de Г Académie Royale des sciences de Lisbonne. . Sitzungsberichte der Kais. Academie der Wissenschaften in Wien. Mathematisch-naturwissenschaftliche Classe. Band 26, Band 27, Heft 1. Band 28. № 1—5. Wien, 1857—58. in 8°. De la part de l' Acadé- mie Imp. des sciences de Vienne. . Proceedings of the Royal Society of Edinburgh. Session 1856—57. Edinburgh, 1857. in S'. De la part de la Société Royale d Edinbourg. Reports of Explorations and Surveys, to ascertain the most practica- ble and economical route for a railroad from the Mississippi river to the pacific Ocean. Volumen 4. Washington, 1856. in 4. De la part du Senat du Var Departement. 67. 68. 69. 11 AKypuaas Министерства Виутреннихъ (ba ma 1858 годъ, Нолбрь. С.-Петербург», 1858. in 8°. De la part de la rédaction. Горный Rypuaar na 1858 roa». № 12. С.-Петербургь, 1858. in 8°. De la part du comité savant du corps des ingenieurs des mines d St. Pétersbourg. "illa, G. B. Osservazioni geognostiche e geologiche faite in una gita sopra alcuni colli del Bresciano e del Bergamasco. (Extr.) Mi: lano, 1857. in 8'. De la part de MM. Villa de Milan. e Antonio. Ulteriori osservazioni geognostiche sulla Brianza. Milano, 1831, in 8°. De la part de MM. Villa. —— Antonio. Intorno all'opera del Prof. Dott. Emilio Cornalia monografia del Bombice del Gelso. (Extr.) Milan, 1857. In 8°. De la part de MM. les frères Villa. Intorno agli studj geologici e paleontologici sulla Lombardia del sacerdote Prof. Antonio Stoppani. Milano, 1858. in 8°. De la part de MM. les frères Villa. . Relazione storica e Regolamento della Societä geologica in Milano. Milano, 1857. in 8°. De la part de la Société géologique de Milan. . Hapyce, Газета na 1859 годъ. № 1, 2. Москва, 1859. in 4. De la part de Mr. le Rédacteur Jean Aksakoff. . Московская медицинская Газета на 1859 годь. N° 1..Москва, 1859. in 4. De la part de Mr. le Rédacteur, Dr. Smirnoff. . Bonplandia, Zeitschrift fur die gesammte Botanik. Jahrgang 6. N° 44—17. Hannover, 1858. in 4°. De la part de l’Académie Imp. Leo- poldino-Caroline des Naturalistes de Jena. . Senoner, Adolfo. Il Museo di storia naturale dei Signori Antonio e Giovanni Battista Villa di Milano. (Extr.) in 8°. De la part des MM. les frères Villa de Milan. . Roussilhe, Louis. Les marées employées comme force motrice. Pa- ris, 1859. in 8°. De la part de l’auteur. . Указатель Политико-Экономичесьйй на 1859 годъ, N° f. С.-Петер- бургъ, 1859. in ^. De la part de la rédaction. 12 80. Besnou, M. Recherches sur les causes de la production de l'Oidium aurantiacum. (Extr.). Cherbourg, 1856. in 8°. De la part de l'auteur. 81. —— Recherches médico-légales sur une intoxication phosphori- que. Cherbourg, 1855. in 8'. De La part de l'auteur. 82. —— Considérations théoriques et pratiques sur la fabrication d'un cidre économique. Caen, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. 83. —— Considérations sommaires sur les sables coquilliers et les Tangues et de leurs effets comparées avec la chaux en agriculture. (Extr.). 1857. in 8. De la part de l'auteur. 84. —— Note sur la valeur nutritive de la salicorne herbacée. (Extr.). 1857. in 8° Dela part de l'auteur. 85. Annuaire agricole publié par la Société d'agriculture de Cherbourg. Année 1856. in 8°. De la part de Mr. le Professeur Besnou de Cherbourg. Membres élus. Actifs: (Sur la présentation des 2 Secrétaires): Mr. Beswou de Cherbourg. Mr. Anroine VirLA de Milan. SÉANGE DU 12 FÉVRIER 1859. Mv. le Dr. Busse de Riga envoie la fin de sa description des plantes qu'il a rassemblees pendant son voyage en Perse. Mr. le Professeur ботро SAnpBEkGER de Wisbade envoie une petite no- tice sous le litre: Naturwissenschaftliche Nomenklatur. Mr. ВопроврнЕ Hermann présente des notices sous les titres: 1. Un- tersuchungen einiger Wismutherze, sowie über Oxysulphuret von Wis- muth; 2. Ueber den Soda Gehalt der Asche von Schoberia acuminata; 3. Bemerkungen über den Graphit aus der Kirgisen-Steppe. - Mr. A. TanarscHkOFF envoie ses observations sur la migration des oi- seaux dans les environs de la ville d'Orel. 13 Mr. АрогрнЕ Senoner de Vienne envoie les Catalogues des semences du Jardin botanique de l'Université de Vienne pour 1857 et ceux des se- mences du jardin botanique de Padoue pour plusieurs années ainsi que celui de l'herbier grec de Heldreich. Le méme annonce que Mr. le Directeur Haidinger veut compléter le travail publié par Partsch sur les Météorites et qu'il désirerait fort obte- nir des échantillons des météorites tombées en Russie, ou au moins des notices sur cette matière, en offrant en échange d’autres météorites choi- sies dans l’ouvrage de Partsch. Mr. Senoner prie de même de lui com- muniquer, s’il est possible, des espèces russes de Juniperus (Genièvre) pour Mr. Antoine à Vienne qui s'occupe des Coniferes et qui voudrait bien connaitre les Conifères russes. La Société Royale de Londres, en remerciant pour l’envoi des derniers Bulletins, en réclame quelques Numéros, ainsi que des volumes des Mé- moires qui ne lui sont pas parvenus, en offrant de nous compléter la col- lection de leurs publications. — Le Premier Secrétaire a indiqué les la- cunes qui se trouvent dans notre bibliothèque et a prié la Société Roya- le de Londres de lui désigner quelqu'un à St. Pétersbourg auquel la So- ciété pourra adresser ses Bulletins et ses Mémoires. La Société Linnéenne de Londres fait la même réclamation. A cette occasion le premier Secrétaire annonce que les envois de la Société Lin- néenne et de la Société Royale, expédiés au commencement de l’année 1858, nous sont enfin parvenus par l’obligeance de S. Excellence Mr. de Koupffer de St. Pétersbourg. Mr. le Professeur Отто Linnk Erpmann, de Leipzig remercie pour sa nomination comme membre de la Société et envoie deux notices derniè- rement publiées par iui. Mr. le Professeur Anversson de Stockholm remercie de ce que la So- ciété veut bien entrer avec lui en échange de plantes et annonce l'en- voi prochain d'une collection des plantes de la Scandinavie; — lui méme il désirait recevoir principalement des plantes du Sud ou des contrées arctiques de la Russie. — En méme temps il communique 1a liste de ses publications, dont il se propose de nous adresser quelques-unes. Mr. Henscuxe, Secrétaire de-Ja Société Kourlandaise d'agriculture à Mitau en remerciant pour l'envoi du Bulletin, communique le programme ^ 14 renouvelé du Journal publié par la dite Société et promet pour l’avenir son envoi régulier. Mr. Аротрнз SENONER offre en échange d'un exemplaire du Bulletin les Paläontologische Beiträge de Mr. de Hauer et en envoie la première livraison. S. Exc. Mr. de Steven de Simphéropole remercie pour l'envoi du Bulletin et donne qnelques notices météorologiques sur l'hiver de cette année. — En méme temps, rectifiant l’observation que le faisan devait se trouver près du Volga et du Don, observation insérée dans le Въетникъ Естественныхъ Наукъ, il communique que méme les essais faits dans le temps par feu le Prince Woronzow d'introduire les faisans dans le Midi de la Russie n’ont pas réussi. — Mr. Steven dit que les faisans, trés rares encore près de Kislavodsk, sont fréquemment rencontrés près de Giorgievsk, près du Terek et particulièrement près du Kouban. MM. Golovatschoff, Lechner et Kittary font quelques réfutations verbales et Mr. S. Oussow promet de présenter dans la séance suivante des preuves de la présence des faisans aux bords du Volga et du Don. Le Premier Secrétaire, Dr. Renard, annonce que l’article de S. Exc. Mr. Braschmann déstiné à être présenté à l’Académie Royale des scien- ces de Munich lors de son Jubilé de 100 ans d'existence est imprimé et qu'il vient d'écrire à Mr. le Comte Montgelas, Ambassadeur de la Bavière à St. Pétersbourg, pour s'informer s'il voudra bien se charger de l'en- voi des exemplaires de cette brochure. Mr. Аротрне SENONER de Vienne envoie le propectus d'une histoire na- iurelle des oiseaux d'Europe par Mr. Anton Fritsch de Prague qui se distingue, d'aprés le Dr. Cabanis de Berlin, par la précision et le soin scientifiques avec lesquels le commencement du texte est rédigé. — Les planches seront chromolithographiées, ce qui permettra de donner l'ou- vrage à un prix extrémement modéré. — Tout l'ouvrage paraitra en 14— 16 Cahiers avec 4 planches in fol. chacun. Le texte in octavo. Le nombre des dessins ira jusqu'à 700. — Le prix de l'ouvrage complet est de 25 florins. — On peut aussi en avoir des Cahiers séparés. Mr. Cuantes Donnw, Président dea Société entomologique de Stcttin annonce lenvoi prochain du tome 43 de la Linnaea entomologica. 15 Mr. le Major Wancennem - Quaten envoie une petite notice publiée dens une des Gazettes de Riga sur l'acclimatation du mürier et du hêtre dans les Gouvernements baltiques. Mr. le Conseiller supérieur de médecine Jarcer de Stouttgart, en en- voyant une de ses dernières notices pnbliées sur les difformités des cra- nes, annonce que l'Ambassade de Würtemberg à St. Pétersbourg se char- gera volontiers de l’envoi des Bulletins de la Société. Mr. Avorene Senoner de Vienne annonce son prochain départ pour le Nord de l'Italie et offre ses services à la Société pour toutes les Com- missions dont elle voudra l'y charger. | Mr. le Pasteur Burrtner de Schonen en Courlande, en parlant, dans une lettre adressée au Premier Secrétaire, des animaux qu'il serait dési- rable d'acclimater, pose en méme temps quelques questions sur l’origine de la chaleur etc. etc. Mr. le Conseiller d'état Tourczantnow de Kharkov communique que les papiers de feu Tschegléew sont scellés et qu'il n'a pu encore se pro- curer son travail sur les plantes de la Perse. Mr. le Baron Cuarres.pe ReıcHEngacn, du chatean Reisenberg près de Vienne, ayant publié plusieurs articles sur les météorites et voulant con- tinuer ses travaux sur ce sujet, demande à la Société si elle ne pourrait pas lui communiquer un petit échantillon de l'aérolite tombé à Karakol dans les steppes des Kirguises et qu'il suppose se trouver dans les collections de la Société. — Le Premier Secrétaire lui a répondu que nous ne con- naissons pas l'existence de cette pierre météorique, mais que Mr. le Dr. Auerbach s'est déclaré prêt d'envoyer à Mr. le Baron Reichenbach un morceau de fer météorique du Gouvernement de Toula. — Mr. le Baron Reichenbach offre en échange d'autres objets d'histoire naturelle. Mr. le Dr. Bunse de Riga demande dans quel format les planches ap- partenant à sa flore de la Perse seront publiées, pour qu'il puisse faire exécuter le reste des planches dans le format choisi par la Societe. Mr. Vicror Masson, libraire à Paris remercie pour le titre officiel de Commissionaire dela Société Imp. des Naturalistes de Moscou et com- munique qu'il s'est empressé d'annoncer ce titre dans le Moniteur uni- versel et dans le Journal de la librairie et qu'en suite de cette annonce 16 déjà plusieurs paquets lui ont été remis, lesquels, à l’adresse de la Société, sont expédiés par Leipzig ainsique les Annales des sciences naturelles et les Cahiers des Comptes rendus de l'Académie des sciences de Paris.—En méme temps Mr. Masson fait faire des démarches auprés de la Société botanique et auprès de Mr. Guerin Ménnéville pour réclamer leurs pu- blications. -- Il rappelle qu'il est à la disposition de tous les membres de la Société qui viennent à Paris. Mr. Kana-Munsa de Karassou Bazar annonce que sur la proposition de Mr. Guillemin, il nous a expédié les dessins des pétrifications les plus remarquables qu'il a rassemblées en Crimée et dont les originaux sont trop lourds pour étre expédiés à la Société. Mr. Terroouxaov de Perme, par suite de l'invitation de Mr. Biele de Hermannstadt (publiée dans le protocol de la Séance de la Société du 16 Octobre 1838) envoie une suite de coquilles terrestres et fluviatiles des environs d’Illiinskoe (Gouv. de Perme) avec la prière de la faire parve- nir à Mr. Biele. Mr. le Second Secrétaire, Dr. AvEnBacn, présente le compte rendu de l'état et des opérations de la Société dans le courant de 1858.—A la fin de cette année la Société comptait 771 membres, dont 369 russes et 402 étrangers, — Les publications de la Société ont continué de paraitre sans .interruption aucune. La bibliothèque de la Société s'est enrichie de 632 titres, recus pour la plupart par voie d'échange contre les publications de la Société. Plus de 1300 échantillons d'objets d'histoire naturelle ont été envoyés à la Société, dont un grand nombre, d'aprés les statuts, a passé aux Musées de l'Université. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la part de MM. Ménétriés, Czernai, Kavall, Becker et Buhse, de la part de l'Académie Royale des sciences de Munic, de la Société Royale de Londres, de la Société des sciences des Indes Néerlandaises de Batavia, de la Société Royale des sciences de Prague, de l'Institut Smithson de Washington, de l'Association américaine pour l'avancement des sciences à Cambridge, de la rédaction du Journal américain des sciences à New Haven, de l'Áca- démie Imp. de médecine à Paris, de l'Académie Imp. des sciences à Bordeaux, de l Académie Royale des sciences à Bruxelles et de la Société des Naturalistes à Hermannstadt, de la part de l'Académie Imp. des scien- 17 ces à St. Pétersbourg, du Lycée de Richelieu à Odessa, de la Société d'agriculture de Tiflis, de la Société économique du Midi de la Russie à Odessa, des Universités de St. Petersbourg et de Kharkov, de l'Observa- toire central de physique à St. Pétersbourg, de la Société économique à Moscou, du Lycée de Demidoff à Jaroslav, de la Société d’horticulture russe à Moscou, de la Société d’histoire et d’antiquites des provinces bal tiques à Riga, de la Société de médecine à Vilna, de la Société agronomi- que de Mitau et de l'Institut agronomique de Gorigoretzk. Avant la cloture de Ja Séance la Société, à l’occasion de la mort du ré- dacteur du ВЪстникъ Ecreergernsıxp Hays, Мг. Spassky, a débattu les mesures à prendre pour que l'apparition de ce Journal ne souffre pas de retard et a prié Mr. S. Oussow de vouloir bien se charger provisoi- rement du Numéro qui doit paraitre prochainement. DONS. a. Objets offerts. Mr. NıcoLaı ARTZIBASCHEFF envoie un superbe exemplaire d'un jeune Pelicanus crispus. b. Livres offerts. 1. Schmidt, Jul. Untersuchungen über das Erdbeben am 15-ten Jänner 4858. Wien, 1858. in 8°. De la part de la Société géographique de Vienne. to . Winke für Reisende. (Uebersetzt aus dem Englischen). Wien, in 8°. De la part de la Société géographique de Vienne. 3. Zhishman, A. E. Die Inseln Paul und Neu - Amsterdam. (Extr.). Wien, 1858. in 8°. De la part de la Société géographique de Vienne. in . Schiner, Y. В. Beitrag zur Instruction in Beziehung der Verbreitung der Stubenfliege. (Extr.)}> Wien. in 8°. De la part de la Société géo- graphique de Vienne. N 3. 1859. 2 10. 11. 12. 13. 14. 16. 18 . Scherzer, Karl. Die Eingebornen der Nikobaren. Wien, 1858. in S:. De la part de la, Société géographique de Vienne. —— Mittheilungen aus Shanghai. (Extr.). Wien, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. géographique de Vienne. —— Das erste Jahr der Erdumsegelung S. M. Fregatte Novara. (Extr.). Wien, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. géographi- que de Vienne. . Wüllerstorf-Urbair Bernh. v. Beitrag zur Theorie der Luftstrómun- gen und der Vertheilung der Winde. Wien, 1838. in 8°. De la part de la Société Imp. géographique de Vienne. i . Frauenfeld, G. Ueber die Sommerbeschaftigung eines Theils der Bewohner des Wienerwaldes. (Extr.). Wien, 1856. in 8°. De la part de la Société Imp. géographique de Vienne. Kämtz, Г. Е. Bemerkungen über die Ursache der früheren grósse- | ren Ausdehnung der Gletscher in den Alpen und in Skandinavien. (Extr.). Wien, in 8°. De la part de la Société Imp. géographique de Vienne. у Haidinger, W. Ansprache in der ersten Jahresversammlung der К. K. geographischen Gesellschaft in Wien. Wien, 1857. in 8°. De la part de la Société Imp. géographique de Vienne. Kotschy, Theodor. Umrisse aus den Uferlandern des weissen Nil. Wien, 1858. in 8°. De la part dela Société Imp. géographique de Vienne. Weitenweber, W. R. Gesetzliche Vorschriften und Maassregeln, um die Ansteckung der Rinderpest zu verhindern. Prag, 1829. in 8°. De la part de l’auteur. —— Rozkaznj predpisy a prawidla gak nakazenj a rozmahänj do- bytcjho moru. W Praze, 1829. in 8°. De la part de l'auteur. —-— Beiträge zur Literargeschichte Bohmens. (Extr.). Wien, 1856. in 8°. De la part de l'auteur. —— Systematisches Verzeichniss der botanischen Trilobiten. (Extr.). Prag, 1857. in 8. De la part de l’auteur. 17, 18. 19. 20. 21. 29. ‘19 Weitenweber, W. В. Ueber die Mittel sich yor ansteckenden Krank- heiten zu bewahren, 1834, in 8°. De la part de l'auteur. Woldrich, Ioh. Nep. Ueber die Fische und ihr Leben in den Wald- bächen des Centralstockes des Böhmerwaldes. (Extr.). Prag, 1858. in 8°. De la part de Mr. le Dr. Weitenweber de Prag. Felsach, Y. Br. v. Bericht über Ischl's Heilanstalten. Salzburg, 1842. in 8°. De la part de Mr. le Dr. Weitenweber de Prague. Ramisch, F. X. Beobachtungen über Samenbildung ohne Befruchtung am Ringelkraute. (Extr.'. Prag, 1837. in 8°. De la part de Mr. le Dr. Weitenweber de Prague. Cornalia, Em. e Panceri, Paol. Osservazioni zoologico-anatomiche sopra un nuovo genere di crostacei Isopodi sedentarii. Torino, 1858. in 4. De la:part de Mr, le Professeur Cornalia de Milan. . Stoppani, Ant. Scoperta di una nuova caverna ossifera in Lombar- dia. Milano, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. . Roezl, В. Catalogue de graines et plantes mexicaines. Paris, 1858. in 8'. De la part de Mr. Senoner de Vienne. . Walz, G. F. und Winkler, F. L. Neues Jahrbuch der Pharmacie. 1858. September. Speyer, 1858. in 8’. De la part de la rédaction. . St. Petersburger Zeitung für 1859. N° 5—24, 26. St. Petersburg, 1838. in fol. De la part de la rédaction. . Oxonomureckia Записки ma 1858 roa». № 50—62. С.-Петербургь, 1858—5659. in 4°. De la part de la Société Imp. libre économique de St. Pétersbourg. . Руссый ВЪстникъ на 1858 rog». № 24. 1859. N° 1. Москва, 1858— 59. in S'. De la part de la rédaction. . Atti dell’I. R. Istituto lombardo di scienze, lettere ed arti. Vol. I. fasc. XI. Milano, 1858. in #. De la part de l'Institut I. Е. lombard de Milan. Memorie dell’I. В. Istituto lombardo di scienze, lettere ed arti. Vol. УП, fasc. 1. Milano, 1858. in 4°. De la part de l'Institut I. В, lom- bard des sciences à Milan. 30. 31. 32. 33. 36. 37. 38. 20 Bulletin de la. Société géologique de France, 2 &me série. tome 15. feuilles 24—31. Paris 1858. in 8°. De la part de la Société géologi- que de France à Paris. Troschel, F. H. Archiv für Naturgeschichte. Jahrgang 2%. Heft 1 und 2. Berlin, 1858. in 8°. De la part de Mr. le Professeur Troschel de Bonne. Petermann, A. Mittheilungen über wichtige neue Erforschungen auf dem Gesammtgebiete der Geographie. 1858. N° 9. Gotha, 1858. in 4°. De la part de la rédaction. Tageblatt der 33-ten Versammlung deutscher Naturferscher und Aerzte in Bonn im Jahre 1857. N° 1—7. Bonn, 1857. in 4°. De la part de MM. Nöggerath et Kilian de Bonne. . Heuffel, loan. Enumeratio plantarum in bonatu Temesieni sponte crescentium et frequentius cultarum. Vindobonae, 1858. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 33. Masque, Г. Е. Catalogue sistématique d'une collection de livres d'histoire naturelle. Breslau, 1858. in 8°. De la part'de l’auteur. Обозртьше npemoagoBamis mnpeaweroBb въ ИмпЕРАТОРСКОМЪ Харков- скомь Университет на 1858—59 учебный годъ. Харьковъ, 1858. in S. De la part de l'Université de Kharkov. AKMS въ liwnEPATOPCKOMb Харьковскомъ Yuusepcuterb S-ro Ceu- тября, 1838 года. Харьковъ, 1856. in 8°. De la part de l'Université de Kharkov. Verhandlungen des Vereins zur Befórderung des Gartenbaues in den К. Preuss. Staaten. Lfrg. 17—2S. 31. Berlin, 1832—41. in 4°. De la parí de la Société d'horticulture de Berlin. . Записки liwnEPATOPCKArO Общества Сельскаго Хозяйства Южной Pocciu 1838. N° 42. Одесса, 1858. in 8°. De la part de la Société d'agriculture du Midi de la Russie. . Helmersen, G. v. Geologische Bemerkungen auf einer Reise in Schweden u. Norwegen. Mit 3 Tafeln. St. Petersburg, in 4°. De la part de l’auteur. 45. 46. 48. 49. 50. 51. 21 —— Ueber artesische Brunnen in Russland. St. Petersburg, 1858. in S. De la part de l'auteur. —— u. Pacht, В. Beiträge zur Kenntniss des russischen Reiches etc. Bändchen 21. St. Petersburg, 1858. in 8. De la part de S. Excellence Mr. de Helmersen. . Bocmnuxs ИмпеЕгАТОРСКАГО Pycexaro Feorpaæuueckaro Общества на 1888 roa». № 12. C.-IIerepóoypi », 1859. in 8°. De la part de la So- ciété I. russe de Géographie de St. Pétersbourg. . Omuems о „bucrsiaxp ИмипердторскаАго Русскаго Teorpa@ityeckaro Общества за 1858 годъ. C.-Ilerepöyprz, 1859. in 8. De la part de la Société Imp. de Géographie de St. Pétersbourg. Erdmann, O. L, Vermischte Mittheilungen (Extr.). 1858. in 8°. De la part de l’auteur. —— Ueber das Verhältniss der naturwissenschaftlichen Forschung zum religidsen Glauben. Vortrag in Carlsruhe. Leipzig, 1858. in 4°. De la part de l'auteur. . Koch, Karl. Beitrage zu einer Flora des Orients. N° 1 und 2. Halle, 1848—49. in 8°. De la part de l'auteur. Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. Band 10, Heft 2. Berlin, 1858. in 8°. De la part de la Société géologique de Berlin. Report of the Commissioner of patents for the year 1856. Arts and Manufactures, Vol. 1—3. Washington, 1857. in 8°. De la part du Commissionnaire des patents à Washington. Report of the Commissioner of patents for the year 1856. Agricul- ture. Washington, 1857. in 8°. Dela part de Mr. Charles Mason, Commissionnaire des patents d Washington. Kaëkazs, Газета на 1859 годъ. № 1—7. Тизлисъ, 1839. in fol. De la part de la rédaction. . Указатель политико-экопомически ua 1859 roan. № 2—5. C.-ILe- тербургъ, 1859. in 4. De la part de la rédaction. . Московская Медицанская Газета на 1859 годъ. N° 2— 5. Москва, 1859. in 4. De la part de la rédaction. 54. 60. 61. 62. 63. 66. 22 Промьииленный Листокъ na 1859 rox», № 4 — 10. Москва, 1859. in fol. De la part de la rédaction. - Zimmermann, Y. Ein Beitrag zur Ethnographie Ost-Galiziens. (Extr.) Wien, 1858. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. . Tassinari, I. Mollusci fluviatilis italici nova species. Torocornelii in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. . Hauer, Franz. v. R. C. Taylor’s Kohlenstatistik. Wien, 1854. in S. De la part de Mr. Senoner de Vienne. —— Ueber einige unsymmetrische Ammoniten. Mit 1 Tafel, (Extr.). in 8. De la part de Mr. Senoner de Vienne. —— Ueber die Eocengebilde im Erzherzogthume Oesterreich u. in Salzburg. (Extr.). 1858. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. —— Uebersicht der geologischen Verhältnisse des Erzherzog- thums Oesterreich unter der Enns. Wien, 1855. iu 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. —— Beiträge zur Paleontographie von Oesterreich. Band 1, Heft 4. Wien und Olmütz, 1858. in 4°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. Ruthner, Anton v. Eine Ersteigung der Ortelesspitze. (Extr.). 1858. in 8. De la part de Mr. Senoner de Vienne. Monätsbericht der Königl. Preuss. Akademie der Wissenschaften zu Berlin, 1358. Januar, Februar, März, April, Mai und Juni. Berlin, 1858. in 8. De la part de Г Académie В, des sciences de Berlin. . Report of the twenty-seventh meeting of the british Association for the advancement of science, held at Dublin in August and Septem- ber 1857. London, 1858. in 8°. De la part de l'Association britanni- que pour l'avancement de la science. . Linnaea entomologica. Band 13. Leipzig, 1839. in 8. De la part de la Société entomologique de Stettin. Saussure, H. de. Description de diverses espèces nouvelles ou peu connues du genre Scolia. Paris, 1358. in S'. De la part de l'auteur. 68. 69 70. ais 12. 13. 14. 75. 76. HAE 79. 23 . Журналё aan Акшонеровъ, на 1859 roa». №. 3. ©.-Петербургъ, 1859. in fol. De la part de la rédaction. Transactions of the Linnean Society of London. Vol. XXI part 3 and 4. London, 1854-55, in 4. De la part de la Société Linnéenne de Londres. Proceedings of the Linnean Society of London. N° 52—58. London, 4853—54. in S'. De la part de la Société Linnéenne de Londres. List of the Linnean Society of London 1857. London, 1857. in 8°. De la part de la Société Linnéenne de Londres. Journal of the Proceedings of the Linnean Society. Botany. N° 1— 7. London, 1856—58. in 8°. De la part de la Société Linnéenne de Londres. Address reat at anniversary meeting of the Linnean Society on Thursday, Mai 24. 1855. London, 1855. in 8°. Lela part de la Socié- té Linnéenne de Londres. Philosophical transactions of the Royal Society of London. Vol. 147. part 1. London, 1857. in #. De la part de la Société Royale de Londres. Proceedings of the Royal Society. № 27—31. Londen, 1857—58. in 8. De la part de la Société Royale de Londres. The Royal Society 3-th November 1857. London, 1837. in 4°. De la part de la Société Royale de Londres. Mémoires de l’Académie Impériale de médecine. Tom. 22: Paris, 1858. in 8°. De la part de l’Académie Imp. de médecine de Paris. Heyer, Gustay. Allgemeine Forst- und Jagdzeitung. 1858, October, November. Frankfurt а. M. 1858. in 8°. De la part de Mr. le Profes- seur Heyer de Giessen. . Neues Lausitzisches Magazin: 34-ter Band, Heft 1—4. Görlitz, 1858. in 8°. De la part de la Société des sciences de Görlitz. Oesterreichische botanische Zeitschrift 1858. N° 7—12. Wien, 1858. in 8°. De la part de Mr. le Dr. A. Skofitz de Vienne. 80. 81. 83. 84. | 86. | 87. 88. 89. 90. 91. 24 Milne-Edwards, H. Leçons sur la physiologie et anatomie comparée de l’homme et des animaux. Tom. 3, part. 2. Paris, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. Pictet, F. I. Matériaux sur la paléontologie suisse. Seconde série, livraion 4. N° 2. Genève, 1858. in 4°. De la part de l'auteur. . Froriep's Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde. Jahr- gang 1858. Band 4. N° 13—16. Jena, 1858. in 3°. De la part de M. le Dr. Froriep de Weimar. Записки ИмпеРАТОРСКАГО Казанскаго Экономическаго Общества на 1838 годъ. №. 12. Казань, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. d agriculture de Kazan. Abhandlungen der Kónigl. Akademie der Wissenschaften zu Berlin, 1857. Berlin, 1858. in 4. De la part de l Académie Royale des scien- ces de Berlin. . Jahrbuch der K. K. geologischen Reichsanstalt. 1858. N° 3. Wien, 1858. in 8°. De la part de l'Institut Imp. В. géologique de Vienne. Leonhard, K. C. v. u. Bronn, H. G. Neues Jahrbuch für Minera- logie etc. Jahrgang, 1858. Heft 7. Stuttgart, 1858. in 8°. De la part de la, rédaction. Журналё Министерства Внутреннихъ ДЪлъ. 1858. Декабрь. C.-IIe- тербургъ, 1858. in S. De la part de la rédaction. Jäger, G. v. Ueber die bei verschiedenen Völkern gebräuchliche künstliche oder gewaltsame Veränderung des Kopfes und anderer Körpertheile. (Extr.). in 8°. De la part de l'auteur. Zuchold, Ernst. Bibliotheca historico-naturalis. Jahrgang 7, Heft 2. Göttingen, 1858. in 8'. De la part de l’auteur. Giebel, C. und Heiniz, W. Zeitschrift für die gesammten Naturwis- senschaften. Jahrgang 1857. Band 9. Berlin. 1857. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes pour la Saxe a Halle. Annales de la Société entomologique de France. Troisiéme série, tom. 4. Paris, 1856. in 8°. De la part de la Société entomologique de de France à Paris. 25 92. Berliner Entomologische Zeitung. Jahrgang 1857. 1858. Heft 1—4. Berlin, 1857—58. in 8°. De la part de la Société entomologique de Berlin. 93. Mémoires de la Société Royale des sciences de Liege, tom. 11. Liege, 1858. in S. De la part de la Société Royale des sciences de Liège. 94. Jaarbock van de Koninklijke Akademie van Wetenschappen geve- stigdte Amsterdam van April 1857. April 1858. Amsterdam, 1858. in 8°. De la part de l’Académie Royale des sciences d’ Amsterdam. 95. Verhandlungen der Koninklijke Akademie van Wetenschappen. Deel V. Amsterdam, 1857. in №. De la part de Г Académie des scien- ces d’ Amsterdam. 96. Reports of explorations and surveys for a railroad from the Missis- sippi river to the pacific Ocean in 1853—54. Vol. 5. Washington, 1858. in #. De la part du Senat du War Departement aux Etats unis d' Amérique. 97. Журнал Мануфактуръ и Торговли на 1839 roy», Январь. С.-Пе- тербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. 98. Русское слово, литературно-ученый журналъ издаваемый T'paæOMB Гр. Кушелевымъ - Безбородко. 1859. Январь. С.-Петербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. | ; 99. Rapport über die Versammlungen der K. K. geographischen Gesell- schaft am 7-ten u. 21 December 1858. Wien, 1858.in fol. De la part de la Société géographique de Vienne. 100. Sitzung der K. K. geologischen Reichsanstalt in Wien am 11 Jän- ner 1859. Wien, 1859. in 8°. De la part de l'Institut géologique de Vienne. SEANCE DU 19 mars 1859. Lecture d'une lettre de Son Excellence Mr. le Président de la Société Nicola Vassilevitch Isakoff, dans la quelle il témoigne ses regrets de ne pouvoir présider à celte séance pour cause d'indisposition et char- &e Mr. le Vice-Président d'exprimer aux membres présents que cette 9 26 circonstance le prive du plaisir de prendre connaissance dés aujourdhui des occupations et des besoins de la Société pour pouvoir contribuer de son côté à ses avantages et à ses progrès. S. Excell. Mr. Eversmann de Kasan envoie deux articles sous les ti- tres: Orthoptera volgo-uralensia et Cicadae volgo-uralenses. Avec 1 planche. (Voy. Bull. 1859, N° 1.) Mr. le Dr. Assmuss communique ses Symbola ad faunam hymenopte- Tologicam Mosquensem. Hymenoptera Spheciformia. (Voy. Bull. 1859, N° 2.). Mr. le Dr. Er. Recez envoie la description de 4 Pépéromées du l'her- , bier du jardin botanique de St. Pétersbourg qui n’avaient pas encore été décrites. Avec 1 dessin. (Voy. Bull. 1858, N° 4.) Mr. Аг. Doencinek envoie un travail sous le titre: Beobachtungen über den Anfang der Blüthezeit einiger in der Umgegend Kischinews vorkommenden Pflanzen nebst meteorologischen Angaben für die Jahre 4857 und 1858. (Voy. Bullet. 1859, N° 2.) Mr. le Dr. H. TnaurscHorp présente des recherches géologiques aux environs de Moscou. Avec des dessins. (Voy. Bullet. 1858, N° 4.) Mr. Nicoraus Kaurrmann fait remettre un travail sous le titre: Zur -Entwickelungsgeschichte der Cacteenstacheln. Mit vielen Zeichnungen. (Voy. Bullet. 1859, N? 2.) Mr. Iwanow présente un traité sur les propriétés de la matiére sous le rapport physique. (En langue russe.) S. Exc. Mr. Tscuounorrskv lit un article très intéressant sur l’âge relatif du soulévement de l'Oural. Le méme présente à la Société une suite de fossiles qu'il a rassemblés pendant son voyage dans l'Altai et prie de les faire parvenir à S. Ex. Mr. Eicbwald pour les soumettre à une revision exacte. Mr. Воревтск Impey Muncnuisos de Londres ayant la bonté de nous in- diquer le contenu de l'envoi des publications de 1855 que nous avions cru égaré mais qu'en suite de cette lettre nous avons reconnu avoir été recu lors de la séance publique à l'occasion de notre jubilé semi- séculaire, promet de nous adresser tous les travaux publiés dans les 27 derniéres trois années par la Commission de la lévée géologique des 3 Royaumes de la grande Bretagne et de l'Irlande. Mr. Murchison nous adresse en même temps la 3-ième édition de son Siluria qui nous était parvenu en attendant par Son Excellence Mr. de Brunnow. La Société entomologique des Paysbas à Leide envoie les 2 premiers volumes de ses publications et propose de continuer l’échange mutuel des publications. La Société de la lévée géologique des étals du Missouri a Columbia en- voie le second Rapport de ses travaux, orné de beaucoup de planches, avec la proposition d’échange des publications. Mr. le Professeur Wurrz de la Faculté de Médecine de Paris remercie pour sa nomination comme membre de la Société. Mr. Sr. Craine Devitte, Professeur à l’école normale supérieure à Pa ris remercie pour sa nomination comme membre de la Société et annon- ce l'envoi de son ouvrage sur /' Aluminium. Mr. le Professeur Besxou, à Cherbourg, remercie pour sa nomination - comme membre de la Société. Mr. Recet, Directeur du Jardin botanique de St. Pétersbourg, en envo yant une notice sur 4 nouvelles Pépéromées, demande si la Société vou- drait se charger de la publication d'un travail sur les Cactées rassemblées dans le temps par Mr. le Baron Karvinsky. — Mr. Regel promet de méme d'envoyer sous peu un autre travail sur des plantes de la Sibérie orientale. Mr. le Professeur Rosin de Paris annonce qu'il choisira, d’après le dé- sir de la Société, le format du Bulletin pour ses planches sur les Sarcop- tes; — il espére pouvoir les faire exécuter sur 10 à 12 planches, dont les frais ne dépasseront par la somme de $320 fcs. — Le Premier Secrétaire a donc prié Mr. Masson, notre Commissionaire à Paris, de vouloir bien se charger du payement de ces planches à fur el mesure que le tirage lui en sera remis, — en méme temps il a engagé Mr. Charles Robin à lui faire tenir par la poste le plus promptement possible le manuscrit de son article sur les Sarcoptes. Mr. le Dr. Enouarp Assmuss en nous adressant son Enumeration des hymenoptéres Sphegides communique qu'il a rencontré dans le Waldai le 28 letrao medius sans avoir pu trouver jusqu'à ce moment le tetrao urogal- lus. — Le Premier Secrétaire observe à cette occasion que sans donte le tetrao urogallus devait s'y rencontrer, parcequ'on admet généralement que le tetrao medius ne se trouve jamais sans le tetrao urogallus. Mr. Tannier de Dijon, qui nous avait adressé dans le temps ses Catalo- gues d'insectes et de mollusques, cui se distinguaient par la richesse des espéces rares, par la nomenclature scientifique et les prix modérés, pro- pose l'échange d'insectes et de coquilles contre la série complete de nos Bulletins. — Le Premier Secrétaire lui a indiqué le prix de 31 volumes parus de nos Bulletins (614 fcs.) et a prié Mr. Tarnier d'envoyer de ré- chef ses Catalogues pour pouvoir lui indiquer nos désiderata. Mr. I. G. Biscuorr d'Augsbourg envoie sa liste d'insectes qu'il offre en échange ou à l'achat. Mr. Pierre Tuinavp envoie 4 Cahiers de ses études sur les forces de la nature avec la priere de les soumettre au jugement de la Société. — Les 4 Cahiers contiennent: 1) Théorie sur la force motrice universelle, 2) Cosmographie, 3) Physiologie, 4) Essai d'une nouvelle théorie sur la lumiére et le calorique, 5) Critique sur un article du Journal "ВЪетвикь Естествен. Hays», sur la cause. 4е la direction des racines et des tiges des végétaux et 6) sa première correspondance sur ces thèmes avec quel- .ques etudians de l'Université de Moscou. j Le Premier Secrétaire, Dr. Renard, propose de s'adresser à l'Académie Imp. des sciences à St. Pétersbourg avec la demande de nous accorder quelques doubles des oiseaux et des insectes envoyés il y a quelque temps par le Vice-Consul de France Barnet-Lyon de Paramaribo de la Guyane hollandaise. Mr. Rig» warp de Vienne envoie le programme d'un nouveau Journal .qui va paraitre sous sa rédaction dés le mois d'Avril. Le Journal portera le titre: «Allgemeine Zeitung für Wissenschaft. Centralorgan zur Ver- breitung der neuen Fortschritte des Wissens.» — Il tachera de réunir le résumés des découvertes et des travaux scientifiques les plus importans publiés dans les différens recueils des Sociétés savantes de tous les pays et un apercu de toutes les publications littéraires. — Le Jour- nal paraitra en 2 feuilles par semaine et sera accompagré pour les tra- vaux plus étendus de Cahiers mensuels d'environ 5 feuilles qui tout en 29 formant une collection séparée se rattacheront cependant par leur re- daction à la feuille principale. — Le prix de celle ci sera à Vienne de 10 fes, et les Cahiers mensuels d’environ 7 fcs 60 Centimes. Le Premier Secrétaire, Dr. Renan», présente le Bulletin N° 4 de 1858, qui a paru sous sa rédaction. .S. Exc. Mr. Eversmann de Kasan prie d'envoyer a Mr. Senoner quel- ques exemplaires de sa notice: Erinnerungen von seiner Reise en expri- mant le désir qu'ils fussent distribués à quelques savans de l'Italie. Mr. Senoner adresse de Venise quelques publications de l'Institut des sciences de cette ville et communique ses remarques sur plusieurs éta- blissemens scientifiques dans les villes qu'il vient de parcourir pendant son voyage dans le Nord de l'Italie. Mr. ÁrEexawpnE Becker de Sarepta promet de nous envoyer ses obser- vations sur l'action thérapeutique du Scutellaria galericulata qui d’après lui est trés efficace et cependant trés peu usité en médecine. Mr. lAcadémicien Manrius en remerciant d'avance de l'annonce du prochain envoi d’un travail congratulatoire pour la féte séculaire de l'Académie Royale des sciences de Munich donne quelques détails sur celle qui aura lieu le '9/,, Mars. Mr. Vicror Cuarez (de Vire) à Angers envoie une petite notice impri- mée sur le róle des animalcules dans les altérations des fruits, des pom- mes de terre, des truffes etc. — Il attribue à la piqure ou aux lésions produites par certains insectes (microscopiques) la plupart. des altéra- tions qui se manifestent sur les feuilles, les fruits ou les racines de ces plantes; mais il admet en méme temps surtout pour la maladie de la vigne et celle des pommes de terre le concours d'une influence atmosphérique anormale. — Il attribue principalement а 4 espèces d'acarus, à une coche- nille etc. toutes ces altérations. Mr. le Comte de MontseLas, Ambassadeur de $. Majesté le Roi de Ba- viére à St. Pétersbourg annonce la réception des exemplaires du travail de S. Ex. Mr. Braschmann publié par la Société à l'occasion de la féte séculaire de l'Académie Royale des sciences de Munich et promet de les faire parvenir à son adresse pour le temps désigné. 30 S. Exc. Mr. Evensmann en envoyant son article sur les Orthoptères de l'Oural se plaint de rechef de ce que les relations des Naturalistes russes avec les étrangers sont toujours trés difficiles à cause des formalités de l'inspection douanière. La Rédaction de lAthenée à Moscou annonce son consentement à l'échange des publications. Mr. le Professeur Korenarı de Brunne annonce que ses Reiseerinne- rungen aus Russland ont paru en 2 volumes et qu'il nous les enverra prochainement. S. Exc. Mr. PosrELs à St. Pétersbourg, remerciant pour l'envoi des derniers Bulletins, fait don d'un exemplaire de son magnifique ouvrage: Hlustrationes Algarum Oceani pacifici. Cum tab. 40. in gr. fol. qu'il a publié en 1840 conjointement avec le Dr. Ruprecht. Мг. АрогрнЕ SENONER de Vienne envoie le supplement du Catalogue des semences offertes en échange en 1858 de la part du Jardin botanique de Padoue. S. Ex. Mr. Steven, remerciant pour le Bulletin, prie de lui procurer un exemplaire de la florula ajanensis de Regel et Tieling qui fait le commen- cement du tom. XI des Nouveaux Mémoires de la Société. ' La Société suisse des Naturalistes à Berne réclame le Volume 9 de nos Nouveaux Mémoires. La Société litéraire et philosophique de Manchestre remercie pour l'envoi du Bulletin de 1857 et 1858 et annonce qu'elle a adressé à notre Société de ses Mémoires les Volumes 1 et 18 et les Proceedings 1857 et 1858, N° 1—14. La Société physico-médicale de Moscou envoie les rapports de ses sé. ances des mois de Janvier et Février de 1859 S. Ex. Mr. Dosrrz-Zacsancugvskv et Mr. Berne ont payé la cotisation pour 1859, Mr. Bexetorr la cotisation et le diplome. Le Directeur des écoles du Gouvernement de Nijni Novgorod envoie 5 Rbls pour le monument de feu le Vice-Président Gr. I. Fischer de Waldheim. 31 Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la Société de la part de Leurs Excellences MM. P. A. Novikoff, Donetz Zachargeffsky, Steven, A, F. Postels et E. Eversmann, des MM. Becker, Kiréevsky, Lindemann et Lapschine, de la part de la Société des Naturalistes de Berne, de la So- ciété philosophique de Manchestre, de la Société des Naturalistes de Stouttgart, de l'Observatoire de Washington, de la Société libre écono- mique de St. Pétersbourg, de l’Université de Kiev, de la Société Imp. agronomique du Midi de la Russie à Odessa. DONS. a. Objets offerts. Mr. Nicorar Aarzisascuerr fait don d'une petite collection de Lépido- ptéres des environs de Sarepta et en promet encore d'autres. b. Livres offerts. 1. Mittheilungen des K. K. geographischen Gesellschaft in Wien. Jahr- gang 1858. Heft 1. 3. Wien, 1858. in gr. 8°. De la part de la Société Imp. R. géographique de Vienne. 2. Stur, Dr. Draba Kotschyi. (Extr.). Wien, 1859. in $. De ia part de l'auteur. 3. Janka, Victor v. Genista Mayeri. (Extr.). Wien, 1839. in 8°. De la part de l'auteur. 4. St. Petersburger Zeitung 1859. N° 27—54. St. Petersburg, 1839. in fol. De la part de la rédaction. 5. Кавказ, Газета на 1859 roam. N° 8—16. Тиълисъ, 1859. in fol. De la part de la rédaction. 6. Промышленный Листокъ на 1859 годъ. № 11—24. Москва, 1859. in fol. De la part de la rédaction. 7. Московская Медицынскаа-Газега на 1859 roan №, 6—8 Москва, 4859. in 4°. De la part de la rédaction. 10 11. 12. 13. 16. 17 18 19. 32 . Указатель политико - экономически na 1859 годъ. № 6—8, 10. C.-IIerepoypr», 1859. in 4°. De la part de la rédaction. . Труды ИмперРАТОРСКАГО Вольнаго Экономическаго бщества на 1858 годъ, Ноябрь. Декабрь. С.-Нетербургъ, 1838, in 8°. De la part de la Société Imp. économique de St. Pétersbourg. Русская Бесьда. Москва na 1859 roy. № 1. Москва, 1839. in S°. De la part de la rédaction. Русское Государство въ полозииф 17 вБка. Москва, 1859. in 8°. De la part de la rédaction du Journal Русская Becnda. sKy prars для Акшонеровъ Ha 1859 roa». N° 5. C.-IIerepoypr», 1859. in fol. De la part de la rédaction. Gohin dela Bandonniére, A. Conciliation de la cosmogonie mosai- que avec les données des sciences naturelles. Paris, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. . Руссый Въетникъ на 1859 годь. № 2, 3. Москва, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. . Postels, Alex. et Ruprecht, Franc. Illustrationes algarum Oceani pacifici, inprimis septemtrionalis. Cum tab. 40. Petropoli, 1840. in gr. fol. De la part de Son Excellence Mr. le Conseiller d'état actuel Alex. de Postels. Proceedings of the zoological Society of London. Part 23. Part 2*. № 321—338. London, 1835— 56. in 8°. De la part de la Société zoo- logique de Londres. Transactions of the zoological Society of London. Vol. 4 part 4. London, 1857. in 4°. De la part de la Société zoologique de Londres. Записки ИмпЕРАТОРСКАГО Казанскаго Экономическаго Общества на 1859 годъ. N° 1. Казань, ш 8°. De la part de la Société Imp. d'éco- nomique de Kazan. Erman, A. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. Band 48, Heft 1. Berlin, 1858. in 8°. De la part du ministère des finances a St. Pétersbourg. 20. 22. 23. ho CSI 26. 27. 28 29. 33 Verslagen en Mededeelingen der Koninklijke Akademie van Weten- schappen. Afdeeling letterkunde. Derde Deel. Derde Stuk. Amster- dam, 1858. in 8°. Dela part de l Académie В. des sciences d’ Am- sterdam. —— der Koninklijke Akademie van Wetenschappen. Adfeeling Natuurkunde. Zevende Deel, derde Stuk. Amsterdam, 1858. in 8°. De la part de Г Académie В. des sciences d Amsterdam. Verhandelingen der Koninklijke Akademie van Weterschappen. Zesde Deel. Met Plaien. Amsterdam, 1838. in 4°. De la part de l' Aca- démie В. des sciences d’ Amsterdam. Catalogus van de Boekerij der Koninklijke Akademie van Weten- schappen, gevestigte Amsterdam. Eersten Deels, eersteStuk. Amster- dam, 1857. in &. De la part de l'Académie В. des sciences d'Am- sterdam. : . Bijdragen tot de Dierkunde. Mit gegesen door het Koninklijk zoo- logisch Genostschap Natura artis magistra te Amsterdam. Zevende Afleverung. Amsterdam, 1838. in fol. De la part de la Société zoo- logique à Amsterdam. . Ушаковь, H. A. СобесЪадникъ. 1859. № 1. C.-Hierepóvpre, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. OkonomuvecKia Записки на 1859 голь. № 1—S. C.-Herepoypr», 1859. in 4°. De la part dela Société Imp. libre économique de St. Pétersbourg. Murchison, S. Rod. Imp. Siluria. Third edition with maps and many additional illustrations. London, 1859. in S'. De la part de l'auteur. Bulletins de l'Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux- arts de Belgique, 26-ème année, 2-de série. Tom. 1, 2 et 3. Bruxel- les, 1857. in 8°. De la part de l'Académie R. des sciences de Bruxelles. Mémoires couronnés et autres Mémoires publiés par l'Académie R. des sciences de Bruxelles. Tom. 7. Bruxelles, 1858. in 8°. De la part de l'Académie В. des sciences de Brucelles. M 3. 1959. 3 31. 32. 33 34. 38. 39. 34 . Annuaire de l'Académie R. des sciences de Belgique. 1858. Bruxel- les, 1858. in 12°. De la part de l'Académie R. des seiences de Bruxelles. Quetelet, A. Observations des phénomènes périodiques, (Extr. du tom. 31 des Mémoires). in 4°. De la part de l'auteur. Fünf und dreissigster Jahresbericht der schlesischen Gesellschaft für vaterländische Kultur. 1857. Breslau, 1858. in №. De la part de la Société silésienne des sciences de Breslau. Tijdschrift voor Entomologie. Aflevering 1, 2, 3, 4, 3 en 6. Sgra- venhage, 1857—58. in 8°. De la part de la Société entomologique de Leide. Memorias da Academia Real das sciencias de Lisboa. ‘Primeira Classe de sciencias mathematicas, physicas e naturales. Nova serie. Tom. 1. parte 2. Lisboa, 1855. in 4. De la part del Académie R. des sciences de Lisbonne. —— da Academia R. das sciencias de Lisboa. Classe de sciencias moraes, politicas e bellas lettras. Nova serie. Tom. 1. parte 2 e to- mo 2 parte 1. Lisboa, 1855—57. in 4°. De la part de l'Académie R. des sciences de Lisbonne. Actas das sessoes da Academia Real das sciencias de Lisboa. Tom. 9. N° 5 e 6. Lisboa, 1850. in $. De la part de Г Académie В. des sciences de Lisbonne. . Annaes das sciencias e lettras publicados debaixo dos auspicios da Academia Real das sciencias. Sciencias mathematicas, physicas, historico-naturaes e medicas. Tom. i. Marco, Maio e Jungo. Lisboa, 1857. in 8°. De la part de l’Académie В. des sciences de Lisbonne. —— Sciencias moraes e politicas, e bellas lettras. Tom. 1. Junho. Lisboa, 1857. in 8°. De la part de l'Académie Royale des sciences de Lisbonne. Portugaliae monumenta historica a saeculo octavo post Christum. usque ad quintum decimum jussu Academiae scientiarum Olisiponen- sis edita. Scriptores. Vol. I, fascicul. 1. Olisipone, 1856. in fol. De la part de l'Académie Royale des sciences de Lisbonne. 40. 41 . 42. 44. 47. 49. [>)4 = 39 Walz, G. F. und Winkler, F. L. Neues Jahrbuch für Pharmacie. Band 9, Heft 4. Speyer, 1858. in 8°. De la part de la rédaction. Silliman, B. aud Dana I. The american Jonrnal of science and arts. Vol. 25. Second series. N° 73. New Haven, 1858. in 8°. De la part des Messieurs les Redacteurs. Verhandlungen des Vereins zur Beförderung des Gartenbaues in den Königl. Preussischen Staaten. Lieferung 29, 30, 32, 33, 35, 36 und 37. Berlin, 1839—47. in 4°. De la part de la Société d’horticulture de Berlin. . Archiv des Vereins der Freunde der Naturgeschichte in Meklenburg. Heft 1, 7 und 8. Neu Brandenburg, 1853—54. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes en Meklenbourg à NeuBrandenbourg. Gemeinnützige Wochenschrift für 1858, N° 22—40. Würtzbourg, 1858. in 8°. De la part du Comité de la Société d'agriculture pour la Franconie inférieure. Журналь Садоводства на 1839 годь. Январь, Февраль. Москва, 1859. in S. De la part de la Société d'horticulture de Moscou. Froriep’s Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde. Band 4. N°17—22. Jena, 1838. in #. De la part de Mr. le Dr. Froriep. Catalogue systématique d'une collection de livres d'histoire naturel- le chez L. F. Maske. N° 44. Berlin, 1858. in 8°. De la part de Mr. Maske. Cosmos, Revue encyclopédique. Année VII. Livraisons 21—23. Paris, 1858. in 8°. De la part de Mr. A. Tramblay, Directeur du Cosmos. Brcmnuxs MuuEPATOPCRArO Русскаго Геограъическаго OomecrBa на 1839 годъ. N° 1. C€.-Jlerspoypr», 1859. in 8°. De la part de la So- ciété Imp. géographique de St.-Pétersbourg. Memorie dell’I. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Vol. 7. parte 2. Venezia, 1858. in 4. De la part de l'Institut des sciences de Venise. 53. 54. 55. 60. Bl. 36 . Atti dell'I. В. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Tom. 4, serie terza. Dispensa 1, 2 ed 3. Venezia, 1858—59. De la part de l'Institut I. В. des sciences de Venise. - Swallow, G. C. The first and second annual reports of the geologi- cal survey of Missouri. Jefferson city, 1835. in 8°. De la part de l'auteur. Davis, Charles Henry. Theory of the motion of the heavenly bodies moving about the sun in conic sections: a translation of Gauss's «theoria motus». Boston, 1851, in 4. De la part de l'Institut Smith- son à Washington. The transactions of the Academy of science of Si. Louis. Vol. 1. N° 2. St. Louis, 1858. in 8°. De la part de l'Academie des sciences a St. Louis. Transactions of the Michigan state agrieultural Society. Vol. 8. Lansing, 1857. in 8°. De la part de la Soeiete d’agriculture des Michigans états. . Proceedings of the american Academy of arts ana sciences. Vol. 3. from Marz 1552 to May 1857. Boston, 1857. in S. De la part de l'Académie américaine des arts et des sciences à Boston. Peirce, Benjamin, Physical and celestial mechanics. Boston. 1835. in 4°. De la part de l'Institut Smithson à Washington. . Proceedings of the american association for the advancement of science. Tenth meeting. Cambridge, 1857. in S. De la part de l' As- sociation américaine pour l'avancement des sciences à Cambridge. . Hall, Joneth. P. Register of the Thermometer for 36 Years from 1821 to 1856. in 4. De la part de Mr. I. Lovering de Cambridge. Lovering, 1. An account of the Magnetic Observations made at the Observatory of Harvard University. Cambridge, 1845. in 4. De la part de l'auteur. Prow и Kparkih отчегь читанные въ Торжествензоиь Собраши Им- HEPATOPCKAFO Университета Св. Владимгра 9 Тюиня 1858 года, Kiew» 1858. In $. De la part de Г Université de Kiev. 37 62. Petermann, A. Dr. Mittheilungen über wichtige neue Erforschun- gen auf dem Gesammtgebiete der Geographie. 1858. N° 11. Gotha, 1858. in 4°. De la part de la rédaction. 63. Атеней, журчаль na 1859 rois, №. 1—3. Москва, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. 65. Журналь Министерства Государственныхъ ÎEMyuieciEB на 1859 г. Январь, Фовраль. С.-Иетербургь, 1839. in 8°. De la part de la ré- daction. 65. Berliner Entomologische Zeitung, Jahrgang 1859. Erstes Viertel- jahrsheft. Berlin, 1859. in S. De la part de la Société entomologi- que de Berlin. 66. Axcarosa, JY. Tscubiorauie o торговлЪ na Укрзивскахъ ярмаркахъ- C.-Herepoypro, 1853. in 4°. De la part de la Société Imp. Het ears que de St. Pétersbourg. 67. Сьверный Урзль и береговой хребеть Пай-Хон. Изслфдованя эк- спедициг. napmxemuoi ИмперРаАтсрскимь Русскимъ Геограъическимъ Обизествомь въ 1847—48 u 1850 годахъ. Tomb 1 и 2. C.-Herep- бургь, 1855—56. in 4°. De la part de la Société Imp. géographique de St. Pétersbourg. 68. Pummeps, К. 3ewieseybuie Asin. Часть 1. Шеревель и дополнилъ Ii. Семеновъ. С.- Пегербургь, 1856. in S°. De la part de la Société Imp. géographique de St. Pétersbourg. 69 Записки UmMusrearovcwaco Pyeckaro Геогразическаго Общества. Квижка 12. C.-Herepoyprb, 1857. in 8°. De la part de la Société I. géographique de St. Petersbourg. 70. Brcmnuks Импкгаторсклго Русскаго Teorpaæuueckaro Общества на 1857 годъ. Книжка 1—6. На 1838 голь № 41—49. С.-Негербургь, 1857—58. in 8°. De la part de la Société I. russe de Géographie à St. Pétersbourg. 71. Этнографический Обориикъ издаваемый HIMUEPAIOPCKHMB Гусскимь Геоградизескимь Обществом. Книжка 3 4. (.-Метгербургъ, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. russe de géographie à St. Pé- tersbourg. 38 72. Сборник5 статическихъ свфдьши o Pocciu. Книжка 2 и 3. C.-Ile- тербургъ, 1854—58. in 8°. De la part de la Société Imp. russe géo- graphique à St. Pétersbourg. 73. Mende. Карта Тверской Työepnin изданная ИмпеЕРАТОРСкИМЬ Pyc- скимъ leorpresueckuw» Обществомъ Москва, 1853. 4 feuilles in gr. fol. #.. De la part de la Société Imp. géographique de St. Pe- tersbourg, 74. Записка ИмпеРАТОРСКАГО Общества Сельскаго Хозяйства Южнои Pocciu. 1859. № 1. Одесса, 1859. in 8°. De la part de la Société d'agriculture du Midi de la Russie. 75. Würtembergische naturwissenschaftliche Jahreshefte. Jahrgang 15, Heft 2. Stuttgart, 1859. in 8°. De la part de la Société des Naturali- stes de Stuttgart. 76. Report of the Superintendent of the Coast survey, showing the pro- gress of the survey during the year 1856. Washington, 1856. in #°. De la part de Mr. le Professeur D. Bache. 77. Reports of explorations and surveys to ascertain the most practicab- ie and economical route for a railroad from the Mississippi river to the pacific Ocean. Vol. 7. Washington, 1837. in 4°. De la part du Senat du Départament War aux Etats-unis d' Amérique. 78. Kamaaozs pacreHiamp садоваго 3azegbuia A. Я. Нотемкива на 1839. Москва, 1859. in S. De la part de la Société d'horticulture de Moscou. 79. Каталогь pactesin Никольскаго сада Князя if, И. Трубецьаго. Прибавлеше na 1859. № 3. Мосьва, 1859. in 8°. Dela part de la Société d’horticulture de Moscou. 80. Bulletin de la classe physico-mathématique de l'Académie Imp. des sciences de St. Pétersbourg. Tom. 17. № 24—26. St. Pétersbourg, 1859. in 4°. De la part de l'Académie Imp. des sciences de St. Pé- tersbourg. Phoebus, Ph. Ueber pharmakodynamische Aequivalente fur die Hauptbestandtheile der Mineralwässer und über einiges Verwandte. 81 Giessen, 1859. in 4°. De la part de l'auteur. 82. 83. 85. 86. 88. 89. 90. 91. 92. 93. 39 Leonhard, K. C. v. u. Bronn, H. G. Neues Jahrbuch für Minera- logie, Geognosie etc. Jahrgang, 1859. Heft 1. Stuttgart. De la part de la rédaction. Mittheilungen der K. freien ókonomischen Gesellschaft in St. Peters- burg, 1859. Heft 1. St. Petersburg. 1859. in 8°. De la part de la So- ciété Imp. libre économique de St. Pétersbourg. . Ябурналв. Мивистерства Внутреннихъ ДЪль. 1859. Январь. C.-ile- тербургъ, 1859. in S'. De la part de la rédaction. Heyer, Gustay. Allgemeine Forst- und Jagdzeitung. 1858, December. Frankfurt a. Main, 1858. in 8°. De la part de Mr. le Professeur Heyer. Koch, Karl und Fintelmann G. A. Wochenschrift für Gärtnerei u. Pflanzenkunde. 1858, N° 1—52. Berlin, 1859. in 4. De la part de Mr. le Professeur Koch de Berlin. . Kurländische landwirthschaftliche Mittheilungen herausgegeben von der Kurlandischen landwirthschaftlichen Gesellschaft. 1859. N° 1. Mitau, 1859. in S'. De la part de la Société Kourlandaise d'agricul- ture à Mitau. i Lotos, Zeitschrift für Naturwissenschaften. Siebenter Jahrgang. Prag, 1857. in 8. De la part de la Société des Naturalistes Lotos à Prague. Журнал Мануфактуръ и Торговли на 1859 годъ. Февраль, C.-IIe- тербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. ;Kypnaas Министерства Народнаго Wpocsbiyenia на 1858 годъ. Ноябрь. C.-IEerep6ypre, 1858. in 8°. De la part de la rédaction. Allgemeine deutsche naturhistorische Zeitung. Neue Folge. Band 2. Dresden, 1856. in 8°. De la part de la Société d'histoire naturelle, Isis, à Dresde. Drechsler, Adolph. Die Sonnen- und Mondfinsternisse in ihrem Verlaufe. Dresden, 1858. in 8'. De la part de l'auteur. Memoirs of the American Academy of arts and sciences. New series. Vol. 5, part 1 and Map of Tornado. Cambridge and Boston, 1853. in 4'. De la part de l’Académie américaine de Boston. 40 9%. Message of the President of the United states. Vol. Г. Washington, 1858. in 8°. De la part du Senat des états unis а’ Amérique. 95. Sitzung der K. K. geologischen Reichsanstalt am 25-ten Januar 1859. Wien, 1859. in 8’. De la part de l’Institut géologique de Vienne. 96. Koch, Karl. Karte von dem Kaukasischen Isthmus und yon Arme- nien in 4 Blättern. Berlin, 1850. in gr. fol. Le carte politique, eth- nographique et botanique, chacune en 4 feuilles en tout 16 feuilles. De la part de l’auteur. Y 97. Запиеки Комитета AkkJAunxaruaanim :;KubBOoT:6i& b, Книжка первая, Москва, 1859. in 8°. De la part du Comité d'acclimatation pour les animaux à Moscou. SEANCES DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. SÉANCE DU 30 AVRIL 1559. Mr. Ron. Hermann présente un article sur la composition des miné- raux qui appartiennent au groupe de Uranosilicates. (Voy. Bullet. № 1 de 1859.) Mr. le Cuevatier de ZEgPHAROVITSCH de Cracovie envoie une notice sur de nouvelles formes crystalines de l'Epidote, avec des dessins. Mr. le Baron Ricmanp Kónrc-WanTHAUSEN de Stouttgart fait remettre par l'entremise de Mr. Al. Mejakoff une notice sous le titre: «Zur Fort- pflanzungsgeschichte des europäischen Seidenschwanzes, Ampelis gar- rula» avec 1 dessin. (Voy. Bullet. N? 4 de 1859.) MM. Rzszr, E. Влсн, Г. et Herper présentent la liste des plantes rassemblées en 1857 et 1858 par MM. Paullowsky et Stoubendorf entre Jakoutsk et Ajan. Avec 1 dessin. (Voyez Bullet. № 1 de 1859.) Mr. le Conseiller d'état Gernet de St. Pétersbourg envoie un article sous le titre: Notizen über den Bau des Holzkórpers einiger Chenopo- diaceen. Avec 1 planche. (Voy. Bullet. N° 4 de 1859.) JV 4. 1859. 1 2 Mr. le Professeur- Adjoint Bexetoy donne lecture d'une notice sur la germination. (Voy. Bullet. N° 4 de 1859.) Mr. Basiner de Kiev envoie une notice sur le coton tiré des tiges de T'Asclepias syriaca, avec des dessins. S. E. Mr. Brascamann communique verbalement son opinion sur l'ar- ticle de Mr. Ivanoff «sur les propriétés de la matière sous le rapport physique.» Lecture d'une lettre d'adieu de Mr. le Colonel Ph. de SrEBorp qui an- nonce son depart prochain pour le Japon. — Il entreprend ce voyage aux frais de la Société de commerce néerlandaise dans le but de com- pléter et d'étendre les connaissances si précieuses et les relations comer- ciales avec ce pays intéressant, connaissances qui constituent un des principaux titres de la renomée et de l'illustration si justement acquise de Mr. de Siebold. — Il y a tout lieu de croire que ce second sejour de Mr. de Siebold dans ces contrées si peu explorées par d'autres aura des résultats encore plus importans que le précédent. Mr. Атехамрве Becker de Sarepta donne quelques détails sur l'emploi médical de la Scutellaria galericulata comme purgatif. Mr. le Professeur Koca de Berlin envoie quelques échantillons de semences d'une espéce de Concombres dont la structure fibreuse peut servir pour faire des étoffes, des chapeaux et du papier et annonce qu'il espere pouvoir nous envoyer prochainement ses pélégrinations dans l'Orient. En même temps il communique quelques détails sur la dernière expo- sition de fleurs qui a eu lieu le 3 Avril à Berlin et l'annonce d'une gran- de exposition de produits d'agriculture qui aura lieu en automne à Berlin ou, à cette époque aussi, les Pommologues de l'Allemagne se réuniront. Mr. le Baron Cuauporr remercie pour l'envoi de quelques brochu- res de Mr. LeConte de Philadelphie et annonce son départ procbain pour l'étranger. Mr. Apnoirur Senoser de retour de son voyage dans le Nord de l'Italie envoie un bon nombre de différens ouvrages qui lui ont été remis pen- 3 dant son voyage pour notre Société et entre autres aussi les derniéres publications du Musée d'histoire naturelle de Laibach qui désire entrer en relation d'échange avec nous. — Mr. Senoner communique de méme qu'il possède à sa disposition un certain nombre d'exemplaires de Co- léoptères, Crustacées, Mollusces etc. des grottes si intéressantes de la Carniolie, à des prix très modérés. Mr. Senoner envoie en outre la liste des Sociélés et des savans de l'Allemagne et de l'Italie auxquels il a bien voulu transmettre notre Bul- letin. — La Société Imp. charge son premier Secrétaire d'exprimer à Mr. Senoner ses sincères remercimens pour tout le zele qu'il ne cesse d'apporter aux intéréts de la Société. Mr. Senoner fait en méme temps don de plusieurs ouvrages, de 2 exemplaires du Troglocharis Schmidtii ( crustacée sans yeux de la grotte Koumpole en Carniolie, actuellement trés rare) et quelques mollusces de la grotte prés d'Obergurk. Mr. le Conseiller intime Kissen, Président actuel de l’Académie Imp. Léopoldino-Caroline des Naturalistes à Jena annonce que l'état matériel de l'Académie ne permet plus d'envoyer la Gazette Bonplandia gratis à la Société et il s'offre de nous la faire parvenir (si nous voulons la payer) par l'ambassade russe de Weimar. L'Académie Imp. Léopoldino-Caroline des Naturalistes de Jena envoie le programme de la question pour le prix institué par le Prince An. Deniidoff pour 1859. Mr. le Dr. Scaücx de Capanema, Secrétaire de la Société Palaestra scientifica à Rio Janeiro annonce que l'Institut historico - géographique, dont l'Empereur Don Pedro est le Président, a décidé unanimement de nous adresser toutes ses publications et qu'il n'attend que la fin du pre- mier volume de l'Archive publié par la Société Palaestra scientifica pour remettre le tout à Mr. Glinka, Ambassadeur russe à Rio Janeiro. Mr. Schüch de Capanema communique en méme temps les noms des person- nes qui composent les Bureaux de ces deux Sociétés savantes et renou- velle la promesse relative à la communication d'objets d'histoire na- turelle rassemblés pendant l'expédition scientifique si richement dotée, qu'on a entreprise au commencement de cette année dans le Nord du Brésil. 4 Mr. ALEXANDRE MEJAKOFF, en envoyant de Stoultgart une notice de Mr. le Baron Kónig-Warthausen sur le nid et les oeufs du Jaseur (Bomby- cilla garrula Briss.), donne quelques détails sur la riche collection d’oeufs de toutes les espéces d’oiseaux de l’Europe (près de 20,000 exemplaires) et d'un grand nombre d'oeufs d'espèces de l'Amérique, de l'Australie et d'Afrique que Mr. le Baron Konig-Warthausen posséde dans son chateau de Warthausen en Würtemberg. Mr. Аротрне Senoner de Vienne envoie d'Oudine et de Padoue plu- sieures publications, communique quelques detaiis intéressans sur l'état du Musée civique et des jardins des MM. Bottacini à Triest et propose comme membre Mr. le Baron Achille de Zigno qui nous a adressé quel- ques unes de ses publications, avant tout aussi 5 livraisons de sa flora oolithica. Mr. Lz Joris, Archiviste de la Société Imp. des Naturalistes de Cher- bourg, en promettant de nous envoyer tous les volumes des Mémoires qui nous manquent dela série des publications dela Société de Cher- bourg, exprime le désir de recevoir autant que possible les anciens Nu- méros des Bulletins et des Mémoires de notre Société. Il propose en sui- te l'échange des plantes du Sud de la France et principalement des algues marines rares et bien préparées. — Le Premier Secrétaire a promis au nom de la Société de lui compléter les derniéres années du Bulletin et a engagé Mr. Le Jolis de commencer par l'envoi d'une collection d'algues marines, lui promettant en échange des plantes de la Sibérie méridio- nale. Mr. Besnov, Professeur de Chimie à Cherbourg accuse réception du di- plome de membre de notre Société et promet de nous envoyer le Catalo- gue des plantes spontanées de l'arrondissement de Cherbourg et offre son concours pour nous procurer des produits spéciaux de son pays. — Le Premier Secrétaire, en le remerciant de son offre oblizeante, lui adres- se la priére de nous envoyer une série de bons exemplaires des termites qui doivent avoir envahi jadis quelques batimens publics de Cher- bourg. Mr. le Comte Monteeras, Ambassadeur de Bavière à St. Péters- bourg communique que Sa Majesté le Roi de Bavière a bien voulu le charger d'exprimer à la Société Imp. des Naturalistes de Moscou Ses 5 remercimens pour l'envoi d'un exemplaire de la brochure dédiée à l'Académie Royale des sciences de Munich: à l'occasion de son Jubilé de 100 ans d'existence. Mr. KinfÉgvsky en remerciant pour le Bulletin, envoie un insecte qu'il a trouvé dans sa bibliothéque mais qui n'est que la larve d'un dermestes. L'Académie Royale des sciences à Stockholm prie de lui compléter sa collection de nos Mémoires. — N'en ayant plus toute la suite à sa dispo- sition la Société ne lui a adressé que le tom. 9 des Nouveaux Mémoires. Mr. Senoner envoie le Catalogue des sémences du jardin botanique de Bassano pour 1858. | La Société des médecins de Berlin envoie le 4-ème compte rendu de ses travaux. Mr. le Dr. Buuse de Riga enyoie la planche de la carte publiée en 1852 par Grevingk, avec l’indication des changemens à faire pour sa flore de Perse. MM. les Professeurs Kocu de Berlin et Млесем de Munich remer- cient pour leur nomination comme membres de la Société. Le Comte Gr. MwiszEcH envoie de Paris la cotisation pour 1858 et 1859. Mr. le Professeur Косн de Berlin, en envoyant la suite de sa Gazette d’horticulture, prie la Société de procurer ses anciens Bulletins à la So- ciété d’horticulture de Berlin qui nous a envoyé toute la série de ses pu- blications de pius de 20 ans. Mr. le Dr. MrnxriN de St. Pétersbourg, en envoyant l'article de Mr. Gernet, appelle l'attention sur l'importance de ce travail et demande si la Société ne pourra lui faire parvenir un morceau du bois fossile dont S. Ex. Mr. Bachmetieff a fait don dans une des séances précédentes. — De méme il prie de lui envoyer des échantillons des envois de MM. Korniloff Lindemann s'il s'y trouve des: plantes fossiles. Mr. Mankan Kanawovzan envoie une suite de dessins de pétrifications rassemblées dans les environs, de Karassou Bazar, les originaux étant 6 trop lourds pour étre envoyés à la Société par la poste, — Mr. Kara- mouzar prie la Société de vouloir bien définir les objets réprésentés et de lui renvoyer les dessins. — La Société a décidé de lui renvoyer les dessins et de le prier de nous faire parvenir au moins ceux des objets dont le poids est moins considérable, và que les dessins, malgré tout le mérite artistique ne permettent pas une définition exacte. Mr. le Professeur Kirrary communique le résultat de ses observa- lions intéressantes sur les tissus fibreux del'Asclepias syriaca comme remplacant le coton. Mr. le Professeur Liaskowskv, en l'absence de Mr. Kireevsky. fait lecture d'une notice de ce dernier contenant la proposition d'une revision de la nomenclature chimique russe. Mr. S. Oussow communique quelques notices supplémentaires sur Vhabitation du faisan sur les bords du Volga et du Don: — 1. Mr. de Grebner lui écrit qu'il a souvent vu des faisans apportés d'Astrakhan et qu'il a souvent entendu des marchands de cette ville que non seulement y “le faisan vit en liberté sur les bords de la mer caspienne et les embou- chures du Volga, mais aussi que les habitans d'Astrakhan en tiennent beaucoup comme oiseaux domestiques. — 2. Dans la Gazette des fores- tiers et des chasseurs pour 1856 Mr. Witte parle avec beaucoup de dé- tails du faisan comme d'un oiseau indigéne du Gouvernement d'Astra- khan. 3. Mr. Sipaeguine écrit dans une lettre adressée à Mr. Oussov que sur la route de Bachmout et Taganrog dans les terres du Général Kirsa- now il y a des faisans dans l'état sauvage, ce qu'il a vu de ses propres yeux. Mr. S. Ovssov a été élu rédacteur du Въстиикъ Естествен. Наукъ pour l'année courante. = Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la part de Son Altesse Impériale le Prince P. Oldenbourg, de leurs Excellences, Mr. le Comte Adlerberg, Rostovzoff et Steven, des MM. le Comte Mniszech, Ménétriés, Merklin, Becker, Freyreys, de la part de la Société des scien- ces de Prague, dela Société Royale de Londres, des Académies des sciences de Philadelphie et de Stockholm, de l'Institut Imp. géologique de Vienne, dela Société Imp. géographique de Vienne, de l'Académie 7 d’agriculture et du commerce de Verone, de l’Académie Imp. Léopoldino- Caroline des sciences naturelles à Jena, de la Sociélé géologique de Mi- lan, de la Société des sciences naturelles de Genéve, de la Société hes- soise des sciences naturelles et de médecine de Giessen, de l'Académie Imp. des sciences de St. Pétersbourg, des Universites de Dorpat et de Moscou, de la bibliothèque Imp. publique, du Jardin botanique et de la Société Imp. libre économique de St. Pétersbourg, de la Société Kour- landaise des sciences et des arts à Mitau, de la Société des médecins rus- ses et de l’Académie médico-chirurgicale de St. Pétersbourg, des Lycées de Demidoff à Jaroslav et d'Alexandre à St. Petersbourg et de la Société Imp. économique de Kazan. La cotisation pour 2 ans a été payée par Mr. le Comte Mnischek et le diplome et la cotisation de la part de S. Ex. Mr. Abich. DON S. a. Objets offerts. Mr. Apotrne SENONER de Vienne envoie une capsule mure du Coto- nier, ainsi qu'un épi d'une variété du Mais (Zea Mais var. Kelleriana), toutes les 2 cultivées au jardin botanique de Padoue. Le même envoie quelques corps que l’on prétend étre tombés avec de la pluie en 1833 près de la rivière Kur dans les environs d’Akalzik en Arménie; les corps sont conservés dans le monastère arménien sur l'isle St. Lazare près de Venise. Mr. le Vice-Président de la Société les a re- connus pour le Parmelia esculenta Eversm. S. Exc. Mr. Arex. Bacamerierr fait don d'une dent et d'une partie de l'omoplate du Mammonth trouvées dans le Gouvernement de Saratov dis- trict Petrovsky pres du village Kondala, 40 verstes de Penza. o E D 10. 11. 8 b. Livres offerts. . Proceedings of the Elliott Society of Natural History of Charleston, South Carolina. 1853—56. pag. 295—104. = . Swallow, G. C. The rocks of Kansas. (Extr.) St. Louis, Mo 1858. in 3°. De la part du Gouvernement géologique du Missouri. . Stimpson, William. The crustacea and echinodermata of the pacific shores of North America. Cambridge, 1857. in $. De la part de l'auteur. . Thirty hinth annual report of the controllers of the public schools of the first school district of Pennsylvania. Philadelphia, 1858. in 8°. De la part de Mr. John S. Hart à Philadelphie. (Stigh school.). . Message of the President of the United states, to the two houses of Congress. Vol. 2. 3. Washington, 1858. in 8°. De la part du Senat des Etats-unis d' Amérique. . Memoirs of the American Academy of arts and sciences. New se- ries. Vol. 5. Cambridge and Boston, 1835. in 4°. De la part del Aca- démie américaine des arts et des sciences à Boston. . Osten Sacken, R. Catalogue of the described Diptera of North Ame- rica. Washington, 1858. in S. De la part de l'Institut Smithson à Washington. . Annual report of the board of Regents of the Smithsonian Institu- tion for the year 1856. Washington, 1857. in 8°. De la part de l'In- stitut Smithson à Washington. Baird, Spencer F. Catalogue of north american Mammals, chiefly in the Museum of the Smithsonian Institution. Washington, 1837. in 4°. De la part de l'Institut Smithson à Washington. Stimpson, W. Prodromus descriptionis animalium evertebratorum in expeditione ad Oceanum pacificum septentrionalem collectorum. Pars 3—5. Washington, 1857. in 8. De la part de l'auteur. Newberry, Y. S. Fossil fisches from the devonian rocks of Ohis. Washington, 1857. in S. De la part de l'auteur. 12. 13. 14. 16. 18. 19. 20. x 9 Warren, G. K. Letter to the H. G. W. Jones relative to his explo- rations of Hebrarka territory. Washington, 1858. in 8. De la part de Vauteur. Holmes, Franc. S. Remains of domestic animals discovered among post - pleiocene fossils in South - Carolina. Charleston, 1858. in 8’. De la part de l'auteur. Meek, F. B. and Hayden, F. V. Description of new organic remains collected in Nebraska Territory in the year 1857. Philadelphia, 1858. in 8°. De la part des auteurs. Descriptions of new organic remains from north - easteren Kansas, indicating the existence of Permian rocks in that territory. Philadelphia, in S'. De la part des auteurs. Schumard, B. F. and Swallow, G. C. Descriptions of new fossils from the Coal measures of Missouri and Kansas. (Extr.) St. Louis, Mo, 1858. in 8°. De la part de Mr. Swallow. . Lea, Isaac. Observations on the genus Unio. With thirteen plates. Vol. 6, part 1. Philadelphia, 1857. in 4°. De la part de l'auteur. Journal of the Academy of natural sciences of Philadelphia. New series. Vol. 3, part 4. Philadelphia, 1858. in 4. De la part de I’ Aca- demie des sciences naturelles de Philadelphie. - Proceedings of the Academy of natural sciences of Philadelphia. 1837. Геи. 8—16. inclus. 1858. feuill. 1—9. inclus. Philadelphia, 1851—58. in S'. De la part de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie. Leidy, Joseph. Notice of remains of extinct vertebrata, from the valley of the Niobrara river. Philadelphia, 1858. in S'. De la part de l'auteur. . Miller, Heigh. Notice of some remarks (by the late). Philadelphia, 1857. in 8. De la part de l'Académie des sciences naturelles à Phi- ladelphie. 22. Le Conte, John. L. Report upon insects collested on the survey. N° 1. Philadelphia, 1858. in 4°. De la part de l'auteur. 4* 33. 10 23. Le Conte John L. Synopsis of the Melolonthidae of the United Sta- tes. Philadelphia, 1856. in 4°. De la part de l’auteur. —— Description of new species of Coleoptera, chiefly col- Jected by the United States. Philadelphia, 1858. in 8°. De la part de l’auteur. Synopsis of the species Clivina, Philadelphia, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. Catalogue of the species of Bembidium found in the United States. Philadelphia, 1857. in 8°. De la part de l'auteur. St. Petersburger Zeitung. 1859. N° 55—87. St. Petersburg, 1859. in fol. De la part de la rédaction. . Omuems Ярославскаго Общества Сельскаго Хозяйства за 1837 годъ. Ярославъ, 1859. in S'. De la part de la Société d'agriculture de 1 Jaroslaw. . Экономичесыя Записки на 1859 roxB.. № 9 — 16. С.-Петербургъ, 1859. in 4°, De la part de la Société d'agriculture de St. Péters- bourg. Промышленный Листокъ на 1859 roy». № 22—98. Москва, 1859. in fol. De la part de la rédaction. Кавказ5, Газета na 1839 roan. № 17—28. Tueancn, 1859. in fol. De ia part de la rédaction. Труды Weneratorckaro Вольнаго Экономическаго Общества на 1359 годъ. Январь, Февраль. С.-Петербургъ, 1859. in S'. De la part de la Société Imp. libre économique de St. Pétersbourg. Wiirtembergische naturwissenschaftliche Jahreshefte. Jahrgang 15. Heft 1. Stuttgart, 1859. in 8°. De la part de la Société des naturali- stes à Stouttgart. . Rosaarcecniiit, Оскаръ. Объ электричествЪ и методическомъ ero при- мфнеши къ врачебнымъ цфлямъ. Часть первая. С.-Петербургъ, 1838. in 8°. De la part de l'auteur. . Cosmos, Revue encyclopédique hebdomadaire. Vol. 13. livr. 24—26. Vol. 14. Пуг. 1—4. Paris, 1858—59. in 8°. De la part de Mr. Tramblay, Directeur du Cosmos. 11 . Heyer, Gustav. Allgemeine Forst-u. Jagd - Zeitung. 1859. Januar, Februar. Frankfurt a. M. 1859. in gr. 8. De la part de Mr. le Pro- fesseur Heyer à Giessen. . Русское слово на 1859 годъ, Февраль, Марть. C.-ILIerepoypr», 1859. in 8°. De la part de la rédaction. . Froriep’s Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde. 1858. N?23. 1859. Band 1. N° 1—5. Jena, 1859. in 4°. De la part de Mr. le Dr. Froriep de Weimar. . Указатель политико - 3Konomuyeckiu na 1859 roan. № 11—16. C.- Петербургъ, 1839. in #. De la part de la rédaction. . Московская Медицинская Газета на 1859 годъ. № 9—14. Москва, 1859. in 4°. De la part de la rédaction. . Руссый Bberuurp на 1859 годъ. № 4—6. Москва, 1859. in 8. De la part de la rédaction. . Annuario dell’Associazione agraria Friulana. Anno 1, 2. Udine, 1857—58. in 8°. De la part de la Société d'agriculture d’Oudine. - Bucchia, Gust. Relazione informativa sui progetli intesi a derivare dal Fiume Ledra etc. Udine, 1858. in S. De la part de Mr. Adolphe Senoner. . Nardo, Dom. Nota sulie ombre colorate ottenute col solo concorso di luci bianche. (Estr.) in 8°. De la part de Mr. Adolphe Senoner. —— Sopra un semplice e facile mezzo di leggere distinto senza lenti tanto in caso di Miopia, come in caso di Presbiopia. Venezia, 1855. in 8°. De la part de Mr. Senoner. . Zigno Achille (de). Prospetto dei terreni sedimentarii del Veneto. in 8°. De la part de l'auteur. —— Della geologia e suoi progressi prima del secolo XIX. Pado- va. 1853. in 8°. De la part de l’auteur. —— Sulla paleontologia della Sandegna del C. G. Meneghini. (Extr.\ in 8°. De la part de l'auteur. . Koch, К. und Fintelmann, G. A. Wochenschrift für Gärtnerei usd Pflanzenkunde. 1850, N° 50—52. 1859, N° 1—16. Berlin, 1859. in 4. De la part de Mr. le Professeur Koch de Berlin. 50. 61. 12 Mémoires de l'Académie Imp. des sciences de Dijon. 2-de série. tom. 6. Dijon, 1858. in S. De la part de l' Académie Impériale des sciences de Dijon. . Erläuterungen zu Koch’s Karte des Kaukasischen Isthmus und Ar- meniens, Berlin, in 4°. De la part de Monsieur le Professeur Koch de Berlin. . Siebold, C. Theod. v. u. Kölliker, Albert. Zeitschrift für wissen- schaftliche Zoologie. Band 9, Heft 4. Leipzig, 1858. in 8°. De la part des MM. les redacteurs. . Sandberger, Guido. Uebersicht der naturhistorischen Beschaffenheit des Herzagthum's Nassau. Wiesbaden, 1857. in $. De la part de l'auteur. . Silliman and Dana I. The american Journal of science and arts. 1858. N° 74, 75. New Haven, 1858. in 8°. De la part des MM. les rédacteurs. . Записки ИмперАТОРСКАГО Общества Сельскаго Хозяйства Южной Росси. 1859. № 2, 3. Одесса, 1859. in 8°. De la part de la Société Imp. d'agriculture du Midi de la Russie à Odessa. ; . Курналь Министерства Внутреннихъ ДЪлъ. 1859. Февраль, Мартъ. С.-Петербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. . Lawson, G. Papers read to the botanical Society of Edinburgh. Edinburgh 1858. in S^. De la part de l'auteur. . Jahresbericht der Wetterauer Gesellschaft fur die gesammte Natur- kunde zu Hanau von 1857—58, nebst Festbericht über die 50 jährige Jubelfeier am 11 August 1838. Hanau, 1858. in 8°. De la part de 14 Société des Naturalistes de Hanau. . Proceedings of the Royal Society of Edinburgh session 1857—58. Edinburgh, 1858. in S. De la part de la Société Royale а’ Edinbourg. . Petermann, A. Mittheilungen über wichtige neue Erforschungen auf dem Gesammtgebiete der Geographie. 1858, N? 8. 10. 12. 1829, N° 1. Gotha, 1858—59. in 4°. De la part de Mr. Perthes à Gotha. Mittheilungen der naturforschenden Gesellschaft in Bern aus dem Jahre 1856—57, № 360—407. Bern, 1857. in $. De la part de la Société des Naturalistes de Berne. 62. 63. 66. 68. 69. 70. 71. 72: 13 Verhandlungen der schweitzerischen naturforschenden Gesellschaft im Jahre 1856—57. (4l и. 42 Versammlung) Basel, Trogen, 1856— 57. in 8°. De la part dela Société suisse des Naturalistes. Neue Denkschriften der allgemeinen schweizerischen Gesellschaft für die gesammte Naturwissenschaften. Band 4 (mit 22 Tafeln), Band 5 (mit 30 Tafeln), Band 6 (mit 23 Tafeln). Neuchatel u. Zürich, 1840 —58. in 4°. De la part de la Société suisse des Naturalistes. . Koch, K. Hülfs-u. Schreibkalender für Gartner und Gartenfreunde auf das Jahr 1859. Theil 1, 2. Berlin, 1859. in 12°. De la part de l'auteur. . BrocmHuks ИмпеРАТОРСКАГО Русскаго Teorpaænueckaro Общества на 1859 годъ. № 2, 3. С.-Пегербургъ, 1859. in 8°. De la part de la Société I. russe géographique à St, Pétersbourg. Гюбнерь, Otto. Стагическая Таблица всъхъ странъ земли- (uo S-wy нфмецкому изданно 1858 год). С.- Петербургъ, 1859. in gr. 4 folio. De la part de la Société Imp. russe de géographie à St. Pétersbourg. . Русская Бесьда. Москва на 1859 годъ. № 2. Москва, 1859. in $°. De la part de la rédaction. Русское Государство въ noaosmub 17 вЪка, Pykonucb временъ Ца- pa Алексфя Михайловича. Москва, 1839, in 8°. De la part de la rédaction du Journal Русская. Becnda. Cobecndnuns на 1859 годъ, № 2, 3. С.-Петербургъ, 1859. in 8°. Dela part de la rédaction. Allgemeine deutsche naturhistorische Zeitung. Neue Folge. 3-ter Band. Dresden, 1857. in 8°. De la part de Mr. le Dr. Ad. Drechsler. Neues Jahrbuch fiir Pharmacie und yerwandte Facher 1858, August, October, November. 1859, Januar. Speyer, 1858—59. in 8°. De la part de la rédaction. | Tijdschrift voor Entomologie nitgegeven door de Nederlandsche entomologische Vereeniging. Tweede Deel. Eerste en tweede Afle- vering. Leiden, 1858. in $. De la part de la Société d’entomologie à Leide. А 81. S2. S3. 84. 14 . Bulletins de l'Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux arts de Belgique. 26-me année. 2 sér. tom. 2 et 3. Bruxelles, 1857. in 8°. De la part de l’Académie R. des sciences de Bruxelles. . Bulletin de la Société géologique de France, 2-de série. tom. 15. feuil- les 32—42. Paris, 1858. in 8°. De la part de la Société géologique de France à Paris. —— de la Société vaudoise des sciences naturelles. tom. 4. N° 32—37. tom. 5. № 33—42. tom. 6. N° 43. Lausanne, 1854—58. De la part de la Société vaudoise des sciences naturelles à Lausanne. . Cérésole, V. Catalogue de la bibliothèque de la Société vaudoise des sciences naturelles. Lausanne, 1858. in 8°. De la part de la Société vaudoise des sciences naturelles à Lausanne. . Catalogus van de Bibliotheek de Stad Amsterdam. Gedeelte 3, 4. Amsterdam, 1858. in 8°. De la part de la bibliothèque de la ville d' Amsterdam. Е Pictet, Е. I. Matériaux pour la Paléontologie suisse. Seconde sé- rie. Livraison 5. N° 3. Genève, 1858. in 4°. De la part de l'auteur. Milne-Edwards, H. Leçons sur la Physiologie et ! Anatomie compa- rée de l'homme et des animaux. Tom. 2, partie 2. Paris, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. . Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des scien- ces de Paris. Tom. 43. Paris, 1857. in 4. De la part de l’Académie des sciences de Paris. Tijdscrift voor indische Taal-Landen Volkenkunde. Deel VI. Nieu- we serie. Deel 3. Oflevering 1—6. Batavia, 1856—57. in 8°. De la part de la Société des arts et des sciences à Batavia. Verhandelingen van het Bataviaasch Genootschap van Kunsten en Wetenschappen. Deel 26. Batavia, 1856—57. in 4°. De lafpart de la Société des arts et des sciences à Batavia. Verzeichniss der werthvollen naturwissenschaftlichen Büchersamm- lung des verstorb. Prof. Lichtenstein. Berlin, 1858. in S'. De la part de la librairie Stargardt à Berlin. Regel, E. Die Parthenogenesis im Pflanzenreiche. Mit 2 Tafeln. St. Petersburg, 1839. in 4. De la part de l'auteur. 85. 86. 88. 89. 90. 91. 92. 93 94. 15 Memorias da Academia R. das sciencias de Lisboa. 2 ser. tom. 2. parte 2. tom. 3. parte 2. Lisboa, 1850—56. in 4°. Dela part de l'Académie R. des sciences de Lisbonne. Actas das sessoes da Academia Real das sciencias de Lisboa. Tom. 3. N° 1a 3. Lisboa, 1851. in 8°. Dela part de l'Académie R. des sciences de Lisbonne, . Annaes das sciencias e letteras publicados debaixo dos auspicios da Academia Real das sciencias. Sciencias moraes, politicas e bellas let- tras. Tom. 1. Premeiro anno. Julho de 1857. in 8°. De la part del A- cadémie R. des sciences oe Lisbonne. —— das sciencias e letteras. Sciencias mathematicas, physicas, historico-naturales e medicas. Tomo 1. Primeiro anno 1857. Julho, Agosto e Septembro. Lisboa, 1857. in 8°. De la part de l' Académie R. des sciences de Lisbonne. Записки ИмпеРАТОРСКАГО. Kasauckaro Экономическаго Общества на 1859 годъ. №. 3, 4. Казань, 1859. in 8°. De la part de la Société éco- nomique de Kazan. Bonplandia, Zeitschrift für 1858. N° 18—24. Hannover, 1858. in 8°. De la part de l’Académie Léopoldino-Caroline des Naturalistes de Jena. Novorum Actorum Academiae Caesareae Leopoldino-Carolinae natu- rae curiosorum tom. 26 pars posterior. Cum tab. 35. Vratislaviae, 4858. in #. De la part de l'Académie Léopoldino-Caroline des Na- turalistes de Jena. Die Gesetze u. Privilegien der Kais. Leop. Carol. Akademie der Naturforscher. Hannover, 1858. in 8°. De la part de l'Académie Léopoldino-Caroline des Naturalistes à Jena. Журнал Мапуфактуръ и Торговли на 1859 годъ, Марть. C.-Ile- тербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. Журнал5 Министерства- Народнаго Просвфщеня na 1838 roan. Декабрь. С.-Петербургъ, 1858. in 8°. De la part de la rédaction. 16 95. Журналь Слдоводства ua 1839 годъ. Марть, Москва, 1859. in 8. De la part de la Société d'horticulture de Moscou. 96. Proceedings of the American Association for the advancement of science. Eleventh meeting. Cambridge, 1858. in 8°. De la part de l'Association américaine pour l'avancement des sciences à Cam- bridge. © - Verhandlungen des Vereines zur Beförderung des Gartenbaues in den K. Preussischen Staaten. Neue Reihe. Jahrgang 5. Heft 3. Ber- lin, 1858. in 8°. und Erste Reihe: Lieferung 38, 39, 40, 41, 42 (Abthl. 1 und 2) 43 und 44. Berlin, 18:8—53. in 4. De la part de Mr. le Professeur Charles Koch à Berlin. 98. Berg, Ernestus de. Additamenta ad thesaurum literaturae botanicae. Halis, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. 99. —— Catalogue alphabétique et méthodique des dessins de plantes exécutés et conservés au jardin Impérial de Botanique à St. Péters- bourg. St. Pétersbourg, 1857. in 8°. De la part de l’auteur. 100. Kongliga Svenska Vetenskaps-akademiens Handlingar. Fór ar 1854. Sednare Aftelningen. Stockholm. 1835. in 8°. en Ny Foljd. Forsta bandet. Forsta häftet. 1855. Stockholm, 1855. in 4°. De la part de Г Académie Royale des sciences de Stockholm. 101. Oefversigt af Kongl. Vetenskaps-Akademiens Forhandlingar. Tret- tonde Argangen. 1856. Stockholm, 1857. in 8°. De la part de Г Aca- démie Royale des sciences de Stockholm. 402. Bulletin dela classe physico-mathématique de l'Académie Imp. des sciences de St. Pétersbourg. Tom. 17. N? 27—31. St. Pétersbourg, . 1859. in 4°. De la part de l'Académie Imp. des sciences à St. Péters- bourg. 103. Suanberg, Jons. Exposition des operations faites en Lapponie, pour la détermination d'un arc du Méridien en 1801—3. Publiée par l'Académie des sciences. Stockholm, 1805. in 8°. De la part 4е Г Aca- démie Royale des sciences de Stockholm. 17 104. Natuurkundige Tijdschrift voor Nederlandsch Indie nitgegeven door de Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch Indie. Deel XIII. Derde serie. Deel. 3. Aflevering 5 en 6. Batavia, 1857. in 8'. De la part de ia Société des Naturalistes des Indes néerlandaises à Batavia. 405. Pictet, F. I. Matériaux pour la paléontologie suisse. 2-de série. Description des poissons fossiles du terrain néocomien des Voirons. Genève, 1858. in fol. De la part de l’auteur. 406. Landes - Museum im Herzogthume Krain. 2-ter Jahresbericht 1838. Laibach, 1839. in 8°. De la part de la Société du Musée de Laibach. 407. Jahreshefte 1 u. 2 des Vereines des Krainischen Landes-Museum’s. Laibach, 1856—58. in $. De la part de la Société du Musée de Laibach. 408. Ambrosii, Fr. Flora Tiroliae australis. Vol. 2. part. 3. in 8°. De la part de l'auteur. 109. Bohl, Ernst. Abriss der physischen Geographie. 2.te Auflage. Neu- brandenburg, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. 110. —— Beiträge zur Kenntniss der silurischen Cephalopoden. Mit 9 Tafeln. Schwerin, 1857. in 8°. De la part de l'auteur. 411. Visiani, Rob. Piante fossili della Dalmazia. едем 1858. т 4°. De la part de l’auteur. 412. Zigno, Achille. De terreno carbonifero delle Alpi venete. (Extr.). Venezia, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. 113. Lettera di Don Giovanni Beltrame. Padova, 1858, in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 114. Balsamo-Crivelli, Gius. Di un nuovo Crostaceo della famiglia dei Branchiopodi fillopodi. Con una tavola. Milano, 1858. in 4°. De la : part de Mr. Senoner de Vienne. 115. Catalogo degli oggetti contenuti nal Museo civico di Vicensa. Vi- cenza, 1855. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 116. Reports of explorations and surveys from the Mississippi river to the pacific Ocean in 1853—6: Vol. 6. 8. Washington, 1857. in 4°. De la part du Senat du Departament de War. N 4. 1859. 2 = 18 117. Извтьспия Комитета Акклиматизаши ИмпеРАТОРСКАГО Mockorckaro Общества Сельскаго Хозяйства. 1859. Выпускъ, 1, 2. Москва, 1859. in 4. De la part du Comité d'acclimatation pour les animaux à Moscou. 118. Atti della Societa geologica residente in Milano. Volume 1. fasci- colo 1. Milano, 1859. in 8°. De la part de la Société géologique de Milan. 419. Nuovi Saggi della Imperiale regia Academia di scienze, lettere ed arii in Padoya. Vol. 7, parte 1. Padova, 1857. in 4°. De la part de l'Académie I. R. des sciences de Padoue. 420. Rivista periodica del lavori della I. R. Academia di scienze, lettere ed arti in Padova. Vol. 6, N° 13 ed 14. Padova, 1858. in 8°. De la part de l/ Académie I. В. des sciences de Padoue. 421. Atti dell’Imp. R. Istituto Veneto di scienze. tomo 4, serie 3. Dis- pensa 4, 5. Venezia, 1858—59. in 8°. De la part del Institut I. В. des sciences à Venise. 122. —— dell'Imp. R. Istituto Lombardo di scienze etc. Vol. 1. fasc. 42. Milano, 1839. in 4. Dela part de l'Institut I. R. lombard des 'sciences de Milan. = 123. Senoner, Adolfo. Plante utili all’agricoltura ed alle arti Catalogo. (Extr.). Udine, 1858.in 8. De la part de l'auteur. 121. Museo civico di Bassano. Bassano, 1857. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. | 425. Catullo, Ch. Quelques remarques sur les Numulites par Jules Ewald. Padoue, 1848. in §. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 426. Sitzungsberichte der K. K. geologischen Reichsanstalt in Wien, 41, 23 Januar, 8, 22 Februar, 15, 29 Marz, 12-te April. 1859. Wien, 4859. in gr. 8°. De la part de l'Institut I. R. géologique de Vienne. 127. Mémoires de la Société de physique et d'histoire naturelle de Gene- ve. Tom. 12, partie 2. Genève, 1858. in 4. Dela part de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève. 428. Maximoviez, Carl Joh. Primitiae florae amurensis. Mit 10 Tafeln und 4 Karte. St. Petersburg, 1859. in #°. De la part du jardin bota- nique de St. Pétersbourg. 19 129. The transactions of the Linnean Society of London. Vol. 12. part. 1, 2. London, 1836. in 4. De la part de la Société Linnéenne de Londres. 130. Journal of the Proceedings of the Linnean Society. Zoologie. Vol. 132. 133 137 138 1. N? 4—7. London, 1856—57. in 8°. De la part de la Société Lin- néenne de Londres. . Proceedings of the Linnean Society, N° 50—56. 59. London, 1854— 53. in 8°. De la part de la Société Linnéenne de Londres. Address read at the anniversary meeting of the Linnean Society. 1856—57. London, 1856—57. in 8°. De la part de la Société de Londres. . Philosophical transactions of the Royal Society of London. Vol. 147. part 2, 3. London, 1858. in 4°. De la part de la Société Royale de Londres. 1 . Davy, S. H. Six discourses delivered before the Royal Society. London, 1827. in 4. De la part de la Société Royale de Londres. ‚ Report on the adjudication of the Copley, Rumfond, and Royal me- dals. London, 1834. in 4. De la part de la Société Royale de Londres. . Smith, Edw. Researches into the phenomena of respiration. (Extr.) London, 1839. in 4°. De la part de l'auteur. . Mémoires de la Société Royale des sciences de Liège. Tom. 13. Liege, 1858. in 8°. De la part de la Société Royale des sciences de Liège. . Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. Band 9, Heft 1. Berlin, 1857. in 8°. De la part de la Société géologique allemande a Berlin. 139. Gemeinniitzige Wochenschrift fiir die Interessen der Technik, 140 Landwirthschaft etc. 1857. N° 19—37. 1858. N° 41—52. Würzburg, 1857. in S'. De la part du Comité d'agriculture à Wurzbourg. . Hoffmann, €. E. E. Ueber das endosmotische Aequivalent des Glaubersalzes. Giesen, 1858. in 4°. Dela part de l'Université de Giessen. 20 141. Hartung, W. Ueber dem Einfluss des nervus vagus auf die Bewe- gungen des Magens der Wiederkäuer. Giessen, 1858, in 4. De la part de l’Université de Giessen. Y 142. Baur, G. A. L. Ueber die Bedeutung der historischen Continuitat. Giessen, 1837. in 4°, De la part de l'Université de Giessen. 143. Mossler, Friedr. Untersuchungen über den Uebergang von Stoffen aus dem Blute in die Galle. Giessen, 1857. in 4°. De la part de l'Université de Giessen. 144. Thudighum, Fried. Geschichte. der freien Gerechtskaichen in der Wetterau. Giessen, 1857. in 8°. De la part de l'Université de Giessen. 145. Krumm, J. G. De notionibus psychologicis Paulinis. Giessae, 1858. in 8°. De la part de l’Université de Giessen. 146. Verzeichniss der Vorlesungen der Universitat Giessen von 1857— 59. (Hfte 4). Giessen, 1857—59. in 4. De la part de l'Université de Giessen. 447. Hesse, Fr. H. Das erste Jahrhundert der theologischen Facultät in Giessew. Giessen. 1858. in 4°. De la part de l’Université de Giessen. 148. Birnbaum, K. Ueber die Wirthschaftssysteme. Giessen, 1837. in 8°. De la part de l'Université de Giessen. 149. Engelbach, Theoph. Ueber die Destillationsproducte fossiler und anderer Substanzen. Giessen, 1857. in S'. De la part de l' Université de Giessen. 150. Birnbaum, Fr. Jos. Ueber luxatio congenita femoris. Giessen, 1858. in 4°. De la part de l'Université de Giessen. 151. Phoebus, Ph. Ueber pharmakodynamische Aequivalente. (Gratula- tionschrift). Giessen, 1858. in 4°. De la part de l'Université de Giessen. 152. Osann, Fr. Enarratio Pindari Py th. ПТ. (Op. gratul.). Gissae, 1858. in 4°. De la part de l'Université de Giessen. 453. Osanni, Е. Adnotationes criticae in Quintiliani Inst. orat. Libr. 10. sparticula 5 et 6. (Op. gratul.). Gissae, 1857—58. in 4. De la part de P Université de Giessen. 21 454. Index librorum quibus bibliotheca academica Gissensis aucla est 1856—858. Gissae, 1857—59. in №. De la part de l'Uniaersité de Giessen. 155—166. Différentes Dissertations envoyées par l’Université de Gies- sen. in 8°. 167. Bocmnuxs промьшиленности 4858. № 1—6. Москва, 1856. in $. De la part de Mr. le Rédacteur Tschtitoff. 168. Hauer, Franz. v. Beiträge zur Palaeontogeographie von Oesterreich. Band 1. Heft 2. Wien, 1859. in 4. De la part de l'auteur. 169. Leonhard, К. 1. v. u. Bronn, H. G. Neues Jahrbuch für Minera- logie. Jahrgang.1859. Heft 2. Stuttgart, 1859, in 8°. De la part de MM. les rédacteurs. 170. Schmidt, Friedr. Beiträge zur Geologie der Insel Gotland. Dorpat, 1859. in 8° De la part de l'auteur. | 471. Ulypoeckiü, Эпоха o6pasogania Урала. Москва, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. Membres élus. Membres honoraires: (Sur la proposition de Son Excellence Mr. le Président de la Société N. d’Issakov): Son Altesse Royale le Prince CuarLes DE WüRTEMBERG, x Mr. le Général-Major Micu. Semenov. Korsaxov, Gouverneur militaire à Tschita, chef-lieu de la province transbaicalienne. Membres actifs: (Sur la proposition de S. Exc. Mr. le Vice-Président et le 2-d Secrétaire): Mr. Nıcoraı NıcoLAEvITsch Kaurrmann à Moscou. (Sur la proposition des 2 Secrétaires): Mr. le Professeur Ковеш, à Munich. 99 u Mr. le Professeur Auc. Quenstept а Thubingue. Mr. le Professeur Friper. Wouter à Góttingue. Mr. le Baron Асниле ve Zıeno à Padoue. (Sur la proposition du 1 Secrétaire): Mr. le Conseiller intime Dr. Kieser, Président de l'Académie Imp. Léopoldino-Caroline des sciences naturelles à Jena. (Sur la proposition de Mr. Borsenkov): Mr. le Dr. Oskar Коузгвузку à St. Pétersbourg. | (Sur la proposition des MM. Trautschold et Auerbach): Mr. le Pr. Cuarıes FnÉp. Scamipt à Blogovetschinsk. (Sur la proposition de Mr. Auerbach): S Mr. le Professeur James Hatt à New Jork. P Mr. le Pic Henri GERARD à Halle. Mr. le Professeur Fervınann Römer à Breslau. Mr. le Professeur Joacuime Barranp à Prague. SEANCE DU 15 octcere 1859. Mr. le Dr. Buuse de Riga envoie la partie historique de son voyage en Perse servant de préface a sa flore de la Perse. (Voy. Nouv. Mem. tom. XII.) Mr. NıcoLaı ARTZIBASCHEFF présente un travail sous le titre: Excursion et observations ornilhologiques sur les bords de la Sarpa en 1858. (Voy. Bullet. N° 3 de 1859.) Mr. le Baron Ricuarp Kówic-WanTHnausEN de Stouttgart communique une notice sous le titre: Zur Fortpflanzungsgeschichte der Spottsänger. (Voy. Bullet. N° 2 de 1859.) Mr. le Dr. TaaurscHOLD présente quelques mots consacrés à la mémoire d'Alexandre Humboldt. (Voy. Bullet. N° 2 de 1839.) 23 Mr. le Conseiller d'état Nic. Tounczaninow envoie des Animadyersio- nes ad secundam partem Catalogi plantarum herbarii Universitatis Char- koviensis. (Voy. Bullet. N? 1 de 1859.) Mr le Dr. Талотзсного présente un travail sur des pétrifactions du lac d’Aral. Avec 3 planches. (Voy. Bull. N° 2 de 1859.) Mr. Victor DE Morscuourskyv envoie un article sous le titre: Coléopte- res nouveaux de la Californie. Avec 2 dessins. (Voy. Bullet. № 3 et 4 de 1859.) Mr. le Professeur P. Iryrxkorr fait remettre une analyse du Melite trouvé dans les couches carboniféres de Maléwka. (Voy. Bullet. N" 2 de 1859.) Mr. le Dr. Linpemann envoie un index plantarum quas in variis Ros- siae provinciis hucusque invenit et observavit. Mr. le Professeur Kesster de Kiev envoie un travail sous le titre: «Auszüge aus dem Berichte über eine an die nordwestlichen Küsten des schwarzen Meeres und die westliche Krym unternommene Reise. Erster und 2-ter Theil.» (Voy, Bullet. N? 2 et 3 de 1859.) Mr. G. Kane de Meseritz communique dans une lettre à Mr. le Dr. Trautschold une notice sur le Lituus perfectus Wahlenb. (Voy. Bullet. N° 2 de 1839. ) - Mr. АротрнЕ Senoner de Vienne communique ses observations scienti- fiques pendant son voyage dans le Nord de l'Italie. (Voy. Bullet. N° 4 de 1859.) Mr. le Dr. Traurscuoz» présente des recherches géologiques aux envi- rons de Moscou. Avec 2 planches. (Voy. Bullet. N° 3 de 1859.) Mr. Ferv. Monavirz de St. Pétersbourg envoie la description de quel- ques nouvelles Chrysomélides des environs de Sarepta. Mr. le Colonel d'artillérie Ост. RApocukorrsky remet une notice sur quelques hyménoptères nouveaux ou peu connus de la collection du Mu- sée de l’Académie Imp. des sciences de St. Pétersbourg. Avec 2 planches coloriées. (Voy. Bullet. N° 4 de 1859.) Mr. Nicor. Kaurrmann présente une notice sur la nature des épines des plantes avec des dessins, (Voy. Bullet. N° 3 de 1859.) 24 Mr. le Professeur GAULTIER DE Cravsny de Paris envoie une note sur la détermination dans les eaux naturelles ou minérales des proportions d’acide carbonique ou sulphurique libres ou combinés avec les bases. (V. Bullet. N° 4 de 1859.) . Mr. P. Кевгвеве envoie des observations météorologiques faites a Sé- lenguinsk en 1858. La Société des Naturalistes d Offenbach annonce qu'elle s'est consti- tuée au mois de Mai et exprime, en envoyant ses statuts, le desir d'entrer en relation scientifique avec notre Société. Le Premier Secrétaire annonce qu'une maladie grave de Mr. le Dr. Körnicke, qui est actuellement à l'étranger | à Waldau), l'empéche de continuer son travail commencé sur les Marantées et qui fait une partie du volume XI des Nouveaux Mémoires de notre Société. Mr. Kórnicke prie de vouloir bien reserver la fin de son travail pour un autre volume des Mémoires. L'Université de Kharkov envoie une invitation et le programme pour les expériences galvaniques au moyen de 1020 élémens de Bunsen qui ont eu lieu entre le 20 et 29 Août à Kharkov. Par ordre de S. E. Mr. le President de la Société l'invitation a été publiée dans la Gazette de Moscou. Mr. Le Joris, Secrétaire perpétuel de la Société Imp. des sciences na- turelles à Cherbourg annonce qu'il a préparé pour la Société 2 collecti- ons de plantes, l'une d'environ 250 espéces d'algues marines des cótes de Cherbourg, lautre de 100 espéces de Lichens. Dans le nombre de ces plantes se trouvent beaucoup d'espéces trés rares et plusieurs algues nouvelles découvertes par Mr. Thuret ainsique plusieurs Lichens décou- verts par Le Jolis et décrits par Mr. W. Nylander. Les algues marines sont préparées avec grand soin et en trés bon état. Mr. Le Jolis a joint à sa lettre une liste des plantes russes qu'il désire recevoir en échange des siennes. En méme temps il réclame pour la Société Imp. de Cherbourg quelques Numéros des Bulletins qui ne lui sont pas parvenus. Le Premier Secrétaire annonce qu'avant de publier le travail posthume de feu Gebler sur les Insectes rassemblés par le Dr. Schrenk pendant son voyage dans les steppes de l'Est des Kirguises; il s'est adressé à ce sujet 25 à Mr. le Dr. Schrenk afin de savoir si ne rien ne s’oppose a cette publi- cation. Mr. le Dr. Schrenk y consent si le manuscrit est celui rédigé par feu Gebler lui méme. L'Académie Royale des sciences de Munic envoie des remercimens pour la grande part que la Société Imp. a bien voulu prendre a sa féte séculaire du 28 Mars et fait parvenir une médaille en bronze frappée a cette occasion. La maison de commerce Haussner et Violland à Brody annonce sur la demande du Premier Secrétaire qu'elle a un commissioraire à Radziville et qu'elle se chargera yolontiers de tous les envois pour l'étranger en lui faisant parvenir les paquets sous son adresse a Radziville. D Mr. le Dr. Твлотзсного en remettant une notice de Mr. Iljenkoff sur le Mellit trouvé dans les couches carboniféres de Malowka annonce l'en- voi prochain d'un autre travai! de Mr. Iljenkoff sur les charbons de terre de Malowka. Mr. le Professeur FrenpiNaND Вбмев de Breslau remercie pour sa no- mination comme membre de la Société et annonce qu'il viendra sans doute l'année prochaine à Moscou pour prendre connaissance des terrains géologiques des environs de Moscou et de ses collections paléonto- logiques. Mr. le Professeur Freperic Wouter de Góttingue remercie pour sa no- mination comme membre et envoie des observations imprimées sur le Chrome. Mr. le Professeur Cnmanrgs Rosin de Paris communique qu'une mala- die trés grave de sa mére l'avait empéché d'achever son manuscrit sur les Sarcoptes, mais que 5 planches sont déjà en travail chez les lithogra- phes et qu'il espére de nous envoyer en méme temps le manuscrit avec les planches. Mr. le Dr. Linpemann fait don d'un ancien manuscrit sur la physique provenant de la bibliothèque d'un hetman. Il demande d’être renseigné sur l'auteur et le temps oü ce travail a été écrit car le nom de l'auteur et le conmencement y manquent. Mr. le Dr. Feux Früscer, Consul général des états unis d'Amérique à Leipzig annonce l'envoi prochain de 2 paquets de livres de la part de l'Institut Smithson de Washington. 3 9 * ^= 26 Mr. le Chevalier Vicron DE ZEPHAROYIcCH en envoyani son travail im- primé sur de nouvelles formes crystalines de l'Epidote annonce qu'il a recu pour son ouvrage sur les minéraux de l'Autriche la grande médaille autrichienne «litteris et artibus». L' Académie Royale des sciences de Berlin prie dans des lettres réi- térées de lui compléter sa collection de nos anciens Bulletins et Mémoi- res. Le Premier Secrétaire a préparé l'envoi désiré par l'Académie, mais il attend encore la réponse de Berlin qui lui indique la personne par la- quelle on pourrait faire parvenir les désiderata à Berlin. Mr. Victor DE Morscpourskv expose encore une fois les raisons pour- quoi il serait important et intéressant pour les Entomologues de voir publié le travail de feu Gebler sur les insectes rapportés par le Dr. Schrenk de son voyage dans la Songarie. Mr. Везмос de Cherbourg écrit, que cette derniere ville n'a été jamais victime d'une dévastation de la part des Termiles, mais qu'il n'a pas été de méme du port Rochefort. Mr. Besnou s'est empressé d'écrire à l'un de ses collézues de l'école de santé navale et de le prier dele mettre en mesure de pouvoir satisfaire au desir dela Société par rapport à une col- lection de Termites. Mr. le Conseiller de médecine supérieur, Dr. Jarcer de Stouttgart en envoyant quelques- unes de ses publications s'informe si la Société a re- cu son article sur les formations colossales et sur les nains; — en méme temps il reclame quelques Numéros du Bulletin qui ne lui sont pas parvenus. Mr. Rirpwarp de Vienne envoie les 4 premiers Numéros de son All- gemeine Zeitung fiir Wissenschaft et le premier Numéro de sa Wochen- schrift. Le Journal se distingue par le bon choix et la richesse des dif- férentes notices et on ne peut que souhaiter au Redacteur la perséveran- ce nécessaire pour continuer la publication d'un Journal si difficile à rédiger pour contenter tous ses lecteurs. Mr. Aporpur Senxoner de Vienne annonce la mort de Mr. Riedwald, Rédacteur de la nouvelle Gazette scientifique qui avait commencé à pa- raitre dés le mois d'Avril. Mr. Senoner ne croit pas qu'une autre per- 27 sonue veuille se charger de continuer la publicatiou d'un Journal si dit- ficile à rédiger et cependant d'une si grande utilité. V Mr. E. Unicorcuea, élu par ses conciloyens de la ville de Bogota Pre- sident de la Société nouvellement coustituée des Naturalistes de la nou- velle Grénade, en envoyant les réglemens de cette Société exprime le desir d'être soutenu par des relations scientifiques avec notre Société; entre autres par la communication de nos publications et promet en méme temps d'enrichir nos collections par des envois d'objets d'histoire natu- relle qui seront rassemblés .dans les régions tropicales par les voyageurs que la dite Société expédiera dans ce but. Mr. Avorpne Senoner de Vienne annonce que le '?/,, Novembre l'in- stitut géologique de Vienne aura une séance solenelle à l'occasion de la 10-eme année d'existence de l'Institut. Mr. Vicror pe Morscuourskv de St. Pétersbourg annonce qu'il pré- pare actuellement la liste de tous les insectes qu'on a apportés de l'Amour {environ 1000 espèces en partie connues ou inconnues) et de- mande si la Société voudra bien la publier en promettant pour plus tard’ la description des nouvelles espéces. S. Excellence Mr. de MippENponrr en remerciant de l'envoi régulier du Bulletin annonce l'envoi de la première livraison du 4-ieme volume de son voyage en Sibérie. Mr. le Premier Secrétaire, Dr. REwamp, présente le Bulletin N° 1 et 2 de 1859 (avec 8 planches) et le volume XI des Nouveaux Mémoires avec 13 planches qui ont paru sous sa rédaction. Mr. le Colonel Rapocukorrskyv en envoyant son mémoire sur quel- ques nouvelles espéces de Bombus promet de nous en envoyer chaque année deux pareils, étant occupé de mettre en ordre les hyménopteres du Musée de l'Académie des sciences à St. Pétersbourg. i Mr. le Comte Montcetis, Ministre de Bavière à St. Pétersbourg écrit, qu'il a fait remettre à Munic les paquets du Bulletin à leurs adresses et celui qui portait l'inscription à la Bibliothèque Royale a été transmis directement au Roi. Sa Majésté a fait parvenir à Mr. le Comte Montgelas 28 l'ordre, d'exprimer ses remercimens à la Société Impériale pour cet en- voi interessant. La douane de St. Pétersbourg annonce, qu'elle a reçu de l'étranger avec Je navire américain Aurelie un paquel pour la Société et prie de vouloir bien ordonner à quelqu'un à St. Pétersbourg de recevoir le pa- quet. Le Premier Sécretaire a prié la douane de St. Pétersbourg d'adres- ser ce paquet àla douane de Moscou, n'ayant pas de Commissionaire à St. Pétersbourg. S. Excellence Mr. Trautvetrer de Kiew remerciant pour le Bulletin № 3 de 1859 dans lequel il a trouvé la liste dressée par feu Gebler des insectes rassemblés par le Dr. Schrenk pendant son voyage dans la Son- заме en 1810—43, demande si la Société ne voudra pas également se charger de la publication de la liste des plantes provenant du méme vo- yage que Mr. le Dr. Schrenk a envoyées à Mr. Trautvetter' pour les dé- finir et les décrire. Mr. le Professeur GauLrier DE Cususry de Paris remercie pour sa nomination comme membre. De mème Mr. le Professeur Rochleder. La Société hollandaise des sciences à. Harlem envoie ses questions de prix pour 1860 et 1861. re Mr. le Dr. Recez remercie pour le Bulletin et les extraits de son article et annonce qu'il ne pourra présenter son travail sur les Cactées que vers l'automne, và les grands travaux dont il est chargé actuellement tout seul au jardin botanique de St. Pétersbourg. Dans une seconde lettre Mr. le Dr. Regel demande si on pourrait publier avec le texte sur les Cactées des planches coloriées ou non coloriées. Mr. Taconore Vocrs annonce que les travaux de forage commencés pa: lui aux 3 montagnes (barrière de Moscou) et conlinués pendant les derniers mois par Mr. le Capitaine Romanowsky ont du étre. interrom- pus et qu'ils ont méme cessé tout à fait en suite de ce.que le grand ci- seau s'est cassé et qu'il n'a pu étre retiré jusqu'à ce moment. Mr. le Dr. Buuse prie (de Berlin) de lui envoyer la ,suite,des feuilles imprimées de sa flore de Perse pour pouvoir y ajouter quelques supplé- mens nécessaires et demande de nouveau qu'on en accelère autant.que 29 possible la publication. A ce dessin le Premier Secrétaire a remis à la typographie de Mr. Bachmetieff la partie historique du voyage de Mr. Buhse. S. Excellence Mr. Steven de Sympheropol remerciant pour l'envoi des plantes de Mr. Janka de Vienne donne quelques observations météorolo- giques sur le commencement de l'été de cette année-ci. Le 12 Mai on a eu à Soudak en Crimée une gelée, ce qui est inoui pour cette contrée; méme la chaleur n'est plus montée jusqu'au 16 Juin qu'à 21 degrés à l'ombre, mais cependant la végétation, a plus souffert. par la sécheresse continue que par le froid précédent. Mr. le Professeur Puoesus de Giessen remerciant pour le Bullet. N° 3 de 1858 prie de lui procurer s'il-est possible quelques échantillons. de pierres météorites tombées en Russie. Il envoie en méme temps une no- lice sur une maladie observée en Angleterre et en Allemagne, introduite sous le nom: Catarrhe d'été, sur laquelle il demande des renseignemens, si elle se rencontre aussi en Russie. Mr. Victor Masson, Commissionaire de la Société I. à Paris, annon- ce qu'il a recu les Numéros 2 et 3 du Bulletin 1858 et qu'il les a distri- bué d'aprés les adresses indiquées. En méme temps il communique que la publication du tom. 9 et 10 des Annales des sciences naturelles n'est pas encore achevée complétement, mais que les suites de cette année nous seront expédiées régulièrement. Ce qui regarde les Numéros du Cosmos qui nous manquent de 1858. Mr. le Directeur Tramblay dit les avoir envoyés par l'entremise.de Mr. Bossange. Le paquet de livres expé- diés par Mr. Masson à la Société contient aussi la Collection des publica- tions de la Société botanique de Paris. Mr. le Chambellan, Baron Rıcuarn KóNrG- WAnTHAUSEN de Stouttgart an- nonce qu'il se propose de nous communiquer ies dessins de quelques va- riétés remarquables et très rares des couleurs d'oeufs d'oiseaux et d'y ajouter une notice sur la théorie de la coloration des oeufs. Mr. 1е Юг. Jascer de Stouttgart propose l'échange de fossiles du Lias et du Jura de Wurtemberg contre des fossiles des environs de Moscou,— entre autres il propose un be! exemplaire d'Ichthyosaure d'un prix de 200—300 florins. ï 30 S. Ex. Mr. le Baron de Lossrrin, Chargé d'affaires de Sa Majesté le Roi de Wurtemberg à St. Pétersbourg écrit qu'il veut bien se charger de l'envoi de la Sociélé pour Son Altesse Royale le Prince Charles de Würtemberg. Les héritiers du feu Dr. Henry Torranp, ancien Professeur de Bota- nique à Paris, offrent l'achat de son herbier composé d'envirou 10 mil- les plantes, le tout parfaitement bien conservé (Paris. Quai aux fleurs NORRIS Mr. AvoLpur Srnoner présente un ouvrage de Mr. le Dr. Liharzik de Vienne sur la loi de croissance humajne, et rend attentif sur l'utilité et l'importance de ce travail en proposant en méme temps Mr. Liharzik comme membre. — Mr. Senoner annonce dans la méme lettre le retour de la frégate autrichienne, Novara, qui a fait le voyage autour du mon- de.— Toutes les collections rassemb!ées pendant ce voyage sont exposées à l'Académie des sciences à Vienue. S. Ex. Mr. Steven de Symphéropol donne en 2 lettres consécutives queiques délails météorologiques sur les derniers mois en Crimée et dit que la maladie des vignes s'est montrée rarement, mais que des miliiards de Grillus migratorius ont dévasté toute la côte Ouest du Sud de la Crimée. — Daus une seconde lettre Mr. Steven communique que durant tout l'été la chaleur en Crimée a été trés intense et que le thermométre est monté jusqu'à 33 degrés à l'ombre. — Il donne des détails sur les dé- vastations causées par les Sautérelles migratoires (Grill. migr.) qui ont détruit la moisson des champs de millet et les vignobles sur la cóte occidentale de la péninsule. — Il y avait des trainées de Sautérelles qui obscurcissaient le soleil pendant 2 heures et qui en plusieurs localités en se posant ont recouvert le sol jusqu'à une demi-archine de hauteur. Elles ont été entremelées de fort peu d'individus du Grillus italicus, — mais du Gryllus vastator on n'a remarqué aucun exemplaire. — Mr. Ste- ven parle aussi d'une aurore boréale observée à Soudak les soirs du 21 et 22 Aout. La Société géologique des Indes à Catcoutta annonce l'envoi du 3 ème volume de ses Mémoires et promet d'envoyer à l'avenir régulièrement la suite de ses publications en espérant la réciprocité de la part de notre Société. 3l Mr. Paur Вымзсв d'Erlangen en envoyant son travail imprimé: «Che- mische Untersuchungen der Glieder der Lias- und Juraformation in Fran- ken» annonce un autre travail plus étendu sur les lois de la dépendance des formations organiques dans les différentes périodes de la formation du globe terrestre, dela composition chimique des formations géognosti- ques mêmes à laquelle l'organisation est redevable de sa formation. Le Premier Secrétaire communique que Mr. le Baron Chaudoir a ache- té la belle collection de Carabides de feu Mr. le Comte Dejean de la part de Mr. le Marquis Laferté pour le prix de 12000 fes, ainsi la Russie peut se flatter, sans doute, de posséder actuellement la plus grande et la plus importante collection de Carabides au monde, car la collection de Mr. le Baron Chaudoir a été déjà avant cet achat une des plus étendues el riches en cette famille. Mr. Tnu£oponE Уостз présente une annonce contenant la proposition d'un nouveau mode d'éclairage au gaz d'après le système américain de Mr. Z Chandor de New Jork pour lequel l'inventeur a obtenu en Russie un privilége de 10 ans. Ce mode d'éclairage doit présenter vis à vis du Gaz comprimé des avantages notables. L'emploi presque exclusif de ma- tériaux russes, d'appareils moins couleux et en général-un prix de re- vient considérablement plus petit, de méme qu'une plus grande sureté. Ce Gaz n'est jamais condensé par la gelée et admet ainsi la disposition de tuyaux conductifs à une moindre profondeur, méme tout à fait à décou- vert, il ne détériore aucunement ni les tableaux, ni les tentures, ni les objets métalliques, ni les rideaux blancs etc. et est exempt d'odeur et de tout danger. Mr. le Dr. Linpemann envoie à l'occasion de la publication d'une petite notice sur la germination par Mr A. Beketoff (Bulletin N° 1 de 1859) dans une lettre adressée au Premier Secrétaire son opinion sur le méme sujet. Mr. le Professeur Pororr de Kasan envoie son dernier travail impri- mé: Pbmenie зодачи о вольныхъ Cb высшимъ приближешемъ el ex- prime le desir qu'un des Malhématiciens de Moscou veuille en dire son opinion. р Mr. АротрнЕ Senoner de Vienne envoie de la part de Mr. Henri Phil. Trois de Venise un Catalogue de poissons de la mer adriatique (soit taxi- 32 métriquement préparés ou squeletisés) avec l'indication des prix. Chez Mr. Trois on trouve également à acheter des reptiles et des oiseaux de - la mer adriatique. | Mr. Avexanpre Becker ce Sarepta envoie des échantillons de 3 espèces différentes d'argile, dont l’une est remarquable par l'effet de dégraissage qu'elle produit sur les insectes huileux aes collections. Mr. Becker dé- sire connaitre leur constitution chimique. Mr. le Baron Аснихе de Zigno de Padoue remercie pour sa nomination comme membre de ia Societe. Mr. Dourx, Président de la Société entomologique de Stettin, demande au nom de la dite Société le volume 12 du Bulletin (ann. 1839) qui man- que dans sa bibliothèque et que personne ne possède à Stettin. Le Pre- mier Secrétaire à envoyé à la Société entomologique le volume désiré. Mr. Те Baron de Lossrein, chargé d'affaires de Würtemberg à St. Pé- tersbourg accuse réception des paquets de la Société déstinés à Son Altes- se Royale le Prince Charles de Würtemberg et promet de les expédier incessament. Mr. le Colonel KvprniaNow de St. Pétersbourg envoie des observations et des changemens à faire sur ses planches qui sont en travail chez le li- thographe Bachmann et qui appartiennent àla suite de son travail sur les poissons fossiles du Gouvernement de Koursk, qu'il espére de nous faire parvenir sous peu. Mr. le Professeur Kesster de Kiew remerciant pour l'envoi du Bulletin communique quelques observations intéressantes sur le passage et l'arri- vée de quelques oiseaux. Il annonce en méme temps la fondation d'une Société d'horticulture à Kiew. Mr Tarnier de Dijon envoie le second Catalogue des Coléoptères d'Eu- rope et des livres d'histoire naturelle qui sont chez lui en vente. Mr. le Dr. Asmuss de Podolsk écrit qu'il pense de commencer Ja pu- blication d'un Journal purement entomologique so&s le titre: Acta ento- mologica Mosquensis et demande au Premier Secrétaire son conseil et son concours pour celte entreprise. Le Premier Secrétaire rend Mr. Asmus altentif à toutes tes difficultés qu'une telle entreprise offrira. 99 S. Excellence Mr. Koeppen actuellement à Karabagh en Crimée offre d'envoyer des échantillons du bois de Cercis Siliquastrum, Arbutus An- drachne, Prunus Laurocerasus, de l'amandier et du lierre, qui a 3 ver- schoks de diamètre, Mr. Anroine Уилл, Vice-Président de la Société géologique à Milan accuse réception du diplome de membre de la Société et remercie pour sa nomination. En même temps il envoie quelques uns de ses derniers travaux paléontologiques qu'il vient de publier conjointement avec son frère Baptiste Villa. Mr. le Conseiller d'état Tararscarow d'Orel prie de lui renvoyer ses observations sur l'arrivée et le départ des oiseaux, voulant changer leur arrangement et y ajouter encore les observations de l'année pas- sée. — Le Premier Secrétaire lui a renvoyé le manuscrit. Mr. le Baron Gevers, Ministre des Pays-Bas à St.-Pétersbourg accu- se réception des Bulletins destinés pour les corps savants des Pays-Bas et exprime de la manière la plus obligeante que c’est avec grand plaisir, qu'il fera toujours parvenir à leur destination en Hollande -tous les pa- guets de la Société. Mr. le Dr. Buuse écrit de Wertheim qu'il va passer sans doute l'hiver à Nizza ou aux iles d'Hyéres et il offre à la Société ses services pour collecter des animaux marins et pour remplir toutes les commissions dont la Société voudra bien le charger pour ces contrées. Mr. le Dr. Remi envoie les 3 premiers Numéros de son Journal mé- dical (Meauunuckin Myaen) et en propose l'échange contre le Bulletin de la Société. Mr. le Dr. Мевкых remercie pour l'envoi du Bulletin et l'impression de l'article de Mr. le Conseiller d'état Gernet et propose ce dernier com- me membre de notre Société. Mr. le Dr. Kisser, President de l'Académie Léopoldino-Caroline des Naturalistes à Jena remercie pour sa nomination comme membre de la Société et envoie le Numéro 1 de la Léopoldina, Journal officiel de l'Académie. h Ne 4. I859. 3 34 Mr. le Professeur Cuartes Rosin de Paris annonce que 4 planches appartenant a son travail sur les Sarcoptes, dont le tiers du texte est prét de nous être envoyé, seront bientôt achevées et qu'il nous les expédiera avec 4 autres planches gravées à ses frais et qui ont rapport au Sarcopte de la gale de l’homme, dont il va publier en 1860 la description détaillée dans les Mémoires de la Société de Biologie à Paris. Mr. le Pasteur Biitrner fait part de ses observations sur quelques plan- tes de l’Afrique et de la Sibérie qui ont été cultivées avec succès en Courlande et communique en même temps des notices assez intéressantes sur l'état de l'atmosphère des provinces baltiques durant cet été. Mr. Jaxxa Geıza de Vienne demande s'il ne pourrait pas recevoir des exemplaires des nouvelles espèces de Mauve et de Pleurospermum en- voyees dans le temps par Mr. Downar de Mohilew, pour les comparer avec les Pleurospermes douteuses de la Transylvanie. Le Premier Secré- taire a engagé Mr. Janka de vouloir bien s’adresser directement à Mr. Downar, car la Société ne possède que des exemplaires uniques envoyés par Mr. Downar. Mr. Victor Masson, commissionaire de la Société à Paris, annonce qu'il exécutera rigoureusement la commission donnée par la Société par rap- port aux dessins que Mr. Charles Robin va faire lithographier à Paris aux frais de la Société. Mr. le Pasteur BürrsEn en envoyant deux de ses dernières publications communique en même temps quelques idées plus développées sur ses re- marques physiologiques botaniques insérées dans le Bullet. N° 1 de 1859. Mr. le Pasteur Kawatt de Poussen en remerciant pour le Bulletin donne quelques motifs pour lesquels il n'a pas encore envoyé pour le Bulletin son travail sur les Ichneumonides: il se plaint du manque absolu de no- tices sur les Ichneumonides de la Russie, il n'en a que sur les Ichneumo- nides de la Courlande et de la Livonie. En méme temps il parle de 2 nou- velles espèces de Pulex melis et d'un Gammarus dont il se propose de nous faire parvenir la description pour le Bulletin. Mr. АротрнЕ Senoner de Vienne envoie une liste d'animaux des grottes de la Carniolie avec l'indication des prix pour lesquels il pourra nous les procurer. 39 La Société du Muséum d'histoire naturelle de Strassbourg annonce qu'elle portera à l'avenir le titre: Société des sciences naturelles de Strass- bourg et prie la Société de lui accorder les volumes de ses Mémoires antérieurs au Tome VII. i Mr. Gustave Brrkre de Kamienietz-Podolsky envoie le prospectus d'un ouvrage que son frère Charles Bélke va publier sous le titre: «Iris philu- Logica» contenant des recherches philologiques, ethnographiques et hi- storiques sur l'origine des langues des peuples et du polythéisme du monde ancien. L'ouvrage aura 2 volumes in gr. 8 et renfermera une mul- titude de caractéres orientaux, de dessins de toute espéce d'anciens al- phabets et de formes hiéroglophiques qui exigent beaucoup de frais. — C'est aussi la raison pourquoi l'auteur choisit la voie de la souscription pour couvrir au moins une partie des frais causés par cette publication. L'Académie Royale néerlandaise des sciences à Amsterdam envoie le programme d'un poème pour le prix Hoeufftian pour 1859. Mr. le Снеулмев Victor DE ZEPHAROVITSCH prie de lui faire parvenir tous les envois de la Société soit sous l'adresse de l'Université Jagello- nienne à Cracovie ou par l'Institut géologique de Vienne. Mr. ERNST Borr, Secrétaire de la Société des Naturalistes à Neu Bran- denburg répéte le contenu de sa précédente lettre qui s'est perdue en route. en communiquant son opinion sur un Orthoceratites des provinces baltiques qui a été nommé par Mr. Schmidt de Dorpat Orthoceratites bul- batum pendant que Boll le croit identique avec son Orthoceratites stria- tulum nov. sp. — Ce nom déjà précédemment employé par d'autres pa- léontologues, Mr. Boll le change actuellement en l'honneur de Mr. Schmidt en Orthoceratites Schmidtii. Le Missionaire Arsan Ivanovsxy à Biisk (dans le Gouvernement de Tomsk) envoie des échantillons d'une fleur artificielle chinoise, un frag- ment d'une boucle d'oreille chinoise et demande que la Société lui com- munique son opinion sur les matiéres dont les objets sont faits. — En méme temps il envoie un échantillon d'un stalactite dont la poudre est employée par les habitans de Biisk pour guerir les plaies et les abcés. Mr. le Professeur Kirrany communique en détail les résultats des épreuves auxquelles il a soumis le coton tiré des tiges d'Asclepias syria- 36 ca. — Il a trouvé que les fibres du liber, rondes dans la plante vivante de l'Asclepias, prennent la forme d'un ruban lorsqu'on les soumet à une macération prolongée, mais qu'elles se distinguent de celies du coton par le manque de torson spirale. — Le cuivre ammoniacal qui fait prendre aux fibres du coton la forme d'un rosaire, n'a point cette action sur les fibres de l'Asclepias. Mr. le Professeur Lousımow présente à la Société sa notice sur la gran- ceur visible des objets, imprimée dans les Annales de Chimie et de Phy- sique de l'année passée et en méme temps il communique verbalement ses observations nouvelles: 1. sur le méme objet; 2. sur la translocation des phosphènes pendant le mouvement de l'oeil autour du centre de rotation, et 3 sur la vision apparente à travers un corps opaque. Mr. El. Ar. Kinsrvskv propose à la Société de changer en 1860 le pro- gramme du ВЪстникъ Есгественныхь Haykp et offre ses services en cas que la Société approuve son programme. — La Société trouvant la pro- position de Mr. Kiréevsky avantageuse sous plusieurs rapports nomme une commission composée de MM. Tschouroffsky, Auerbach, Kalinowsky, . Kiréevsky, Kittary, Liascovsky et Oussow pour examiner soigneusement le nouveau programme et le comparer avec l'ancien. Letires de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la part de L. Ex. -les Ministres des finances et des affaires étrangéres, de MM. les Comtes S. Stroganoff, Adlerberg et Bloudoff, de L. Exc. MM. Nazimoff, Rostov- zoff, Hoffmann, Sinoviev, Davidov et Steven, de MM. Jarotzky, Baron Chaudoir, Lindemann, Artzibacheff, Phoebus, Nordensciold, Kavall, Мег- klin, Lapouchine et Belke, de la part de la Société géologique de Lon- dres, des Académies des sciences de Berlin et de Vienne, de l'Institut géologique et de la Société Imp. géographique de Vienne, des Sociétés Royale des sciences de Leipzig et de Copenhague, de la Société Imp. des sciences naturelles de Cherbourg, de la Société géologique des Indes orientales à Calcutta, du Lycée des sciences naturelles de New-York, de la Société Senkenberg des scienees naturelles à Francfort s. M., de la Société R. des sciences à Góttingue, de la Société zoologique-botanique à Vienne, des Sociétés des Naturalistes à Halle, Bonne et Strasbourg, de VInstitut de Smithson à Washington, de la bibliothéque de Mayence, de la Société des Naturalistes d’Emden, de la Société botanique de France à 37 Paris, de la Société rhénane des sciences naturelles à Mayence, de l’Aca- démie d'agriculture et de commerce à Verone, des Sociétés des sciences naturelles à Ratisbonne et à Stouttgart, de l'Académie des sciences, de l'Observatoire de physique et de la bibliothèque publique à St. Péters- bourg, des Universités de Moscou, Kiev, Kasan, Dorpat, St. Petersbourg et Helsingfors, de l'Institut pédagogique et de la Société géographique de St. Petersbourg, des Lycées d'Alexandre, Richelieu et de Demidov, de l'Académie medico-chirurgicale et de la Société des médecins russes à St. Pétersbourg, de la Société Imp. des médecins à Vilna, de la Société Imp. économique du Midi de la Russie à Odessa, de l'institut d’agricul- ture de Gorigoretzk, de la Societe Imp. libre economique de St. Peters- bourg, des Sociélés d'agriculture du Caucase a Tiflis, de Jarosiav et de Kasan, des rédactions des Journaux des ministères de l'instruction pub- lique et des apanages, du Departement des manufactures et du commer- ce, des rédactions de ГЭкономически YKrasarear, Собесфаниьь nu Pyc- ское Слово. La cotisation а été payée par ММ. Mejakoff et Lindemann, la cotisa- tion et le diplome de la part de MM. Kovalevsky, Kauffmann et Schmidt. DONS. a. Objets offerts. Mr. Nicora Arrzipascnerr fait don de 15 peaux et de 13 squelettes préparées d’oiseaux apportés des bords de la Sarpa. Mr. le Colonel d'artillérie О. Rapocukoreskv envoie pour étre remis au Musée de l'Université de Moscou 13 espéces de Bombus russes bien définis. S. Ex. Mr. de Koeppen envoie de la Crimée 9 différentes espéces de bois, dont l'une, Punica granatum, est toute percée par des Xylophages. DV Mr. АротрнЕ Senoxer de Vienne fait don de 7 poissons fossiles et de 12 plantes fossiles du mont Bola. i 38 Mr. le Capitaine de génie, Ernest Septaczex de Vienne fait dou d'un exemplaire d'un Proteus de la grotte Magdeleine, prés d’Adelsberg en Hlyrie. — Mr. Sedlaczek espérait de pouvoir l'envoyer vivant; mais par l'inattention de son domestique l'animal a péri en route pour Vienne. Mr. J. PosrATOWwsky, maitre de dessin à Staritzi envoie la peau d'un corbeau blanc. > Mr. le Pasteur Kawarr de Poussen envoie un morceau de la machoire inférieure d’une baleine tiré de la mer près des côtes de la Suède. Mr. ALEXANDRE ALEXANDROVITSCH FISCHER DE WALDHEIM, candidat de l'Université de Moscou, fait don d'une Vipera Berus. S Exc. Mr. le chef des mines de l'Oural, M. Е. Ублкхев envoie une suite de pétrifications jurassiques et siluriques de l'Oural. Mr. le Prof. Irexsxov fait don d'un groupe de eristaux de mellite sur du charbon de terre du Gouvernement de Toula, district de Bogorodizk à Maléwska. b. Livres offerts. 1. Cosmos, Revue eucyclopédique. Vol. 14. livraisons 5, 6—13—20— 24. Paris, 1839. in S^. De la part de Mr. Directeur A. Tramblay. t2 . Die Fortschritte der Physik im Jahre 1856. Jahrgang 12. Erste Ab- theilung. Berlin, 1858. in 8°. De la part de la Société de physique à Berlin. 3. Linnaea entomologica. Band 13. Leipzig, 1859. in 8°. De la part de la Société entomologique de Stettin. 4. Entomologische Zeitung. Jahrgang 19. Stettin, 1838. in 8°. De la part de la Société entomologique de Stettin. 9. урналь Министерства Народнаго Просвщеня Ha 1859 годъ. Январь, Февраль, Мартъ, АпрЪль, Май. C.-ILerep6y Rr» 1858. in 8°. De la part de la rédaction. 6. Froriep's Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde 1859. Band I. N’ 1—24. Band И. N° 1—24. Band ИТ. N° 1—11. Jena, 4859. in 4. De la part de Mr. le Dr. Froriep à Weimar. at o5 10. 11. 12. 13. 14. 16. 18.. 39 . Mittheilungen der K. K. geographischen Gesellschaft. Jahrgang 1859. Heft 4. Wien, 1859. in $°. De la part de la Société I. В. géo- graphique de Vienne. Villa, À. e G. B. Gli Inocerami o Catilli della Brianza. (Estr.). 4858. in fol. De la part des frères Villa à Milan. L —— Sulla distribuzione oro-geografica dei Molluschi terrestri nel- la Lombardia. Milano, 1859. in 8°. Dela part des frères Villa à Milan. Ruthner, Ant. Eine Ersteigung der Ortelesspitze. (Extr.). Wien, 1838. in $. De la part de Mr. Senoner à Vienne. —— Wanderungen auf dem Glocknergebiete. (Extr.). Wien, 1858. in 8°. De la part de Mr. Senoner à Vienne. Scherzer, К. Das erste Jahr der Erdumsegelung S. M. Fregatte No- vara. (Extr.). Wien, 1857. in 8. De la part de Mr. Senoner de Vienne. Guggenberger, I. M. Das Wassergebiet des Wienflusses. (Extr.). Wien, 1857. in 8°. De la part de Mr. Senoner à Vienne. Markovich, P. Topographische Karte des Gebietes St. Michel di Lem- no in Istrien. Wien, 1859. in S'. De fa part de Mr. Senoner à Vienne. . Schmidt, Jul. Ueber den Reichenauer-Berg in Mähren. Wien, 1859. in S^. De la part de Mr. Senoner а Vienne. Sonklar v. Innstütten, Karl. Ueber einige Hóhenmessungen der Gebrüder Schlagintweit. Wien, 1859. in 8°. De la part de Mr. Seno- ner à Vienne. . Barth, Wilh. Versuch einer Erklärung der verhältnissmässig hóhe- ren Temperatur an den Polen der Erde. Wien, 1859. in 8. De la part de Mr. Senoner de Vienne. Икт5 въ ИмпЕРАТОРСКОМЪ C.-Ilerepoyprckomb УниверситетБ no истеченти 1838 года. С.-Петербургъ, 4859. in S. De la part de l'Université de St. Pétersbourg. 20. 21. 22. 23. 24. 26. 27. 29. 30. 40 . Zignv, Achille (Barone). Flora fossilis formationis oolithicae. Pun- tata 1 e 2. Padova, 1856. in fol. De la part de l'auteur. Troschel, Е. H. Archiv für Naturgeschichte. Jahrgang 24. Heft 3, 4. Berlin, 1858 in 8°. De la part de Mr. le Professeur Troschel de Bonne. Petermann, A. Mittheilungen über wichtige neue Erforschungen auf dem Gebiete der Geographie. 1858. № 13, 1859. N° 2—5. Gotha, 4838—59. in 4. De la part de la rédaction. Pictet, F. J. Matériaux pour la Paléontologie suisse. Seconde série. Livrais. 6. №3. Livrais. 7. N° 4. Genève, 1858—59. in 4. De la part de l'auteur. Prestel, M. A. F. Die mittlere Windrichtung an der Nordwestküste Deutschlands für jeden Tag im Jahre. Mit 2 Tafeln. (Extr.) Jena, 1858. in 4. De la part de l'auteur. Abhandlungen der naturforschenden Gesellschaft zu Halle. Band 4. Heft 2, 3 und 4. Halle, 1858. in 4°. De la part de la Société des Na- - turalistes de Halle. Verhandlungen des naturhistorischen Vereins der preussischen Rheinlande. Jahrgang 14. Heft 2 und 3. Jahrgang 15. Heft 1—4. - Bonn, 1857. in 8'. De la part de la Société des Naturalistes à Bonne. St. Petersburger Zeitung. 1859. N° 88—219. St. Petersburg, 1859. in fol. De la part de la rédaction. Экономимескя Записки на 1859 годь. № 17—40. С.-Петербургъ, 1859. in 4°. De la part de la Société d'agriculture de St. Pétersbourg. . Ameneü, журналь na 1859 roys, N°. 4 — 6. Москва, 1859. in 8°. De la part de la redaction. Гавказ5, Газета na 1889 годъ. № 30—76. Tira inco, 1859. in fol. De la part de la redaction. Указатель политико - экопомически Ha 1859 roi». № 17 — 40. C.-IIerepoyp 5, 1859. in 4°. De la part de la rédaction. 41 31. Московская медицинская Газета на 1859 голь, № 16—40. Москва 1859.т 4°. De la part de la rédaction. 32. Руссый Въстпиктъ na 1859 roa». № 7—15. Москва, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. 33. Русское слово, na 1859 годъ. Anpbar, Mau, Troup, Гюль, Августъ, 34 e 33 36. 37. 38. 39. 41. 42. Сентябрь. C.-IIerepöyprs, 1859. in 8'. De la part de la rédaction. Verhandlungen des naturhistorisch-medizinischen Vereins zu Hei- delberg. VI. Heidelberg, 1859. in S'. De la part de la Société des Naturalistes et des médecins à Heidelberg. Abhandlungen der mathematisch-physikalischen Classe der K. baye- rischen Akademie der Wissenschaften. Band 8. Abtheil. 2. München, 1858. in 4. De la part de l'Académie В. des sciences de Munich. Gelehrte Anzeigen herausgegeben von Mitgliederm der K. baye- rischen Akademie der Wissenchaften. Band 45, 46 u. 47. München, 1857—58. in 4. De la part de l'Académie В. des sciences à Munich. Kobell, Franz v. Denkrede auf Johann Nepomuk v. Fuchs. München, 1856. in 4. De la part de l' Académie R. des sciences de Munich. Bischoff, Th. L. W. Ueber Johannes Müller und sein Verhaltniss zum jetzigen Standpunkt der Physiologie. München, 1858. in 4°. De la part de l' Académie R. des sciences de Munich. Записки Кавказскаго Общества Сельскаго Хозяиства 1838. № 6, 1859. N? 4— 4. Тиълисъ, 1859. in S. De la part de la Société d’agri- culture du Caucase à Tiflis. . Mémoires de la Société des sciences naturelles de Strasbourg. tom. 5. Livr. 1. Paris et Strasbourg, 1858. in 4°. De la part de la Société des sciences naturelles de Strasbourg. Kurländische landwirthschaftliche Mittheilungen. 1859. N° 2. 4. Mitau, 1859. in 8°. De la part de la Société Kourlandaise d'agricul- ture à Mitau. jKypuaas Mauyæakrypr и Торговли на 1859 годъ. Anpbab, Mai, Тюнь, 1юль, Августъ. С.-Петербургъ, 1858. in 8°. De la part de la rédaction. a 43. 44, 46. 41. 48. 49. 91. 52, $3. 54. 42 Koch, K. u. Fintelmann, G. A. Wochenschrift für Gärtnerei und Pflanzen-Kunde 1859 N" 47—33. Berlin, 1859. in 4°. De la part de Mr. le Professeur Koch à Berlin. Allgemeine Zeitung für Wissenschaft herausgegeben von M. v. Riedwald. Wochenschrift. 1859. N° 1—6. Wien, 1859. in 4°. De la part de Mr. M. de Riedwald de Vienne. —— Monatschrift. 1859. N°1. Wien, 1839. in 4°. De la part de Mr. le Rédacteur. M. de Riedwald à Vienne. Archiv fur wissenschaftliche Kunde von Russland. Band 18. Heft 2, 3. Berlin, 1859. in 8°. De la part du ministère des finances. Jahrbuch der K. K. geologischen Reichsanstalt. Jahrgang 1858. N° 4, 1859. N° 1. Wien, 1858—59. in gr. 8°. De la part de l'Institut I. R. géologique à Vienne. Sitzungsberichte der K. K. geologischen Reichsanstalt. 26 April 1859; — 30 Juni, 51 Juli, 31 August. Wien, 1859. in gr. 8°. De la part de l'Institut I. R. géologique de Vienne. Verhandlungen der K. K. zoologisch -.botanisehen Gesellschaft in Wien. Jahrgang 1858. Quartal 1—4. Wien, 1858. in 8°. De la part de la Société I. R. zoologico-botanique à Vienne. . Въстник5 ИмпеРАТОРСКАГО Русскаго Геограическаго Общества на 1859 голь. № 4—8. С -Пегербурсъь, 1859. in 8°. De la part de la Société 1. géographique russe à St. Pétersbourg. Jäger, G. Fr. v. Ueber den Tamus elephantipes Linn. und Ueber- reste von Menschen und Thieren. (Ausz.) in S. De la part de l’auteur. —— Zwei Reden: Ueber den Zusammenhang der Nahrungsweise mit den gesellschaftlichen Verhältnissen der Thiere und der Men- schen, und Physiologische Vergleichung der Thiere und des Men- schen. Stuttgart, 1830. in S'. De la part de l'auteur. Büttner, G. B. Nach was für Grundsätzen sollte das Erziehen und Schulen geordnet werden. Mitau, 1859. in S'. De la part de l'auteur. —— Ueber Ehescheidung. Mitau, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. 43 38. Журналь Министерства Государственныхъ Имуществъ па 1859 т. 56. Мартъ, Апрфль, С-Петербургь, 1859. in 8°. De la part de la ré daction. Записки ИмпЕРАТОРСКАГО Общества Сельскаго Хозяйства Южной Росси на 1859 годь, № 4—6, S. Одесса, 1859. in 8. De la part de la Société Imp. d'agriculture du Midi de la Russie à Odessa. 57. Собесьдникь на 1859 г. Anpbas, Mau, Irons, Тюль, Asryerb, Сен- тябрь. С.-Чегербургь, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. $8. Das Inland. 1857. № 46. 1858. № 33, 35 und 36, enthaltend: 59. Kawall, H. Der Sırömling und sein Fang; und 2. Fische in Kurland etc. Dorpat, 1857—58. in 4°. De la part de Mr. le pasteur Kawal de Poussen. Omuems о состоянии ИмпЕРАТОРСКАГО Казанскаго Университета sa 1857—58 учебный roa». Казань, 1858. in 8°. De la part de l'Uni- versité de Kazan. 60. Linati, Philippe (le Comte) et Caggiati, Prime. Recherches expéri- 61. 62. 63. mentales sur les effets du courant électrique appliqué au nerf grand sympathique. Parme, 1859. in 8°. De la part de Mr. le Comte Linati. Saussure, H. de. Observations sur les moeurs de divers oiseaux du Mexique. Genève, 1858. in $. De la part de l'auteur. —— Note sur le Polistes américain. (Extr.). Paris, 1857. in 8. De la part de l’auteur. Nachrichten von der Georg August’s Universität und der K. Gesell- schaft der Wissenschaften zu Göttingen. Vom Jahre 1858. N° 1—28. Göttingen, 1858. in 8°. De la part de la Societe Royale des sciences de Göttingue. 64. Hausmann, I. Fr. L. Ueber die Krystallformen des Cordierites von 65. Bodenmais in Bayern. Göttingen, 1859. in 4°. De la part de l'auteur. Siebenter Bericht der Oberhessischen Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. Giessen, 1859. in 8°. De la part de la Société hessvise des Naturalistes et des Médecins à Giessen. 66. Извьстш Комитета Акклиматизащи. Вышускь 3, 3 — 7. Москва, 1889. in 4°. De la part du Comité d'acclimatisation de Moscou. 67. 68 69. 70. 71. 72. 74. 44 Denkschriften der K. Akademie der Wissenschaften. Mathematisch- naturwissenschaftliche Classe. Band 14. Mit 24 Tfin. Wien, 1858. in 4°. De la part de l' Académie Imp. des sciences à Vienne. . Sitzungsberichte der K. Akademie der Wissenschaften. Mathema- tisch-naturwissenschaftliche Classe. Band ХХУИ, Heft. 2. Band 28, N° 6—11. Wien, 1857—58. in 8°. De la part de l' Académie Imp. des sciences de Vienne. Kreil Karl. Anleitung zu den magnetischen Beobachtungen. 2-te Auflage. Wien, 1858. in 8°. De la part de l' Académie I. des sciences de Vienne. | Bericht über die erste allgemeine Versammlung von Berg- und Hüt- tenmännern zu Wien (40—15 Mai 1858). Mit 9 Tafeln und 15 Holz- schnitten. Wien, 1859. in gr. 8°. De la part du Comité de l'Assem- blée générale des mineurs et métallurgues à Vienne. Ceodë отчеговь o произведенныхъ Cb 1853 года въ Pocciu опытахъ прививан:я чумы рогатому скоту. Дерптъ, 1859. in 4°. De la part du Comité institué pour observer l’incolulation artificielle de la peste aux animaux à St. Pétersbourg. Comptes Rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des scien- ces. 1859. N° 1—23. Paris, 1859. in 4°. De la part de l' Académie des sciences a Paris. . Balogh, Yoseph. De quadratura circuli secundum legem intersectio- nis dupli et de polygonis regularibus. Pestini, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. Bulletin de la Société géologique de France. Deuxiéme série. tom. 16. feuilles 1—6, feuilles 7—14. 24—35. Paris, 1838—59. in 8°. De la part de la Société géologique de France à Paris. . Annals of the Lyceum of natural history of New York. Vol. 6. N° 6—13. New York, 1856—58. in 8°. De la part du Lycée d'histoire naturelle de New York. . Русская becmóa. Москва na 1859 roa». № 3, 4, 5. Москва, 1859. jn S'. De la part de la rédaction. 79. 80 45 . Журналё Минибтерства Внутреннихъь Длъ. 1859. Auphan, Mau, Тюнь, hHox5, Августъ. (.-Петербургъ, 1859. in $. De la part de la rédaction. . Русское Государство въ половинф 17 вЪка. Москва, 1859. in 8°. De $1. 82. 83. 84. 85. 86. 87. la part de la rédaction du Journal Русская Becnda. Index seminum quae hortus botanicus Imperialis Petropolitanus pro mutua commutatione offert. 1858. Petropol. 1859. in 8°. De la part de Mr. le Directeur Dr. Regel. Jarocki Fel. Paw. Spis zwiérzokrzewow i promieniakow w Gabine- cie zoologicznym okregu naukowego Warszawskiego. Warszawa, 1859. in S. De la part de l'auteur. | Журналь Садоводства на 1859 годъ. Aupbar, Mau, Imus. Москва, 1859. in S’. De la part de la Société d’horticulture de Moscou. Atti dell Imp. В. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. tomo 4, serie terza. Dispensa sesta, septima, oltava. Venezia, 1858—59. in 8°. De la part de l' Institut I. R. des sciences à Venise. Memorie dell'Accademia d'agricoltura, commercio ed arti di Verona. Volume 33—37. Verona, 1857—58. in 8°. De la part del Académie d'agriculture, du commerce et des arts à Verone. Nuovi Annali delle science naturali. Anno 1. tomo 1, 2. Anno 2. (1840). Gennaio — Dicembre. Anno 3. (1841). Gennaio — Dicembre. Bologna, 1838—41. in 8°. De la part de Mr. le Professeur Bianconi de Bologne. Mémoires de la Société Impériale des sciences naturelles de Cher- bourg. Tom. 2, 3, 4. Tom. 6. Paris, 1854—58. in S. De la part de la Société Imp. des sciences naturelles de Cherbourg. Горный Журналъ на 1859 roan. № 1—8. С.-Петербургъ, 1839. in 8°. De la part du comité savant du corps des mines à St. Péters- bourg. Proceedings of the american philosophical Society. Vol. 6. N° 57. 58. Philadelphia, 1857.-in 8°. Dela part de la Societé américaine phtlosophique de Philadelphie. 88. 89 90. 91. 92. 93. 94. 95. 96 98. 46 Silliman B. Ir. and Dana, I. The american Journal of science and arts. Vol. 26. Second series. N° 76. New Haven, 1838. in 8°. De la part de MM. les Rédacteurs. Zuchold, Ernst A. Bibliotheca historico-naturalis. Jahrgang 8, Heft 2. Gottingen, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. Oesterreichische botanische Zeitschrift. Jahrgang 9. N° i—6. Wien, 1859. in 8°. De la part de Mr. le Dr. Al. Skofitz de Vienne. Zepharovich, Ritter v. Victor. Ueber die Krystallformen des Epi- dot. (Mit 2 Tafeln.). Wien, 1839. in 8°. De la part de l’auteur. Oversigt over det Kongelige danske Videnskabernes Selskabs For- handlinger og dets Medlemmers Arbeider i Aaret 1856—57. Kjoben- Вауп, 1856—57. in 8°. De la part de la Société Royale des sciences à Copenhague. Hansen, P. A. Supplément aux tables du soleil par MM. P. A. Hansen et С. Е. В. Olufsen. Copenhague, 1857. in #. De la part de la Société Royale des sciences à Copenhague. Quaestiones, quae in ann. 1857 et 1858 proponuntur a Societate Regia danica scientiarum cum praemii promissu, in 8. De la part de la Socigté Royale des sciences de Copenhague. Григоровичь, B. О Cepôin Bb ea отношенахь Kb сосфднимъ дер- жавамъ, преимущественно въ 14 u 15 столЪияхъ. Pub. Казань, 1859. т 8°. De la part de l'Université de Kazan. Записки VlMUEPATOPCKATO Казанскаго Экономическаго Общества na 1859 годъ. № 5—8. Казань, 1859. in 8°. De la part de la Société Imp. économique de Kazan. . Gemeinnützige Wochenschrift. 1859. N° 1—15. Würtzburg, 1859. in 8°. De la part du Comité d'agriculture à Wurtzbourg. Walz, G. F. und Winckler, F. L. Neues Jahrbuch für Pharmacie. Band 10. Heft 5. Mai. Heidelberg, 1859. in 8°. De la part de la ré- daction. 47 99. Heyer, Gustav. Allgemeine Forst- und Jagdzeitung. 1859. März, April, Mai, Juni. Frankfurt, 1859. in gr. 8°. De la part de Mr. le Professeur Heyer de Giessen. 100. Guérin - Méneville, M. Е. E. Mélanges de sériciculture. (Extr.). 1859. in 8°. De la part de l'auteur. 401. —— Maladies et amélioration des races du ver à soie. Paris, 1857. in 8°. De la part de l'auteur. 402. —— Rapport sur les expériences théoriques et pratiques de sériciculture faites en 1857 etc, (Extr.).in 8°. De la part de l'auteur. 103. —— Rapport sur le projet de voyage en Chine de MM. les Com- tes Castellani et Freschi ayant pour objet d'étudier les vers à soie dans ce pays. (Extr.) in 8°. De la part de l'auteur. 104. —— Revue et Magasin de Zoologie pure et appliquée, 2-de série, Année 1849—52. Paris, 1849—52. in 8°. De la part de Mr. F. E. Guérin Méneville à Paris. | 105. The Quaterly Journal of the geological Society. Vol. 10. (N° 37— 40). Vol. 11. (№ 41—44). London, 1854—55. in 8°. De la part de la, Société géologique de Londres. 106. Portlock, Y. E. Address delivered at the anniversary meeting of the geological Society of London on the 20 th of February 1857 and the 19 th of February 1858. London, 1857—58. in 8°. De la part de l'auteur. 106. Труды: ИмпеРАТОРСКАГО Вольнаго Экономическаго Общества на 1859 годъ, Марть. Апрфль, Mau, Troup, Гюль, Августъ. (.-Пегербургъ, 4859. in 8°. De la part de la Société économique libre de St. Pé- tersbourg. 107. Bulletin de la classe physico-mathématique de l'Académie Imp. des sciences à St. Pétersbourg. tom. XVII, N° 416, 117, 419, 420. St. Petersbourg, 1859. in 4°. De la part de l'Académie I. des sciences de St. Pétersbourg. Е 108. Forteckning öfver föresläsningar, och öfningar, hvilka vid К. Ale- xanders-Universitetet i Finland. ifran 1 Sept. 1858 till d. 31 Maj 1859. Helsingfors 1858. in 4°. De la part de l'Université de Hel- singfors. á 48 109. Till ‘ahürande af det offentliga foredrag, hyarmed Professoren i Bo- tanik William Nylander. Helsingfors, 1858. in 8°. De la part de l' Université de Helsingfors. 110—128. Des Dissertations de l'Université de Helsingfors. Helsingfors, 1858—59. in 8 et 4. De la part de l' Université de Helsingfors. 129. Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. tom. 15, livr. 4. tom. 16. livr. 1. Anvers, 1859. in 8°. De la part de la Société d' Ar- chéologie de Belgique. 130. Van der Heyden, N. I. Notice sur la trés ancienne noble maison de Kerck-Hove. Seconde édition. Anvers, 1339. in 8°. De la part de la Société d' Archéologie de Belgique. 131. Краткое историческое обозрфше abucrrin Главнаго Педагогиче- скаго Института. 1858—59 года. С.-Шетербургъ, 1859. in 8°. De la part de l'Institut pédagogique de St. Petersbourg. 132. Regel, Ed. Botanische Garten. (Extr.) in gr. 8°. De la part de l'auteur. 133. Mittheilungen der K. freien ókonomischen Gesellschaft zu St. Pe- tersburg. 1859. Heft 3, 4. St. Petersburg, 1859. in 8°. De la part de la Société libre économique de St. Pétersbourg. 134. Janka, Victor v. Geschichte des Scleranthus uncinatus. (Extr.). ' Wien, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. 135. Memorie dell’I. В. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Vol. 7, parte 3. Venezia, 1859. in 4. De la part de l'Institut I. R. des sciences de Venise. 136. Sars, M. Bidrag til Kundskaben om Middelhavets Littoral-Fauna Reisebemaerkninger fra Italien. I. II. in 8°. De la part de l'Univer- sité Royale de Christiania. 137. Hörbye, 1. C. Fortsatte Jagttagelser over de erratiske Phaenome- ner. in 8°. De la part de Г Université Royale de Christiania. 138. Hansteen, Christopher. Physikalske Meddelelser ved Adam Arndt- sen. Christiania, 1858. in 4°. De la part de l'Université Royale de Christiania. 49 439. Indices scholarum in Universitate Regia Fredericiana nonagesimo el nonagesimo primo ejus semestr. 1858 habendarum. Christiania, 1858. in 4°. De la part de l'Université Royale de Christiania. 140. Danielssen, D. €. et Boeck, Wilhelm. Traité de la Spédalskhed ou Elephantiasis des Grus. Avec un Atlas de 24 planches coloriées. Tra- duit du Norwegien par L. A. Cosson. Paris, 1848. in 8 et in fol. De la part de l'Université Royale de Christiania. 141. Ученыя 3aunenn издаваемыя ИмьеЕРАТОРСКИМЬ Казанскимъ Уни- верситегомь 1859. Книжка d. Казань, 4839. in 8°. De la part de l’Université de Kasan. 142. Протоколы засфдами Общества Русскихъ врачей въ С.-Петер- Oy prs. 1858—59. Re 1858—59. in 8°. De la vet de la Société des médecins russes à St. Pétersbourg. 143. Bulletin de l’Académie Imp. des sciences de St. Pétersbourg. Tom. I. feuilles 1—6. St. Pétersbourg, 1859. in €. De la part de Г Acadé- mie Imp. des sciences de St. Pétersbourg. 1414. Monatsbericht der Kon. Preuss. Akademie der Wissenschaften zu Berlin, 1858. Juli bis December. Berlin, 1858—389. in 8°. De la part de l’Académie Royale des sciences à Berlin. 445. Uebersicht der bei dem meteorologischen Institute zu Berlin gesam- melten Ergebnisse der Wetterbeobachtungen auf den Stationen des Preussischen Staates für 1855. Berlin, in 4. De la part de l'Insti- tut géologique de Berlin. 146. Uebersicht der Witterung im nórdlichen Deutschland. Jahrgang 1386—58. Berlin, 1857—59. in #. De la part de l'Institut météorolo- gique de Berlin. 141. Favre, Alphonse. Mémoire sur les terrains liasique et keupérien de la Savoie. Genève, 1859. in 4°. De la part de l'auteur. 148. Haidinger, W. Die Meteoriten des К. К. Hof-Mineralien-Cabinets am 7 Jänner 1859. (Ausz.). Wien, 1859. in S'. De la part de l'auteur. M 4. 1859. A | 50 449. Haidinger, W. Der Meteoreisenfall von Hraschina bei Agram am 26-ten Mai 1751. Mit 1 Tfl. (Ausz.) Wien, 1839. in S. De la part de l'auteur. * , 130. Meduyunrckiü Музей. Новая Меднцинская Bnöniorera для Меди- ковъ и Фармацевтовъ. 1859. № 1, 2, 3. Москва, 1859. in 8°. De ta part du Docteur Remy, Rédacteur du Musée de médecine. 451. Verhandlungen des Vereins zur Beförderung des Gartenbaues in den K. Preussischen Staaten. Neue Reihe. Jahrgang 6. Heft 2. Berlin. 1859. in 8. De la part de la Société d’horticulture de Berlin. 432. Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. Band 10, Heft 3. Berlin, 1858. in 8°. De la part de la Societe geologique allemande a Berlin. 153. Correspondenz- Blatt des zoologisch-mineralogischen Vereines in Regensburg. Jahrgang 12. Regensburg, 1859. in S. De la part de la Société zoologique-minéralogiqne de Ratisbonne. 454. Lachlan, R. A paper and resolutions in advocacy of the establishe- ment of a uniform system of meteorological observations. Cincin- nati, 1889. in 8°. De la part de l'auteur. 455. Kolenati, Е. A. Die Bereisung Hocharmeniens und Elisabethpois etc. etc. Mit 10 Holzschnitten. Dresden, 1858. in 8°. De la part de Uauteur. 436. —— Die Bereisung Circassiens. Mit 16 Holzschnitten. Dresden, 1839. in S. De la part de l'auteur. 157. Jaeger, Georg. Unvollständige Entwickelung eines 2-ten Kiefers von der Symphyse des Unterkiefers bei 2 Schweinen. (Extr.). in 8’. De la part de l'auteur. 438. Martius, C. Fr. Ph. v. Erinnerung au Mitglieder der mathematisch- physikalischen Classe der K. Bayrischen Akademie der Wissenschaf- .ten in München (Rede bei dem Saecularfeste). München, 1859. in 4°. De la part de l' Académie Royale des sciences à Munich. 159. 160. 161. 162. 163. 165. 466. 161. 168. 169. Maurer, G. L. v. Rede bei der hundertjährigen Stifiungsfeier der Kon. Akademie der Wissenschaften in Manchen. München, 1859. in 4. De la part de l' Académie Royale des sciences à Munich. Seidel, Ludw. Untersuchungen über die Lichtstärke der Planeten, Venus, Mars, Jupiter und Saturn. (Aus den monumenta saecularia). München, 1859. in 4°. De la part de l'Académie Royale des scien- ces à Munich. Almanach der K. Bayer. Akademie der Wissenschaften für das Jahr 1859. München, 1859. in 12°. De la part de l' Académie Royale des sciences à Munich. Thiersch, Fr. v. Rede zur Vorfeier des Geburtsfestes S. Majestät des Königs Maximilian II am 27 November 1858. München. 1859. | in 4°. De la part de l'Académie Royale des sciences de Munich. Verhandlungen der gelehrten estnischen Gesellschaft zu Dorpat. Band 4, Heft 3. Dorpat, 1839. in 8°. De la part de la Société savante de l' Estonie à Dorpat. . Schlosser, J. C. und Farkas Vukotinovie, L. Syllabus florae croa- ticae. Zagrabiae 1857. in 12°. De la part de Mr. Adolphe Senoner de Vienne. Farkas Vukotinovie, L. Die Plitvica Seen in der oberen Militar- grenze in Kroatien. (Ausz.) Wien, 1839. in 8°. De la part de Mr. Adolphe Senoner de Vienne. Massalongo, D. A. B. Synopsis florae fossilis senegaliensis. Vero- nae, 1858. in S'. De la part de Mr. Adolphe Senoner de Vienne. Wohier, F. Beobachtungen über das Chrom. (Aus den Gottinger Nachrichten). in 8°. De la part de l'auteur. Motschoulsky, Victor. Etudes entomologiques. Septième année. Helsingfors, 1858. in 8°. De la part de la Société Imp. économique de St. Pétersbourg. Bulletin de la Société botanique de France. Tom. 1 et 2. Paris, 1854—58. in 8°. Dela part de la Société botanique de France à Parts. 52 110. Анненковь, H. Boraunwueckiu словарь. Москва, 1859. in 8. De Le . part de l'auteur. 171. Bulletin de la Sociéte géologique de France Tom. 1. Deuxième sé- rie (1843 à 1841) feuilles 1—7. Tom. 2. feuilles 5—9. 31—41. Tom. 4. feuilles 33—52. Tom. 10. feuilles 12—22. Paris, 1843—53. in 8°. u De la part de ta Société géologique par l'entremise de Mr. Guil- lemin. 172. Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geognosie, Geologie etc. Jahr- gang 1859. Heft 3, 4. Stuttgart, #839. in 8°. De la part de Mr. le Professeur Bronn. 133. Württembergische naturwissenschaftliche Jahreshefte. Jahrgang 15, Heft 3. Stuttgart, £859. in S°. De la part de la Société des Natur ali- stes à Stouttgart. 174. Демчинсый, I. He даромъ жилъ. C.-Herepoypr», 1839. in 8°, De la part de la rédaction du Экономичесый Укпзатель. - 115. Kokscharow Nic. Materialien zur Mineralogie Russlands. Text. Band 3. Lieferung bis 39 (Bog. 7—12 inclus.) Atlas. Lieferung bis 39 (Tab. 47—52). St. Petersburg, 1839. in 8° et in &. De la part de l'auteur. 178. Korwapoes. Ник. Marepiaint для Минералогли Pocciu. Часть 3, выпуски 25—29 и Атлась (Т.6. 44—51 inel.) C -Herepo, 1859. in 8°—4°. De la part de l'auteur. * . JTonoss, À. Pbinenie задачи о волнахь, eb высшимь приближен!- eus. Казань. 4859. in 8°. De la part. de l'auteur. #78. Girard, Charles. lehihyological notices. (Extr.) in 8°. De la part de l'auteur. 173. Massalongo, D. A. B. Syllabus plantarum fossilium hucusque in formationibus tertiariis agri Veneti detectarum. Veronae, 1839. in 8°. De (a part de l'auteur. 180. Programm des К. К. Gymnasiums in Warasdin, 1859. ( Matkovtch, P. P. Das Reich des Priesters Johannes.) Agram, 1859. in V. De la part de Mr. le Professeur P. Matkovich de Warasdin. 93 181. Liharzik, Franz. Das Gesetz des menschlichen Wachsthums und der unter der Norm zurückgebliebene Brustkorb als die erste u. wichtigste Ursache der Rhachitis, Scrophulose u. Tuberculose. Wien, 1858. in 8’. De la part de l auteur. 482. Hauer, Karl v. Untersachungen des Mineralwassers von Stubitza in Croatien. (Extr.) in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 483. —— Ueber die Zusammensetzung des schwefelsauren Cadmium- oxydes. (Ausz.) iu 8. De la part de Mr. Adolphe Senoner à Vienne. 184. —— Ueber die Zusammensteliung des Kalium-Tellusbromides | und das Aequivalent des Tellurs. (Ausz.) in 8°. Wien, 1857. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 483. —— Beiträge zur Charakteristik einiger Verbindungen der Yana- dinsäure. (Auszug) in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 186. Cohn, Ferdinand. Die Geschichte der Garten. Berlin, 1856. in 12”. De la part de l'auteur. 187. Mittheilungen aus der livländischen Geschichte. Band 9, Heft 2. Riga, 1859. in 8°. De la part de la Société d'histoire et d'antiquités a Riga. 3 188. Двадиать седьмое upucyxienie учрежденныхъ EL. H, Демндовымь наградъ. 20 Maa 1838 года. С.-Петерб., 1859. in 8°. De la part de l’Académie Imp. des sciences de St. Pétersbourg. 189. Tijdschrift voor Entomologie. Tweede Deel. Derde Aflevering. Leiden, 1858. in 8°. De la part de la Société entomologique des Pays- Bas a Leide. 190. Massalango, А. B, Specimen photographicum animalium quorum- dam plantarumque fossilium agri Veronensis. (Sine tabulis) Veronae, 1859. in fol. De la part de l'auteur. 491. Motschoulsky, V. Coléoptères du Gouvernement de Jakoutsk recueil- lis par Mr. Pavlofski. (Extr.? 1859. in 8°. De la part de l'auteur. 192. Протоколы sachzaniit об:цества «Pnauko-weisnmunenaro- (Anphan и Mun) 1859. in 8°. De la part de la Société physico-médicale de Moscou. > 54 183. Verhandlungen и. Miltbeilungen des Siebenbürgischen Vereins für Naturwissenschaften zu Hermannstadt. 1858. № 7—12. Hermann- stadt, 1858. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes à Her- mannstadt. 194. Nardo, G. Dom. Osservazioni ed aggiunte al Catologe de rettili del- le provincie Venete pubblecato dal Prof. Massalango. Venezia, 1859. in 8°. De la part de Mr. Adolphe Senoner de Vienne. 195. —— Risposta categorica. Venezia, 1857. in S'. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 196. Runge, T. T. Der Bilaungstrieb der Stoffe veranschaulicht in selbst- standig gewashsenen Bildern. Oranienburg, 1855. in fol. De la part de l'auteur. 197. Rochleder, Friedr. Ueber das Vorkommen der Quercitrin als Blü- thenfarbestoff. (Extr.) in 8°. De la part de l'auteur. 498. Loubimoff, N. Recherches sur la grandeur apparente des objets. 1859. in 8°. De la part de l'auteur. Membres élus. Actifs: (Sur la proposition des 2 Secrétaires): Mr. le Professeur Ferd. Conus à Breslau. ‚(Зиг la proposition de Mr. Merklin et du 1 Secrétaire): - Mr. le Conseiller d'état Cu. G. GERNET à St. Pétersbourg. (Sur la proposition de Mr. Ad. Senoner et du premier Secrétaire): . Mr. le Dr. Fern. Linanmzrk à Vienne. (Sur la proposition du 1 Secrétaire): Mr. le Colonel d'artillerie Octave J. RabocukorrskY à St. Péters- bourg. (Sur la proposition de Mr. Trautschold et du 2 Secrétaire: Mr. le Professeur P. Ant. Irsenkorr à Bogorodizk, Geuvernement de Toula. 55 SEANCE DU 19 NOVEMBRE 1859. Mr. Vicror Morscuoursky envoie le Catalogue des insectes rapporlés des environs du fleuve Amour depuis la Schilka jusqu'à Nikolaéysk. (Voy. Bulletin N° 4 de 1839.) Mr. I. P. Сомов, Zoologue de Lyon adresse une note pour servir à l'histoire des Epizoiques. (Voy. Bull. N° 4 de 1859.) S. Ex. Mr. de Korpren envoie quelques remarques sur les Sauterel- les en Crimée en 1859. (Voy. Bull. N? 3 de 1859.) Mr. R. Hermann présente un travail sous le titre: Fortgesetzte Unter- suchungen über die Zusammensetzung der Epidote und Vesuviane. (Voy. Bull, N° 3 de 1859.) Mr. le Dr. Ev. Assmuss envoie quelques observations sur la faune du (Gouvernement de Moscou. $. Excellence Mr. de Mippenporrr demande des renseignemens sur le Mammouth conservé dans le Musée ce l'Université de Moscou et trouvé dans le ‘temps près du Jenisei d’où il fut transporté aux frais du marchand Trophimoff qui en a fait don à la Société Imp. des Naturalistes. MM. les fréres Sturm de Nürnberg en envoyant les 8 dernieres livrai- sons parues de leur flore d'Allemagne réclament les Bulletins N° 4 de 1843 et les 3 premiers Numéros de 1844 et remercient pour l'envoi des Builetins de 1857 et 1858. Мг. C. A. Dourn, Président de la Société entomologique de Stettin, an- nonce qu'il nous enverra les tomes 9 et 11 de la Linnaea, qui nous man- quent, prochainement, avec la Gazelte entomologique pour 1859 et le to- me 14 de la Linnaea entomologica. Mr. le Pasteur Kavarr de Poussen en rendant attentif aux expériences salvaniques sur une grande échelle avec 1000 élémens de Bunsen qui ont eu lieu à la fin d'Aoüt à Kharkov exprime le desir de voir publier les resultats de ces expériences dans un des prochains Numéros de notre Bulletin. — Il rend attentif en méme temps aux lacunes qui existent dans la connaissance de la faune des insectes de Moscou. 56 S. Excellence Mr. Eversmann de Kasan écrit que, si la Société veut réimprimer sa fauna hymenopterologica, la nouvelle édition sera au moins de 3 feuilles imprimées plus forte que la première publication de ce travail, c. à d. d’environ 13 feuilles. Mr. le Colonel Rapocnkorrsky en remerciant pour sa nomination com- me membre de la Société propose de définir 2 caisses d'hyménopteres de la collection Steven appartenant au Musée zoologique de l'Université et de faire la description des nouvelles espéces pour étre insérée dans le Bulletin. Mr. Sexoxer de Vienne indique les Sociétés et les personnes aux quel- les il a envoyé ou remis le dernier de nos Bulletins dont il a eu, comme toujours, la grande complaisance de se charger. Mr. le Dr. Buuse annonce qu'il va passer l'hiver à Cannes (départe- ment du Var) en France et qu'il s'occupera de la recherche des produc- tions marines. Mr. le Dr. Recer de St. Pétersbourg écrit, que son travail sur les Cac- tées a gagné durant sa rédaction une grande extension et formera un Sy- nopsis complet de toutes les espéces de cette famille. jou Mr. le Baron Kôx16- WanrHausEgN de Stouttgart écrit qu'on pourra pu- blier dans le Bulletin son article sur le Jaseur de Bohéme (Bombicilla garrula) sans y ajouter le dessein de ses oeufs et promet de nous envoyer dans le courant de l'hiver un autre travail pour nos publications. Mr. AporenE Sexoxer de Vienne s’informe de la source d’où on pourrait se procurer du Mica pour la conservation d'objets d'histoire naturelle. S. Excellence Mr. de Koeppen donne une. notice assez détaillée sur l'apparition des sauterelles migratoires qui au mois de Juillet ont ravagé les récoltes de la Crimée et envoie en méme temps les réglements pour l'exposition d'objets d’agricullure qui aura lieu en 1860 de la part de la Société Imp. libre économique à St. Pétersbourg. La Société Royale des sciences d'Edimbourg prie de lui compléter son exemplaire de notre Bulletin et donne la liste de tous les Numéros qui ne lui sont parvenus depuis 1858. Le Premier Secrétaire lui a en- voye ceux des Numéros dont la Société a eu encore plusieurs exemplai- res, car quelques années du Bulletin sont complétement épuisées. | 57 Lecture d’une lettre du Ministre de la république du Mexique à Paris par laquelle il communique un décret du Président de la dite républi- que. — Dans ce décret on déclare Mr. le Baron Alexandre de Humboldt «Bien méritant de la patrie». En même temps il est ordonné de comman- der en Italie aux frais de la république une statue en marbre de grandeur naturelle représentant Mr. de Humboldt, laquelle une fois portée dans le Mexique sera placée dans l’école des mines de la ville de Mexico avec une inscription convenable. — L'original de ce décret sera envoyé à la famille de Mr. de Humboldt ainsi qu'un exemplaire du dit décret à chacun des corps scientifiques auxquels il a appartenu en priant les Secré- taires de le conserver dans les archives. La Société des Naturalistes d'Offenbach remercie pour l'envoi du Bul- letin et exprime son grand contentement de ce qu'elle a recu des con- trées lointaines du Nord les premiers signes et assurances de bien. veillance. | | Mr. Аротрне SENONER de Vienne envoie le Catalogue de l'herbier qu'il offre en don à la Société. — L'herbier contient environ 3000 espèces de plantes d'Italie, de la France, de l'Espagne, du Tirol, de la Dalmatie, de la Croatie, de la Hongrie, de la Serbie, du Banat, de la Bohème, de la Transylvanie, de la Grece, de la Suisse et de l'Allemagne. — Les éti- quetles qui accompagnent les plantes sont le plus grand nombre des au- tographes des plus celébres botanistes de tous les pays et beaucoup d'es- pèces s'y trouvent en plusieurs exemplaires. — Mr. Adolphe Senoner désire recevoir une lettre pour Mr. l'Ambassadeur russe à Vienne par lequel il pense de nous faire l'envoi de son herbier. Mr. le Colonel Kırzısnow de St. Pélersbourg envoie une lettre con- cernant la publication de son article sur les. poissons fossiles du Gouver- nement de Koursk. Le Premier Secrétaire rend attentif à l'article remarquable publié par Mr. le Professeur Косн dans sa Gazette hebdomadaire d'horticulture sur les jardins botaniques en général et spécialement sur ceux de Breslau, de St. Pétersbourg et de Kiew. Mr. le Dr. A. S. Urnicu, Directeur d'un institut curatif par la gym- nastique suédoise à Bremen envoie son ouvrage sur ce sujet et prie que * 4 98 la Sociéte soumette les théories exposées dans cette brochure à un examen. Mr. Senoner de Vienne communique des renseigmens sur l'exposition des objets rassemblés pendant l'expédition de la Novara. — Le Gouver- nement a fixé pour l'établissement de ce Musée de la Novara 20000 flo- rins. — Pour le moment les objets seront exposés à Triest d'oü ils re- tourneront au mois de Décembre pour étre exposés d'abord à part et fi- nalement aprés avoir été suffisament étudiés, étre rangés dans les diffé- rentes collections de l'Académie des sciences à Vienne et ce n'est qu'alors que des doubles en pourront étre distribués à d'autres établisse- mens scientifiques. Mr. Aporeur Senoner de Vienne communique des détails intéressans sur les jardins zoologiques de Francfort s. M. et de Schónbrunn prés de Vienne, principalement sur le premier dans lequel se trouvent aprés un an et demi d'existence déjà 1208 exemplaires différens animaux de toutes les parties du monde. Mr. Joseru Henry, Secrétaire de l'Institut Smithson de Washington en- voie une invitation de souscription pour le.grand ouvrage de Henry R. Schvoleraft en 6 volumes in 4 sur l'histoire et l'état des races indiennes dans les états unis de l'Amérique. La rédaction du Journal Caucase propose l'échange des publications pour 1860. Mr. le Professeur Kotenati ce Brunne propose pour nos publications une Monographie sur les Nyctéribies et les Cératophylles avec des des- sins non coloriés. Mr. le Professeur Zoologiste Coinde de Lyon actuellement a St. Péters- bourg en envoyant une notice sur quelques espèces nouvelles d'animaux épizoïques promet de nous communiquer de temps en temps des Mémoi- res sur diverses branches de la Zoologie ainsi que des objets de la faune surtout française. Mr. le Professeur Coun de Breslau en remerciant de sa nomination comme membre de la Société promet un travail interessant sur Ja famille de Volvocinées qui formera 3—4 feuilles de texte avec 3—4 planches in 99 4. Il désire que ce travail soit imprimé aussitôt que possible dans un des volumes des Mémoires de la Société et qu'il en soit tiré des exemplaires à part pour élre mis en vente. Mr. Арогрве SrNoxen de Vienne annonce l'envoi prochain de l'ouvrage de Pohl et Martius (plantae brasilienses 2 vol. in fol. avec 200 planches) que Mr. Fenzl de Vienne offre en échange d'anciens Numéros de nos Bulletins. Mr. le Baron Ricuanp Könıs-WARTHAUSEN de Stouttgart, Mr. le Profes- seur Koserr de Munich, Henri Girarp de Halle et Mr. le Conseiller d'état DE GERNET de St. Pétersbourg remercient pour leur nomination comme membres de la Société. S. Ex. Mr. le Professeur Brascumann fait quelques remarques verba- les sur les observations optiques communiquées par Mr. le Prof. Loubi- moff dans la séance du mois d'Octobre. D'après l'opinion de Mr. Brasch- mann ces observations ne réfutent nullement, comme Mr. Loubimoff le pense, l'appréciation optique généralement adoptée de la grandeur des objets et lui servent au contraire de confirmation. — Ainsi p. e. Mr. Braschmann s'est convaincu par l'observation qu'un disque circulaire à la distance de 75 centim. couvre à la distance de 23 cent. de l'oeil une ouverture circulaire d'un diamétre trois fois plus petit. — Si au lieu de louverture nous placons un disque noir, sa distance de l'oeil parait plus grande et par conséquent pour le couvrir par le disque vert qui se trouve sur un fond rouge il faut éloigner le disque le plus reculé de l'oeil à une distance plus grande que 75 centim. (*) Mr. le Professeur Kirranx fait lecture d'une note dans laquelle se fondant sur les paragraphes 37 et 38 des statuts de la Sociélé il propose à la Société d'établir outre les séances ordinaires servant aux affaires courantes des membres de la Société, d'autres extraordinaires qui auront pour but de faire des lectures préalablement examinées par la Société à la portée du public. Cette proposition de Mr. Kittary a été acceptée et la Société a nommé une commission composée de MM. Oussoy, Kittary, Tschouroffsky, Kalinovsky, Liaskovsky et Braschmann pour développer plus en détail cette proposition. (^) Voir Annales de Chimie ei de Physique, 3-e série t. I. IV. 60 La direction de la Société annonce que sur le refus de Mr. Oussow de continuer la rédaction du ВЪстникъ Ecrecrseanbixr Наукъ jusqu'à la fin de l'année elle a chargé provisoirement le Second Secrétaire, Mr. le Dr. Auerbach de la rédaction des Numéros des mois de Novembre et Décem- bre, vü que Mr. Kiréevsky, rédacteur élu pour 1860, est trop occupé par les préparatifs pour la nouvelle édition basée sur un nouveau pro- gramme. La cotisation pour 1859 avec le prix du diplome a été payé par MM. Kaufmann, Schmidt, Radochkoffsky et Gernet. S. Ex. Mr. Horaninow a remis 10 Rbls arg. pour le monument du feu Mr. le Vice-Président. Remercimens pour l'envoi du Bulletin de la part de Г. Exc. MM. le Comte Adlerberg, Nazimofl, Sinoview, Hoffmann, Steven et Helmersen et des MM. Tourzaninoff et Motschoulsky, de la part de l'Académie Imp. des sciences de Paris, des Sociétés des Naturalistes à Nurnberg et Fri- bourg, de la Société Isis à Dresde, des Académies des sciences à Bruxel- les et à St. Pétersbourg, de la bibliothéque publique et du jardin botani- - que à St. Pétersbourg, des Universités de Moscou, St. Pétersbourg, Dor- pat, Kharkov et Kasan, des Sociétés Imp. géographique et libre écono- mique de St. Pétersbourg, de l'Académie Imp. médico - chirurgicale de St. Pétersbourg, des Lycées d'Alexandre et de Demidoff, de la Société Kourlandaise des arts et des sciences à Mitau, de la Société Imp. des médecins à Vilna, du Lycée de Richelieu, de l'Institut d'agronomique de Gorigoretzk, de la Société des Naturalistes de Riga, de la Société d'hor- ticulture de St. Pétersbourg. DONS. a. Objets offerts. Mr. le Chevalier Sommer d’Altona fait don d’une collection de 39 papil- lons exotiques très rares, de 2 serpents de Para et de Chili, de coquilles terrestres du Mozambique et du Lima, de 3 Astérides, d’un écrevisse et d’un nid de Guépes du Brésil. Mr. El. Avex. Kinéevsay fait don d'une copie en platre du buste d Ale- œandre de Humboldt exécuté par W. Rauch à Berlin. 61 Mr. Kana-Muzar envoie 18 échantillons fort remarquables et parfaite- ment bieu conservés de pétrifications crétacées des environs de Karazou- Bazar. Mr. le Dr. Assmuss de Podolsk envoie 7 peaux d'oiseaux du Gouverne- ment de Moscou. 1. © [94 b. Livres. offerts. Memoirs of the gelogical Survey of India. Vol. 1. Part 2. Calcutta, 1858. in 8°. De la part de la Société géologique des Indes a Calcutta. . Wochenschrift für Gärtnerei u. Pflanzenkunde. 1859. N° 33—35—44. Berlin, 1859. in 4°. De la part de Mr. le Professeur Koch de Berlin. . Rafn, C. C. Cabinet d’antiquites américaines à Copenhague. Copen- hague, 1838. in 8°. De la part de la Société Royale des antiquités du Nord de Copenhague. . Saga Jätrardar Konüngs hins helga. Kjobenhayn, 1852. in S. De la part de la Société R. des antiquités du Nord à Copenhague. . En randsing gjennem Jaegerspriis’s have og Lund. Kjóbenhavn, 1858. in S". De la part de la Société В. des antiquités du Nord а Copenhague. ; Rapporis des Séances de la Société R. des antiquités du Nord des mois de Janvier et Juin de 1838. (3). Copenhague, 1858. in 8°. De la part de la Société des antiquités à Copenhague. О cnoweniaxé Нормавновъ съ Востокомъ. (Msp Журнала Muaucr. Нар. Просв. 1853. № 10.) in 8°. De la part de la Societé des an- tiquités du Nord a Copenhague. . Mitthetlungen der K. K. geographischen Gesellschaft. Jahrgang 1859, Heft 2. Wien, 1859. in gr. 8°. De la part de la Société Imp. géographique à Vienne. Журнал Manyæaxrypr и Торговли na 1859 годъ, Сентябрь и Октябрь. С.-Пегербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. 10. 11 12 13 . 16. 18. 19. 62 Cobecndnuxs на 1859 годъ, Октябрь, Ноябрь. С.-Петербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. Atti dell'Imp. R. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. tom. 4, ser. lerza. Dispensa nona. Venezia, 1859. in 8°. De la part de l'In- Stitut des sciences de Venise. Я Memorie dell’Imp. В. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Vol. 8. part 1. Venezia, 1839. in 4°. De la part de l'Institut Imp. R. des sciences de Venise. - Prestel, М. А. Е. Beobachtungen über die mit der Höhe zunehmende Temperatur. Mit 2 Tafeln. Wien, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. . Sitzungsbericht der К. К. geologischen Reichsanstalt. 31 August 1859. Wien, 1859. in S'. De la part de l'Institut, Imp. geologigne de Vienne. Nardo, Dott. Nota sulle ombre colorate ettenute col solo concorso di luei bianche. (Estr.\. Venezia, 1858. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. Bulletin de la Société paleontologique de Belgique. tom. 1. feuilles N° 1—4. Anvers, 1859. in 8°. De la part de la Société paléontologi- que d' Anvers. Middendorff, A. Th. Sibirische Reise. Band 4, Theil 1. St. Peters- burg, 1859. in 4. (Nebst Tafel II bis XVIII des Karten-Atlasses in fol.) De la part de l'auteur. —— Compte rendu général sur le 23-éme concours des prix Démi- doff (1854.) in 8°. De la part de l'auteur. —— Discours du Secrétaire perpétuel (de l’Académie des sciences de St. Pétersbourg) lu à la séance solennelle du 29 Decembre 1856. in 8°. De la part de l'auteur. Миддендоррь, А. О. Разборъ counneuia T. СБверцова подъ загла- Biemb: Пер!одическгя язленгя Bb жизви звфрей, птицъ и гадовъ Воронежской губерши. in 8°. De la part de l'auteur. Vianne, Edm. et Grandvoinnet. Jules. Journal d'agriculture progres- sive. Nouvelle série, 3-ème volume N° 1—6. Paris, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. 22. 26. 27. 28. 29. 30. 34. 32. 33. 63 Hübbenet, €. Die Beobachtung u. das Experiment in der Syphilis. Mit 5 Tafeln. Leipzig, 1859. in 8°. De la part de l'Université de Kieff. . St. Petersburger Zeitung. 1859. № 220—248. St. Petersburg, 1859. in fol. De la part de la rédaction. . Кавказ5, Газета на 1839 годъ. № 77—85. Тиълисъ, 1859. in fol. De la part de la rédaction. . Указатель политико = экономически ua 1859 rose. № 41—45. C.- Петербургъ, 1859. in 4. De la part de la rédaction. Московская Медицинская Газета на 1859 годь. № 41. 42. Москва, 1859. in 4. De la part de la rédaction. Русское слово на 1859 годъ, Октябрь. С.-Пегербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. Pyccrit ВЪстникъ на 1839 годъ. № 17. Москва, 1859. in S. De Ja part de la rédaction. Экономичесыя Записки на 1859 roan. № 37—44. С.- Петербурсъ, 1359. in 4. De la part de la Société économique libre de St. Pé- tersbourg. ' Troschel, F. H. Archiv der Naturgeschichte. Jahrgang 24, Heft 6. & Berlin, 1838. in S. De la part de Mr. le Professeur Troschel de Bonne. Denkschriften der K. Akademie der Wissenschaften. Band 15. Mit 61 Tafeln. Wien, 1858. in 4°. De la part de l'Académie Imp. des sciences a Vienne. Sitzungsberichte der K. Akademie der Wissenschaften. 1858. N° 12—20. Wien, 1858. in 8°. De la part de l'Académie I. des sciences à Vienne. Froriep's Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde. 1859. Band III. № 12—23. Jena, 1859. in 4’. De la part de Mr. le Doc- teur Froriep de Weimar. . Pictet, F. J. Matériaux pour la paléontologie suisse. Seconde série, livraison 8, Geneve, 1859. in 4. De la part de l'auteur. 35. 36. 38. 39. 40. 41. 43. 44. 64 Reports of explorations and surveys to ascertain the most practicable and economical route for a railroad from the Mississippi river to the pacific Ocean. Vol. 9. Washington, 1858. in 4. Dela part du Dez taire du Departament de Var. Ulrich, Axel. Sigfrid. Beitrag zur Therapie der Ruckgrats- Verkrüm- "mungen. Bremen, 1860. in S'. De la DER. de l’auteur. 7. Журналё Сельскаго Хозяйства издаваемый ÎIunEPATOPCKUMB Mo- сковскимъ Обществомъ Сельскаго Хозяйства на 1859 годъ. № 9. Москва, 1859. in 8°. De la part de la Société Imp. d agriculture de Moscou. Записки ИмпЕРАТОРСКАГО Казанскаго Экономическаго Общества на 1859 годь. №. 9. Казань, 1859. in 8°. De la part de la Société écono- mique de Kazan. Abhandlungen der naturforschenden Gesellschaft zu Nürnberg. Heft 2. Nürnberg, 1858. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes de Niirnberg. Comptes-rendus bebdomadaires des séances de l'Académie des scien- ces. 1859. tom. 48, N° 17. tom. 49, N° 4—8. Paris, 1859. in 4°. De la part de l’Académie des sciences de Paris. Cosmos. 1859, Vol. 14, livraison 18. Vol. 15, livraison 6, 7. Paris, 1859. in 8°. De la part de Mr. le Directeur Tramblay de Paris. . Memoires of the literary and philosophical Society of Manchester. Second series. Vol. 1-et volume 15, part the first. London, 1858. in 8°. De la part de la Société litéraire et philosophical de Manchestre. Proceedings of the literary and philosophical Society of Manchester. 1857. N° 1—14: Manchester, 1857—58. in 8°. De la part de la Soci- été litéraire et philosophique de Manchestre. The Atlantis a register of literature and science. 1859. N° 3. Janua- ry. London, 1859. in 8°. De la part des rédacteurs de l Atlantis. . Helmersen, G. Die Salzseen Bessarabiens und der Einbruch des Schwarzen Meeres in dieselben im'Jahre 1850. (Mit 1 Karte) (Ausz.) St. Petersburg, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. 41. 50. 65 . Steinhauser, Anton. Die älteste und neueste topographische Karte von Bayern. (Ausz.) Wien, 1859. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. Lorenz, J. R. Die Quellen des Liburnischen Karsts und der vorlie- senden Inseln. (Extr.) Wien, 1859. in 8°, De la part de Mr. Seno- ner de Vienne. . Müller, Franz. Mittheilungen über eine Reise nach Grodno in den Bialowescher Wald und über die Auerochsen. (Sep. Abdr.) Wien, 1859. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. . Ruthner, Ant. v. Uebergang aus dem Oeizthale in das Pitzthal über den Hochvernagt- und Sechsegertenferner. (Sep. Abd.) Wien, 1859, in 8°. De la part de Mr. Senoner à Vienne. Pander, Christ. Heins. Ueber die Ctenodiplerinen des devonischen Systems. (Mit 9 Tafeln in fol.) St. Petersburg, 1858. in 4°. De la part de S. Exc. Mr. le Ministre des finances à St. Pétersbourg. . Leydolt,, Franz. Ueber eine neue Methode die Structur und Zusam- mensetzung der Krystalle zu untersuchen. (Mit 5 Tafeln). (Sep. Abdr.) 1855. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. 52. Записки VWiaerrarorcraro Общества Сельскаго Хозайства Южной 55. 56. Poccin. 1859. № 9. Олесса, 1859. in 8°. De la part de la Société Imp. d'agriculture du Midi de la Russie à Odessa. . Горный журналъ na 1839. N° 9. С-Петербуось , 1859, in S". De la part du Comité savant du corps des mines. . Въстник5 Muuxparopekaro Русскаго Геогразическаго Общества na - 1859. № 9. С.-Петербургъ, 1859. in 8°. De la part de la Société I. russe géographique à St. Pétersbourg. Siurm, J. W. Deutschlands Flora in Abbildungen nach der Natur mit Beschreibungen. Abtheilung 1, Heft 87—92. Abtheilung IH, Heft 31, 32. Nürnberg, 1843—51. in 12°. De la part de l'auteur. Berichte über die Verhandlungen der naturforschenden Gesellschaft ‚zu Freiburg i. B. Band 2, Heft 1. Freiburg i. B. 1859. in S'. De la part de la Société des Naturalistes à Freibourg. RS 5 59 60. 61. 62. 63. 66 . Nuovi Annali delle scienze naturali anno 1842, N° 1—2. anno 1843. (anno 5.) № 1—12. (tom. 9 et 10.) anno 184%, (serie II.) tom. 2. Bologna, 1842—44. in 8g. De la part de Mr. le Professeur Biancont de Bologne. Brackel, Greg. De cutis organo quorumdam animalium ordinis pla- giostomorum disquisitionis microscopicae. Dorpati, 1858. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. Strauch, Alex. de loco monotrematibus in systemate zoologico assig- nando et de Ornithorhynchi anatini Shaw. calcari. Dorpati, 1859. in 8°. De la part de l' Université de Dorpat. Nieszkowski, Joannes. De Euryptero remipede. Dorpati, 1858. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. Tschernow, Nicolaus. De liquorum embryonalium in animalibus car- nivoris constitutione chemica. Dorpati, 1858. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. Köppen, Fr. Th. Beiträge zur Kenniniss der schädlichen Insekten Russlands. Dorpat, 1858. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. Index scholarum in Universitate litteraria Caesarea Dorpatensi per semestre prius et alterum anni 1859 habendarum. Dorpati, 1839. in 4. De la part de l'Université de Dorpat. . Stein, Daniel. Nonnulla de pigmento in parietibus cerebri vasorum obvio. Dorpati, 1858. in 8°. De la part de Université de Dorpat. . Chomse, Oswald. De ratione, qua se habeant oxydum atque acidum kakodylicum in organismo animalium disquisitiones. Dorpati, 1859. in 8°. De la part de l' Université de Dorpat. 66—90. Différentes Dissertations de l'Université de Dorpat de 1858 et 91. 59. Dorpati, 1858—59. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. Verhandlungen und Miltheilungen des siebenbürgischen Vereins für Naturwissenschaften. Jahrgang X. N° 1—6. Hermannstadt, 1859. in 8°. De la pari de la Société des Naturalistes à Hermannstadt. 92. 93. 95 96. QUE 98. 99. 100 67 Tijdschrift voor Entomologie. Tweede Deel 4-de Stuk. in 8. De la part de la Société entomologique de Leide. Annales des sciences naturelles. Série 4-&me. Tom. X, N° 6. Paris, 1858. in 8°. De la part de Mr. Victor Masson de Paris. Petermann, A. Mittheilungen über wichtige neue Erforschungen auf dem Gesammigebiete der Geographie. 1859. N° 8. Gotha, 1859. in 4°. De la part de la rédaction. Ученыя записки издаваемыя ИмиеРАТОРСКИМЪ Казанскимъ Универ- caictomb, 1859. Kunze. 2, 3 и 4. Казань, 4859. in 8°. De la part de l'Université de Kasan. »Kypnaas Министерства Buyrpenunxs Abap ma 1859 голь, Сентябрь. С.-Петербург», 1859. in 8°. De la part de la rédaction. Smithsonian contributions to Knowledge. Vol. X. City of Washing- ton, 1858. in 4°. De la part de l'Institut Smithson à Washington. Annual report of the board of regents of the Smithsonian Institution. Washington, 1858. in 8°. De la part de l'Institut Smithson à Was- hington. i Defence of Dr. Gould by the scientific Council of the Dudley observa- tory. Third edition. Albany, 1858. in 8°. De la part de Mr. Gould. . Gould, Benj. Apth. Reply to the «statement of the trustees» of the Dudley Observatory. Albany, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. 101. Meek, F. B. and Hayden; F. V. Remarks on the Cower Cretaceous 102. beds of Kansas and Nebraska. (Extr.). Philadelphia, 1858. in 8°. De la part des auteurs. —— Geological explorations in Kansas territory. (Extr.). Phila- delphia, 1838. in 8°. De la part des auteurs. | : 103. Girard, Ch. Descriptions of some new Reptiles, collected by the U. S. Exploring Expedition. (Extr.) Philadelphia, 1857. in 8. De la - part de l'auteur. 68 104. Girard, Charles. Notes upon varions New Genera and New species of Fishes in the Museum of the Smithsonian Institution. (Extr.) Phi- ladelphia, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. 105. —— A list of the fishes collected in California. (Extr.) in 8°. De la part de l'auteur. 106. —— Ichthyological notices. Philadelphia, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. 107. Proceedings of the american Academy of arts and sciences. Vol. 4. pag. 1—8S. in 8°. De la part de l'Académie américaine des arts et des sciences. 108. Lea, Isaac. Observations on the genus Unio. (with sixteen plates.) Philadelphia, 1853. in 4. De la part de l'auteur. 109. —— Descriptions of twenty - seven new species of Uniones from Georgia. (Extr.) Philadelphia, 1857. in 8°. De la part de l'auteur. 110. Account of ihe remains of a fossil extinct reptile recently discove- red at Haddonfield, New Jersey (Extr.).. Philadelphia, 1859. in 8°. Dela part de Mr. Isaac Lea de Philadelphie. 111. Демченка, Bac. Историческое nzcabiozanie о moka2anisx свидЪ- , P д телей. Kierb, 1859. in 8°. De la part de l' Université de Kiev. 112. О Сибирскихь Tpaæurs. (Extr.). €.-Herepöyprz, 1839. in 8°. De la part de Mr. Alibert. 113. Корнилове, Ш. ЗамЪтки объ Астрахаиской Pydepnin (Extr.). 1859. in 8°. De la part de l’auteur. 114. Erman, A. Archiv für wissenschaftiiche Kunde von Russland. Band 18, Heft 4. Berlin, 1859. in 8°. De la part du ministère des finances. 115. Verhandlungen der gelehrten estnischen Gesellschaft zu Dorpat. Band 4, Heft 4. Dorpat, 1859. in 8°. De la part de la Société savante de l'Esthonie à Dorpat. 116. Тормсственный Актъ Ришельевскаго Лицея по случаю Osomsanis 1838—59 академическаго года. Одесса, 1859. in 8°. De la part du Lycée de Richelieu а Odessa. 69 117. Archiv des Vereins der Freunde der Naturgeschichte in Meklen- burg. Heft 10, Abthl. 1 mit Register und Jahrgang 13. Neu-Branden- burg, 1856—59. in 3°. De la part de la Société des amis d'histoire naturelle à Neu-Brandenbourg. 118. ;Kypnaas Министерства Государственных IHxyumjcirb на 1859 г. ' N° 5—40. (.-ierepoypr», 1859. in 8. De la part de la rédaction. 119. Jahresberichte für die Jahre 1853—57 von der Gesellschaft für Natur- und Heilkunde in Dresden. Dresden, i858. in *'. De la par’ de la Société d'histoire naturelle et de médecine à Dresde. 126 Труды Hunerarorckaro Вольнато Экономическаго Общества ua 1859 годъ. Октабрь. С.-ПНегербургъ, 1859. in 8°. De la part de la Socié- té Imp. libre économique de St. Pétersbourg. 121. Silliman and Dana. The Americain Journal of science and arts. Vol. XXVH. Second series. № 79. New-Haven, 1859. in 3°. De la part des Messieurs les rédacteurs. 122. Correspondenzblatt des naturforschenden Vereins zu Riga. Jahrgang 10. Riga, 1858. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes de Riga. 123. Einladung zur Einweihungsfeier des Museums in Riga am 7-ten Marz 1858. Riga, 1838. in 4°. De la part de la Société des Natura- listes de Riga. 124. Извъспия Комитега Акклиматизаша. Выпускъ XI. Москва, 1859. 1839. in 4°. De la part du Comité d'acclimation de Moscou. SEANCE DU 17 DÉCEMBRE 1859. Mr. I. P. Coıspe de Lyon présente une notice pour servir à l'histoire de la faune francaise des vertébrés. MM. AvznBACH ET Tnavrscuorp remettent leurs études sur les charbons dans la Russie centrale avec beaucoup de dessins et de cartes. 70 Le Comité de censure à Moscou fait savoir que le Comité général de censure à St. Pétersbourg a confirmé sur la présentation de la Société les changemens dans le programme du Въетникъ Естеств. Hayk pour 1860. La bibliothèque de Karamsine à Simbirsk et celle de la ville d’Odessa prient de leur envoyer, gratuitement, le В5ствикъ Ecreers. Наукъ peur 1860. Son Altesse Royale le Prince Cuanres de WürTEMBERG annonce dans une lettre adressée à S. Exc. Mr. le Président de la Société qu'il a reçu avec plaisir le Bulletin N° 1—4 de 1858 et le N° 1 de 1859 avec le tome X des Nouveaux Mémoires ainsique le diplome de membre honoraire. — Son Altesse Royale exprime à la Société toute sa reconnaissance de cette attention et prie Mr. le Président, d'assurer la Société qu'il apprécie par- faitement son utilité ainsi que le but élevé qu'elle poursuit et qu'il accep- te avec plaisir son diplome de membre honoraire. S. Ex. Mr. Eversmann de Kazan promet de nous envoyer quelques-uns des types de ses nouvelles espèces de Lépidoptères et d Hyménoptéres ainsique le manuscrit de sa faune hyménoptérologique. Mr. le Dr. Recez, Directeur du jardin botanique de St. Pétersbourg, annonce qu'il a préparé une monographie des Bétulinées avec 5—6 plan- ches qu'il se propose de nous envoyer prochainement. Mr. le Dr. Lixpemaxx de Bielgorod promet de nous envoyer plus tard ses observations sur une paire de Bobac qu'il tient chez lui en pleine li- berté et dont les moeurs lui paraissent assez différer de ce que l'on a dit dans les ouvrages de Zoologie. Mr. le Dr. Busse actuellement à Cannes prie de faire tirer à ses rais les planches qui doivent accompagner les extraits de sa flore de Perse.— Il communique en méme temps qu'à Cannes il y a un préparateur fort habile pour les productions marines, qu'il livre à des prix trés raisonnab- les de 2'/, francs jusqu'à 10 frcs selon la grandeur et la rareté des sujets. Il demande si la Société ne désirait pas se procurer des collections de poissons et de crustacées. — Une collection de 30 espéces de Crustacées marines en 40 — 50 exemplaires tres bien conservés pour 100 francs. — Pour le cas quela Société voudra porter les frais de transport Mr. Buhse 71 se fera un plaisir de rassembler tout ce qui dans le pays est intéressant et rare en fait d'animaux et de plantes. Mr. Carisropu, maitre dans la ville de Sarepta, communique qu'il a fait cet été de belles collections d'insectes et offre sous ce rapport ses servi- ces à la Société. Mr. le Baron Fórxenssuw de Pappenhoff envoie le dessin d'une larve de Diptères qui a causé des ravages dans les Magasins de blés sechés au four des paysans kourlandais, fait qu'il croit intéressant, parcequ'en Alle- magne de tels dégats n'ont été observés que dans des grains enmagazi- nés non sechés au four. I! promet, si la Société le désire, une notice dé- taillée sur cet insecte. — Il fait mention en même temps de différentes observations qu'il a rassemblées pendant son dernier voyage à l'étranger. La rédaction du Journal du ministère de l'instruction publique propose l'échange de son Journal contre celui du Bulletin et du Въетвикъ Ectecis. Наукь. — L'échange du Bulletin contre le Journal a été accepté, mais ce qui regarde le ВЪствивь le premier Secrétaire a engagé la rédaction à vouloir bien s'adresser au nouveau Rédacteur du Bécruunp Ecrecre. Изукь. Lecture dune adresse de l’Académie Royale des sciences de Berlin ainsique du Comité pour former un fond en l'honneur de feu Alexandre de Humboldt en but de subvenir aux travaux scientifiques et aux voyages entrepris pour élargir nos connaissances en fait d’histoire naturelle des pays lointains, adresses, qui invitent la Société Imp. à prendre une part aclive a cette fondation. S. Ех. Mr. Bunce, Professeur à Dorpat, remercie pour l'envoi prompt du volume XII des Nouveaux Mémoires et communique que ce ne sera qu’apres que ses collections de plantes seront toutes arrivées qu'il com- mencera à les décrire et à les distribuer, promettant d’en faire une bonne part pour ia Société. Le Premier Secrétaire, Dr. Renarp, présente le Bulletin N° 3 de 1859 qui a paru sous sa rédaction. Mr. ALEXANDRE Becker de Sarepta envoie une petite notice sur les effets therapeutiques du Scutellaria galericulata comme apéritif et améliorant 12 la secretion de la bile. — En méme temps il annonce qu'il est constam- ment occupé d'un travail sur les Coléoptéres des environs de Sarepta, dont il a déjà réuni jusqu'à 900 espèces. Mr. Le Joris, Président de la Société Impériale des sciences naturelles de Cherbourg, annonce qu'il a remis à Mr. Masson à Paris pour nous étre expédié 2 collections, l’une d'algues marines de 250 espèces et l'autre de 100 espéces de Lichens. — Ces algues marines sont soigneusement prépa- rées à l'eau de mer et en bon état pour l'étude ultérieure au microscope. — Il nous promet en méme temps l'envoi d'une collection de plantes exoti- ques notamment des cótes occidentales de l'Afrique et surtout de la Gui- née, de l'Océanie et des Etats unis d'Amérique. — Beaucoup des espéces de la Guinée ne sont pas encore déterminées surtout spécifiquement et pourraient présenter des espéces encore non décrites. — Mr. Le Jolis réclame quelques Numéros de notre Bulletin qui manquent dans la biblio- théque de la Société de Cherbourg et la communication de plantes remar- quables de la Russie que la Société lui avait promises dans le temps. Mr. АротрнЕ Senoner écrit qu'il se fera un devoir de communiquer à la nouvelle rédaction du ВЪстзикъ Естеств. Haykp toutes les nouvelles scientifiques de l'Autriche qui pourraient inléresser le cercle des lecteurs du Въстникъ. Le méme envoie du sable de Noussdorf prés de Vienne, dans lequel Mr. de Hauer a rassemblé les matériaux pour les foraminiféres de Mr. d'Orbigny. Le frére de Mr. le Dr. Buhse de Riga indique la librairie de Mr. Deub- ner à Moscou à laquelle on devait remettre les tirés à part de la flore de la Perse et qui est aussi chargée de faire le payement pour les 150 exem- plaires tirés en plus. $. Ex. Mr. de Raposcuitzky remerciant pour le XI ème volume des Nouveaux Mémoires et le Bulletin annonce qu'il est constamment occupé de sa flore ct pomone universelle et exprime le désir que l'apercu de sa nouvelle classification naturelle soit inséré dans le ВБетвикъ Ecrecre. Hayez. Mr. le Pasteur Burrrxes en envoyant une brochure sous le titre: «Die Landwirthschaft wissenschaftlich bearbeitet» rend en méme temps 73 attentif que les cocons du Pavonia minor que dans le temps il a envoyé à la Société donnent une soie quoique moins fine que ceux du Bombix mori, mais cependant assez belle et comme les Pavonia minor se nou- rissent des feuilles de saule ils pourraient fort bien étre cultivés chez nous en masse. — En méme temps Mr. Büttner parle d'un fait remar- quable sous le rapport de la migration des oiseaux, savoir que Г Alauda alpestris a été observé dans une volée d'une vingtaine d'individus aux environs de Schlick en Courlande, Mr. le Conseiller d'état Tourczaninow annonce qu'il attend l'arrivée de grandes collections dé plantes provenant de l'herbier de feu Robert Brown. La Société géologique allemande de Berlin rend attentif qu'elle n'a plus recu le Bulletin de notre Société dés le premier Numéro de 1838 et prie de lui en faire parvenir la suite. Lecture d'un rapport de la Commission qui a ele chargée d'examiner ia proposition de Mr. le Prof. Aittary concernant les séances publiques de la Société. La Commission trouve: 1. que des séances pareilles peuvent étre trés uliles pour répandre dans le publie le goüt des sciences naturel- les; 2. qu'elles doivent étre séparées des séances ordinaires de la Soci- été, — 3. qu'elles ne doivent étre ni à terme fixe ni obligatoire, — 4. que les sujets traités dans les séances peuvent étre: a) des communications intéressantes des membres étrangers et des rapports sur des objets d'hi- stoire naturelle envoyés à la Société; — b) la lecture d'articles de MM. les membres ayant un intérét général; — c) communication verbale de MM. les membres, — d) l'appréciation des travaux des Na'uralistes célèbres; — e) le compte rendu des ouvrages remarquabies nouvellement parus et f) des rapports sur les opérations de la Société. — En outre la Commission croit indispensable d'établir une commission spéciale renouvellée annuel- lement parmi les membres de la Société par 2 pour chaque section.— Cet- te commission sera chargée de la critique et du choix des matériaux desti- nés à ces séances publiques, de l'ordre de lecture et en général de l'arran- gement de la séance. — Les membres de celte commission auront le droit de réclamer des Secrétaires les communications et articles qu'ils jugeront d'un interét général. — Vu l'absence de Mr. le President de la Société et de plusieurs membres de la commission, la décision sur cette proposition a été ajournée à une des séances prochaines. 2 74 Mr. I. P. Corinne fait lecture de quelques passages de son article sur l'histoire naturelle de la faune française des vertébrés et entre autres sur l’Albinisme de ces animaux. À cette occasion s’est élevée une discus- sion, dans laquelle Mr. le Professeur Kalinovsky a énoncé l'opinion que l'albinisme ne peut nullement être considéré toujours comme suite d'un état maladif, vü que beaucoup d'animaux blancs se trouvent dans l'état normal et qu'il serait à désirer qu'on puisse préciser les limites entre l'apparition de la coloration blanche normale et maladive. Mr. le Professeur-Adjoint Bocpaxorr fait une communication verbale sur les nouveaux résultats qu'il a obtenus concernant la coloration des plumes. Mr. PnoroPororr, membre correspondant: de la Société présente une description détaillée des gites aurifères de l'Altai et des mines d'argent et de cuivre de la méme contrée, accompagnée d'une grande carte en 14 feuilles de la région aurifére de cette contrée et de plusieurs cartes locales. Lettres de remercimens pour l'envoi de nos publications de la part de L. E. MM. les Comtes S. Stroganoff et Bloudoff, de S. E. Mr. Steven, de MM. Motschoulsky, Kessler, Bunge, Belke et Koch; de la part de la So- ciété des Naturalistes de Batavie, de la Société Royale bohémienne des sciences à Prague, de la Société physique de Francfort s. M., de l'Acadé- thie d'agriculture de Vérone, de la Société géographique et de l'Institut géologique à Vienne, de l'Académie Imp. des sciences à St. Pétersbourg, de la Société d'agriculture du Caucase à Tiflis, de la Société Imp. d'agri- culture du Midi de la Russie, de la Société Kourlandaise d’agriculture à Mitau, de la Société d'horticulture à Moscou. La cotisation pour 1860 a été payée par Mr. Nicol. Artzibascheff. DONS. a. Objets offerts. Mr. АротрнЕ Эемомев de Vienne envoie du sabie à foraminifères de Noussdorf. 75 Mr. E. Leo fait don de fossiles devoniens et de Mellite de Bogoro- dizk (Gouv. Toula). Mr. Con. Prortorororr envoie du sable aurifère de la Sibérie orienta- le et des roches de l’Altai. Mr. Kerzerrt envoie de la cire minérale des regions transbaicalien- nes. b. Livres offerts. 1. Hornes, Moritz. Die fossilen. Mollasken des Tertiär - Beckens von Wien. Band 2. Bivalven. Mit 11 Tafeln. Wien, 1859. in 4°. De la part de l’Institut géologique de Vienne. 2. Berliner Entomologische Zeitschrift. 3-ter Jahrgang. 4-tes Heft. Berlin, 1859. in 8°. De la part de la Société entomologique de Berlin. 3. Русское слово, на 1859 годь. Ноябрь. С.-Петербургь, 1859. in S'. De la part de la rédaction. 4. Записки ИмпеРАТОРСкАГО Общества Сельскаго Хозяйства Южной Росси на 1859 годь, № 10. Одесса, 1859. in 8°. De la part de la Société Imp. d'agriculture du Midi de la Russie à Odessa. 5. Koch, Karl und Fintelmann, G. A. Wochenschrift fiir Gartnerei und Pflanzenkunde. 1859. № 45—48. Berlin, 1839. in #. De la part de Mr. le Professeur Koch. 6. St. Petersburger Zeitung. 1859. N° 249—272. St. Petersburg, 1859. in fol. Ye la part de Mr. le rédacteur, Dr. Meyer. 7. Гавказз, Газета на 1859 roan. № 86—94. Tuaanc», 1859. in fol. De la part de la rédaction. S. Указатель политико - экономически на 4859 годъ. N° 46, 47. 49. С.-Петербургъ, 1859. in #. De la part de la rédaction. 9. Московская медицинская Газета на 1859 голъ. № 45—48. Москва» 1859.1 4°. De la part de la rédaction. 76 10. Pyccrit Въстникъ на 1859 rore. N° 20. Москга, 1859. in S^. De ia part de ia rédaction. 11. Экономическя Записки на 1839 годь. N° 45—48. С.-Нетербургъ, 1859. in 4°. De la part dela Société Imp. libre économique de St. Pétersbourg. — t Mittheilungen der Kais. freien ökonomischen Gesellschaft zu St. Petersburg. 1859. Heft 5. St. Petersburg, i859. in 8°. De la part de la Société Imp. libre économique da St. Pétersbourg. 13. Bulletin de l'Académie Imp. des sciences de St. Petersbourg. Tom. I, (feuilles 7—9). St. Pétersbourg, 1859. in 4. De la part de ГАса- démie I. dés sciences de St. Pétersbourg. 14. Frorieps Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heikunde. Band 4. N° 1—6. Jena, 1859. in 4°. De la part de Mr. le Dr. Froriep à Weimar. 15. Heyer, Gustav. Allgemeine Forst- und Jagd-Zeitung. 1859. Juni, Juli. August, September, October. Frankfurt a. M. 1859. in S". De la part de Mr. le Professeur Heyer de Giessen. 16. Petermann, A. Mittheilungen über wichtige neue Erforschungen aus dem Gesammtgebiete der Geographie 1859. 5, 6. 9. Gotha, 1859. in 4. De la part de la rédaction. 17. Записки ИмцеРАТОРСКАГО Русскаго Teorpa@useckaro Общества. Книжка 13. С.-Петербургъ, 1859. in S. De la part de la Société Imp. géographique de St. Pétersbourg. 18. sy pars Мипистерства Народнаго Iipocebmenia на 1859 годъ. Тюнь, Тюль. С.-Петербургъ, 1859. in S. De la part de la rédaction. 19. Kurlündische Landwirthschaftliche Mittheilungen. 1839. N° 3. 5. Mitau, 1859. in S^. De la part de la Société d'agriculture de Mitau. 20. Горный Журналъ на 1839 годъ. № 10. С.-Петербургъ, 1859. in 8°. De la part du comité savant du corps des mines à St. Péters- bourg. 21: 28. 30. 77 Nuovi Annali delle scienze naturali. Serie И. tomo 3, № 1—6; tom. 4, N° 1—06; tom. 5, N° 1—6; tom. 7, № 1—6; tom. 8, № 1—6 ct tom. 9, N° 1—6. Bologna, 1845—47. in 8°. De la part de Mr. le Redacteur. Marcou Jules. Dyas et Trias ou le nouveau gres rouge en Europe, dans l'Amérique du Nord et dans l'Inde. Geneve, 1859. in 8. De la part de l'auteur. Sur le Néocomien dans le Jura et son role dans la série stra- ligraphique. Geneve, 1858. in S. De la part de l'auteur. —— American Geology. Zurich, 1858 in 8°. De la part de l'auteur. Notes pour servir à une descriplion géologique des montag- nes rocheuses. Genève, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. Reply to the criticisms of James D. Dana. Zurich, 1859. in $°. De la part de l'auteur. . Jahrbuch der K. K. geologischen Reichsanstalt. 1859. N° 2. Wien, 1859. in S'. De la part de l'Institut Imp. В. géologique de Vienne. Труды ИупеРАТОРСКАГО Вольнаго Эковомическаго Общества на 1859 годъ. Сентябрь, Ноябрь. С.-Петербургъ, 1859. in S'. De la part de la Société Imp. libre économique de St. Pétersbourg. . Bulletin de la Société géologique de France. 2-eme série. tom. 15. feuilles 43—51. tom. 16. feuilles 15—35 et 49—59. Paris, 1858—359. in 8. De la part de la Société géologique de France à Paris. Walz G. F. u. Winkler, F. L. Neues Jahrbuch für Pharmacie u. ver- wandte Fächer. Band 12, Heft 1. Juli. Heidelberg, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. Bulletin de la Société botanique de France. tom. 3 et 6. N° 1 — 3. Paris, 1856—59. in 8. De la part de la Société botanique de France à Paris. Cosmos. Revue encyclopédique hebdomadaire, VIII annee. 14-e vo- lume. Livraison 25. 15-е volume. Livr. 1—5, 8, 9, 10. Paris, 1839. in 8°. De la part de Mr. le Directeur Tramblay à Paris. 33. 34. 18 Annales des sciences naturelles. 4-eme série. Tom. X. № 1 —3 et tom. XI. N° 4. Paris, 1858—59. in 8°. De la part de Mr. Victor Masson. Tijdschrift voor Entomologie. Twecde Deel, 5-de Stuk. Leiden, 1859. in S. De la part de la Société entomologique de Leyde. 35. Записки MuuEraropckaro Казапскаго Экономическаго Общества на 36. 39 44. 42. 1859 годъ. N° 10. Казань, 1859. in 8°. De la part de la Société Imp\ économique de Kazan. Hankel, W. G. Elektrische Untersuchungen. 4-te Abhandlung. Ueber das Verhalten der Weingeistflamme in elektrischer Beziehung. Leip- zig, 1859. in 8°. De la part de la Société Royale saxonne des scien- ces à Leipzig. Fechner, G. T. Ueber ein wichtiges psychophysisches Gesetz u. des- sen Beziehung zur Schätzung der Sterngrossen. Leipzig, 1858. in S'. De la part de la Société Royale saxonne des sciences a Leipzig. . Hofmeister, W. Neue Beiträge zur Kenntniss der Embryobildung der Phanerogamen. Mit 27 Tafeln. Leipzig, 1859. in 8°. De la part de la Société R. saxonne de Leipzig. Berichte über die Verhandlungen der K. sächsischen Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Mathematisch-physische Classe. 1858. N° 2, 3. Leipzig, 1858. in S^. De la part de la Société В. saxonne des sciences a Leipzig. Comptes rendus des séances de l’Académie des sciences de Paris. to- me 48. № 24—26. tome 49. N° 1—3. Paris, 1859. in 4. De la part de l Académie des sciences de Paris. Spengler, Ludw. Der Curgast in Ems. Wiesbaden, 1853. in 8’. De la part de l'auteur. —— Bad Ems im Sommer 1856. Wetzlar, 1857. in S'.. De la part de l'auteur. Roth, H. Bad Weilbach u. sein kaltes Schwefelwasser. Wiesbaden, 1855. in 8°. De la part de Mr. le Dr. Spengler d’Ems. 79 44. Friedlieb, I. E. Ueber Gebrauch u. Wirkungsweise der salinisch- eisenhaltigen Säuerlinge zu Homburg v. d. Höhe. Homburg, 1854. in 8°. De la part du Dr. Spengler d’Ems. 45. Der Mineralbrunnen zu Fachingen. Wiesbaden in 8°. De la part du Dr. Spengler d’Ems. 46. Die Mineralquelle zu Niederselters. Wiesbaden in 8°. De la part du Dr. Spengler d’Ems. 47. Roth, H. Die 3 Stahlquellen zu Schwalbach. Wiesbaden in 8^. De la part du Dr. Spengler d'Ems. 48. Lotos, Zeitschrift für Naturwissenschaften. Jahrgang 8. Prag, 1858. in 8'. De la part de la Société des Naturalistes, Lotos, à Prague. 49. Woldrich, Joh. Ness. Ueber die Fische und ihr Leben in den Wald- bächen des Centralstockes des Böhmerwaldes. (Ausz.). Prag, 1858. in 8°. De la part de Mr. le Dr. Weitenweber à Prague. ox > Abhandlungen der K. Böhmischen Gesellschaft der Wissenschaften. Fünfter Folge 10-ter Band. Mit 15 Tafeln. Prag, 1859. in 4°. De la part de la Société Royale bohémienne des sciences à Prague. 51. Sitzungsberichte der Kön. Böhmischen Gesellschaft der Wissenschaf- ten in Prag. Jahrgang 1859. Januar, Juni. Prag, 1859. in S'. De la part de la Société R. bohémienne des sciences d Prague. 52. Журнал Munucrepersa Внутреннихъ ДЪль. 1859. Октябрь. С.-Пе- тербургъ, 1859. in $. De la part de la rédaction. 53. Русская Becnda. Москва na 1839 годъ. № 6. Москва, 1839. in S. De la part de la rédaction. 51. Русское Государство въ noaosmrb XVII rbka, Приложене къ 6 № Русской Бесфды. Москва, 1859. in 8°. De la part de la rédaction des Causéries russes Русская Becnda. 55. Vianne, Edm. et Grandvoinnet, Jules. Journal d'agriculture pro- gressive 4-eme année à 7—11. Paris, 1859. in 8°. De la part de MM. les rédacteurs. 60. 64. 66. $0 é . Kyprarïs Mauyæarrype и Торговли 1857. Часть 2. С,-Петербургъ, 1857. in 8°. De la part de la rédaction. 7. Haidinger, Wilh. Ansprache gehalten am Schlusse des ersten De- cenniums der K. K. geologischen Reichsanstalt in Wien am 22-ten November, 1859. Wien, 1859. in 8°. De la part de Mr. Senoner de Vienne. Verhandlungen des Vereines zur Beforderung des Gartenbaues in den K. Preussischen Staaten. Neue Reihe. Jahrgang 7. Heft 1. Ber- lin, 1839. in S. De la part de la Société d’horticulture de Berlin. . Jan, Prof. Prodrome d’une iconographie descriptive des Ophidiens et description sommaire de nouvelles espèces de serpens venimeux. Paris, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. —— Plan d'une iconographie descriptive des Ophidiens. (Extr.). Paris, 1858. in 8°. De la part de Mr. le Professeur Jan de Milan. . Smithsonian Contributions to Knowledge. Vol. X. City of Washing- ton, 1858. in 4°. De la part de l'Institut Smithsonian à Washington. . Annual report of the board of regents of the Smithsonian Institu- tion. Washington, 1858. in 8°. De la part de l'Institut Smithson à. Washington. . Proceedings of the Dublin University zoological et botanical Associa- tion. Vol. T, part 1. July 1858. Dublin, 1858. in 8°. De la part de l'Association zoologique-botanique pres de l'Université de Dublin. The Natural history Review and Quaterly Journal of science. Vol. VI. N° 1. London, 1839. in 8°. De la part del Association zoologi- que-botanique de l’Université de Dublin. Verhandlungen. des naturhistorisch - medizinischen Vereins. zu Hei- delberg. Erster Band. 1857—59. Heidelberg, 1859. in'S8. De la part de la Société d'histoire naturelle et de médecine à Heidelberg. Atti dell'Imp.. В. Istituto: Veneto di scienze, lettere ed arti. tom. 4, serie 3, dispensa decima. Venezia, 1839. in S'. De la part de l'Insti- tut Imp. Ц. des sciences de Venise. 67. 68. 69. 73. 74. 16. 11. 78. Omuems о cocronuin Демидовскаго Augen за 1857—58 и 1858 — 59 akageMuueckie годы. Ярославъ, 1859. in 8°. De la part du Lycée de Démidoff a Jaroslaff. Tebouuess- Amumpiess, А. О правЪ narısania. Ярославъ, 1859. in 8°. De la part du Lycée de Démidoff a Jaroslaff. Büttner, J. G. Die Landwirthschaft wischenschaftlich bearbeit. Heft 2. Mitau, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. Guillemin, Jules. Explorations minéralogiques dans la Russie d’Eu- rope. Paris, 1839. in 8°. De la part de l'auteur. Журналь Many»arıypb и Торговли. 1859. Ноябрь. С.-Петербургъ, 1859. in 8°. De la part de la rédaction. . Comptes rendus des séances et Mémoires de la Société de Biologie tom. 4-ème de la 2-de série 1857. Paris, 1858. in S'. De la part de la Société de Biologie à Paris. Brcmnuxs ИмпеРАТОРСКАГО Русскаго l'eorpa-nueckaro Общества на 1859 royp. № 10. С -Петербургь, 1859. in 8°. De la part de la So- ciété Imp. russe de géographie à St. Pétersbourg. Woldrich, Joh. Nep. Die Lagerungsverhältnisse des Wiener Sand- steines auf der Strecke von Nussdorf bis Greifenstein. (Extr.) Wien, 1859. in 8°. De la part de l'auteur. . Leonhard, K. C. u. Bronn, H. G. Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geognosie etc. Jahrgang 1859. Heft 5. Stuttgart, 1859. in $. De la part de la redaction. Mittheilungen aus der livländischen Geschichte. Band 9, Heft 2. Ri- ga, 1859. in S. De la part de la Société d'histoire et des antiquités des provinces baltiques à Riga. Kade, G. Ueber die devonischen Fischreste eines Diluvialblockes in 4. De la part de l'auteur. Illypoeckit, Y. Каталогь ИмпеРАТОРСКАГО Мипералогическаго Ka- бинета при Timneratopckomb Московскомъ Yunusep.urevb. Москва, 1858. in 8°. De la part de l'auteur. N 4. 1859. 6 82 79. Жофруа Ceuns- Haepa, Изидор. Общая Bioaoria. Переводъ Anar. Богданова. Tomb 1. Москва, 1860. in 8°. De la part de Mr. le Pro. fesseur-Adjoint Bogdanoff. Membres élus. a. Actifs: _ (Sur la présentation du Premier Secrétaire): Мг. J. P. Сомов, Zoologiste de Lyon. (Sur la présentation de Mr. le Dr. Trautschold): Mr. Gustav Kane de Méseritz. b. Correspondants: (Sur la présentation de Mr. le Second Secrétaire): Mr. Markar KanaMUzaR à Karasou - Bazar. Mr. Em. Vas. Leo à Bogorodizk. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES POUR L’ANNEE 1859. ZOOLOGIE. Pag. ÄARTZIBASCHEFF, Nicol. Excursions et observations ornithologi- ques sur les bords dela Sarpa en 1858. . . . . . . II. 1 Assmuss, Ed. Ph. Symbola ad faunam hymenopterologicam Mosquensem. (Enumeratio hymenopterorum Sphecifor- mium Gubernii Mosquensis.) . . . . . . . . . I. 604 Berxe, Gustave. Esquisse de l'histoire naturelle de Kamienietz- POdOIS О D): со a it epost oles us, Meas ESL 2E Coixpe, J. P. (de Lyon.) Notes pour servir à l’histoire des épizoïques. H. 418 Eversmann, Ed. Orthoptera Volgo-Uralensia. (Mit 1 Tafel.) . I. 121 84 Eversmann, Ed. Cicadae Volgo - Uralenses. (Tab. I.) fp pem e —— Les Nocluélites dela Russie. Supplément. . . . . IL Севиек (Doctor). Verzeichniss der von H. Dr. Schrenk in den Kreisen Ajagus und Kakaraly in der óstlichen Kirgisen- steppe und in der Songarey in den Jahren 1840—43 ge- fundenen Kaeferarten. . . . . . . . . . I. 426. II. Kessrer, К. Auszüge aus dem Berichte über eine an die nord- westlichen Küsten des schwarzen Meeres und durch die Pag. 147 315 westliche Krym unternommene Reise. . I. 520. II. 186 et 437 Koeppen, P. Die Heuschrecken in der Krym im Jahre 1859. . TI. 291 Konic - WaRTHAUSEN, Richard (Baron). Zur Fortpflanzungs- geschichte der Spottsanger. . . . . . . . . . . I. 238 —— Zur Fortpflanzungsgeschichte des europäischen Sei- denschiwanzese He es cal indes cust lef “hey seu RATE Korenarı, Е. A. Meletemata entomologica. Curculionina Caucasi et Vicinorum. (Continuatio) . . . . 2 . . . . . I. 323 Morscuovutsny, Victor. Coléoptères nouveaux de la Californie. (Avec 2 planches) . —— Catalogue des insectes rapportés des environs du fl. Amour depuis la Schilka jusqu'à Nikolaévsk. . . . . I Rapocukorrsky, Octavie. Sur quelques hyménoptéres nou- _ veaux. (Avec 1 planche). . . © . 2 . . . . . . MH BOTANIQUE. — Basixer, Theod. Ueber die Watte aus der Bastfaser der Seiden- pflanze. Mit 12 Holzschnitten . © . . . * « 7. 00. . . IL 122 et 357 487 . 479 251 85 — BEKETOFF, Andre. Notice sur la germination. . . . . . . I. 278 — Buettner, J. G. Pflanzen-physiologische Beobachtungen . . I, 189 7- Doeneincx, Al. Beobachtungen über den Anfang der Blüthezeit einiger in der Umgegend Kischinew’s vorkommenden Pflanzen, nebst meteorologischen Angaben fiir die Jahre ds0 und ASS Ao NAA ав оО ВВ. г. с 999 GERNET, С. А. у. Notizen über den Bau des Holzkörpers eini- ger Chenopodiaceen. Mit;4 Табе ооо 71.7464 Kavurrmann, Nicol. Zur Entwickelungsgeschichte der Cacteen- stacheln. Mit 2 Tafeln und Holzschnitten. . . . . . J. 585 —— Ueber die Natur der Stacheln. (Mit Holzschnitten.) . II. 301 Breet, E., Racu, Г. und Herper, Е. v. Verzeichniss der von den H. Paullowsky u. v. Stubendorf zwischen Jakutzk und Ajan gesammelten Pflanzen. Mit 1 Holzschnitte. . I. 204 STSCHEGLEEW, S. Descriptio Epacridearum novarum. . . . . L 3 Turczantnow, Nic. Animadversiones ad secundam partem cata- logi plantarum herbarii Universitatis Charkowiensis. . I. 258 GÉoLociE , PALÉONTOLOGIE ET MINÉRALOGIE. Kane, Gustav (aus Meseritz). Notiz über den Lituus perfectus MATER nes ET UL ES Pan uA e pM Met eE LORS 86 Твлотзсного, H. Ueber Petrefakten vom Aralsee. (Mit 3 Taf.) —— Recherches géologiques aux environs de Moscou. (Аура нео SOUS OU EE CHIMIE. Eicater, W. Beiträge zur Kennlniss einiger Osmium Verbin- dunsenz^q( 300 080.23 5 (6. О se elec Dior Слотттев de Crausny, H. (à Paris) De la détermination dans les eaux naturelles ou minérales des proportions d’acide carbonique ou sulphydrique libres ou combinés avec les DAS CSA m PE M PR на LUE reihe ' Hermann, В. Ueber die Zusammensetzung der zur Gruppe der Uransilicate gehoerenden Mineralien. . . . . . . —— Fortgesetzte Untersuchungen über die Zusammenset- zung der Epidote.und Vesuviane. . . . « . ILsEnkor, J. Analyse des Honigsteins aus der Kohlengrube von Malowka im Gouverntinent Tula. . . . . . . i MATHÉMATIQUES. Pororr, Prof. Description de la ligne courbe fruiforme ‹плодо- образъ). Avec 1 planche. . . ь ес I. I. T. I. п. Pag. 303 ll. 110 428 107 269 Г. 283 87 NOUVELLES ET CORRESPONDANCE. Pag. Berxe, Gustave, Linnemann, Ed. (Lettres) et Senoner, Reise- SKIZZEN о. М. Ms ELI fener! eos TaavrscHoLp, H. Ein Gedenkblatt für Alexander v. Humboldt. I. 292 SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ. Extrait des protocoles de la Société des Naturalistes de Moscou. Bulletin N° 3 et 4. . . . . © « . . . 1 a te PB A za. иной Ps к "ain arab AA tr (ago dd rés rena ^ ONE 10 016 OTH Е TD ЩИ: Ze aoe qe Moda Y Aelii 214 sin. Shelddeshen- ii^ \ sa aid us # Ei QUELS su LUE Tabl Bultetin 1859 PL Tab. 20.6. 26. Gm» 20. Bulletin MA P 1 ! | Buttetin 1859 PH Tab" | ! | | | | L “À \ 6. if т | Y joe Jm | | 12. 7 А y N 43 7 S у ^" | NY ED Á fox pu X f np ИЕ jq AN JNA A b | / NU \ 7 HI í \\ S. » " V \ | | atum. M. 3.Pangus americanus M. M 6JLebia bilineata Meneti- sM 2 lychrus ventricosts Eschh. » striatu.s ? Chaud. 1.Lopha bifasciata M. 2 Odontium sculptur 4 Brachynus costipennis AM. "lophuga cyanea 7 Scaphiodactylus ораси +! 8 CAUCUS cr enatu. 10 Gchrus interruptus Menetr 1. Gchrus ovalis . И zz Gychrus punctate bulletin (0392 H lah И L6. A EE